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Florian Malnoe
119 abonnés
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1,5
Publiée le 28 mai 2015
J'ai fort l'impression que le statut culte que l'on a attribué à ce film avec le temps est plus un succès d'estime du fait qu'il eu été le principal précurseur d'un sous-genre de l'horreur : le slasher. Premièrement je trouve ça souvent exagéré que l'on reproche à un vieux film qu'il a mal vieilli mais celui-ci c'est vraiment le cas. Déjà ça ne dure que 1h20 mais ça réussi quand même l'exploit de nous ennuyer, c'est fort. Sinon ça hurle sans cesse, le suggéré est hyper mal fichu spoiler: comme la scène où Leatherface découpe l'handicapé , il y a d'interminables longueurs et la scène de la baraque d'ossement sérieusement... on en fait trop sur cette scène. Non, mais pas mal de choses me font penser que c'est un film pas si bien pensé et maîtrisé que ça en fait. Ce film c'est le genre de film qui comporte tellement peu de moment véritablement marquant que l'on est obligé de surestimer certaines scènes. Un peu à l'image de Jack Torrance qui attaque sa petite famille à la hache dans l'hôtel de Kubrick. De plus on prête à ce film une ambiance malsaine et macabre, mouais. Le grain de l'image est là mais c'est le temps qui fait ça, quant au fait que ça soit filmé à l'arraché là c'est dû au budget indépendant du film. Et Hooper n'a visiblement pas le génie créatif ou ce sens de la mise en scène (pourtant vantée par les fans) pour outrepasser ça désolé, quand bien même il était un peu bridé. Au final je retrouve des moments malsains que lors de la scène du dîner à la rigueur, voir la scène d'ouverture, mais de là à parler de "génie"... Bon il est quand même un peu mieux que la bouse 2ème du nom mais toujours loin du remake des années 2000. Pour finir, je ne rejoindrais par contre pas les personnes qui trouvent Leatherface pas effrayant.
Le film d'horreur culte, véritable précurseur des autres slashers en tout genre. Hélas , le temps à passé et le film s'en ressent. La réalisation est tantôt ingénieuse tantôt brouillonne et le film manque cruellement de rythme dans sa première partie. L'ambiance quant à elle est très travaillée et vraiment réussie, les décors y participent aussi. Après côté acteur on se retrouve face à de total inconnus qui remplissent leur rôle (c'est juste ce qu'on leur demande, se faire tuer un à un). Reste Leatherface qui malgré toutes ses années à encore de quoi faire flipper avec ses apparitions soudaines. Au final on se retrouve devant un bon slasher des années 70 qui se laisse regarder sans peine et qui se trouve être un des films majeurs de sa génération.
Un chef- d'oeuvre, un film culte, tout amateur de film d'horreur se doit d'avoir vu une fois dans sa vie ce que je me permet d'appeler, un des pères des survival avec Psychose, ce film est vraiment énorme, il est très dérangeant quand on se met à la place de la personne percutée, il est très bien filmé, malgré une qualité moyenne, en même temps le film est de 1974 et des couleurs un peu froides et foncés, ce film est un classique est il est juste énorme! Ma note > 4.5/5
Un film éprouvant, malsain, terrifiant, et pour finir invariablement culte. Le film de Tobe Hooper sorti en 1974 aux Etats-Unis est un modèle d'une pureté diabolique sans concession, et qui mise au maximum sur la suggestion plutôt que sur un déballage de tripes insipide.
Oulalalala.... C'est quoi cette daube infâme? Je croyais que c'était un film culte? Whaouh! On s'éclate à spoiler: suivre une fille qui se fait poursuivre sur 40km avec un gros lard qui a une tronçonneuse entre les mains derrière elle ... La scène est juste interminable, ça dure une éternité! Ce '' classique '' des films d'horreur/épouvante est loin de ce que je pouvais m'imaginer. J'ai vu un deuxième Massacre à la tronçonneuse sorti en 1994, il est déjà un peu mieux.. J’espère juste que ceux sortis après 2000 sont meilleurs..
Dans la famille des films cultes de l’horreur dont tout le monde parle alors que beaucoup ne l’ont même pas vu, Massacre à la Tronçonneuse se pose là en référence. Bizarrement on en parle comme d’un film ultra gore et violent, sans doute à cause de toutes les interdictions dont il a souffert à sa sortie mais surtout à cause des remakes assez violents. Pourtant, il n'en est rien. Le film de Tobe Hooper est avant tout une véritable entrée dans le glauque et le malsain, donc certains encore aujourd'hui, ont même du mal à regarder jusqu"au bout, ce qui est justifiable. Par la peur viscérale qu’il instaure vicieusement, par sa violence jamais graphique mais pourtant insoutenable, par le regard qu’il pose sur une Amérique ébranlée, Tobe Hooper impose son oeuvre comme fondatrice du film d'épouvante. Mais malgré sa force traumatisante, Massacre à la tronçonneuse a assez mal vieilli dans certaines situations, qu'il s'agisse du jeu d'acteur pas très convaincant, ou bien du début du film, assez lent dans sa mise en scène. Mais dès lors que LeatherFace fait apparition, le spectateur retient son souffle. Je n'ai pas été effrayé, ni choqué, mais il est clair qu'il y a une certaine force à la fin du film, qui a de quoi traumatiser beaucoup de spectateurs, en particulier quand il est sorti. Film culte, et oeuvre empreinte d’amateurisme mais paradoxalement totalement maîtrisée, Massacre à la Tronçonneuse reste un film à voir de par son atmosphère, et il ne faut surtout pas se fier aux remakes plus gores et débiles qui ont suivi le film. Car le titre, aussi violent soit-il, est très trompeur.
