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    Spring Breakers
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    1 642 critiques spectateurs

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    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    685 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    J’en suis encore tout estomaqué. Complètement retourné. Voici que ce film désavoué par nombre de mes connaissances qui, depuis plusieurs mois, me le vendaient comme un spectacle d’une hilarante vulgarité auto-masturbatoire, vient de me foutre un high kick d’expert en plein dans mon petit minois plein de préjugés.

    Harmony, même si ton nom m’évoque celui d’une stripteaseuse se déhanchant pour payer ses études, sache que tu as réussi à me surprendre. Et après avoir découvert ton film, voilà que je m’en veux. Je m’en veux de t’avoir jugé sans savoir, de t’avoir hué sans te voir. Car le fait est là, ton Spring Breakers défonce. Alors certes ne nous mentons pas, des postérieurs rebondis et des poitrines affriolantes se trémoussant sur du Skrillex, il y en a. Même beaucoup. Mais que veux-tu cher spectateur désormais dubitatif, la destruction de l’enfance se doit passer par le sexe, le sang et les larmes afin d’être complète... Et détruire l'enfance il n'y a que ça de vrai, n'est-ce pas cher Harmony ?

    Là où nombre de spectateurs semblent avoir vu de la provocation stupide et vulgaire dans le choix de ces 4 Disney Models que tu as armées et sexualisées à outrance, sans doute par pur plaisir sadique d'amener à la destruction des rêves de chaque petites filles qui les auraient un jour vénérées comme des idoles, je vois une impertinence à la fois brillante et délicieusement ironique. Car tu es un vilain garçon d'une insolente impertinence, et c'est exactement ça qui fait la force de ton film. Tu te noies dans un merchandising ricain tellement vulgaire qu'il ne provoque plus que le rire, pour mieux le déconstruire par la puissance de ton parti pris. C'est beau.

    Magnifiquement coloré par les teintes délicieusement chuppashuppesques de notre ami à tous : le vénérable Benoit Debie, cet amoncellement de bikinis aguicheurs et d'armes automatiques encore chaudes se présente comme une réflexion des plus pertinentes sur l’émotion la plus désespérément humaine qui soit : le fantasme. Un long fantasme coloré et somnambule embrumé de substances illicites, illustrant avec un brio exemplaire ce désir typique de la frontière entre l’enfance et l’âge adulte que nous nommons adolescence, qu’est celui de ne plus être soit. C'est comme cela que j'ai perçu ton film Harmony, comme une illustration pop de cette indicible volonté que nous avons tous eu de plonger, et ce dans le plus simple appareil, au cœur d’un clip de rap ricain bien cliché agrémenté d’une légère touche de GTA, et de se laisser aller à la destruction de l’autre comme un moyen d'expression de ses souffrances intérieurs, quitte à en oublier que la réalité existe, et que ses conséquences nous attendent bien sagement à la maison. Mais tes personnages emplis de naïveté se refusent à atterrir. Ils planent toujours plus haut, ils s’aventurent toujours plus loin… Et finissent logiquement par descendre aux enfers. Et je les aime pour ça. Je les aime pour ce refus jusqu’au-boutiste du réel qui les plonge dans une sorte de léthargie onirique, et qui nous laisse à tous (spectateurs et personnages) un arrière-gout doux-amère en bouche...

    Ton film est beau, sombre et profondément mélancolique... Il m'a foutu le bourdon tout en m'émerveillant, et peu de films peuvent en dire autant. Harmony, j’ai réussi à apprécié un film avec des nanas qui se versent de la bière sur les boobs au ralentit sur de la dubstep… Je ne me reconnais plus... Comme quoi l’art peut prendre des formes bien différentes. Pas besoin de came pour planer, le cinéma est là pour ça. Ton film nous le prouve encore une fois, et je t'en remercie.

