Mon compte
    Spring Breakers
    Note moyenne
    2,2
    9368 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Spring Breakers ?

    1 642 critiques spectateurs

    5
    185 critiques
    4
    236 critiques
    3
    212 critiques
    2
    216 critiques
    1
    263 critiques
    0
    530 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Piwi47
    Piwi47

    43 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2013
    La comparaison avec Malick avait de quoi surprendre, « Spring Breakers », présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2012, est pourtant THE surprise de ce début d’année. Le film fait actuellement jaser le web pour trois raisons : le casting tout d'abord, composé essentiellement de jeunes princesses Disney (Selena Gomez, Vanessa Hudgens, Rachel Korine, Ashley Benson) qui effectuent ici un virage à 180° en incarnant des adolescentes faussement sages, dévergondées comme jamais et complètement défoncées au crack ; le deuxième motif probable de l'hystérie collective émerge de la bande-annonce du long métrage, jugée niaise par certains, laissant présager un ersatz de « Projet X » ; enfin, le nom du metteur en scène, Harmony Korine, petit protégé de Larry Clark – il a écrit pour lui le scénario de « Kids » et de « Ken Park » – issu d'un milieu plutôt indépendant et assez barré si l'on se réfère à son « Gummo ». Pas étonnant non plus de retrouver le bonhomme crédité au générique de quelques films de Gus Van Sant, cette fois en tant qu'acteur : « Will Hunting » et « Last Days ».

    Ça commence comme un bon vieux clip MTV – plans serrés sur des donzelles en bikini et messieurs huilés se trémoussant sur une plage de Floride pendant la fête printanière orgiaque de « Spring Break », le tout filmé à vitesse grand V et à grands renforts de son pop – et pourtant, quelque chose cloche. Quoi donc ? Peut être cet espoir naïf d’être plus emballé par la suite par un tout autre spectacle, plus propice au doute et à la réflexion. Puis voilà, le fantasme se transforme rapidement en réalité avec l’arrivée en scène, lors d’une séquence nocturne brillamment filmée, des personnages féminins. Candy, Faith, Brit et Cotty sont amies depuis le primaire. Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? Peu importe. Vides et lasses d’une vie monotone sans affect, nos quatre borderline, véritables égéries de la jeunesse américaine décadente sans limite, désirent plus que tout au monde connaître l’environnement inconnu et libertin du Spring Break. Le rêve américain vendu dans les médias d’aujourd’hui (pubs, réseaux sociaux) en quelque sorte. Le sentiment d’abandon et l’errance pathologique conduisent nos protagonistes vers une rencontre improbable : « Alien », gourou, amant, dealer, psychothérapeute, oui tout ça à la fois. Soudain, tout bascule, et la descente aux enfers peut commencer.

    Loin d’un cliché sexiste ou misogyne, « Spring Breakers », sur ses (faux) airs de teenage movie us, est un voyage initiatique et satirique de l’Amérique puritaine, une parfaite vitrine d'un American Dream en pleine déconstruction en somme. Point de controverses ou d'incitations à la débauche et à la violence ici, bien au contraire. Personnages peu enviables, situations peu complaisantes, goût amer de la liberté, expédition envoûtante mais pernicieuse, tout est bon pour provoquer la nausée du spectateur qui sort de l’aventure plus mûr qu’un abricot. Avec « Spring Breakers », Korine propose une œuvre unique, lente et contemplative, riche d’excès en tout genre qui, jamais approuvés, sont plutôt moralement interrogés dans l’enfoncement inéluctable dans lequel sombrent les quatre nénettes. « On s'est enfin trouvées » lâche Candy (Vanessa Hudgens) en fin de course au téléphone à sa mère. Parole résonnant comme l’apogée de l’expédition transgressive. Ces coups de fil aux parents, parlons-en. Tentatives fructueuses (ou pas!) de ramener nos quatre adolescentes à la réalité d’une vie mortifère.

    Empruntant aussi bien au corrosif de « Battle Royale » qu’au subversif Winding Refn (« Drive ») ou aux sensei Larry Clark / Gus Van Sant, Harmony Korine se détache néanmoins de ses maîtres par un style plus visuel et fictionnel grâce à une mise en scène intelligente et longuement ciselée.

    Plusieurs artifices à saluer : tout d’abord, l’esthétique MTV savamment détournée (la réalisation clipesque, les chansons rap, la pop culture, l’image de la génération Britney Spears) et intégrée à la façon de flashs délirants dans le montage, la pellicule sublime d’autre part (couleurs fluo tape-à-l’œil contrastant avec le ton sombre du long métrage), une pellicule qu’on aimerait pouvoir lécher, signée Benoît Debie, directeur de photographie attitré de Gaspard Noé et Fabrice Du Welz.

    Moment de grâce lors d’une séquence folle où le guide spirituel James Franco, entouré de ses muses encagoulées et armées jusqu’aux dents, pousse la chansonnette et reprend divinement en version piano le « Everytime » de Britney Spears.

    L’enfant chéri du cinéma pop underground emploie par ailleurs un casting parfait en écorchant l’image de ses stars Selena Gomez & Vanessa Hudgens. Le surnom « Disney girls gone wild » vu partout dans les médias reflète parfaitement le traitement dénaturant de ces jeunes filles BCBG.

    James Franco est, quant à lui, méconnaissable mais impérial en malfrat notoire. L’Oscar n’est pas loin bonhomme, courage !

    Un mot enfin sur la BO, signée Skrillex & Cliff Martinez, compositeur de « Drive » et « Contagion », ensorcelante comme toujours et transcendant le propos.

