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    Renoir
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    3,0
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    224 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 622 abonnés 12 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Evitant intelligemment le biopic, le thème du film de Gilles Bourdos est consacrè entièrement aux dernières annèes de la vie de Pierre Auguste Renoir qu'il passe dans son Domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer! Renoir y passait ces hivers, privilègiant des soins pour l'ètè! L'histoire est tirèe du livre "Le tableau amoureux" ècrit par son arrière petit-fils! Avec dans le rôle principal un Michel Bouquet extraordinairement rongè par la polyarthrite (d'ailleurs son rôle tout entier fascine par un ètat de grâce perpètuel) et son dernier modèle, interprètè par une magnifique Christa Theret qui a fait bien du chemin depuis "Lol". Rousse aux yeux verts, venue de nulle part, avec une forte personnalitè, cette dernière envoûte la pellicule par sa sensualitè (et sa nuditè) dans l'univers clos des Collettes! Autant le fils - le toujours excellent Vincent Rottiers - tombera à son tour sous le charme de cette jeune femme! La direction d'acteurs accomplit aussi ce miracle constant et donne vie à des personnages forts, cachè derrière l'amour, la passion, la solitude, la maladie et la mort! La camèra, les couleurs chaudes et la pudeur de bouger le moins possible, et toujours à bon escient, et toujours subrepticement! Le mouvement appartient au corps sublime de Christa Theret, aux sentiments plus qu'à la technique! Sans oublier, le mobilier, les costumes, les toilettes, les dècors, les paysages (jusqu'aux oliviers) plongeant le spectateur au siècle dernier! Une belle rèussite...
    benoitG80
    benoitG80

    3 406 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    "Renoir" est traité comme il se doit, c'est à dire comme une toile de maître qui décrit la fin de vie de l'artiste !
    En effet, on ne se lasse pas de ces éclairages, de ces couleurs, de ces paysages qui composent des images magnifiques très recherchées avec le sentiment que la caméra est presque absente tant la fluidité d'un tableau à l'autre est étonnante !
    De plus, Michel Bouquet est tout trouvé pour incarner ce Renoir fatigué, vieillissant, arthritique mais encore plein d'énergie et de projets ! C'est justement intéressant d'avoir limité le film à cette tranche de vie et donc à la rencontre avec son dernier modèle... Car tout est justement axé sur la sensualité dégagée par cette jeune femme pleine de vie et sur l'émoi qu'elle va encore ou déjà susciter auprès des trois Renoir réunis... À ce sujet, Vincent Rottiers est très délicat et sensible dans son jeu très juste ainsi que le jeune Thomas Doret vraiment étonnant lui aussi !
    Ce film nous plonge dans la contemplation sur un rythme très lent (mais pouvait-il en être vraiment autrement ?) et donc dans un univers magique avec des rencontres puis des séparations comme celle très belle, où Renoir père étreint son fils avant son départ... Tout cela aboutit ainsi à des moments très émouvants, à des peintures vivantes où le spectateur pourra vibrer à l'unisson de cette collectivité de femmes qui s'agitent telles des abeilles butineuses dans leur ruche au service du peintre !
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Il y avait de quoi faire, avec la confrontation de deux grands artistes, les relations père/fils, le contexte de la grande guerre et l'idée d'engagement patriotique, le désir, la vieillesse, la mort.... Mais il n'y a pas de scénario, pas d'intention, pas de rythme, pas d'émotion, juste une succession de belles images, un étalage de poncifs visuels : belle lumière, photo travaillée pour faire joli, corps sensuel de jeune femme au soleil couchant, jet d'eau au soleil, bord de rivière en été sous les sous bois. Des travellings lents sur des rideaux mollement agités. La musique est insipide, les dialogues ne sont qu'une succession de clichés d'une rare pauvreté. Tout cela est trop appliqué, sans âme et terriblement ennuyeux.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    Parler de peinture au cinéma n’est pas chose facile. Gilles Bourdos signe pourtant une œuvre admirable à tous points de vue. Baignée d’une lumière méditerranéenne d’une subtilité qui répond totalement au chromatisme de Renoir, sa réalisation n’est pas seulement un aboutissement esthétique mais aussi une réussite émotionnelle de chaque instant. Cet hymne au corps féminin et au processus de la création artistique prend tout son sens avec l’incarnation sobre et profonde de Michel Bouquet et la sensualité de Christa Theret. Les ébats des personnages, la relation difficile entre le Maître et son fils Jean, le futur cinéaste, sont emprunts de gravité avec la Grande Guerre invisible et omniprésente. Ce film est à montrer à tous les apprentis réalisateurs pour sa science des cadrages, des éclairages et des mouvements naturels de la caméra. Voici la preuve évidente que l’on peut produire un cinéma contemplatif tout en gardant l’éveil constant du spectateur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2013
    "Renoir" repose - pour partie - sur des faits réels
    A la fin de sa vie, Auguste Renoir qui avait atteint le comble de la célébrité, eut pour modèle et probablement pour amante Andrée Heuschling ( de près de 60 ans sa cadette). Jean son deuxième fils en tomba amoureux et l'épousa un mois après la mort de son père. Passionnée de cinéma, nourrissant des rêves de starlette, "Dédée" pousse Jean, qui avait embrasé la carrière de cinéaste, à la réalisation. Ses premiers films, dont elle tint les rôles principaux, furent des échecs. Le couple se défit. Andrée Heuschling sombra dans l'oubli. Mais Jean Renoir devint l'immense réalisateur de "Boudu sauvé des eaux", "La grande illusion", "La règle du jeu" ...

