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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 mars 2013
petit ovni du cinéma français un sujet dont on n en parle pas assez, dommage qu il souffre d un manque de professionnalisme au niveau du montage et des plans en même temps c est ce qui fais son charme a mon avis
Excellent sujet mais film sans grand intérêt. Le couple n'est pas crédible et en fait n'existe pas. Personnages secondaires bâclés sauf le "grand frère"... Plans du niveau "n'importe quoi" et montage quasi voisin. Les rapprochements avec Godard dépasse l'entendement. L'excuse : film sans moyens tourné sur 9 ans. Et alors... les films à petit budget mais professionnels et innovants sont nombreux Il faut être du milieu du cinéma parisien, voisin de Rachid Djaidani ( qui doit certainement être quelqu'un de très bien) et .... avoir fréquente les salles de boxe pour trouver à ce film quelques vertus...
Il est noir : elle est maghrébine ; ils s'aiment et veulent se marier ; mais elle a 40 (!) frères qui ne l'entendent pas de la même oreille. Je suis allé voir "Rengaine" plein de préjugés contre ce conte moderne, Roméo et Juliette déjà cent fois filmé, histoire des amours impossibles d'une Rebeu et d'un Renoi filmé par un jeune-réalisateur-autodidacte-enragé. Tout de la vidéo tremblante filmant en très gros plans jusqu'à la fausse ambiguïté du titre (substantif féminin ? ou impératif présent ?) me semblait frelaté. Preuve qu'il faut savoir aller au-delà de ses préjugés : j'ai adoré cet OFNI (Objet filmé non identifié) d'1h15 aux frontières du conte et du documentaire. Sa forme, si on réussit à oublier le mal de tête que donne une image épileptique, est sacrément culottée. Son fond diablement intelligent. De mère soudanaise, de père algérien, Rachid Djaïdani traite avec juste ce qu'il faut d'humour et de sérieux, le sujet périlleux du racisme intercommunautaire. Pas celui, rebattu, des méchants Blancs contre les gentilles "minorités urbaines", mais celui qui sépare les Noirs et les Arabes, les Musulmans et les Catholiques, les circoncis et les incirconcis. Si le film a fait un tel buzz à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, ce n'était pas tout à fait usurpé.
L’originalité avec Rengaine, c’est que le racisme interracial entre noirs et arabes est pointé du doigt. On oublie ici le racisme anti-blancs ou celui des occidentaux envers les africains et autres. C’est très astucieux pour une fois de mettre à la lumière du jour une autre forme de haine qui existe concrètement. De plus, les religions ont leur part de responsabilité dans les comportements des personnages du film. Ce film coup de poing va direct à l’essentiel (ce qui peut expliquer sa courte durée de 1h18) grâce aux acteurs saisissants et poignants, parfois drôles, interagissant dans une vision de Paris telle qu’on ne la voit pratiquement jamais sur grand écran, dévoilant les fantômes de ses entrailles… Une réalisation plutôt efficace au final mais qui pourrait dérouter les amateurs qui ne sont pas habitués de voir une genre de cinéma très personnel et inhabituel…
Nous avions des doutes ma femme et moi car tous les films 4-5 étoiles choisis par la presse nous ne sommes pas souvent conquis. MAIS WoW , ce film est poignant , cru ,sans tabous, il est ce qui a de plus vrai de ce que l'on trouverais dans la rue d'une grande ville française . Pour ceux qui ont mis que une étoile , je les plains , qu'ils aillent voir leurs films a grands budgets avec effets spéciaux et acteurs parfaits , moi j'aime bien les films qui sortent de l'ordinaire et qui nous font réfléchir sur notre société , avec une touche d'art (artsy) feeling et qui ne fini pas en queue de poisson ...
Ça sentait l'arnaque à plein nez, mais j'ai quand même voulu faire l'effort d'aller y jeter un œil, eh bien c'était déjà trop!! Malgré un scénario digne d'un tenancier de bar (je respecte tout à fait la profession mais chacun son métier!) on arrive à comprendre (en sortant de là, ouf il nous reste encore des neurones!) que ce rachid djaïdani (doit pas être très fier de ses origines celui là!) s'est surtout donné beaucoup de mal pour construire tous ces clichés nauséabonds et grotesques sur l'immigration noire africaine et maghrébine. Grotesque, ridicule, pas crédible. En 9 ans il aurait pu passer par la case école de cinéma, ça nous aurait évité ce double mal de crâne... Vite un doliprane 1000!!!
Bon film mais le partie pris de la mise en scène est insupportable (filmé au caméscope et collé aux visages des acteurs). L'histoire est simple mais originale.
