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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 septembre 2014
A la croisée des chemins
Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple
Un professeur d’histoire plutôt taciturne, Adam, se retrouve confronté, à l’occasion du visionnage d’un dvd, à son sosie, en la personne d’un acteur, Anthony, d’une personnalité plutôt opposée à la sienne. Il va décider de le contacter pour le rencontrer.
Après « The Double », voici donc « Enemy », dans cette même thématique. « Deviens qui tu es », mais qui suis-je réellement ? Cet homme discret et renfermé ou tout son contraire ? Faire face à ses propres démons, son propre Enemy, voilà ce que propose ce film. Prometteur, mais au final, manquant d’intensité.
Le tout dernier Dénis Villeneuve (qui ne l'est pas vraiment) est une tuerie! Bien que particulièrement complexe, ce film reste agréable à suivre notamment grâce a l'interprétation de ses acteurs et a une mise en scène tout en nuance.
Intriguer le spectateur à l'aide d'éléments mystérieux est facile, réussir à articuler ces éléments dans un scénario cohérent et retomber sur ses pieds à la fin est nettement plus difficile. C'est la principale faiblesse de Enemy : le spectateur sort déçu par la chute et l'absence d'explications. De plus ce film est très lent et l'humour en est quasiment absent, à part dans une ou deux séquences, les meilleures. Visiblement, le réalisateur s'est pris très au sérieux. Le thème des sosies méritait d'être traité avec finesse, légèreté et humour et non plongé dans une sorte de mélo métaphysique incompréhensible.
Cela ne plaira pas à tout le monde, c'est certain. Il est souvent déplaisant de ne pas parvenir à comprendre, à interpréter, et ne pas avoir de réponses claires. En ce qui concerne ce film, et malgré la frustration, cela ne m'a paradoxalement pas empêcher d'accrocher. J'y ai trouvé un style singulier, des scènes justes que l'on suit avec attention. Beaucoup d'interrogations naissent et quelques bribes d'indices permettent quand même de faire des hypothèses et de ne pas tout lâcher. Le jeu des acteurs est bon et si le peu de dialogues déplait à beaucoup, il peut également être vu ici comme une richesse.
Bouuuuuu..... Je sors de la séance complètement désespérée. Je ne me pensais pas trop bête mais là: je n'ai rien compris! Ce film est lent et la "fin" (quasi incompréhensible sans un détour par internet pour lire les articles concernant le film) laisse les spectateurs sur leur "faim". Lors de la projection nous nous sommes tous regardés pour savoir si ça finissait vraiment comme ça ou s'il allait y avoir une autre scène... 1h30 perdue... Heureusement que ce film ne durait pas plus!
Ce film est passé au top 1 de ma liste de navets ! Il a même détrôné Atomic Circus, c'est pour dire !! Creux,long, des scènes dont on cherche à la fin pourquoi elles existent au début. Des personnalités naïves pour faire durer le "plaisir" ? Avis à ceux qui ont compris : venez nous expliquer !! L'avantage d'un tel film c'est que chacun peut y trouver l'explication qui le satisfait, c'est la seule justification à ma demi étoile !
Ayant vu les autres films de Villeneuve qui est un génie du cinéma, j'ai été déçue par ce film qui n'était pas à la hauteur de la qualité exceptionnelle de ses films passés (Incendies, Prisoners). Enemy dresse le portrait d'un professeur qui découvre qu'il a un double parfait. Si le film commence par une intrigue passionnante, le film ne parvient pas à convaincre, tant du point de vue du scenario que de la fin de l'histoire improbable.
Premièrement je ne peux pas mettre plus car j'avoue je n'ai pas compris la fin du film et du coup je suis assez déçu , ensuite j'ai trouvé le film intéressant à défaut d'être captivant, manque d'intrigue et/ou de rythme à mon sens, bref je ressors de cette séance assez mitigé et dubitatif
"Enemy" est le dernier film attendu de Denis Villeneuve qui après l'excellent "Prisoners" très maîtrisé et cartésien, prend cette fois un virage à 90° pour mieux nous déstabiliser, nous questionner mais surtout nous envoûter ! Et force est de dire que ça marche à la lecture des critiques, on ne peut plus divisées... Avant de donner mes impressions sur le film, il faut reconnaître le jeu impeccable et saisissant de Jake Gillenhaal qui compose un personnage torturé et inquiétant, à la limite de la folie pour ne pas trop en dire ! Ensuite, on reste ébahi devant la qualité des images, de la lumière quasi artificielle, des prises de vue sur la ville et son architecture presque surréalistes, un peu comme dans certains films de SF où une ambiance surnaturelle nous submerge complètement ! On pense bien sûr à David Lynch également, d'autant plus que la bande son a tout pour renforcer l'angoisse, l'inquiétude et le malaise ambiant qui va crescendo ! Reste, et ce n'est pas le moindre des détails, l'interprétation de ce film que l'on essaiera de ne pas trop dévoiler afin que chacun se fasse sa propre idée, grâce à tous les éléments que ce puzzle met en place à travers cette toile, pour mieux nous guider en usant ici et là de signes et de symboles mais en sachant aussi que l'idée centrale repose avant tout sur le problème psychologique et bien personnel du héros et de son double, sans encore ici trop en dire ! Cependant et malgré tous ces éléments en place et même assemblés puis décryptés, il semblerait que plusieurs pistes soient envisageables pour reconstituer la vraie réalité de sa vie... Un film à méditer, qui peut dérouter, agacer, ou après décantation totalement ensorceler et travailler ainsi notre esprit dans le meilleur sens du terme... Denis Villeneuve a, à mon sens, réalisé une expérience cinématographique audacieuse et courageuse, élégante et surtout diablement intéressante ! Que pourra bien nous réserver son prochain film ?
Hasard du calendrier, le film du canadien Villeneuve ressemble étrangement à celui de Richard Ayoade «The Double» sorti une semaine plus tôt. Un portrait viril d’un homme double facette. Un double pas si similaire que çà au final. Une fois la métaphore avec les araignées comprise (bonne chance, moi je n’y arrive pas), ben en faite on s’aperçoit qu’il n’y a encore une fois pas grand chose à dire, car rien n’a paru transcendant à l’écran.