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Michel C.
279 abonnés
1 476 critiques
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1,0
Publiée le 4 janvier 2024
Publiée le 24 novembre 2012 (Recopie Michel Crotti) Un film mauvais sur toute la ligne. Désolé. Si vous n'avez pas mal à la tête en entrant, vous l'aurez en sortant - garanti. Un jeu de camera digne d'un enfant de 4 ans. Aucune surprise. Je me demandais que pourrions nous dire de positif ? je cherche .... non RIEN !
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1,0
Publiée le 19 septembre 2020
Marqué par une mauvaise réalisation et tourné entièrement avec des caméras portatives avec des coupes fréquentes et parfois nauséabondes. Rengaine pourrait en effrayer beaucoup après les premières minutes. Les prises impressionnistes et les gros plans curieux ajoutant une sensation sois disant underground. À cela s'ajoute une sorte d'auto-réflexion, les scènes d'enlèvement faisant parodiquement référence aux problèmes rencontrés par le cinéaste Rachid Djaïdani. Et puis il y a le thème des conflits raciaux entre chrétiens, musulmans et juifs, les bornes de la tradition mises à l'épreuve par l'amour. Un thème adapté à l'écran tant de fois dans le cinéma francophone contemporain qu'on a arrêté de les compter. Voici une nouvelle approche indiquée par le titre original du film. Rengaine signifie un sujet qui a été discuté ou répété tant de fois qu'il n'est plus intéressant tous comme ce film d'ailleurs. Il ne réussit pas à être une comédie hilarante drôle et un drame à la fois. Ce film aborde les conflits raciaux entre chrétiens sans humour subtil et intelligent et sans une nuance de parodie donc il échoue...
Film audacieux. Un expérience de cinema plus qu'un objet aboutit mais qui a le mérite de proposer un projet plein d'énergie et ce malgré la précarité des moyens.
C’est Roméo et Juliette version Rebeu et Renoi. Le réalisateur a dû mettre son vécu puisque son père est algérien et sa mère soudanaise. Il a le mérite de montrer des arabes aliénés par leur religion et englués dans leurs traditions. Le grand frère (parmi 40 !), Slimane, est opposé au mariage de sa sœur avec un camerounais (mais fréquente une juive !). Dommage que le réalisateur n’ait pas appris à manier une caméra (il a mis pourtant 9 ans pour achever le film !) : il se prend pour John Cassavetes (qui n’est pas ma référence) avec une multitude de gros plans ainsi que pour Claude Lelouch avec sa caméra à l’épaule (mais l’image est saccadée et tremblotante).
(…) Filmé caméra à l'épaule, ce premier coup d'essai de Rachid Djaïdani joue superbement la carte de l'intimisme tout en brossant avec une énergie peu commune le tableau d'un mal plus que jamais ancré dans l'ère du temps : celui du racisme inter-communautaire (…)
Un film vif, digne héritier dans les meilleurs moments du cinéma de Cassavetes. Des clichés ? Peut-être, mais qui plongent leurs racines dans une réalité bien ancrée. Oui, la société est pleine de préjugés et ils sont bien exposés, même si parfois cela semble un peu trop. J'aime cette façon de filmer, le rythme du montage, le traitement de la bande son et de la couleur, le grain. Les acteurs sont excellents.
Le communautarisme en banlieue. Tellement nerveusement et mal filmé qu'il est fort difficile de s'accrocher à cette histoire. C'est surfait et ça provoque l'effet recherché inverse : ça sonne faux et appelle au rejet. Ca se veut original mais c'est lourd et décevant. Toutes ces critiques élogieuses sont injustifiables.
Un film intéressant qui parle d'un sujet rare au cinéma, le racisme antre communautés autre que "blanche", une sorte de '"Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu", mais en drame pas en comédie. Et dommage que ce film soit tournée de cette façon, qui est un peu pénible à la longue, car sinon, les travers des différentes communautés (la religion, les traditions,...) sont parfaitement retranscrites.