    Le film de Gilles Bourdos raconte la convalescence de Jean, blessé au front, en 1915 chez son père et l'arrivée de la jeune Dédée.
    Le film baigne dans une radieuse lumière méditerranéenne.
    Christa Théret est d'une folle sensualité, aussi rousse, aussi ronde et aussi appétissante que Dédée l'était. La voire faire pipi toute nue dans les champs est une des belles images de cet hiver bien gris. Elle a l'ambiguïté de son personnage : sa jeunesse, son innocence, mais aussi sa perversité et son ambition. Qui du père ou fils séduira-t-elle pour arriver à ses fins, sortir d'une condition qu'on imagine misérable, sans retomber au rang de simple camériste comme les précédents modèles de Renoir ?
    Les personnages masculins sont moins convaincants. Michel Bouquet a de l'arthrite et du talent. Mais il n'a pas grand'chose d'autre. Sa modèle ne semble guère lui procurer d'autre émotion qu'artistique. Quant à ses enfants, ils ne lui inspirent qu'indifférence.
    Vincent Rottiers - qui pourtant fait partie des jeunes espoirs du cinéma français à suivre de près - joue Jean sans âme. Il oppose à son père une résistance bien molle. Et rien ne laisse augurer chez lui le cinéaste génial en devenir.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Film réussi sur le plan formel (mise en scène fluide, photographie splendide) qui m’a lassé par sa vacuité et son conformisme. Bien joué mais sans âme. Encore un film qui se veut… mais qui n’est pas ! Dommage car il y avait un beau sujet.
    reymi586
    reymi586

