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Un visiteur
1,5
Publiée le 3 décembre 2012
Je sors juste de la salle et suis...dubitative...la camera qui tremblote m'a fait déprécier le film..filmer de si près est aussi fatiguant a force..dommage a voir..si rien de mieux a faire!!
L'intérêt majeur du film est d'attaquer frontalement les questions d'intolérance et de racisme dans les communautés arabes et noires de France. A travers les 40 frères, Djaïdani brosse le tableau de toutes les attitudes possibles face à l'annonce d'un mariage mixte. L'autre intérêt c'est d'avoir resserré l'histoire autour d'une génération sans aller voir du coté des parents pour la jeune femme, d'aller au contraire voir seulement la mère, et personne d'autre du coté du garçon. Malheureusement le film n'est pas exempt de défauts, tout d'abord la forme aussi datée qu'agaçante. Entre la caméra à l'épaule et les plans serrés c'est fatigant et ça donne un manque d'horizon pénible. Sur le fond, on sent que Djaïdani a voulu faire oeuvre pédagogique, et à ce titre là a voulu envisager tous les cas de racisme, sexisme, homophobie... et là encore trop c'est trop. En synthèse c'est un premier film très honorable et courageux, qui souffre d'un trop plein dû à tout ce que le réalisateur avait envie de raconter. Je serai curieuse de voir son deuxième film avant 10 ans j'espère.
Penser que l'auteur ne savait pas filmer, d'où un film difficile à regarder, est une erreur grotesque. L'effet est voulu et recherché mais au bout d'une moment c'est juste TROP. Cela finit par gâcher le film qui part pourtant sur une bonne idée et surtout sous un angle très intéressant et innovant. On a fait des comédies et des tragédies de ce thème mais je ne l'avais jamais vu traité de cette manière... Bravo! Je recommande le film mais prenez de la nautamine avant d'entrer dans la salle.
Vu chez Ruquier. ca avait l'air drôle. Mais c'est lamentable de faire des trucs pareils. Et d'y passer neuf ans, en plus. Ca sent un peu l'arnaque. Ce type est rien d'autre qu'un charmeur de serpents.
Un film qui part d'une idée chouette, mais si mal maîtrisé que ca finit par provoquer l'effet inverse : l'écoeurement. La bande annonce etait pourtant tres bien faite. Malheureusement, ce sont les plus beaux moments du film. Il n'y a rien de plus. Hélas...
Curieuse idée que de respecter de façon ultra-orthodoxe le Dogme 95* pour tourner un film dénonçant l'intolérance inhérente aux traditions, cultes, religions et autres formes de sectarisme bien utiles pour contrôler les velléités d'émancipation et de liberté des êtres humains. Ce n'est pas le moindre des paradoxes de ce film mais c'est sans doute le plus insoutenable pour le spectateur moyen pas encore équipé d'une vision stroboscopique à correction d'azimut.
Poussant au-delà du grotesque les règles édictées (puis abandonnées) par Lars von Trier et Thomas Vinterberg, le cinéaste, pardon l'auteur, n'hésite pas à monter la caméra sur le dos d'un chameau parkinsonien en pleine crise, ce qui donne aux prises de vue un aspect chaloupé, voire démantibulé, qui est d'habitude l'apanage des auto-reportages réalisés par les marins ivres lorsqu'ils passent le Cap Horn les jours de tempête. [...] la suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/les-films-que-vous-n-avez-jamais-vus-c17749005?#!/rengaine-a60124609 [...]
Sans doute s'agit-il d'une allégorie lumineuse et bigarrée de la tourmente qui agite les cerveaux sédimentés dans les coutumes despotiques des protagonistes, mais était-il bien nécessaire de donner le mal de mer au spectateur pour lui asséner ce propos somme toute assez conventionnel : le racisme est partout et c'est mal ?
