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Jérémy J
30 abonnés
653 critiques
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4,0
Publiée le 22 décembre 2014
Mon dieu que le scénario est compliqué, mais que c'est bien joué et que cela fait du bien de réfléchir devant un film. Je suis pas sur d'avoir tout compris, mais si cela est exact, tout tiens bien la route et c'est très plaisant. Parfois tout de même un peu lent, mais sinon au final un bon ressentit malgré la complexité.
Un film qui reste en tête et qui ne demande qu'à être revu et revu pour tout saisir! Mais le réalisateur sait laisser la place à l'imagination du spectateur pour qu'il interprète comme bon lui semble le message de ce chef d'oeuvre!
Après l'excellent Prisoners, Denis Villeneuve nous offre une nouvelle réalisation plus complexe et beaucoup moins rythmée. Malgré un excellent Jake Gylenhaal qui nous campe un double rôle réussi, et une idée de scénario très originale, le film a bien du mal à démarrer. C'est relativement mou du début à la fin, et la BO est bien trop répétitive. Un film en dent de scie, qui côtoie l'excellent comme le médiocre, mais le spectateur est tout de même pris dans l'engrenage et meurt d'envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Jake gyllenhaal a beau jouer parfaitement, pour rentrer dans le film, il faut vraiment s'accrocher et pour moi, ça n'a pas suffit : en fait, j'ai rien compris.
A l'instar de David Lynch et de son phénomal Mulholland Drive, Denis Villeneuve réalise Enemy, un thriller psychologique et malsain qui frise la beauté de son maître. Une ambiance glaçante, des couleurs iréelles mais tellement réelles, un Jake Gyllenhaal toujours aussi talentueux qui prouve qu'il est le meilleur acteur de sa génération. Tenant avec maîtrise son intrigue de bout en bout, Enemy en repoussera plus d'un, mais en ravira bien d'autres. Bravo Denis Villeneuve.
La bande annonce et le synopsis promettaient un film étonnant, il est en réalité sans saveur. Le réalisateur tente d'installer une ambiance pesante tout le long du film, mais il y a une sensation de "trop", tout paraît forcé, la fin est presque loufoque. La prestation de Gyllenhaal est bluffante par contre, il passe facilement d'un personnage à l'autre ce qui fait la seule force du film.
Ecriture parfaite, encore une fois Denis Villeneuve joue avec nos nerfs avec subtilité. Emporté dans un cadre angoissant et une atmosphère remplie de symboles, Enemy est une oeuvre intéressante à analyser. N'ayez crainte de la fin un peu brutale, si tout n'est pas encore clair, Internet vous aidera à trouver des clés d'interprétation (notamment, regardez l'Après séance Enemy du fossoyeur de film!) Un film court et très efficace, à voir
Un film embarrassant à noter tant il est complexe. L'histoire est prenante mais la lenteur insupportable, l'esthétique jaunâtre difficile à supporter et ses scènes sans action, sans musique qui me laisse perplexe. Jake Gyllenhaal est vraiment un très bon acteur. Cela m'a rappelé David Lynch - Mulholland drive.
Un film lent, mystérieux, qui laisse place a beaucoup d'interprétations. Surement trop. Le scénario est prévisible mais quelques éléments perdent le spectateur et ne trouvent pas de réponses. Si vous aimer David Lynch regardez ce film.
Après les très bons "Incendies" et "Prisoners", le nouveau film du canadien Denis Villeneuve a de quoi laisser perplexe : en effet, le réalisateur abandonne les récits réalistes pour nous proposer une fable tout en symbolisme (conservant toutefois son goût pour les dénouements inattendus). Clairement, malgré la mise en scène élégante et les tonalités jaunâtres de la photographie (troublante et superbe), le récit lent et redondant ne m'aura pas emballé, et l'ennui aura affleuré régulièrement, dans un film pourtant bref... L'intérêt de "Enemy" (2014), adaptation du prix Nobel portugais Saramago, se situe davantage dans l'analyse symbolique du film, qui passe idéalement par un second visionnage, afin de repérer les indices et d'affiner l'interprétation, même si celle-ci s'avère limpide pour l'essentiel. Ludique et porteur de sens. Mais il aura fallu pour cela s'infliger un long-métrage formellement soigné mais quasiment vide scénaristiquement. A vous de voir...
Avant d'en dire davantage sur ce film, je vais pour une fois reprendre le synopsis du film sur Allociné : "Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple". Tout d'abord, ce film consacre définitivement Denis Villeneuve comme réalisateur de grand talent, ses deux précédents films, Incendies et Prisoners, ayant d'ailleurs été nommés dans deux Top 10 par Noir Amer. Le film, absolument envoûtant, vous plonge dans un calvaire mental que l'on partage avec le personnage principal. Est-il en présence d'un parfait sosie ou est-ce son cerveau qui lui joue des tours ? Voilà un film qui nous amène à la réflexion et qui compte sur l'intelligence du spectateur. La figure de l'araignée, que l'on sait proche de la figure maternelle dans la psychologie, est omniprésente, jusqu'à la scène finale, magnifique d'intensité. Un film à voir, à revoir et à analyser, du genre de ceux dont l'on adore discuter entre amis, dont le scénario nous fascine, mais qui est également magnifiquement filmé et joué. Un inévitable de cette année 2014.
