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    Les Bêtes du sud sauvage
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    448 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    Autour d'une jeune héroïne particulièrement attachante, The Beasts of the Wild South présente une histoire sous forme d'anticipation scientifique (montée des eaux et migration de bêtes terrifiantes) qui, au sein des bas-fonds d'une Amérique tropicale, semble se dérouler dans un univers quasi-parallèle. Peu de moyens, mais une vraie créativité, de l'humanité, de la poésie, et de la maitrise visuelle : tout ne fonctionne pas parfaitement mais l'ensemble, bordélique, fouillis, rythmé par une musique "old South" du meilleur effet, dégage un vrai cachet.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    95 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2013
    Mouais...Le film a certaines qualités, c'est indéniables, mais il a aussi de grandes faiblesses. L'une d'elle est son rythme, qui est lent, presque trop lent. L'histoire est intéressante que par vagues épisodiques, et celles-ci sont malheureusement trop rapidement traitées, quand ça ne reste pas que superficiel. Vraiment dommage. Le côté fantastique du film est quant à lui un véritable WTF ? On se demande ce qu'il vient faire là. N'apporte rien à l'histoire, embrouille le spectateur et pour finalement finir en queue de poissons. Je ne sais pas ce qu'a voulu faire passer le réal par ce côté du film, mais c'est un ratage total. Autant je trouve la gamine plus intéressante, donnant un tout autre sens au titre du film. Parlons-en de cette gamine...Beaucoup se sont extasiés devant sa prestation, je dois dire que personnellement je n'ai pas été plus touché que ça. La force de cette petite fille est qu'elle ne joue quasiment pas durant le film, restant naturelle, restant elle-même. Une petite fille vivant seule avec son papa (très bon quant à lui) et voit son monde profondément altéré. Une gamine qui se pose des questions sur le monde et la vie. Bref, je regarde ma cousine du même âge et j’obtiens la même chose. En soit, c'est une bonne prestation (du fait qu'elle reste naturelle et ne surjoue pas), mais pas de quoi en faire tout un flan. Le reste du casting n'est pas catastrophique, mais ça ne vole pas très haut. Seul le père sort vraiment du lot, réussissant vraiment à entrer en résonance avec la petite fille. Il en reste néanmoins un beau film, avec de très belles images, cependant trop souvent gâchées par une mise en scène chaotique. C'est d'ailleurs la plus grosse faiblesse de ce film. Bref, un film à voir seulement pour ceux qui sont intéressé, mais sinon passez votre chemin.
    NammJones
    NammJones

    110 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Un film touchant et poignant qui explore des terres et des vies bien souvent méconnues. C'est triste car on sait à quel point c'est réaliste.
    La petite Quvenzhané Wallis est assez impressionnante, si naturelle et si vraie dans son jeu de rôle.
    Le scénario est simple mais vraiment intéressant, hors du commun. A voir !
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    Film indépendant du réalisateur américain Benh Zeitlin, « Les bêtes du sud sauvage » oscille entre aventure humaine et conte fantastique. Dans le bayou de Louisiane, une jeune fille mène un combat quotidien pour échapper à la précarité familiale et sociale qui l’entoure, jusqu’au jour où la nature se déchaîne. Sorti en 2012, ce long-métrage évoque le parcours initiatique d’un enfant tout en sensibilisant au phénomène du réchauffement climatique. Les métaphores très appuyées s’accompagnent d’une poésie crépusculaire avec en fil conducteur le message d’une résistance ne pouvant s’exercer que par la solidarité. Bref, une œuvre originale mais souvent confuse.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    Que dire de ce film, tellement éloigné de tout ce qu'on peut voir, avoir vu... de tout ce qu'on verra probablement.... les mots manquent, et les points de repère. Le film du trimestre, peut être bien de l'année, le film que quelqu'un (un certain Benh Zeitlin, who is he?) a fait parce qu'il devait le faire -c'est comme ça, une nécessité- sans acteurs, sans plan promo.