    Certains ont la mémoire courte...
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Le film ne démarre jamais en faite, bref on a bien compris que ces 4 jeunes et belles filles veulent se libérer d'un monde qui les étouffent tout en passant le cap de la crise d'adolescence (à 20 ans) en vivant des rites initiatiques violents. Pourtant, Harmony Korine a des idées de mise en scène évidentes, nous sert une belle photographie ( beauté des couchers de soleils rougeoyant de Floride, la caméra hyper vitaminée ... ) mais son histoire n'est que répétition et le scénario tiendrait sans problème sur un ticket de métro. Ces superbes nanas en manque de sexe masculin, de fric et de teuf se donnent à fond sans de vraie vulgarité même si leurs chairs apparentes semblent déborder de leurs maillots et si elles ne pensent qu'à sucer des sexes et s'envoyer en l'air. On a l'impression de suivre un film court étiré vainement en long métrage. Il ne manque à Harmony Korine, et c'est dommage, qu'un scénario qui montrerait autre chose qu'une Amérique qui n'aime qu'à s'éclater dans des spring breaks bigger than life. Spring breakers m'a laissé indifférent !!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 356 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 août 2013
    Des gentilles minettes de chez Disney qu'on va dépraver dans les Spring Breaks, cela me semblait séduisant comme projet tant cela pouvait révéler l'hypocrisie et les incohérences de la culture américaine... Ouais enfin encore fallait-il traiter le sujet... Bah oui, parce qu'au fond, le principal problème de ce "Spring Breakers" est qu'il se contente juste de montrer des nichons et des culs sous le soleil pendant plus d'une heure et demie... Il n'y a ni démarche ni progression. Dès le départ, les quatre poupettes ne révèlent être de véritables dévergondées qui ne veulent que boire, fumer, sucer des bites et braquer des restoroutes... Et à la fin, elles sont... dévergondées, voulant boire, fumer, sucer des bites et... spoiler: faire une tuerie chez un putain de malfrat disposant d’une armée pour le protéger ?!
    Oui... Rien que ça... C’est vous dire si le film tient la route. Honnêtement, il était bien difficile de faire personnages moins crédibles que ces quatre louloutes. Alors si le but était juste de partir dans un trip d'esthète, pourquoi pas. Seulement voilà, c'est totalement loupé parce que ce film est d'un vide abyssal en terme d'ivresse expérimentale (car oui, passer des dialogues en boucle ou mélanger aléatoirement les séquences, ce n'est pas vraiment de l'expérimental, pour moi c'est juste de la branlette). Si par contre le but d'Harmony Korine avait été de disséquer le phénomène du Spring Break, eh bah dans ces cas là ça aurait été cool qu'il aille au-delà des caricatures et des ralentis sur des nichons qui gigotent pendant qu'on les arrose de bière. En somme, vous l'aurez compris : les pauvres miss de chez Mickey se sont bien fourvoyées à se dévergonder pour ce film. Loin de démontrer qu'elles sont de vraies actrices, elles ne font que confirmer cette idée que beaucoup se faisaient d'elles, c'est-à-dire qu'elle ne sont que des produits de consommation corvéables et jetables à l'envie à qui on peut faire tout et n'importe quoi pour peu qu'on prétende que ça puisse leur rapporter. Non, décidément non, je pense que le seul intérêt du film consiste juste à voir comment un mec s'est payé le droit de traîner quatre pauvres filles dans la merde, juste pour faire un fuck à la petite souris. Le problème, c’est qu'en allant voir ce "Spring Breakers", vous risquez de sentir passer le doigt...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 973 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Comment passer du rêve...au cauchemar en seulement 92 minutes où quatre nanas, aussi fauchèes que sexy, dècident de braquer un fast-food ? Rythme de montage ènergique, bande son qui envoie du lourd, interprètation qui pousse chaque personnage dans ses derniers retranchements, narration dèconstruite, tout fait de cet ode à l'ultra violence, au fric facile et au plaisir un maelström très tape à l'oeil qui entraîne le spectateur dans un jeunesse dèglinguèe prèsentèe comme celle de demain! Le casting fèminin est bandant mais c'est James Franco, hallucinant, qui impressionne en ètincelant des incisives! Son langage cru rappelle le dieu du « Velours bleu » (Dennis Hopper dans "Blue Velvet"), l'homme au vocabulaire le plus restreint et le plus significatif dans l'outrance! Dommage que "Spring Breakers" ne soit pas un bon film car Franco signe une performance d'acteur dans le sens le plus profond du terme, un de ces rôles qu'on oublie jamais: la fragilitè d'un côtè (quand il chante du Britney Spears), la folie furieuse de l'autre (quand il suce un flingue). On est en prèsence d'un objet trash qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie, repoussant ou fascinant selon son humeur - et d'une cruditè poussive (paires de seins siliconès au ralenti, alcool à flot...). Est-ce cela le lâchage collectif hyper-alcoolisè pendant le fameux « Spring Break » ? La rèponse est pour le moins pessimiste avec des couleurs pop-flashy qui explosent de partout...et un peu n'importe comment! « Spring Break pour la vie ? » Au vu du final, excessif à tous les niveaux, pas sûr! Inutile de dire que dans ces conditions, le message a du mal à passer avec un sujet de dèpart qui avait pourtant de quoi sèduire...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Que dire qui n'a pas déjà été dit? Que la promo du film a été scandaleuse? Que le fait que le film fut en compétition officielle à la Mostra de Venise aurait du en avertir plus d'un?
    Quoi qu'il en soit, au vu des réactions, on voit bien que beaucoup n'était pas préparé pour Spring Breaker, et c'est bien dommage, car ce film mérite bien mieux que les « je me suis ennuyé » et « y'avait pas d'histoire ».

