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Edgar L.
193 abonnés
271 critiques
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3,5
Publiée le 2 décembre 2014
"Les bêtes du Sud sauvage" est un film dont j'attendais beaucoup, des critiques élogieuses, une voyage initiatique fabuleux, et une vraie découverte avec la jeune actrice Quvenzhané Wallis, tous les éléments étaient donc à priori réunis pour m'emballer. Pourtant, je dois avouer que j'ai été quelque peu déçu, car si ce film est un très réussi pour un 1er film, il n'en reste pas moins que le terme de chef-d'oeuvre utilisé par beaucoup de critiques me semble quelque peu galvaudé. [...] Au final, ce film est un bon film, et un très bon premier film, mais on n'est pas si proche du chef d'oeuvre que cela, quelques améliorations pourraient être apportées notamment au niveau de la réalisation, mais nul doute qu'avec un peu plus de moyens, le réalisateur nous offrira de réels chefs-d’œuvre par la suite.
Le meilleur du cinéma indépendant américain est concentré dans cette fable brute et moderne, dotée d’un puissant message écologiste. Premier film largement récompensé dans nombreux festivals, tourné avec peu de moyens par Benh Zeitlin, un jeune new-yorkais tombé amoureux de la Nouvelle-Orléans, cette œuvre forte, fantastique, profondément originale et dérangeante révèle un futur talent évident, la jeune Quvenzhané Wallis, merveilleux diamant brut de 6 ans. Si la façon de tourner peut déranger, si le rythme particulier et la vie de cette communauté pauvre de Louisiane qui vit en autarcie peut déplaire, force est de constater que l’émotion pointe dans les derniers instants du film, et que nul ne pourra oublier cette œuvre inclassable.
Un feu d'artifice aussi détonnant qu'étonnant, porté par une musique envoûtante, mêlant humour, poésie et épique avec une édifiante dextérité qui frise parfois l'effet forcé mais qui, au final, nous emporte dans son radeau. S'il y parvient aussi aisément, c'est qu'il met à distance nos angoisses face à la catastrophe annoncée pour notre monde sans pour autant en renier l'imminence : par leur énergie vitale et leur réjouissante créativité, ces êtres en marge des systèmes gardent une solide foi en eux et l'espoir coûte que coûte qu'ils peuvent encore survivre. - Voir critique complète sur le site d'Africultures.
Voilà ce que l'on appelle une claque ! Poétique, politique, émouvant et bien foutu. Ce film n'a pas vraiment de défaut, si ce n'est que son coté un peu brouillon. Mais on lui pardonne aisément devant cette incroyable capacité à sublimer la laideur et la misère. Et que dire de la performance de cette jeune actrice au nom imprononçable ! Les bêtes du sud sauvage, c'est un drôle de mélange entre le réalisme cru et social de Ken Loach, et la poésie écolo de Hayao Miyazaki. Et le résultat est un quasi-chef d'oeuvre.
Cette petite fable sur un petit groupe de laissés pour comptes,survivent comme ils peuvent et habitants un lieu inhabitable,n'a rien de vraiment charmante ni de poétique.C'est de la poésie au rabais,il y a de la volonté mais tout est mal utilisé et mal fabriqué.Il y a bien quelques petites idées qui fonctionnent par ci par là.Mais l’ensemble ne tiens pas la route,la petite fille Quvenzhané Wallis a certes une présence devant la camera,mais la narration en voix off est totalement inutile.Le père incarné par Dwight Henry a lui aussi une présence,mais pour le reste des comédiens c'est autre chose,ils sont lamentablement mauvais.Impossible d'y croire un instant.Cette histoire d'un père apprenant a sa fille comment survivre dans un mode sans pitié,ne marche que rarement.Les métaphores sont balourdes,grosso modo ce sont encore les plus pauvres qui pâtisses du réchauffement climatique.La sincérité que voudrait dégagé le film n'est jamais présente,tout sent le fabriqué pour un grand manque de naturel donné au récit.La BA ne m'avait pas convaincu,elle sentait le supreflux de l'émotion,c'est le cas du film.C'est l’avalanche de critique positive qui a titillé ma curiosité,ben je suis loin d'avoir trouvé ce film mémorable,il reste d'un niveau moyen sans plus,car il est loin d'avoir les qualités qu'on lui attribues.