Le sujet est intéressant bien que je me demande comment il est possible d'avoir 40 frères ? Il est vrai que c'est très mal filmé et que ça donne plus envie de tourner court que faire durer le plaisir et ce fait n'est pas un détail quand on est réalisateur. C'est bien dommage...
Rachid Djaïdani réalise un film de facture modeste mais se permet d'expérimenter, d'étendre le champ du cinéma vers une forme plus libre. Il qualifie "Rengaine" de conte, ce que l’œuvre est effectivement puisqu'elle associe une trame classique (un mariage impossible) avec des éléments surnaturels (les quarante frères), de nombreuses rencontres et péripéties de portée initiatique ainsi qu'une morale. Le fait que l'histoire soit centrée sur les minorités parisiennes pourraient donner lieu à de nombreux clichés alourdissant le film ; on est donc étonné de constater que tous ces lieux communs ont été abordés, mais sous une forme tellement décalée et humoristique que c'est d'eux que "Rengaine" tire toute sa spécificité. C'est toute une philosophie de vie qui émane de ces images, un amour de l'art dont la sincérité explose à chaque scène. Les personnages sont variés, atypiques et immédiatement sympathiques. On rit aussi beaucoup, Djaïdani ayant eu l'intelligence d'alterner les scènes de confrontation entre les frères, souvent dramatiques, avec les tentatives de Dorcy, personnage comique qui s'ignore, pour percer dans le milieu artistique, toutes plus absurdes les unes que les autres. Les situations dramatiques sont d'ailleurs souvent désamorcées par le rire, le non-sens faisant souvent irruption dans le réel de façon inopinée (cf. l'hilarant sondage en pleine rue ou la réalisatrice hystérique), à tel point que l'on garde le sourire aux lèvres pendant l'ensemble du long-métrage malgré la gravité du sujet. Le sens du dialogue est lui aussi très développé, avec un rythme et une spontanéité qu'on trouvait déjà dans "L'esquive", film qui bénéficiait d'excellents acteurs mais de moins d'humour. Sous cet angle, "Rengaine" ressemblerait presque à une version moderne des "Tontons Flingueurs".
Un film plus qu'original, plus que bouleversant... un film qui montre une autre facette du cinéma engagé dans la réalité, dans la "vraie vie"... Un très beau film à tous points de vue...
Le sujet est original. C'est à la fois un conte moderne, à la Roméo et Juliette (avec une opposition entre deux clans, un amour soit-disant impossible), et une chronique du racisme ordinaire. Racisme ordinaire mais pas banal au cinéma : peu de films ont ainsi abordé les intolérances entre les communautés noires et arabes. Rachid Djaïdani s'est emparé de ce sujet avec énergie et humour. Avec passion et foi également, puisqu'il a porté son film contre vents et marées, sans grands moyens. Il n'y avait pas de scénario très développé à la base, mais une volonté de miser sur l'improvisation. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat ne manque pas de spontanéité. Dialogues et situations sont bien sentis, tandis que la réalisation n'a qu'un moteur, l'impulsivité. Ce côté puncheur, caméra au poing, fait sens pour traduire la confusion ou la révolte qui habitent les personnages, une forme de chaos relationnel, au coeur d'un Paris populaire que l'on ne voit pas si souvent sous cet angle. Mais il y a des limites à l'agitation frénétique. Le réalisateur n'a guère eu de pitié pour la rétine du spectateur : mouvements de caméra "à l'arrache", images cradingues et tremblotantes, gros plans appuyés et étouffants... Sur quelques minutes, ou entrecoupé de pauses stables, ce style aurait pu produire un effet intéressant. Mais sur toute la durée du film, aussi court soit-il, c'est difficile. Le visionnage donne le tournis et soûle littéralement. Ce qui amoindrit évidemment le plaisir et l'intérêt que l'on peut porter à l'histoire. Il est vraiment dommage qu'une forme desserve à ce point un contenu plutôt intelligent et sympathique.