    Sans doute le meilleur film de 2013, Spring Breaker commence comme un rêve et finit dans un cauchemar. Une critique féroce de l'absence de sens de la société américaine du 21ième où le seul échappatoire d'une jeunesse désœuvrée et sans but sont les paradis artificiels et la débauche.
    La première scène est un pied de nez à tous ceux qui attendaient des nichons et du Project X, vous vouliez du sexe et de la débauche, en voilà, encore et encore, sans aucune raison apparente, juste pour vous renvoyer à votre propre voyeurisme. Et ça marche, on a vite envie que ça s'arrête, assez ! Cette entrée fracassante m'a fait pensé au film sans doute le plus irregardable de tous les temps, l'Irréversible de Gaspar Noé.

    Pour en revenir à nos héroïnes, elles fuient la réalité misérable de leurs existences sans reliefs pour une vie plus excitante, où elles espèrent faire la paix avec elles mêmes et trouver un sens à leur vie. Ce sont les long monologues et conversation téléphoniques de Faith avec sa grand mère qui nous éclairent sur ces sentiments et ne laissent pas de doute quand au but de Spring Break, se perdre, (s')oublier, quitter ce monde dont nous n'avons rien à attendre et rejoindre ce paradis où l'on pourra enfin être libre.
    Seulement ce paradis fait de drogues, d'alcool, de consommation effrénée, est artificiel, ce que la photographie et le style fluo – psychédélique nous aide à comprendre. Tout cela est irréel, tout cela est un rêve qui ne peut pas durer, car il n'y a pas de paradis sur terre, et qu'à la fin tout le monde se réveille.
    Et le réveil est brutal. C'est Alien, c'est le côté obscur de ce monde de jouissance, celui qui n'est jamais bien loin des paradis artificiels, une démonstration coup de poing du prix à payer pour notre société de consommation, le compagnon de route de l’hédonisme du Spring Break.

    C'est Faith, qui est la plus raisonable des 4, qui se rend compte le plus tôt que le rêve est fini, que la réalité est de retour, et que continuer plus loin n'apportera rien de plus que de la tristesse et du désespoir.
    Ses amies ne le comprendrons que plus tard, voir pas du tout, au fur et à mesure que le film s'enfonce dans la noirceur. La place laissée à Britney Spears, dont la trajectoire ressemble étrangement à celles de nos filles, monté au firmament, rêve éveillé, puis plongée dans l'abysse, dans le cauchemar, métaphore de cette société d'êtres humains jetables, est à tout point remarquable.
    La scène finale est tout simplement magistrale, le pont s'enfonçant dans le noir le plus totale comme fin ultime de leur voyage, comme la porte des enfers, grandissime !
    James Franco est magique en incarnation du dualisme danger / excitation, vie / mort, en diable temptateur, en maître dépassé par ses élèves !