une fable réaliste et moderne où l'héroine est une petite fille de 6 ans qui vit seule avec son père malade dans le bayou. C'est tout simplement une leçon de vie des scènes difficiles, des acteurs amateurs époustouflants la petite fille crève l'écran
Du très grand cinéma réalisé par Benh Zeitlin. Sur un fond de scénario écologique, il nous propose des images très fortes sur une bande son grandiose. Le scénario, superbement mis en scène, nous présente de nombreuses séquences époustouflantes, d'une intensité dramatique hallucinante. Le jeu des acteurs est évidemment à la hauteur : Quvenzhané Wallis est très bouleversante dans le rôle de Huspuppy la petit fille ; quant à Dwight Henry, il est aussi plus que convaincant dans son rôle de papa. Les émotions de Huspuppy sont transcrites par un voix off avec un texte émouvant et pertinent. Ce film possède également un coté fantastique assez discret, avec de bons effets spéciaux mettant en scènes les aurochs présents dans les rêves de la petite fille. Le pitch : En Louisiane dans le Bayou, Huspuppy lutte avec son père pour leur survie. Elle vit dans un monde tellement cassé quelle a du mal à recoller les morceaux.
Une réalisation très travaillée, des jeux de lumière magnifique, et une maîtrise parfaite de l'environnement dans lequel il tourne, le réalisateur nous offre un travail sublime et film avec talent sa passion pour la Nouvelle-Orléans. Une histoire certes pas très travaillé mais d'un lyrisme et d'une beauté incroyable. Une réflexion sur la nature, sur la pauvreté, tout ça à travers les yeux d'une petite fille de cinq ans, naïve, qui essaye de comprendre pourquoi le monde ne tourne pas et Qui nous en donne sa philosophie. Les acteurs sont incroyablement performants, une mention spéciale à la petite héroïne du film qui est tout simplement génial. Beau, triste, ce film est tout et tout simplement un joyeux du cinéma comme on en fait plus, magnifique. Une musique tout simplement génial, une des plus belles BO jamais faite au cinéma. Et une conclusion, certes triste et réelle, mais qui donne tout son sens ou film nous fait comprendre à quel point il est merveilleux. Il n'y qu'un défaut a citer c'est l'histoire un peu molle et le manque d'action du film. Mais c'est là le seul défaut de ce film incroyablement génial,beau,merveilleux. Un chef-d'œuvre 9/10
Un film sensoriel, foutraque, suspendu, onirique, poignant, renversant de beauté, mal filmé, sur-écrit, enthousiasmant, sincère et bougrement beau. Le temps s'arrête, se pose, s'étire et on est cueilli par ce petit bijou de cinéma si désarmant de sincérité. Car tout ici invite au rêve et fait appel autant au cœur qu'aux tripes et on est happé bien vite par cette immense liberté. Une liberté de prendre ses aises avec tout ce qu'on connaît au cinéma : la caméra virevolte, énerve parfois, mais jamais on ne se pose de questions sur le pourquoi du comment. De même pour l'histoire, à la fois déchirante et jamais vraiment tenue qui part dans tous les sens, suit des pistes qui resteront mystérieuses. Mais encore une fois, on s'en fiche et on suit cette fillette si attachante et son monde si merveilleusement miteux. Quel délice de se laisser emporter par ce flot d'images, de lumières et de musique. Un vrai bonheur.
Ce film est un véritable chef d'oeuvre! Ben Zeitlin a réussi à transmettre, à travers sa caméra, une multitude d'émotions alors même qu'il n'y a pas de réelle histoire et d'actions, ce qui prouve son talent. C'est la réalité brute et humaine qu'il a saisi du bayou du sud de la Louisiane. Avec des personnages façonnés comme s'ils étaient sortis de cette terre du sud (d'ailleurs la plupart le sont)! Et c'est l'innocence même qui nous la présente à travers les yeux magnifiques de cette jeune Quvenzhané Wallis. Mais aussi à travers cet acteur poignant Dwight Henry qui joue ce père, un marginal presque alcoolique, malade qui plus est, loin d'être un père exemplaire mais plutôt un homme misérable parfois incompréhensible à la limite fou et qui n'a pour seule richesse, la transmission du courage et de la force à sa fille. Toute la force de ce film tient dans cette transmission de valeurs! Mais aussi et surtout la beauté du film tient dans son imperfection! Rien n'est prévisible, rien n'est parfait, l'innocence se confronte à la dureté humaine, les codes moraux sont renversés, les personnages sont à la fois révoltants et attachants et c'est en cela qu'est saisi toute l'humanité de ce film. C'est pour cela qu'il touche autant et qu'on dit de ce film qu'il est magique car on se laisse porter par les paroles et les péripéties de cette enfant qui tente de comprendre son monde à travers une imagination naïve tout en essayant d'atteindre l'objectif de son père. C'est un film marquant dans son histoire et ingénieux dans sa forme. Mais il faut surtout noté qu'il est magnifiquement porté par les acteurs et surtout la petite Quvenzhané qui est tout simplement parfaite.
