Mon compte
    Rengaine
    Note moyenne
    2,8
    703 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rengaine ?

    173 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    40 critiques
    3
    41 critiques
    2
    22 critiques
    1
    18 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Pascale C
    Pascale C

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 novembre 2012
    L'idée de départ est excellente, mais il faut apprendre à tenir une caméra avant de faire un film !
    L'art cinématographique ne gagne rien à l'agitation de la caméra et aux plan hyper serrés qui perdent l'e sujet et la lumière... le spectateur ressort avec un bon mal de tête, quel gâchis !
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    187 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Histoire sincère sentant un peu du vécu de tous les jours dans certaines mentalités et qui a le mérite de tourner en dérision certaines idées et préjugés qui persistent dans certaines sociétés. Il faut se faire violence quand on est amateur de belles images au cinéma, mais la proximité de la caméra épaule plein cadre sur les visages fait sens un peu comme la réalisation de "Festen". De l'humour et beaucoup d'audace pour un film quasi amateur.
    Robin M
    Robin M

    74 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/11/25/rengaine/ | La France se complait dans l’illusion d’une rengaine utopique. Elle se repose sur des acquis moraux issus du XVIIIe siècle, mais qui n’ont cependant toujours pas permis d’inclure le brassage culturel qu’elle est devenue. « Liberté Egalité Fraternité » est sans doute cette phrase répétée sans cesse et qui devient la rengaine d’un pays multiethnique. Rachid Djaïdani questionne habillement les valeurs républicaines de la France et montre avec un réalisme voulu l’application du vœu constitutionnel. Dans un bar, une chanteuse ratée chante pourtant le vrai : « Je vois la mosquée de ma maison/Je vois l’église de ma maison/Je vois la synagogue de ma maison/J’entends les guerres, j’entends les guerres ». La réalité est bien là, la France est forgée non pas par un peuple mais par des peuples qui cohabitent dans un espace restreint et dont les modes de vie s’entrechoquent. La guerre n’est plus visible par les armes ou par le bruit, mais le conflit silencieux qui s’est mis en place est plus pervers et plus dangereux. La religion entraîne un communautarisme qu’il n’est pas dur de voir dans les rues parisiennes en se baladant rapidement. On se rend compte alors qu’il y a bien sur une mixité mais qu’il n’y a quasiment aucun mélange. « Rengaine » a pour but de confronter la France à ce qu’elle devrait être. En quoi l’union de Sabrina (seule fille d’une famille musulmane) et Dorcy (noir chrétien) devrait soulever tant de débats et de problèmes ? Le racisme est encore bien présent en France, mais pas forcément où l’on croit. Les conflits majorités-minorités ne sont plus d’actualité, il faut maintenant penser en minorités contre minorités. Le rejet de l’autre est perceptible seulement au moment d’une union puisque l’inclusion d’un nouvel individu au sein d’une famille est un évènement qu’il faut pouvoir encaisser. Ce raisonnement amène d’ailleurs un certain absurde lorsqu’un des frères explique à son ami noir qu’il est impossible, presque éthiquement, que sa sœur se marie avec un noir. Comment expliquer que les caractères physiques gommés pour lors de relations amicales resurgissent lors d’une relation amoureuse. La différence d’accord, mais pas dans ma famille. La religion est encore un lien social extrêmement fort qui n’est pas encore pu être dépassé. La religion apparaît ici presque comme un archaïsme séparant ces Roméo et Juliette modernes. La tradition comme frein à la solidarité et à la fraternité ?

    Mais « Rengaine » se veut aussi le film d’une époque. C’est en parti par cela que la forme se justifie. Un cinéma en perpétuel mouvement qui n’a pas le temps de s’attarder sur un détail. La caméra de Rachid Djaïdani tend à la confusion avec le nouveau moyen de diffusion qu’offrent les portables. Il donne l’impression d’être lui-même un spectateur de ce qu’il nous montre, relatant des faits qui se présente au hasard à lui. Cette pensée sur l’art dénonce aussi le manque des moyens donnés à un genre de cinéma qui essaye de sortir des sentiers battus et rebattus par l’académisme. Y a-t-il encore une place pour l’innovation et l’inventivité ? « Rengaine » dégage une force créatrice, une envie de faire malgré les obstacles que le projet à du rencontrer. Les 7 ans qu’il a fallu pour le réaliser le prouve. L’art en tant qu’art, et non en tant que divertissement, est sans doute en perdition et le rapprochement de Dorcy (personnage voulant devenir acteur) et de Dorcel (réalisateur de film X), au-delà du rire, est un électrochoc sur la nouvelle vacuité de l’art populaire et popularisé par internet et la téléréalité. « Personne veut d’une tête de steak cramé comme toi », ce propos tenu à Dorcy illustre l’élitisme de l’art qui ne laisse place qu’aux stigmates. Rappelons-nous de Firmine Richard (« 8 Femmes », « ma première étoile) qui en tant que noire disait recevoir quasiment que des rôles de bonnes. Certes, c’est un fait du passé mais le nouveau cinéma ne peut-il pas en sortir et offrir des rôles non plus sur la couleur de peau. Rachid Djaïdani dresse le portrait d’une jeunesse désabusé qui n’a le choix qu’entre le « Xanax » et une « balle dans la tête ». L’avenir n’existe plus, le but de la réussite est de ne pas sombrer dans la pauvreté et non plus de participer à l’ascenseur social.