    Pour finir cette courte review de ce grand film, une petite note sur les dialogues. Des dialogues supplémentaires dans ce film auraient été superflus, le contexte et le sous-texte sont suffisants pour éclairer l'histoire et les intentions de l'auteur. Quand aux répétitions en voix off, elles sont comme une réminiscence du passé et une prédiction du futur, elles sont là pour nous éclairer, nous préparer à ce qui va suivre, elles nous donnent des indices de compréhension, nous mettent sur nos gardes. spoiler: La répétition de « Are you scared » avant la scène finale nous prévenant de la mort imminente d'Alien. Il avait effectivement vraiment toutes les raisons d'avoir peur.
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Une oeuvre qui m'a beaucoup surpris. Elle démarre comme un film pour pisseuses : 4 minettes qui se donnent des airs de rebelles à la sauce Walt Disney - c'est à dire un peu de noir sous les yeux, on montre les dents et on lève tout le temps les yeux au ciel pour montrer qu'on est vraiment déjanté - décident de se payer une sortie pour Spring Break. Au départ, un simple amusement; ce voyage devient pour chacune, une quête initiatique. Comme on est chez Disney la question morale est partout, représentée par une jeune actrice que je ne connais pas mais qui crève l'écran. Tout ça s'annonçait donc à la hauteur de ce que j'attendais. Quoique, pas vraiment, car j'étais sur qu'avant longtemps j'entendrais un truc du genre : "Tu veux planer", ou encore "c'est de la bonne", le genre de phrases bidons qu'on entend dans les teen movies. Mais non, cela n'a pas eu lieu. Et je dois dire qu'au milieu de cette guimauve un peu réac - ce qui ressort des premières minutes nous fait bien comprendre que le vice est une bêtise - dès les premiers plans on voit un style, quelque chose poindre qui suscite l'intérêt et qui donne envie d'en savoir plus. Et puis patatra, les 4 rebelles pour montrer qu'elles sont dans le coup se mettent à chanter Hit me baby one more time de Britney Spears pour fêter leur arrivée en Floride, en s'y croyant à fond et filmé comme si elles étaient trop cool, et là je me dis tout est foutu, on est vraiment chez Walt Disney. Mais dans cette même séquence s'opère un basculement. Ce qui était un jeu se change en posture, en manière de vivre, sans le savoir on va d'un coup beaucoup moins rire. Arrive alors James Franco et son personnage faussement badass, mais quand même un peu en fin de compte, et tout change pour devenir vraiment très intéressant et sombre. L'accomplissement de chacun des personnages est des plus étonnants, le travail sur le point de vue assez surprenant, mais je ne veux pas en dire plus. J'aimerais juste évoquer une scène : spoiler: celle où James Franco sort le piano et joue à nouveau du Britney.
    Cette scène démarre de façon tellement navrante que toute la salle s'est mise à rire et à soupirer devant ce spectacle affligeant, moi je cherchais vainement la télécommande pour changer de chaine tellement j'étais gêné de voir J. Franco s'humilier à ce point. Puis la scène s'est mise en route et ma foi les moqueries ont fait place au silence et, moi, j'en avais la chair de poule.
    C'est un très bon film. 4/5 juste pour l'excellente surprise.
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Quelle claque !!! A des années lumières d'un banal teen movie sans cervelles Harmony Korine signe un anti-Projet X parfait. Commençons par ce qui pourrait être le point noir du film sont scénario. Celui ci ne dispose pas vraiment de fil narratif et les personnages peuvent paraitre un peu plat mais heureusement l'écriture possède différents niveaux de lectures et il faut savoir lire entre les lignes pour comprendre toute l'ampleur du film. Korine a le bon goût de ne pas glorifier le spring break au contraire il le condamne ainsi que toute cette jeunesse totalement perdu qui ne savent que vivre dans la débauche avec overdose de drogues et de sexe,ici les filles sont réduit a leurs simples atraits sexuelles comme le souligne Korine avec les gros plans généralement sur des seins nus ou des visages poupins et sexués ce qui crée un certain malaise. Mais les 4 filles on un traitement différent certes elles sont très sexués mais ici le rapport de force est dfférent,elles font leurs propres choix et prennent leurs destins en mains spoiler: (La scène du braquage, la scène très dérangeante ou deux des filles obligent Alien a pratiqué une fellation sur un pistolet ou encore la scène final)
    . Il est d'ailleurs intéressant de voir a quelle point elle sont totalement déconnectés a ce qui les entourent jusqu'a ce qu'une d'entre elles réalise la tournure des choses et décide de quitter l'aventure marquant ainsi la descentes aux enfers de ses amis. Le rêve devient donc cauchemar et c'est a ce moment que le récit devient captivant et que les personnages prennent de l'épaisseur créant même une ambiguité est ce les filles qui sont sous l'emprise d'Alien ou Alien qui est sont l'emprise des filles ? Les acteurs sont impeccables notamment Selena Gomez et Vanessa Hudgens qui n'hésitent pas a casser leurs images Disney et arrive a être convaincantes dans un registre ou on ne les attendais pas malheureusement Rachel Korine est un peu sous-exploité et Ashley Benson n'a pas assez de place pour véritablement briller. Mais la vrai force du casting vient de son personnage masculin,James Franco est prodigieux dans son rôle de gangsta-rap et il arrive a crée un charisme et une humanité a son personnage qui n'était pas forcément sur le papier et il hérite même des meilleurs moments spoiler: (La scène dans la boite de nuit et la magnifique reprise de Britney Spears au piano)
    . Mais en plus d'une excellente critique du rêve américain et de sa jeunesse et d'un casting irréprochable,le film dispose aussi d'une réalisation exemplaire. Mélant gros plan dérangeant et plans séquences maitrisé Harmony sait utilisé un caméra rendant le tout extrêment stylisés grâce à quelques effets de flous durant certaines scènes de fêtes comme si on était nous même drogués ou alcoolisés, enchainant les images chocs spoiler: (a l'image du début ou l'on voit des femmes allongés par terre qui se font aspergés de bières par des hommes qui utilise les bouteilles comme si c'était leurs sexe)
    et des passages nocturnes extrémement flashy et fluorécantes avec une très ambiance bleuté permis grâce a une excellente photographie qui parfois nous fait penser à du Michael Mann sous acide et le tout est englobé par un BO phénoménal pour créer un trip hallucinogène sans égal. En conclusion Spring Breakers est un ovni, un film comme on en voit qu'une fois dans sa vie, intelligent, poétique, beau dans ses images mais laid par ce qu'il nous montre, parfois même satirique bref une expérience sensorielle rare peut être même trop rare qui ma vraiment bouleversé comme sa ne m'était pas arrivé depuis l'exceptionnel Drive et à réussi à me faire passer outre ses défauts pour me sauter au yeux comme un véritable chef-d'oeuvre.
    Hobsta
    Hobsta

