Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hastur64
223 abonnés
2 289 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 11 août 2015
Dennis Lehane dont les romans sont régulièrement adaptés au cinéma a décidé cette fois-ci d'adapter lui-même la nouvelle “Animal rescue” en scénario. Dans le Brooklyn sombre des bars qui servent de zones de collecte à la maffia l'écrivain nous tresse un thriller/polar où l'intrigue compte finalement moins que les personnages qui la vivent. On fait dont la connaissance de 4 personnages dont le destin va se croiser par le truchement d'un chien sur fond de casse et de menace de représailles du crime organisé. Centré sur le personnage de Bob Saginowski formidablement incarné par un Tom Hardy tout en retenue et nuance, l'intrigue tel un serpent se déplace dans les péripéties que vivent ce barman, son associé, la jeune fille qui ne le laisse pas indifférent et un mystérieux homme dont les intentions cachent mal des menaces à peine voilées. Si l'ambiance et les personnages sont biens écrits il flotte dans ce film un léger parfum de langueur du fait d'une histoire finalement assez plate et qui n'est véritablement sauvée que la présence magnétique de Tom Hardy dont le calme et la douceur laissent deviner une dangerosité qui ne semble évidente qu'au travers des soupçons du flic qui enquête sur le braquage dont a été victime son bar. On n'est donc pas happé par ce qui se passe devant nos yeux, mais on est quand même intrigué et curieux de savoir comment les choses vont décanter. Un polar un peu atypique, mais dont le charmant discret et la belle interprétation de Tom Hardy donnent un spectacle intéressant qui mérite un coup d'œil.
(...) Bien qu'on se trouve sur des contrées déjà maintes fois explorées, on n'est jamais sûr de ce qu'il adviendra à la scène suivante avant de découvrir le bouquet final. Toujours borderline, à la limite de l'explosion, le film frôle le danger jusqu'à nous en apporter l'odeur au bord des narines. Et c'est précisément cette retenue qui élève le film. Porté par une distribution de très bonne facture et une mise en scène simple et efficace, "Quand vient la nuit" démontre ainsi d'excellentes qualités sans pourtant jamais excellent de partout. L'avantage, c'est qu'au bout du compte, on n'en retiendra que les bonnes choses.
Après le très remarqué "Bullhead", le réalisateur belge Michael Roskam continue de retranscrire à l’écran l’animalité des hommes. Il nous offre avec "The Drop", un thriller mystérieux et habile qui nous mène sur de fausses pistes, nous donnant pourtant des indices évidents, avant de nous assommer par un twist final pour le moins inhabituel. Pourtant, la realisation n’est pas toujours à la hauteur de l’ambition du film, inspiré d’un roman de Dennis Lehane. Tom Hardy, Noomi Rapace, Matthias Schoenaerts et le regretté James Gandolfini, héros de la série "Les Soprano", assurent néanmoins par leur jeu minimaliste qui rend l’œuvre très crédible.
L'histoire est peut-être un peu trop simple et sans véritable rebondissement, même si il n'y a rien à redire sur le jeu d'acteur et la mise en scène. Tout ça manque beaucoup d'action et de surprises et n'est pas à la hauteur d'un film comme history of violence par exemple, qui aborde un peu le même thème du dur à cuir/criminel repenti qui veut se faire discret.
Un thriller mafieux sombre et doté d'un casting impressionnant ( Tom Hardy, Gandolfini...) Dommage que le scénario soit assez basique et ne révolutionne pas le genre. La réalisation est convaincante, et le film pas inintéressant, mais on ressort du visionnage avec un sentiment de "peux mieux faire" légèrement amer. Un film honnête et sympathique toutefois, malgré un rythme un peu lent.
Ouais. Tom Hardy joue pas mal, James Gandolfini tient la route, Matthias Schoenaerts passe mieux qu'aux francophiles. Ça tient la route. Grâce à la scène de pré-fin, trois étoiles et demi. C'est bien, si ce n'est que j'aurais préféré que le film s'appelle "Quand vient Rocco". Là, ça aurait donné un tout autre sens au film, qui quand vient la nuit se laisse bien regarder. Grâce aux acteurs, un peu aux images, beaucoup à un des originaux qu'il copie de ce fait mal ; Cogan. Qui est le chef d'oeuvre du made in Taiwan!
rencontre au sommet de deux acteurs ( le regretté Gandolfini de Soprano et star montante Tom Hardy ) dans ce drame aux airs de scorsèse à l'ambiance mafieuse new yorkaise. Tom Hardy : toujours aussi émouvant et intense dans son interprétation du barman gentil voir simplet et Gandolfini : grand monstre du cinéma dans son dernier role : toujours aussi impressionnant de simplicité : un régal à voir . Avec son lot de surprises, ce film simple monte en puissance pour finir en beauté. Simple mais efficace.