Avant Halloween, Vendredi 13 ou même Les Griffes de la nuit, il y eut Massacre à la tronçonneuse, l'un des tous premiers "slasher movies" de l'histoire du cinéma. Réalisé par Tobe Hooper avec un budget ridicule de 83 500 dollars ce film choqua toute une génération et fut censuré pendant des dizaines d'années dans de nombreux pays. Et pourtant, quand on le regarde, on se rend compte que ce film n'est pas aussi violent qu'on pourrait le penser. Du moins, la violence n'est pas celle qu'on pourrait imaginer, avec des effusions de sang, des membres découpés, et plein d'autres joyeusetés notamment à cause des limitations budgétaires du film. Tobe Hooper a par conséquent dû se débrouiller autrement pour choquer le public. Et c'est là que le film devient intéressant. Dès le début, une atmosphère malsaine, macabre et dérangeante est mise en place. La mort est partout dans cette œuvre, on nous parle de cadavres déterrés dans un cimetière, de méthodes de tuerie du bétail dans un abattoir, on nous montre des squelettes. Une fois que cette ambiance glauque est installée, les choses sérieuses peuvent commencer. Et pour faire ressortir au maximum la tension et l'horreur de ses scènes, Tobe Hooper se sert de procédés très simples mais surtout très efficaces comme l'utilisation d'une tronçonneuse comme arme. Le bruit qu'elle émet suffit à faire froid dans le dos et fonctionne bien mieux que n'importe quelle musique de film. De plus, la succession de très gros plans lors de certaines scènes (spécialement sur les yeux de l'un des personnages) permet de vivre l'horreur de la situation au plus près. Malgré le manque cruel de moyen, le cinéaste américain s'en sort formidablement bien. Néanmoins, certains défauts n'ont pu être évités tels que le jeu des acteurs assez approximatifs parfois. La musique du film (car oui, il y en a tout de même une), quand on l'écoute seule n'est pas mauvaise, mais justement à cause du bruit de la tronçonneuse, elle passe complètement inaperçue. Massacre à la tronçonneuse est donc un film d'horreur culte qui mérite son titre. Tobe Hooper qui était en charge de presque tout (réalisation, production, photographie, musique) a fait un travail remarquable par rapport au petit budget dont il disposait.
je viens de le voir pour la premiére fois, il y a qq jours à peine, ban , je ne comprends pas trop un tel succés pour ce film, peut étre pour l'époque, il n' y a pas beaucoup de suspence, la survivante ne fait que crier, on y croit pas une seconde quand ils se font poursuivre par l'homme masqué avec sa tronçonneuse, je préfére largement "la colline à des yeux"version 2006 , il y a du suspence , des moments trés violents et gore , notamment avec le bébé, enfin c'est mon avis
La première fois que j'ai vu ce classique de l'horreur, réalisé par Tobe Hooper et sorti en 1974, je n'avais pas vraiment accroché, lui préférant largement son remake de 2003 ou encore ses suites, plus fun et rigolotes. Mais avant de me lancer dans dans le neuvième opus de la franchise qui sortira prochainement sur Netflix, j'ai décidé de me recoller à la saga (enfin uniquement au premier, je vais pas me retaper toutes les suites non plus). Et même si j'en reconnais aujourd'hui les qualités, je dois dire que je ne l'ai pas beaucoup plus apprécié. C'est donc ici l'histoire d'une bande de jeunes citadins qui vont tomber sur une famille texane cannibale. Le film est dérangeant à souhaits et c'est bien une de ses qualités majeures ! En effet, même si je n'adhère pas à l'ensemble, je reconnais que l'effet est réussi et que le réalisateur a fait, sur ce point, un excellent travail ! Si le film commence par être juste un peu glauque avec cet auto-stoppeur étrange et dérangé, il plonge ensuite petit à petit le spectateur dans un univers réellement poisseux et crasseux. Le film réussi par ailleurs la prouesse de nous faire imaginer des scènes trash et gores alors qu'il n'en est rien. En effet, l'habile mise en scène n'est bien souvent que suggestive, même nous apercevons tout de même quelques effusions de sang. Mais, lorsque l'on ressort du film, on en a cette image de film gore à souhaits alors que ces scènes ont juste été créées dans notre esprit par la mise en scène donc. En dehors de ça, le film est également intéressant de par sa critique de la société capitaliste en nous présentant une famille appauvrit par la fermeture d'un abattoir, qui est alors obligée de se nourrir de viande humaine. Par ailleurs, à travers cette famille, le film déconstruit également l'imagerie de la famille nucléaire proprette habitant en banlieue pavillonnaire. Ici, nous en avons en effet la parodie, avec l'ado, la mère au foyer qui prépare littéralement la bouffe et se maquille puis le père qui rentre du boulot le soir. Bien-sûr, le film appuie également les clichés de l'image que l'on se fait des pécores habitant au fin fond du Texas. Mais malgré ces points positifs, je trouve le film bien long car il accumule les longues scènes et la final girl, interprétée par Marilyn Burns, passe la plupart de son temps à crier, ce qui en devient vite agaçant à la longue. "Massacre à la tronçonneuse" est donc un film aux thèmes intéressants mais que je ne trouve pas agréable à regarder, tout simplement.