    103 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2014
    La première fois que j'ai vu la bande annonce, je me suis dit WTF, pourquoi tant de bruit autant d'un film qu'on croirait tout droit sorti d'un clip de Pitbull ? Et j'ai décidé de tenter un visionnage.. j'ai détesté, et pourtant je suis allée au bout, car il y a un petit quelque chose, qui nous dit que peut-être il y aurait un espoir d'en tirer quelque chose, de faire une belle conclusion sur les dérives du Spring break. Que peut-être toutes les nanas se rendront compte de leur connerie comme la petite Gomez (celle à qui on pourrait le plus s'attacher étonnamment)... et non. Il n'y a rien qu'on a finalement tiré du film, pas d'apprentissage, de changement, de progression. La fin est pire que décevante. Le film entier est du coup décevant. Pourtant il y aurait eu tellement de choses à faire, à prouver ! On attendait quelque chose de moins nawak que Projet X, finalement Spring Breakers peut sembler n'être qu'un prétexte de plus pour imiter ce genre de films et n'exhiber qu'un troupeau de boobs siliconés et de culs collés à l'écran. Les actrices font tout pour être détestables (c'est le but je conçois, mais si c'est pour rien en tirer, où est l'intérêt?), j'ai l'impression qu'Hudgens veut juste prendre exemple sur Miley Cyrus et balancer tout son charme aux oubliettes pour nous prouver qu'elle grandit et qu'elle aime lécher les zgegs des premiers inconnus (ou dessinés en plein amphi). Ce genre de scènes ridicules se font à répétition, et on se demande quel sens elles ont. Seule scène que j'ai trouvé marquante dans le bon sens, c'est cette démonstration de Everytime par Franco, pour le coup elle était très belle. Korine avait l'air de vouloir dégager quelque chose, mais pour le coup c'est soit très très ambigu soit horriblement mal fait. La seule chose qui se dégage du film, c'est une ambiance vulgaire et surtout idiote, mais qui nous retient pourtant, car c'est un sujet dérangeant et intéressant. Le film aura au moins le mérite de nous montrer dans ses profondeurs l'aspect le plus dépravé du Spring Break, pour nous montrer un peu plus l'étendue de la connerie humaine. C'est donc plus une exhibition qu'une réflexion, et personnellement j'ai du mal car je trouve que c'est du gâchis. Le thème était donc pourtant bien choisi, mais pas du tout suffisamment exploité. Et c'est très dommage.
    Beerus
    Beerus