Immersion dans un mini bidonville du bayou en Louisiane, on découvre magnifiquement la vie d'une jeune fille de 6 ans vivant avec son père alcoolique et malade, sa mère étant partie à sa naissance. Au temps où les glaciers fondent et sous fond de légendaire Aurochs, une tempête va s'abattre sur toute la région et la crue du Mississippi risque de détruire tout le camp. Un film qui ne sera pas à la portée de tous, si vous en captez l'essence même, alors vous serez convaincu par ce petit bijou vrai, sans effets spéciaux, ni mensonges.
Le premier qualificatif qui me vient à l'esprit au sujet de ce film est "sordide". Le film, les personnages, les décors, la musique et surtout le scénario, tout est sordide là-dedans. Bon, c'est vrai, il existe certains coins des Etats-Unis qui ne ressemblent pas tout à fait à Manhattan, avec des gens pour lesquels le terme "quart-monde" me semble encore surévalué. Population abandonnée, délaissée, misérable, alcoolique, retirée d'un monde égoïste qui l'ignore et/ou la rejette. Mais de là à en faire un film ? A la rigueur un documentaire ? Si encore il y avait une histoire ou quelque chose à raconter. Mais non, c'est un voyage à Bidonville Land, dans la gadoue et la crasse, avec des personnages inintéressants auxquels on n'arrive même pas à s'attacher. Alors il parait que ce film a collectionné les récompenses et les critiques dithyrambiques. Dont acte : si certains trouvent ça génial, moi pas. A éviter pour s'épargner nausée et ennui profond.
Les critiques étaient plus élogieuses que jamais. Les festivals ont couronnés de prix ce premier long de Benh Zeitlin. La promo vantait une fable naturaliste et écologique renverdante à travers les yeux d'une enfant du bayou. Eh bien,après une telle unanimité,je ne peux qu'être déçu,avec le sentiment de m'être fait rouler dans la farine. Certes,Hushpuppy,5 ans et une moue irrésistible,est une héroïne inoubliable,mais il me semble qu'elle s'exprime avec trop de philosophie et d'aplomb pour une enfant de son âge. De plus,la mise en scène très démonstrative,ressemble à un chantage à l'émotion,et pire,fustige la civilisation. "Les bêtes du sud sauvage" se rattrape dès qu'il se positionne sur le terrain de la poésie,avec apparition d'aurochs imaginaires ou pensées pour une mère absente. Le film est aussi un hymne à la solidarité entre les plus pauvres,et évidemment un hommage à ceux qui vivent encore entre mer et terre en Louisiane. De même,on apprécie la fougue de Hushpuppy dont la caméra suit chacun des pas à la trace. Mais ça ne me fera pas oublier,qu'il ne s'agit pas du film-phénomène annonçé et qu'il distille une idéologie douteuse.
Une sorte de fable onirique qui fait la part belle à ses personnages, tous très captivants. Un petit côté surnaturel pour y ajouter une touche énigmatique. Il est très difficile de parler de ce film, il faut le vivre pour comprendre ce que l'on ressent. Très belle bande son au passage.
Circulez, il n'y a rien à voir ! Ce film est très mauvais : L'histoire est inexistante : 2 marginaux, un père, une fille, à la limite du règne animal. Pendant la 1ère partie ils se vautrent dans les détritus, les charognes et les ordures. 2e partie : le père meurt. La prise de vue est exaspérante la caméra étant portée sur l'épaule, l'image est continuellement en train de bouger. Le film donne la nausée : tous les personnages sont laids, sales, sans aucune épaisseur. Tout est sale, puanteur, désolation. J'ai eu le courage de mettre 1 étoile à cause de la bande son qui n'est pas mal et de la petite fille qui est mignonne. Circulez !