    465 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2013
    Gilles Bourdos prend une époque intéressante pour son film. Ce n'est pas un biopic sur Auguste Renoir, ni un biopic sur Jean Renoir, c'est un biopic sur la fin de l'un et le début de l'autre. C'est un peu le relais entre deux artistes, un père et son fils, qui ont une vision différente de l'art et qui vivent chacun ancré dans leur époque mais qui sont reliés par une femme, Andrée Heuschling. C'est surtout le rapport humain qui est étudié, je m'attendais à voir un peu plus le rapport qu'à l'artiste à son art. Parfois un peu long et manquant de rebondissements, le film est quand même très beau. Le trio Michel Bouquet, Christa Theret et Vincent Rottiers fonctionne très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Moi qui pensait en apprendre un peu plus sur la vie de Renoir, et bien rien du tout. Ce film m'a terriblement déçu. De nombreux personnages illustrent cette histoire dont finalement on ne sait rien, la lenteur affligeante de ce biopic qui n'en n'est pas un est pénible, les dialogues sont creux. Seul les paysages aux couleurs des toiles de Renoir sont réussis, mais c'est bien trop peu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Dans un décor tel des plus grands tableaux d’Auguste Renoir, remplie de couleur pastel. Il montre un petit bout de la fin de la vie du peintre et de son fils revenue de la guerre, apprenant grâce à André son nouveau rêve de cinéma. Une histoire poignante parlant de leur vie, mais plate, trop longue. Porté par des plans et des couleurs fascinantes, d’une éblouissante clarté, et spectaculaire pour les yeux, reste un plaisir sans fin. Un certain regard du cinéma sur un fond de peinture d’autrefois. Il se regarde comme un tableau montrant les plus belles choses de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 février 2013
    La vie de Renoir est intrigante, nous en découvrons une partie dans ce film de Gilles Bourdos. Bercé par des dialogues tumultueux et des décors splendides le film aurait pu être excellent. Hélas, le jeu de Christa Theret n'est pas convainquant, cette muse ne laisse transparaître aucune douceur et stagne avec un caractère d'adolescente rebelle mal interprété. Egalement nous n'apprenons rien sur les peintures de Renoir, ce qui est réellement dommage.
    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    61 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2013
    Accablant. Si on me demande de faire une liste de plus mauvais films celui-ci sera le premier sur la liste.

    L'un des films où tout est mauvais à commencer par les acteurs. t une actrice ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Une lumière magnifique, des acteurs justes et sensibles, un sujet passionnant et essentiel... Mais le rythme est abîmé de trop de lenteur et la réalisation cache bien mal sa course à l'esthétisme... Alors qu'il n'en était pas besoin... Renoir ne nous a-t-il pas suffisamment donné les clefs de l'impressionnisme... lorsque "Le noir est devenu bleu", pour éviter les écueils de trop de sophistication? Mais s'il manque de naturel ce film n'en reste pas moins un bon film... Merci;-))
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 janvier 2013
    GROSSE DAUBE typiquement franchouillarde, archétype du "film-piège à subventions". Ne manquait plus que Depardieu et ses lèche-bottes habituels pour que le crachat à la figure des gens soit encore plus évident.

    Les spectateurs qui se sont levés pour partir de la séance (19h50 au MK2 Quai de Seine ,75019 le 05.01.2013) 10 min. après le début du film ou un peu plus tard, ont bien flairé L'ARNAQUE (comme je les ai enviés ! mais je tenais compagnie à Bernadette, mon épouse).

    Il ne s'agit pas du tout, mais alors pas du tout, mettez-le-vous bien dans le crâne, d'un film sur Renoir ou quoi que ce soit : **c'est l'histoire d'un richard entouré de ses esclaves domestiques bien dévouées** ; point barre.

    Aucune émotion, aucun sentiment, aucun message/enseignement/morale ; c'était juste du boulot très bien exécuté (et non "fait") pour ne pas faire du cinéma, c'était juste faire un film pareil pour bien prouver qu'ils étaient bien capables de faire un film pareil. Un entraînement, une répétition, voilà ce que c'était.

    Pour excuser son histoire (film-piège à subventions, merci la PACA !), le réalisateur a imaginé et perpétré le dispositif suivant :

    (a) "ben, le richard il peint* et donne ses opinions à droite et à gauche"
    (a1) [* = note mentale pour le story board : faut qu'il peint surtout des tableaux faciles à reconnaître, comme ça on donne aux braves gens l'illusion d'être cultivés], et
    (a2) faut mettre l'accent sur qu'il est arthritique, ça fait plus "cinéma". Non, on s'en fout de sa démarche, c'est trop long à expliquer et les gens y comprennent rien ; juste dire qu'il "aime la chair" et pis c'est tout, épicéa, et
    (b) "ben, la gonzesse elle montre son Q et ses seins autant que possible", et donc
    (b1) "ça m' fera le buzz et les gens viendront mater, donc je ferais des grosses entrées et justifierait mes subventions", et
    (b2) "pour elle, ça lui ouvrira les portes de l'international" (en consentant aux caprices privés des réalisateurs amerloques).