    Un monde. Un bayou, le "bassin", protégé du monde civilisé par de solides digues, (au Texas je suppose, ça ne ressemble pas à la Louisiane) -un micro-monde où survit une humanité totalement déshéritée, noirs et petits blancs, déshéritée mais heureuse parce qu'en harmonie avec son environnement. Ils n'iront nulle part ailleurs, parce que là c'est plus beau qu'ailleurs, un point c'est tout, et que la vie y est meilleure: il suffit de tendre la main pour ramasser poissons chats, écrevisses, crabes, qu'on fait descendre à grandes rasades de whisky probablement "maison". Les baraques sont des taudis faits de cartons, de tôle ondulée, de planches.... Il y a une institutrice, qui vient en bateau à fond plat faire la classe à une poignée de gamines, à peu près aussi foldingue que les autres du cru. Elle sait qu'autrefois, le monde était parcouru par des troupeaux de féroces aurochs, qui mangeaient les enfants. Puis est venue la grande glaciation, et les aurochs ont été pris sous les glaces. Et maintenant, il y a le réchauffement climatique. Les glaces vont fondre. Et l'eau va monter, et le bassin sera noyé. Fin du vrai monde. Le mauvais monde survivra, derrière les digues...

    Une grande tempête se prépare. On évacue les populations, mais il va rester une poignée d'irréductibles, dont Wink (Dwight Henry) et sa petite fille de 8 ans, Hushpuppy. Ils habitent au fin fond de la mangrove, ils ne peuvent se déplacer qu'en bateau (encore une incroyable chose hétéroclite faite avec des morceaux de voiture), chacun dans sa "maison", invraisemblables cabanes de bric et de broc. La petite fille (Quvenzhané Wallis) est incroyable. Enfin, elle EST tout simplement. Les enfants ne doivent pas jouer, sinon ils deviennent des petits singes dressés genre si-j'avais-su-j'aurais-pas-venu. Elle est très belle, Quvenzhané, et sur son petit visage réfléchi et grave, passent toutes les émotions, parce qu'elle sait déjà tout. Cette minuscule petite chose détient déja la sagesse immémoriale du monde. Il faut que les choses soient mises à leur juste place, pour que le monde soit réparé. Il ne faut pas, par exemple, que les aurochs sortent des glaces. Les aurochs, à part un tatouage sur la cuisse de mademoiselle institutrice, elle n'en a jamais vu. Alors elle les imagine, comme de gros cochons noirs munis, sur la tête, de deux cornes acérées. Et finalement, ces gros cochons accoutrés de cornes, ils forment des bêtes d'apocalypse absolument réjouissantes... et terrifiantes....

    Elle n'a pas un mauvais père, mais un père malade, qui a des crises de rage incontrolables, alcoolique de surcroît.... Alors, elle parle beaucoup à sa mère, qui a foutu le camp un jour, et qui parait il était si belle que quand elle entrait dans une pièce, les marmites d'eau se mettaient à bouillir toutes seules....

    Le déluge arrive, les survivants -ceux qui n'ont pas fuit et n'ont pas été noyés- se regroupent sur une sorte de radeau fait de bicoques. La salinité du bassin est devenue énorme, l'eau ne pouvant s'écouler à cause des digues. Les plantes meurent, les poissons chats crèvent. Les services sociaux capturent les réfractaires, mais ils s'enfuiront. Wink va de plus en plus mal. Que deviendra Hushpuppy?

    C'est sublime, et on ne peut même pas expliquer pourquoi.... C'est à voir absolument, en cette période de fête où le cinéma est particulièrement français -et débile....
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2012
    Il y a des films qu'on découvre en se disant très rapidement qu'on n'en a jamais vu un comme ça, et où en même temps affleurent à foison les réminiscences d'autres oeuvres qui l'installent immédiatement dans l'histoire du cinéma. "Les Bêtes du sud sauvage" fait partie de ces films-là, au même titre que "Zéro de conduite" ou "La Nuit du Chasseur", deux autres films sur l'enfance, deux premiers films aussi. Avec en même temps les imperfections d'un film de débutant et une incroyable audace, je dirais même une ambition que beaucoup de réalisateurs installés n'auront jamais, Benh Zeitlin réussit à raconter tout à la fois l'histoire d'une communauté qui lutte pour sa survie, les effets de l'industrialisation forcenée et du réchauffement climatique sur une des dernières terres sauvages, et le récit d'une éducation à la dure d'une fillette qui finit par se reconnaître enfin le droit à l'émotion.