    58 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Conçu comme un trombinoscope d'images, détournant les codes des clips MTV, ce Spring Breakers de Harmony Korine, est assez fascinant (surtout dans les passages avec James ''Alien'' Franco, absolument dément). Les actrices n'étant pas en reste, sauf peut être Selena Gomez, un brin agaçante, il faut souligner, la photographie somptueuse, orchestrée par Benoît Debie, fidèle Chef Op de Gaspard Noé, dont Korine se revendique, comme ses idées de montage, montrer le braquage sous plusieurs angles, répéter les dialogues jusqu'à plus soif, créer une atmosphère déliquescente.
    Nathan Snidaro
    Nathan Snidaro

    70 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Ouai c'est trop bien ! Sans doute le meilleur film de 2013, tous ces imbéciles qui critiquent avec tant de véhémence ce film n'ont pas compris le message profond et intellectuel de ce film man. Ouai parce que tu vois moi je trouve que les personnages ils sont super bien développés, attend la fille brune elle super coincée tu vois elle refuse au début de boire et de se droguer alors faut qu'elle se décoince un peu tu vois et donc elle est super développée tu vois man. C'est une hymne à la paix et à la tolérance ce film man, tu vois. C'est un message de protestation contre cette société hyper coincée qui refuse les bikini en string tu vois man. C'est vachement plus intellectuel que tu le crois, parce qu'en plus tu vois man il y une fille elle a des cheveux roses, du coup ça entre en opposition avec leur vie qui n'est pas rose tu vois, parce que et ben au début elles sont hyper pas coincées et donc elles font plein de conneries alors qu'a la fin elles sont toujours dévergondées et connes, donc tu vois contrairement aux autres films les personnages ils évoluent pas tu vois et c’est ça qui est génial, parce que ça dynamite tous les codes du genre. Donc du coup ça change c’est hyper bien pensé. En plus les actrices sont justes excellentes tu vois, elles ont des gros nichons et...euh..enfin un grand talent donc du coup elles sont ultra bonnes, enfin euh douées. Tu vois ? C'est vachement profond comme film.............C'est même tellement profond que nous pauvres mortels ne comprendrons jamais le sens de ce film. A moins que le sens de ce film ce soit de montrer des "actrices" issus des série télé les plus idiotes que l'on ai jamais faites, se dénuder pour le plaisir des spectateurs qui pour justifier leur rinçage d'oeil vont parler de film intellectuel. L'histoire ? Et ben l'histoire c'est quatre filles qui vont faire la fête, qui croient aller au paradis et qui, à la fin, croient encore que c'était le paradis à part deux, une parce que dés le début ba héhé elle savait que c'était une mauvaise idée et l'autre parce qu'elle s'est pris une balle HO HO ça c'est de la réflexion hein. On peut dire que les personnage ont vraiment bien évolués........Sans parler de James Franco qui n'a absolument rien à faire dans cette "farce" totalement vulgaire et stupide. Oui parce que son personnage et ben...il sert à rien. Mais à rien, c’est à dire que il est là, il fait rien aux personnages, il ne les aide pas, il ne les fait pas changer de caractère enfin bref il est inutile. Comme le film d'ailleurs. Enfin je ne parlerais évidemment pas des très grandes comédiennes qui méritent toutes largement un oscar. Bref, un film inutile sauf pour les mâles en mal de porno. C'est certes plus "soft", mais cinématographiquement du même niveau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2013
    quel plaisir de voir tous ces ado attarder déçus âpre avoir vu le film tous ces crétin qui espérait a une suite de l'ignoble projet x
    Miltiade
    Miltiade