Film culte du cinéma d'horreur, je dois bien avouer avoir eu du mal à apprécier le film. Certes novateur pour l'époque dans le sens où le film montre la violence sans détour, il y manque quand même un scénario digne de ce nom. L'intérêt de montrer une famille de tueurs en série c'est le côté psychologique de la chose, aspect totalement absent du film qui préfère du gore à la limite du voyeurisme. Père du slasher, un genre avec qui j'ai du mal, Massacre à la tronçonneuse est en dessus de beaucoup de films du genre.
La restauration du film de 2014 est l'occasion de découvrir ce film mythique ... Si les premières scènes peuvent laisser penser que le film ne sera peut-être pas si effrayant que ça ... Détrompez vous! Quand vous commencez à entendre le bruit du moteur de la tronçonneuse... L'horreur ne cesse plus et vous prend aux tripes ! A voir !
Des corps décharnés photographiés dans la nuit, mis en scène par des flashs qui font mal aux yeux, et cette voix-off qui annonce toute une série de morts macabres, qui préfigure l’aventure de cinq jeunes gens dans le Sud des Etats-Unis : « The Texas Chainsaw Massacre » commence fort, met mal à l’aise, prend aux tripes et ne nous lâchera plus. 80 minutes irrespirables qui auront étalé un grand nombre d’images malades, d’inventions hallucinantes et qui auront fait part d’une fascination du mal hors du commun. Car le mal, grand sujet du film, est présent dans chaque image, soit à travers un personnage, soit à travers une caméra qui affirme sa perversité en dansant autour des corps destinés à passer entre les mains du boucher-tronçonneur. Traiter la chair humaine comme de la chair animale, c’est également la grande idée qui s’inscrit dans un univers sauvage et nihiliste. Que ce soit le cri du tueur similaire à celui d’un porc, le coq enfermé dans une maison qui inspire autant la terreur que celle de Buffalo Bill dans « Le Silence des Agneaux », ou les fameuses grillades du pompiste dont on finit par douter s’il ne s’agit pas de viande humaine, la chair se dévoile sous diverses formes, aussi inventives qu’effrayantes. Le film, qui sait autant faire peur dans le jour que dans la nuit (un véritable tour de force pour un film d’horreur), joue remarquablement de ses contrastes lumineux pour créer un sentiment d’étouffement renforcé par le soleil plombant qui s’abat sur les personnages, la pleine lune qui annonce les mauvais présages (euphémisme) et le lever du soleil qui apporte une dimension post-apocalyptique forte et éprouvante. Réaliste, improbable et imprévisible, le film est tout cela à la fois. Une claque formelle qui transcende à merveille son intrigue minimaliste.
Un film TRES glauque. L'impression diffuse et infailliblement malsaine de voir dans ce film un cauchemar qu'on aurait très potentiellement pu faire une nuit et ou on en serait le témoin, l'acteur. Vous savez, ce genre de cauchemar ou on n'est tellement assaillis d'une peur noire et abjecte qu'on n'est parfois totalement impuissant face au danger, ou parfois bien au contraire, poussé dans nos ultimes retranchements, on devient surpuissant et encore plus barbare que la menace qui nous poursuit, nous attaque. Vous savez tous de quoi je parle. Et c'est ce sentiment terrible fondamentalement subversif qui nous emporte en regardant ce film. "Texas Chainsaw" est donc l'incarnation assez parfaite ou idéale d'un cinéma transgressif et viscéral. C'est un film pas claire, pas net, un film qui fait mal, vraiment mal, qui cherche peut-être à nous faire avouer quelque chose en nous qu'on n'a pas envie d'entendre, voir qui ne devrait même pas être fait allusion. Plus de 40 ans après sa sortie, "Texas Chainsaw Massacre" reste de bout en bout d'une modernité incroyable.
Ce n'est cependant pas forcément une oeuvre qui s’apprécie pleinement à la première vision.
Un GIGANTESQUE, MONUMENTAL, mythique, légendaire coup de maître. Les éloges ne manquent pas face à cette pure leçon de cinéma qui, même plus de quarante années après, laisse toujours KO. L'ambiance, la photographie, les idées de mise en scène, tout est prodigieux et magnifique. Tobe Hooper a su exploiter au mieux les ressources du septième art. Le talent et l'Amour du cinéma au plus haut niveau...