    Au début du film nous est montrée la digue qui sépare "le monde sec" surmonté des torchères des raffineries, du Bassin où résident quelques familles qui refusent de quitter leur coin de bayou menacé par la montée des eaux, défilant dans une manifestation festive à la Notre-Dame-des-Landes aux accents des violons cajuns et où les gamins de la crèche portent des couches lavables numérotées. Cet endroit n'existe pas réellement, c'est la fusion fictionnelle de plusieurs zones habitées par des communautés que Benh Zeitlin a découvertes en Louisiane. Bien sûr, on pense aux images de Katerina, mais Zeitlin n'a pas voulu réduire l'histoire à cet ouragan exceptionnel, en montrant combien les habitants sont habitués à vivre dans des conditions aussi dures. De même, la pollution de la plateforme BP Deepwater Horizon n'avait pas été écrite dans le scénario, puisqu'elle a eu lieu le premier jour du tournage à quelques kilomètres de là. Il n'y a pas eu besoin d'intégrer cette menace dans l'histoire, puisqu'elle était déjà présente sous la forme métaphorique des aurochs libérés des glaces du Pôle par le réchauffement climatique, et elle a aussi renforcé toute l'ambiance d'urgence du tournage.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    aberdeen76
    aberdeen76

    45 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Un film remarquable, à la fois poétique, dérangeant et vraiment touchant . Pour une fois la misère est montrée de manière brute, authentique, sans pathos exacerbé ni effets tirent-larmes pompeux. Pour une première réalisation c'est vraiment une réussite et j'attends avec impatience le prochain film de Ben Zeitlin. Un casting d'exception pour un film âpre sur une Louisiane que j'affectionne. Une claque.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Pour un premier film, quelle réussite! Tout est magique dans ce film, à commencer par la jeune actrice qui donne au film tout son charme, mais aussi toute son émotion...
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2016
    Un petit ovni sur lequel il convient de rester discret afin de ne pas spoiler ceux qui ne l'ont pas encore vu, tellement ce film est original et déroutant. Touchant, simple, pertinent, sont aussi des adjectifs qui conviennent parfaitement quant à la qualification de ce film. Presque bizarre même, mais intriguant à coup sûr. Un film comme on en voit rarement, et qui vaut assurément le coup d'oeil.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Les images saisissantes de beauté nous prennent à la gorge dès les premières minutes de ce long-métrage. La musique donne vie à ces couleurs exubérantes qui semblent amplifiées tellement elles sont pleines de vie. Entre ode à la vie simple proche de la nature et film apocalyptique, on se prend à suivre une petite fille et son père dans le tiers monde, aux Etats Unis. L'imaginaire développé par la gamine la maintient en vie et la motive à découvrir le monde. Le courage du père, pas toujours exemplaire, est admirable. Le film nous amène à nous demander quel rôle doit jouer un gouvernement dans cette situation ; laisser sa population libre de choisir son destin ou la protéger contre elle-même en lui imposant des choix sécuritaires. Tout ceci passe sous forme d'une poésie à l'écran, et l'on en ressort envoûté, dans un autre monde.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    44 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Quel film ! Entre fable humaniste et conte fantastique, on est transporté et envouté par cette histoire d’une petite fille qui vit avec son père dans la misère des bayous et qui mène le dur apprentissage de la survie en milieu hostile, au sein d’une communauté délaissée par le monde moderne et sa société sécurisée. Une vie presque animale qui subit les excès dévastateurs d’une nature prédatrice, où instinct de conservation et solidarité se mêlent étroitement. Cette parabole nous fait réfléchir sur nos vraies valeurs et nous émeut au travers de cette enfant incroyablement interprétée par la jeune Quvenzhané Wallis aux dons expressifs irrésistibles. Ajoutons que la réalisation très soignée ne se contente pas d’une esthétique flamboyante mais utilise les nombreuses métaphores avec une intelligence rare. Sensibilité, originalité, profondeur, tout est réuni pour nous offrir un des plus beaux films de l’année.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    c'est gentil gentil mais pas de quoi de faire un carton comme on nous l'avait promis et encore moins de filer un oscar à ce "fifilm"
    Philippe C
    Philippe C