Denis Villeneuve est un réalisateur à suivre im-pé-ra-ti-ve-ment. Ce Québécois vous fera très vite comprendre ce que sont les travers de la complexité humaine. Il arrive avec brio à installer dans ses films des ambiances glauques, empreintes d’immoralisme et de perversion. Pourtant, Villeneuve offre toujours une porte de sortie, même si cela n’aboutit pas souvent à une « happy end ». Si vous êtes passé à côté de ses oeuvres, alors visionnez « Prisoners » un thriller déroutant sur l’image de la victimisation et de la loi du talion. Mais si vous deviez n’en voir qu’un seul, je vous recommande « Incendies », un film magistral, une enquête familiale sur les origines d’une mère…juste bouleversant.
Le réalisateur revient dans nos salles avec un nouveau film « Enemy », projet audacieux car assez peu lisible et sujet aux interprétations. Adaptation d’une nouvelle du portugais José Saramago (prix Nobel de Littérature) « L’autre comme moi », « Enemy » est une œuvre allégorique qui malheureusement va décevoir le grand public par son manque de clarté, mais plaira à coup sûr aux afficionados des trames complexes. Je vous donnerez en dernière partie de l’article mon interprétation sur ce scénario (spoils en perspective).
Dans « Enemy » la première chose qui frappe c’est le filtre …comment dire… « pisseux » de l’image qui rend la ville de Toronto et tout ce qui se posent sur l’écran totalement fantomatique. L’ambiance et la musique y sont pesantes, étouffant consciemment la mise en scène. Le spectateur se retrouve déboussolé, comme le sont les personnages de l’histoire. La photographie est très belle (oui même avec ce choix de teinte) et la lumière très bien dirigée rend l’univers encore plus énigmatique. Rien à redire sur les cadrages qui donnent une dimension au film et font la marque de fabrique de Villeneuve. Enemy est un très beau film malgré son statut de « métrage-fait-entre-deux-grosses-productions ». On sent ici que le réal a voulu se faire plaisir et contenter un public plus ciblé qu’il manipule avec adresse. Suite de cette critique sur le site du mondeazerty.fr
Envoutant, étonnant, déconcertant. Belle mise en scène, intrigue.....intrigante ! Film sur l'infidélité, la culpabilité, très bien mené. Je ne suis pas certaine d'avoir compris la symbolique des araignées, et il me semble qu'il y avait peut être des moyens moins imagés pour montrer l'étouffement du personnage.
A pas de loup, patte de velours, discret comme l'araignée qui dans un coin épie ses proies, Jack/Adam/Anthony se tisse une destinée aux multiples détours. Du Langage naissent une poignée de personnages aux desseins complexes, obnubilés par une seule et même entité: la figure féminine. Femme fatale, fidèle ou castratrice, elles envahissent l'espace comme autant de mouches bourdonnantes , attirées par l’odeur douceâtre d'une charogne putréfiée. L’arachnide décide alors de se mouvoir d'une vie à l'autre, moto entre les cuisses, corps tremblants aux bout des doigts, cachant à peine son visage lorsqu'une femelle, du talon, menace de l'écraser.. Mais, à trop vouloir , l'insecte s'éparpille , le fil du récit se déforme - au grand dam des consciences - et l'araignée se retrouve prise à son propre piège : incapable de distinguer le vrai du faux, la voilà qui dévore ses propres fantasmes, annihilant ses chances de rédemption. A l'instar d'un film qui se rembobine ou se regarde en boucle, l'homme araignée désirait juste se créer un univers dont il serait le pilastre central qui jamais ne ploie sous la contrainte, ni le remords .
Après le succès du "précédent" film de son réalisateur : Prisoners, la déception est d'autant plus dure. Je tombe de très haut. Son précédent succès aura tout bonnement servi à cet incident de parcours de surfer sur sa vague et d'obtenir une large diffusion, totalement injustifiée.
Ce film indépendant, dont j'apprends qu'il a été réalisé avant Prisoners, ne sort (heureusement pour ce dernier) qu'après... Peut-être en aurait-il dissuadé plus d'un...
Au générique de début surprise : le financement est loin d'être celui des habituels thrillers nord-américain... Bonne ou mauvaise augure ? Mauvaise pour moi.
La thème du double est pourtant intéressant et attractif, la promesse du genre sur le sujet est attrayante. Mais j'en suis sortie plus qu'insatisfaite !
Si le jeu reste de qualité et l'image est belle, le style qui se veut sophistiqué, abuse de la lenteur, devient pompeux et manque totalement de modestie. Le traitement volontairement complexe perd mon adhésion, je n'en retiens que les artifices d'une réalisation inefficace qui n'a pas atteint son but. Je suis restée dans la brume morbide disséminée lentement, très lentement dans ce labyrinthe dont j'ai n'ai pas su apprécier le voyage (moi qui suit pourtant tellement friante !
La salle était, avec moi, littéralement scotchée par l'incohérence du film qui fleurte avec l'absurde. Il reste opaque, on attends longtemps, trop longtemps que l'intrigue s'éclaircisse. Au 2/3 du film, on se demande comment il sera possible de finir le film et ... in fine, aucune réponse aux multiples recherche de sens... l'achèvement est la cerise sur le gâteau de l'incohérence globale de ce film parfois risible qui ne donne pas envie de fouiller dans les différentes interprétations possibles.
Il n'en reste pour moi qu'une de mes plus mauvaises expériences cinématographiques.