    40 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2013
    C’est une étrange poésie qui se dégage de ce film. C’est paradoxalement quand le film dépeint la déchéance et la confusion les plus totales, qu’il atteint une beauté inespérée, d’autant plus poignante qu’elle est inattendue. Le film se distingue par son montage sonore, nappes de sons quasi continues qui créent d’étranges boucles temporelles – bribes de dialogues répétées plusieurs fois –, associé à l’image à des allers et retours dans le temps. La photographie est fluo, et les cadrages sans cesse mobiles très adroits, notamment ce superbe plan-séquence lors d’une scène de braquage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Spring breakers ... Que dire ne serais-ce qu'il est malsain a souhait car il met en abîme une réalité alternative ou non d'un présent difficile a assumer et a concevoir dans sa forme la plus tragique . Que dire ce nouveau film culte du genre dramatique qui s'ajoute a la lignée de "thirteen" , "pretty persuasion", "mysterious skin" ou encore "wassup rockers" ... Il est en effet le reflet inavoué d'une jeunesse dure a regarder par son scandale et son oubli de la dignité , hypocrite par ses prières et sa fidélité parentale .
    Il est loin de laisser indifférent car Korine a réussi a rendre ces actrices fades et lisses aussi noires et dérangeantes que l'ambiance totale du film ; les rendant tout a fait légitimes .
    Tout est parfaitement orchestré , en somme ce film donne la nausée car il est criant de vérités assassines et glauques .
    Seul point a redire , le moins de 16 est de rigueur . A ne pas confondre avec un blockbuster , ceci est un film d'auteur avec un réel parti pris et surtout non adapté aux âmes sensibles .
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    Comment les médias et les critiques cinématographiques ont-elles pu trouver un quelconque intérêt intellectuel à ce navet d'une bêtise abyssale ? Annoncé comme excitant, nous avons là un film à la mise en scène digne d'un mauvais clip musical, limite pornographique par moments, un montage répétitif (repasser la même scène une fois ou deux en trente secondes peut avoir un effet assez sympa mais vingt-cinq fois en une heure trente de film, c'est juste trop...), James Franco n'est absolument pas crédible en rappeur gangsta, les quatre actrices sont juste des corps attrayants, aucun talent artistique dans leurs prestations, seulement oubliables, des incohérences scénaristiques à la pelle comme la scène finale où les deux dernières demoiselles attaquent tout un gang ennemi équipé d'un pistolet chacune et seulement habillées d'un bikini. Au final, un ersatz de polar décevant, agaçant, creux et simpliste. Une daube à balancer directement aux oubliettes !
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Sans blague ? 3.6 en note presse et 3.1 en spectateurs ? On voit que le marketing devient de plus en plus efficace, et que peu de monde a un esprit critique assez développé pour se rendre compte qu'on les manipule...
    Franchement, de la poésie là dedans ? En ce cas on en trouve plus encore dans les nanars. C'est idiot mais burlesque ? N'importe quoi, c'est juste nul comme film. Un reflet de notre société actuelle ? Ça me ferait mal. On sent que la réalisatrice fait des pubs, ça y ressemble. Du reste on s'aperçoit vite que la presse est payée pour dire du bien du film, ils vont chercher les compliments loin, et les notes ne correspondent pas à ce qu'ils écrivent.
    Depuis le temps qu'on me sort que James Franco est le meilleur acteur ricain de tous les temps, j'ai mal. A part jouer un perso minable (Alien, c'est pas du foutage de tronche ça ?), un ersatz de Sean Paul (c'est dire) mixé avec Joey Starr (pour les dents), à moitié caïd façon GTA ia rien. Pour les filles on aurait pu mettre des mannequins de plastique en bikini ça aurait eu le même effet, et le jeu d'acteur n'aurait pas été bouleversé. Il est vrai qu'il fallait mettre des noms pour attirer, 2 filles de Disney ça suffira et ç ramène les ados dans les salles, et ça marche...
    Que dire ? La bande annonce dévoile tout, la trame est trop connue pour qu'on soit surpris un instant, l'histoire est banale, on s'attache à des ados paumées et débiles qui font un casse pour aller faire la fête, juste parce que les cours les gavent, ouah belle mentalité. Évidemment Alien fait la pluie et le beau temps, et se place là pour les scènes de sexe car sans ça pas de film. La musique est simple (pas à mon goût en +), les costumes ridicules (des clichés), les dialogues se veulent djeuns mais dans le sens pourri, le montage est affreux (des pubs les unes après les autres) et le rythme se perd en longueurs navrantes.
    Que retirer de cette merde ? Ben rien, on la laisse sur le trottoir et on essaie d'arrêter de se faire avoir en allant la voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
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