Le réalisateur belge Michaël R Roskam, auteur du renommé "Bullhead", se voit donner sa chance à Hollywood avec autour de lui une équipe de rêve. Dennis Lehane, que l'on ne présente plus ("Shutter Island", "Mystic river"...) participe à l'écriture de ce thriller à la distribution cosmopolite et prestigieuse : l'anglais Tom Hardy dans le premier rôle, entouré de la suédoise Noomi Rapace, du belge Matthias Schoenärts (vraiment bluffant), et de l'américain James Gandolfini pour ce qui sera son dernier rôle. Ce casting impressionnant constitue d'ailleurs le point fort de "The drop" (2014), polar lent et trop convenu dans les bas-fonds du crime organisé à Brooklyn. L'écriture scénaristique n'est pas mauvaise, même si certaines ficelles apparaîtront trop visibles, et la caractérisation des héros est relativement atypique ; mais au final le 2ème long-métrage de Roskam manque de souffle et d'originalité pour emporter l'adhésion. Et ce n'est pas la présence du chiot qui balaiera l'impression de déjà-vu qui traverse le film, en dépit d'une photographie agréable. "The drop" n'est pas un naufrage, loin de là, mais l'ensemble souffre de longueurs et peine à se démarquer de la concurrence.
Très bon polar avec un trafic assez peu montré dans les films noirs et joué par des acteurs au top. Malgré certaines longueurs, on reste jusqu'à un final des plus surprenants. A voir.
Un héros (?) un peu perdu dans un monde de brute découvre un gentil pitbull blessé dans une poubelle et c'est ici le point tournant de son existence... Personnage un peu niais avec forcément un passé trouble, braquage qui tourne mal, complot, et gentil chien. Voilà les clés du film. Bien que le cadre du barman blanchisseur d'argent puisse être un terrain fertile, le film ressemble à tant d'autre sans être jamais attachant.
Un film extraordinaire à l'ambiance sombre et tendue et aux personnages époustouflants de profondeur et d'(in)humanité. Michael Roskam débarque à Hollywood et frappe très fort pour son deuxième long. Il met en scène une histoire de mafia dans la plus pure lignée des classiques new-yorkais. Dès le début, le cinéaste installe une atmosphère étouffante et on sait en deux plans que l'on sera sur un fil tout au long de ce merveilleux film. La mise en scène est simple et délicate et bénéficie d'une humilité qui laisse place au pur talent de ce réalisateur. En un tour demain, il fait oublié James Gray (qui n'a d'ailleurs plus beaucoup d'idées) et nous laisse en apnée jusqu'à un dénouement bouleversant. L'histoire est parfaitement ficelée et laisse la place à ses personnages, et quels personnages.Tom Hardy est exceptionnel de retenue et de pureté et incarne avec beaucoup de force et d'humilité un larbin d'une gentillesse et d'une droiture à toute épreuve, une sorte de lumineuse lueur d'espoir à la Capra, luttant pour ... son chien, une femme (la divine Roomi Rapace) et éclipsant totalement un Gandolfini fidèle à lui-même et un Schoenaerts effrayant. Bref, un film surprenant, un vrai coup de poing, mais pas de ceux qui te viennent d'un coup dans la tronche,plutôt un coup qui vient doucement, dont tu sais qu'il va arriver et qui finit par te broyer l'estomac. Fabuleux !!!!
Cela fait plaisir de revoir Tom Hardy dans un premier rôle, surtout que ce petit budget bénéficie d'un armada d'acteurs talentueux et qui campent leurs rôles impeccablement. L'histoire met un peu de temps à démarrer mais la fin est tout à fait maîtrisée et donne une grande atmosphère à ce thriller qui lorgne de temps en temps vers le drame psychologique.