    « Rengaine » est un film coup de poing qui dépasse le cinéma pour interroger directement le spectateur et la société à laquelle il appartient. C’est un film différent qui marque sans doute l’avènement d’un cinéma moderne et qui perce en dehors des voies tracées par les nombreuses comédies qui inondent les écrans. Le cinéma a une force, « Rengaine » en est la démonstration.
    shainezee
    shainezee

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Film trop nul, qualité de l'image inexistante on dirait un reportage et des acteurs qui n'ont aucune expérience. Je suis sorti de la salle au bout de 20 minutes
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Un film mauvais sur toute la ligne. Désolé. Si vous n'avez pas mal à la tête en entrant, vous l'aurez en sortant - garanti. Un jeu de camera digne d'un enfant de 4 ans. Aucune surprise. Je me demandais que pourrions nous dire de positif ? je cherche .... non RIEN !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Film magnifique, très neuf, original et courageux. L'histoire très tenue, elle permet un film choral, où tout un quartier - l'envers de celui d'Amélie Poulain! - apparaît, au détour des rues et squares un peu crasseux, des immeubles miteux, de troquets banals. Les personnages, même s'ils sont à l'écran juste pour quelques répliques, gardent toute leur profondeur, sont toujours respectés, avec toutes leurs contradictions, qui les rendent parfois très drôles. Les acteurs disent tout avec très peu de mots et sont extrêmement justes. Et oui, c'est loin du politiquement correct, qui plairait bien à une certaine gauche - celle qui insulte Forest à la fête de l'Huma. Et non, je ne crois pas que ce film s'adresse à Coppé et Cie, qui n'a jamais dû franchir le Bd Barbès. C'est le meilleur film français qu'on a vu cette année.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    un petit bijou au debut puis apres la scene de torture la magie est brisé
    dommage pas d histoire veritable pas de rire
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2012
    Un très beau film, malgré les apparences la camera est maitrisée. La prestation des acteurs est plus que convaincante. Le réalisateur aborde un thème vierge dans cinéma Français. Un film déjà culte à mes yeux.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Je trouve ce film puant. Idéologiquement, il est condamnable. Cinématographiquement, il est nullissime. Expliquons, et d’abord, un résumé du scénario et de ce qu’il semble vouloir impliquer.

    Paris, de nos jours. Sabrina, jeune femme moderne, d’origine algérienne, est affligée d’une famille de... quarante frères, ce qui est proprement une absurdité sur laquelle on peut s’interroger : cela n’existe que chez certains dictateurs d’Afrique noire, mais aucune famille modeste n’a autant d’enfants. Or ces quarante frères (aucune sœur, vraiment ? Par quel miracle ? À moins que les filles soient comptées pour zéro, comme les sœurs de Jésus dans les évangiles), ces mâles, donc, sont très traditionnalistes, selon le cliché de cinéma sur ces arabo-musulmans qui justifient tout par l’islam quand il s’agit de cloîtrer « leurs » femmes » (sœurs et mère), mais pas lorsqu’on va au café boire de la bière pendant le Ramadan. Je connais suffisamment d’arabo-musulmans à Paris pour écrire que cette situation n’a aucun fondement. Le pire de tous est Slimane, qui s’est autoproclamé chef de la famille parce qu’aîné – alors que le véritable aîné, qui est homosexuel, en a été exclu. Or Sabrina veut épouser l’homme qu’elle aime, Dorcy, un jeune Noir qui fait l’acteur sans grand succès. Il s’ensuit que les frères de la fille tout autant que la mère du garçon s’opposent à ce mariage (paradoxe : Slimane fréquente une jeune Juive et veut devenir « le père de [s]es enfants », alors même que le judaïsme prescrit que la judaïté se transmet par la mère, donc il aura des enfants juifs !). Le dialogue prévoit donc de nombreuses scènes où ces désaccords sont débattus et ressassés, sans qu’aucune des parties consente à écouter l’autre. On assiste par conséquent à une série de diatribes contre l’autre camp, venues des deux côtés : la mère noire ne veut pas d’une « Blanche » pour belle-fille, et signifie à son fils qu’elle ne le verra plus, tandis que Slimane, le prétendu frère responsable de la famille, tente d’obtenir d’un de ses frères, qui est policier, qu’il enquête sur Dorcy, ce qui est naturellement illégal et impossible. À ces débordements s’ajoute une scène inexplicable : Dorcy est enlevé puis engouffré dans une camionnette par des agresseurs qu’on n’identifie pas. Mais on le voit ensuite torturé à l’électricité... or cette scène, factice, sert aux besoins d’un film que tourne une femme qui l’a engagé, et qui dirige une équipe d’incapables (ils ont oublié de mettre une cassette dans la caméra numérique). Fausse piste, par conséquent, mais gratuite.