C'est dommage. Traduire Roméo et Juliette en verlan pour permettre aux relous incultes d'accéder aux bases de la conscience humaine ; associer le mythe occidental de ces sympathiques crapules de Capulets à celui plus mésopotamien des non moins grotesques 40 voleurs ; citer Cinna au cinéma sans cillement de sourcils ni erreur de diction pour affirmer sa francitude et rendre hommage à Auguste (l'empereur, pas le clown) et Corneille (le dramaturge, pas le chanteur) ; transformer le XVIIIème arrondissement en Vérone des temps modernes, c'était plutôt une bonne idée, pas très originale certes, mais chargée d'un potentiel comique hautement corrosif dont les bienfaits, malheureusement, s'estompent dès que le documentaire sur les minorités urbaines prend le pas sur la comédie sentimentale. [...] la suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/les-films-que-vous-n-avez-jamais-vus-c17749005?#!/rengaine-a60124609 [...]
un chef d'oeuvre à bien des niveaux - comédiens époustouflants de vie - tension palpable - on ne sais pas où on est emmené - réalisateur réellement engagé, qui reste au service de son propos, et n'y sacrifie rien - intelligence de la mise en scène - quelques scènes très belles. Belle surprise que ce film là.
Une claque !!! Rachid Djaidani filme sur des plans trés serrés des personnages cabossés de la vie. Les acteurs pour la plupart inconnu jouent leur role avec beaucoup d'emotion. A voir absolument.
Excellent film de cette fin d'année. Le propos est vraiment enrichissant, l'image est intéressante parce qu'elle prend des risques et ne s'aligne pas sur une esthétique trop maquillée. C'est un vrai coup de poing dans la gueule du cinéma français.
Un film brillant et intelligent accroché à une idée simple, mais dont la puissance est ravageuse.
Finalement, la plus belle idée, laquelle tient en grande partie le fil narratif, pourrait être d'avoir prêté à Sabrina plus de frères (40 !) qu'il n'en faut pour, dans une telle situation, se trouver empêchée d'avancer. Voilà qui permet en tout cas à Rachid Djaïdani, en plus de développer son histoire sur un ton forcément burlesque, d'accumuler les points de vue et les positions - autant de frères que de manières de voir, autant de frères que de parcours : de vie, d'insertion peut-être... - et d'éviter ainsi de tomber dans le piège des clichés.
Dommage que le cadrage soit si chahuté, la lumière parfois si tranchante (seule raison pour laquelle je ne lui mets pas 5 étoiles d'ailleurs), parce que pour le reste, et notamment pour les jeu des acteurs, c'est que du bonheur !
Forcément très original et décoiffant pour les bobos et les journalistes des feuilles de choux du petit milieu parigot, mais trop près de la réalité (la caméra au poing y contribue) pour les autres, ceux qui vivent cette réalité là au quotidien. D'où peut-être ce décalage entre le ressenti spectateur et la critique presse. Je ne suis ni d'un bord ni de l'autre mais je n'ai pas totalement adhéré. Quelques longueurs, j'ai eu l'impression que je n'apprenais pas grand chose de plus que ce que présentait la bande annonce. Mais je salue le courage du réalisateur pour ce film très petit budget "home made", qui prouve que malgré tout, malgré les blockbusters, les réalisateurs arrosé de pognon et les grands flux de flouze qui font le cinéma, tout reste possible.
un bel emballage pour une coquille vide. Il y a une idée. Mais sans talent, sans intelligence, sans intuition, et sans générosité, on ne peut pas aller bien loin. C'est bien de charmer les serpents, et parader à la télévision avec des formules toutes faites, mais c'est mieux de faire des efforts dans le travail. Mediocre, paresseux et opportuniste.
Une grosse arnaque que ce film. Un propos idéal pour illustrer le discours raciste actuel, alimenté par le réalisateur lui-même. Un type de banlieue qui fait un film mal filmé, mal joué, et qui donne le tournis... et on dit bravo la banlieue...
La caméra sur l'épaule est vraiment mal utilisée sur ce coup j'ai eu mal au cran tout au long du film dommage ça gâche pourtant une vraie histoire ! Je me permets de critiquer le film alors que je suis encore dans la salle mais je suis obligé de baisser la tête un peu pour laisser passer ce mal de tête !