Certes le sujet est fort et audacieux : le racisme, le mépris et le repli identitaire au sein de deux communautés qui sont d'habitude les victimes des blancs dans les scénarios rabâchés sur ce thème. Mais cette façon de filmer, est-ce un choix délibéré de Rachid Djaïdani pour donner encore plus de violence au réel (suffisamment violent sans cela !) et mettre le spectateur mal à l'aise, ou est-ce parce qu'il lui manque quelques notions élémentaires dans la prise d'images ?!! Du début à la fin, ce ne sont que des (très) gros plans (le syndrome "vue sur glotte" ou "dans les trous de nez" de La graine et le mulet a fait des émules) avec des images saccadées, hachées, rapides, si rapprochées que la caméra (le caméscope ?) ne peut pas faire sa mise au point. Ces flous ne sont même pas supprimés au montage (c'est peut être exprès car il ne resterait pas grand chose !) ; même un enfant ferait un film de vacances de meilleure qualité ! En tous cas, si vous allez voir Rengaine malgré tout ça, mettez-vous absolument tout au fond de la salle sinon vous aurez vite mal à la tête !
Je ne pense pas que l'on puisse parler de film professionnel. Plusieurs passages font amateurs... Le fond n'est qu'une récidive déjà trop servie et qui selon moi n'est plus d'actualité.
J'ai lu beaucoup de bonnes critiques et j'ai voulu voir... Et bien très franchement, c'est filmé à l'arrache et on décroche 20 fois de suite. Un conte filmé comme un documentaire ? Perso, j'ai pas su quoi regarder, le conte ou le doc, le doc puis le conte, le conte puis le doc... Bref, ça m'a complètement largué et je suis ressorti en me disant que ce film accumulait les clichés. Dommage !
Pour ceux qui s’intéressent au sujet (racisme et amour impossible) : Ernest et Céléstine, un des meilleurs films de l'année !
Difficile de noter un film qui m'a autant séduit parfois qu'il m'a gonflé à d'autres. Je ne doute pas une seule seconde de la sincérité de Rachid Djaïdani, qui a manifestement mis beaucoup d'énergie, de volonté et de rage dans ce « Rengaine » capable de quelques moments forts et parvenant vraiment parfois à nous surprendre. Cela dit, on ne peut décemment pas prétendre réussir un chef- d'œuvre avec environ quinze euros en poche, et c'est évidemment là que le bât blesse. L'ami Rachid a beau exploiter honnêtement ces problèmes de budget en donnant pas mal de vie à tout ça, sans oublier quelques répliques correctes, cela reste quand même très limité techniquement, sans parler d'une photographie faisant quand même pas mal de peine. Mais ce qui m'a énervé par-dessus tout, c'est vraiment ces personnages plus cons et plus intolérants que les autres, le tout porté par une argumentation déconcertante de bêtise et d'intolérance. J'ai bien compris que Djaïdani était là pour les dénoncer, mais ces derniers sont tellement omniprésents dans le récit à toujours ressasser les mêmes insanités que ça en devient parfois insupportable. Malgré tout, cela a le mérite d'être court, d'avoir tenté quelque chose, d'exprimer une vision, que l'on peut ne pas partager, mais qui a au moins le mérite d'avoir été fait avec le cœur et les tripes : avec plus de talent, d'argent et de subtilité cela aurait été encore mieux, mais bon, il faut parfois savoir être indulgent ; c'est le cas pour « Rengaine ».
Ce film nous emporte dans un duel entre l'amour et la religion, plutôt bien amené et défendu. Le travail du réalisateur et de toute son équipe est a souligner, cependant je n'ai pas accroché.
Et une bonne idée de plus qui sombre dans le naturalisme raté... Déjà, il y a un usage immodéré de la caméra à l'épaule. On aime on ou n'aime pas. Personnellement, la caméra à l'épaule me semble appropriée pour donner un effet de subjectivité dans un film à suspense mais dans une chronique familiale, sociale, comme celle-ci, elle dénote à mon avis d'un manque de moyen qui donne au film un côté amateur sans talent.
Ensuite, la mise en scène. Comme pas mal d'autre films français à prétention sociale/naturaliste (Rosetta, Mammuth...), des scènes décalées, avec des rôles excessifs et des personnages hétéroclites (frère rejeté homosexuel, cinéastes bobo hystériques...) donnent, en lieu et place d'un style, un rythme décousu, synonyme pour moi d'ennui profond.
Et voilà, tout ceci gâche l'idée de départ qui est intéressante par sa réalité : le racisme inter-religieux entre communautés immigrées.
Mais quand confiera-t-on, en France, de bons sujets à des gens qui savent filmer et réaliser ??