    98 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    Apparemment chacun a vu dans ce film ce qu'il a bien voulu y voir. Appocalypse ? rien de tel si ce n'est un grande tempête qui cause des problèmes aux habitants du Baiou parce que les "civilisés" se sont prtotégés par une digue.... moi j'y ai surtout vu l'histoire d'une petite fille confrontée très tôt aux problèmes des grands : la nature sauvage et plus ou moins favorable certes, mais aussi la pauvreté, l'alcool, la maladie, la mort, l'amitié, la liberté, alors elle hésite entre révolte, explications magiques sur la cohérence de l'univers, peurs, rêves, fanatsmes, quête de l'absolu symbolisée par la recherche de la mère, et au final affronte courageusement ses peurs (fanatsmes d'aurochs), accepte l'amour de son père et son amour pour lui et se grandit. Jeu excellent de la petite actrice ! Mise en scène originale et images souvent fortes.
    JoRod
    JoRod

    58 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Première réalisation pour le jeune réalisateur Benh Zeitlin (29 ans seulement) qui a raflé une multitude de prix, à Cannes, Deauville et Sundance, un palmarès prometteur et très largement à la hauteur des espérances, et le mot est faible.

    Cette œuvre est une merveille, elle appartient à cette catégorie de films qui donnent un sentiment (immense) de vie, de chaleur, de bonheur. Un lyrisme et une poésie quasiment constants qui ne lâchent jamais et qui viennent embellir l’œuvre à chaque instant.

    La mise en scène fait preuve d’une ingéniosité impressionnante, on est surpris chaque seconde par le niveau que nous montre ce jeune réalisateur. Dans un cadre relativement noir, il arrive à y installer une atmosphère, une ambiance lumineuse et chaleureuse. Cette mise en scène célèbre avec brio les splendeurs comme les violences des épreuves que traverse la petite Huspuppy.

    Il ajoute à cette brillante œuvre naturaliste sous fond d’apocalypse une légère touche de fantastique. Et il nous invite à un voyage cinématographique splendide et rare et nous convie à une émotion d’une intensité folle.

    Le spectateur restera plaqué sur son siège du début jusqu’à la fin par cet hymne à la vie et par cette beauté vertigineuse traduite par la richesse visuelle et le spectacle grandiose imposé. Le film est hypnotique mais aussi une expérience sensorielle qui parvient à transmettre cette leçon de vie à la portée universelle.

    Le film doit beaucoup également à sa jeune actrice, Quvenzhané Wallis, tout simplement époustouflante. C’est simple il y a bien longtemps que l’on n’a pas vu un enfant jouer aussi bien de la sorte. Elle est tout le temps juste, traduit avec force les émotions qu’elle veut retransmettre. Après la découverte de ce très talentueux réalisateur, c’est assurément la deuxième belle surprise. Le reste du casting est à la hauteur de l’œuvre.

    C’est un petit bijou dont il serait dommage de se passer.
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2014
    Ce film indépendant est une véritable déferlante d'émotions et de scènes puissantes et étonnantes. Malgré quelques scènes classique du film d'auteur pénible qui parsèment le film, la plupart des séquences permettent aisément à l'ensemble de sortir largement du lot. La mise en scène est d'une grande maîtrise pour un 1er film et augure à l'emergence d'un cinéaste prometteur. Le cadre de la Louisiane et ses habitants submergés par les catastrophes naturelles en chaîne mais qui tiennent à conserver leur dignité est très poignant. Le rapport à la nature est traité de manière original et même de façon fascinante, bien plus convancant que la relation père/fille. La jeune Quvenzhané Wallis fait preuve d'une incroyable présence en portant ce grand film sur ses jeunes épaules avec un charisme et une aisance qui sont tout à fait bluffants. La musique est exceptionnelle et imprègne le film d'une véritable âme. Le tout conjugue ainsi puissance de l'interprétation, mise en scène talentueuse, musique bouleversante et tout ceci concourt à des scènes incroyables qui offre de beaux moments de cinéma. L'émergence du fantastique via la métaphore de la nature et des Aurochs ajoute de la fantasmagorie et fait monter le film très haut. Ce récit d'apprentissage montre une véritable lutte pour la dignité et la recherche de la paix avec une Mère Nature impitoyable et ne manque pas de fasciner et d'émouvoir. Et malgré quelques passages obligés du film d'auteur qui étaient pour moi largement évitables, ces bêtes du Sud Sauvages n'en sont pas moins un grand film qui a mérité sa distinction lors des cérémonies ou il a fait jeu égal avec les gros calibres d'Hollywood ce qui a permis de faire sortir le film un peu partout dans le monde. Une prouesse pour un premier film centré sur la Louisiane.
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