    Seul intérêt du film, le déluge de savoirs-faire techniques pour pondre une daube pareille :

    (1) Daube en images léchées, genre "moi aussi chuis en compète pour le prochain festival de pub (et accessoirement, pour me faire citer dans 2-3 magazines spécialisés à l'international, historie de monter ma côte)"
    (2) Daube avec une BS qui aurait pu être la bonne si ça ne dégoulinait autant d'envie d'époustoufler avec son savoir-faire, genre "waaaahhhh, vas-y qu'j't'mette le piano/les violons pour faire genre "douceur de vivre en douce France d'avant les arabes", les gens aiment ça"
    (3) Daube avec une excellente lumière, seul point positif du film (j'entends par là que la lumière est juste, ni trop ni trop peu, mais vraiment à point)
    (4) Daube malgré l'excellente prestation de Michel Bouquet en "vieil richard arthritique dans sa bulle qui s'enfiche des autres et du reste", desservi par le dispositif perpétré par le réalisateur
    (5) Daube avec pas mal de scènes où l'on peut mater les fesses et les seins de Christa Theret (qu'est-ce qu'elle ira loin avec, n'est-ce pas !? Maintenant que sa carrière va être vraiment lancé [puisqu'elle y était à poil], elle pourra s'acheter enfin un peu de talent entre deux sacs Vuitton - ne pas oublier de défiscaliser en Belgique ou ailleurs, tout en crachant sur ce "fainéants d'ouvriers et salariés" dont les impôts servent toujours à subventionner les films de ces messieurs-dames indigné-e-s de gagner si peu et de devoir payer autant en impôts pour ces fainéants-là, cherchez l'erreur)
    (6) Daube avec d'excellents seconds rôles (pas tous, hein), voir même des tiers rôles (pas tous, re-hein), desservi-e-s par le dispositif perpétré par le réalisateur

    Bref, Renoir est le plus récent parfait exemple du "film français chiant" très bien connu au-delà de nos frontières et qu'il faut hélas infliger de temps en temps aux étudiants en/apprentis de/wanna-bes du cinéma dans l'espoir qu'ils voient au moins (à défaut de "comprendre") les erreurs à éviter. Ou pour les punir, s'ils ont foutu le boxon en classe/plateau.

    Spectateurs, **vous avez déjà payé pour ce film** en le subventionnant énormément avec vos impôts : ne le payez pas 2 fois ! Tant qu'à faire, achetez-vous une glace et faites une bonne promenade : c'est moins cher et ça vous fera un bien fou. Ce film est exactement le contraire.
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Un biopic qui n'en est pas vraiment un. Moi qui pensais appréhender un peu mieux un artiste dont les peintures sont des plus connues, j'ai été terriblement déçu. Le rythme est anesthésiant, les dialogues assez creux et au final le personnage de Renoir reste toujours aussi obscur. Le film concernerait un parfait anonyme, ce serait exactement pareil. Après, il faut bien avouer que "Renoir" repose sur une esthétique qui n'est pas des plus déplaisantes, mais cela ne compense en rien les nombreuses autres déceptions.
    Hastur64
    Hastur64

    221 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Il m’est difficile de dire pourquoi j’ai aimé le film de Gille Bourdos « Renoir », mais le fait est que j’ai vraiment aimé ce drame sur une courte période de la fin de vie du peintre. J’ai trouvé l’histoire prenante, même si elle se déroule lentement et que l’intrigue n’est pas échevelée, elle laisse les liens se tisser entre les personnages et à travers ces 1h52 se faire jour une partie de la vie cette famille d’artistes (puisque outre le peintre et aussi présent Jean Renoir le cinéaste). Les personnages sont attachants et impeccablement interprétés, particulièrement par Michel Bouquet incroyable comme à son habitude. Les reconstitutions des moments de travail du peintre sont très bien mises en scène et offre de belles images. Le fond historique n’est pas occulté avec la Grande Guerre à laquelle les deux fils aînés du peintre participent. Bref une belle évocation d’une famille d’artistes à travers ces deux plus illustres membres, magnifiquement mise en scène et interprété dans les paysages enchanteurs du Midi. À voir pour l’histoire autant que pour la beauté des décors.
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