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velocio
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3 135 critiques
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2,5
Publiée le 10 décembre 2012
Il arrive qu'on s'aperçoive qu'on est plutôt éloigné du goût majoritaire et, parfois, cela surprend. C'est ainsi qu'au moment où a été annoncé le palmarès de la Caméra d'Or au dernier festival de Cannes, j'ai été très surpris, voire choqué, que cette récompense aille à "Les bêtes du sud sauvage", un film très sympathique, certes, mais, à mon avis, tout à fait moyen. D'autant plus que concouraient pour cette récompense des films comme "Aqui Y Alla", "Broken", "Alyah", "Rengaine" et, surtout, l'incomparable film iranien "Une famille respectable". Le pire, c'est que ce film a également obtenu le Grand Prix du Jury à Sundance, le Grand Prix ainsi que le Prix de la Critique à deauville, plus d'autres récompenses moins prestigieuses à droite et à gauche. Je ne comprends pas !
Un film qui ressemble fort à du Terrance Malick, mais il manque un petit quelque chose pour que le film décolle vraiment. Un peu long par moments, mais de bons acteurs.
Etrange atmosphère entre foutraque et fantastique. Quelques inégalités de régime sauvées par la magie des derniers plans... Possible d'être dérouté d'entrée de jeu... On oscille entre "Uncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures" et l'éprouvant "Three Sisters" chinois pour l'atrocité du cadre. Un hommage aux oubliés des catastrophes naturelles, à ceux qui connaissent le retrait progressif de la terre sous les pieds. La terreur des tempêtes, l'obligation d'habiter sur l'eau dans des embarcations de bric et de broc, la hantise d'être parqué dans des enclos aseptisés... On est saisi par ces vaisseaux de fin du monde, bouleversé de l'entêtement à refuser les secours afin de rester là où le sort en décida. D'un côté c'est merveilleux parce qu'on voyage ferme, que les troupeaux d'aurochs captivent... et que la bande-son entraîne comme une courroie (somptueux accords !). Sans cesse la caméra se pose sur la petite fille, incarnant à elle seule la jeunesse qui fait face au pire. Visage et silhouette d'une douceur infinie comparée à la rudesse des échanges...Toujours lutter, casser ce qui reste pour se défouler malgré l'envie d'être prise dans les bras. Il se glisse des minutes veloutées entre père et fille, la caméra en champ contre-champ livre leurs regards, interdit de pleurer, mon oeil...
Ce film est un expérience étrange et unique dans le cinéma américain moderne. Avec un lyrisme affolant le cinéaste plonge le spectateur dans un déluge d'images, esthétique de la misère et de la saleté (que j'apprécie). Il montre les conditions de vie des gens d'un bayou que l'on croirait situé dans un pays du Tier Monde alors qu'il s'agit des États-Unis. La mise en scène est tantôt calme et contemplative et parfois très nerveuse. La jeune actrice Quvenzhané Wallis est époustouflante. Ce long-métrage est une ode à la vie et un pamphlet naturaliste.
Un conte "sauvage", raconté par Benh Zeitlin et incarné à la perfection par Quvenzhané Wallis. La Bo splendine accompagne parfaitement ces images rythmées par une caméra épaule parfois un peu trop poussée. Mais malgré ses défauts ce film à l'actrice qui submerge tout sur son passage, une grande prestation d'actrice pour cette petite fille de 6 ans à peine. Une petite pépite, un film avec un supplément d'âme qui fait plaisir à l'approche des fêtes.
Une incroyable aventure, terriblement puissante, où on est emporté par des musiques exceptionnelles et une actrice absolument envoûtante. A ne pas manquer.
Voilà un bon film avec un budget minimaliste. Simple et intéressant à la fois. Une jeune actrice remarquable. Le film a des séquences émouvantes. Franchement, belle surprise.
Un Monde humide menace d'engloutissement, un monde sec qui se croit à l'abri de l'apocalypse ...le scénario écolo simpliste autour d'hommes , réfugiés climatiques (?) luttant pour leur survie..mon dieu !
Ce film a été une très bonne surprise, je ne savais pas de quoi il allait parler avant de le voir, et j'ai été happé par la poésie et l'émotion de l'histoire. Quel bel hymne à l'amour et à la vie, la petite fille est excellente et l'ambiance des bayous envoûtante. Le film ne plaira pas à tout les monde (ma compagne n'a pas accroché) mais il est à voir.
Ce film est d'une richesse infinie. Le cœur du film, c'est une petite fille très mature de 8 ans. Le personnage est le centre de tout. tout est arrangé pour elle. j'ai pris une méga claque.
très déçu par rapport aux compliments que reçoit ce film. Le film est sans intrigue, mais simplement une juxtaposition de scènes loufoques. On peut faire passer le côté "ni queue ni tête" de ce film en arguant qu'on évolue dans l'imaginaire enfantin de l'héroïne mais cet argument a ses limites. Enfin, une atmosphère crasseuse et anarchique se dégage du film, ce à quoi je n'ai pas adhéré du tout. On peut se battre pour des idéaux sans faire non plus du grand n'importe quoi.
Un film originale, à la mise en scène sublime et soutenue par la jeune Quvenzhané Wallis absolument stupéfiante. Le scénario manque cependant légèrement de rythme.
Je pense etre passé à côté de ce film. Bien réalisé, bien fait, un peu de poésie, le rapport à l'enfance qui se construit, les difficultés tout ça tout ça.. Mouais.. Je n'ai pas bien saisit toutes les métaphores non plus. Le pere et la fille sont trés attachants par contre. Par contre merde bouger la camera pour faire réaliste ne prends pas.
Les quelques plans superbes tirés des rêves de la petite fille ne suffisent pas à donner de la poésie à cette fable sociale désespérante sur le lumpenprolétariat du bayou de Louisiane. On baigne dans les détritus et dans l'alcool. Finalement, un film sur les défaillances de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance) américaine.