    Ce qui importe, c’est que ce scénario qu’on croirait conçu par Jean-François Copé s’avère intrinsèquement malhonnête et tendancieux, car il entend prouver sans autre preuve que l’antagonisme, ou plutôt la haine, entre Noirs et Arabes, n’est pas près de s’estomper. Hypothèse douteuse idéologiquement, mais c’est ce qui semble avoir séduit la critique des bobos, allez savoir pourquoi. À la fin, Dorcy rencontre Slimane par hasard, dans la rue, et... il s’excuse ! 

    Quant à la réalisation, elle est absolument calamiteuse, ce que ne justifie pas le manque d’argent, puisque le son du film, lui, est correctement capté et post-synchronisé. Précisons que l’auteur a écrit le scénario, filmé les images, fait la prise de son et le montage, et que le tout l’a occupé pendant des années. Or le résultat ressemble à ce qu’obtiendrait un garçon de treize ans qui étrennerait son premier caméscope ! Uniquement des gros plans tremblotants de visages en général maussades, montage haché, succession frénétique de zooms avant/zooms arrière, à mettre le spectateur au bord du vomissement. Je ne dis rien de la prétention incroyable de son auteur et de son absence de jugement politique.

    Décourageant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Certitude on ce croit avec eux !!! Moi je n'est pas du tout aimer cette effet de caméra avec une qualité dégueulasse tout le long du film. !!! Sa bouge dans tout les sens !!! J'ai pas vraiment apprécié pour tout ça ' le jeux des acteurs était plutôt bien mais sans plus !!!
    jonas17
    jonas17

    61 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Drôle, beau, doux, fort... Un sublime film ! Des acteurs à fond. Ça donne la pêche et redonne de l espoir. Du vrai cinoche.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    123 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    rengaine, ou range ta haine , et ouvre ton esprit ! comme dans l'actualité on y parle de mariage mais le problème c'est que pour celui dont il est question ici le frère qui se croît l'aîné ne veut pas marier sa soeur d'origine algérienne à un black chrétien de surcroît quand lui et ses quarante frères sont musulmans . E t le voilà parti dans les rues de pris rive droite en un voyage qui se révélera initiatique et rédempteur . A la rencontre de ses frères qui chacun va lui répondre à sa manière, des portraits variés qui composent une mosaîque vive et expressive .c'est filmé extrêmement près des visages , en une lumière blafarde , dans un Paris que l'on redécouvre enfin . des répliques et dialogues finement ciselés , c'est le petit film qui donne une bouffée d'air en ces temps viciés ou chaque communauté tend à se replier sur ses archaîsmes et ses dogmes , oubliant la bonté , la compassion et la générosité .c'est le film que je vous conseille d'aller voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2012
    On n’attendait pas Rengaine comme l’un des meilleurs films français de l’année. Rachid Djaïdani n’en est qu’à son premier long-métrage, qu’il a eu du mal à tourner qui plus est. Pourtant, ce film affiche de réelles propositions de cinéma assez salvatrices dans le paysage cinématographique français.

    La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/11/23/rengaine/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    À ne pas rater..... spoiler:
    spoiler:
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Une claque ! Rachid Djaidani est un surdoué de l'image et de l'émotion. Ce film est une réussite. Un vrai film sur la tolérance et l'amour. Bravo !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top