    Quelques bémols dont se nourriront probablement les détracteurs : et d’une, le marketing du film (trailer, affiches, interviews) un peu pervers, faut l’avouer, qui racole comme un énième « American Pie » et, interroge fortement sur la compréhension de l’enjeu par l’équipe derrière la caméra. Ensuite, le reproche d’être toujours un peu sur le fil et de ne pas assez se politiser, en somme, de manquer de l’audace attendue tant qu’à faire.

    Bilan : « Spring Breakers », ou le coup de massue dans la conscience collective indue, Harmony Korine frappe fort. Nettement plus profond qu'il n'y paraît, cet « anti-American Pie », sans format ou calibre, est une authentique bombe à retardement dont on pensera dans quelques années qu’elle était un signal d'alarme d'un monde en perdition.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Decline Trip Fluo
    De la première à la dernière seconde tout est fluo et pourtant ça ne sonne pas vraiment faux et rien n'est stabyloté. Excepté peut-être le personnage de James Franco qui offre une prestation spectaculaire.
    De cette surenchère de personnages haut-en-couleurs et du visuel fluorescent conjuguée à la musique de Skrillex (enfin proposée au cinéma) en résulte la création réussie d'une ambiance captivante. Le montage précisément désordonné nous fait vivre pleinement la décadence de l’intérieur comme le faisaient très bien Trainspotting ou Requiem for a Dream.
    Jolie paradoxe que cet incruste de couleurs flaschies dans un monde bien sombre. Les tigres sur les maillots sont roses, comme les cagoules, c'est chouette.
    Les quatre têtes d'affiche féminines donnent cher de leur peau, souvent très dévoilée, et prennent à grand contre-pied le jeune public qui a pu les suivre jusque là et surprennent probablement bien des réfractaires chargés de pré-avis sur ces noms bien plus évocateurs pour les ados.
    Enfin, un regard à la fois amusé et inquiétant sur la jeunesse américaine d'aujourd'hui et son déclin. Illustrée par des naïades qui font monter la folie autant que la température des salles et des gangsta-rappeurs pariodiés avec une dérision culottée.
    Facile de décrire cette première surprise de l'année (2013) en trois mots;
    Pink, Sex & Guns
    ou bien Sea, Skrillex & Fun.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    67 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Une bombe atomique qui déferle sur les écrans de cinéma, l'un des meilleurs film de ce début d'année 2013. J'attendais ce film avec beaucoup d'impatience et je n'ai pas du tout été déçu. Tout d'abord le plus gros point positif de ce film est sa photographie qui est tout simplement époustouflante ! J'ai rarement vu un film aussi beau visuellement, alors qu'il ne contient pourtant aucun SFX. C'est du prodige et rien d'autre de la part de Benoit Debie (qui a notamment travaillé sur "Enter the Void" de Gaspard Noé) qui se place comme l'une des stars montantes au poste de directeur de la photographie. Deuxième point positif, les acteurs. Résumons bien, nous avons James Franco, avec lui quatre meufs. Trois sont connues pour être des stars pour ado, la quatrième est la femme du réalisateur. Sur ce point, il est clair que ça peut faire peur, et pourtant... James Franco n'a plus rien à prouver, et franchement il est exceptionnel dans son rôle de gangsta bidon mais les quatre autres remplissent leur rôle à merveille. Rachel Korine est excellente, Ashley Benson remplit son rôle. Seule Vanessa Hudgens est en dessous. Mais Selena Gomez est franchement géniale et la meilleure des quatre. Troisième point positif, une réalisation parfaite, déroutante (le montage est dans le même veine), presque agaçante, mais toujours juste ! Le scénario, c'est du classique. Ce n'est pas le plus travaillé du monde mais il entre parfaitement dans le cadre du film et ne dérange pas. C'est le film entier qui dérange en fait, on est dans la provoc' pure et dure avec des scènes absolument fabuleuses de bout en bout (la scène de la chambre avec Benson et Hudgens qui pointent le flingue sur Franco, la reprise de Britney Spears, la scène de braquage, etc), tout est parfait et on ne s'ennuie pas. Franchement, c'est un régal ! On crie à la perte du cinéma, avec tous ces remakes/reprises/reboots/adaptations et compagnie mais tant que des réalisateurs comme Harmony Korine existeront, le cinéma tel qu'on l'aime ne mourra pas !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    J attendais de voir spring breakers et maintenant que je l ai vu j ai été très déçu pourquoi , par ce que les personnages ne sont pas charismatique mais très énervant surtout alien et en plus ça ma fait marrer par ce que spoiler:
    spoiler:
    alien fait racaille mais a la fin il meurt comme une merde et n a tuer personnes et en plus on comprend le but seulement a la fin et le but c est spoiler:
    de tuer le noir car il a tiré sur l épaule d une fille . Bref ce film n est pas a voir très déçu :(
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2013
    En voyant la bande annonce on aurait pu s'attendre à un genre de projet x.

    D'ailleurs la plupart des gens qui vont voir Spring breakers s'attendent à voir un film jubilatoire qui montre des petits culs, des nichons, des gamins qui se shoot, dansent et font l'amour.

    C'est un peu ça, sauf que le film d'Harmony Korine (c'est le réalisateur hein) est clairement une critique de la génération Britney, génération éduquer par la tv, génération dégénérés en quête de rêves.

    Dès le début, on comprend le propos du réalisateur qui film des gamines sur la plage nénés à l'air libre et des tas d'autres en train de boire, de s'exhiber et d'autres qui font des doigts à la caméra pour dire on se moque du monde entier, nous on s'éclate.

    Alors, oui les personnages s'éclatent, mais ce n'est pas ce que nous spectateurs ressentons durant la projection, il s'agit plutôt d'un cauchemar qu'il n'est pas difficile de croire.

    Quatre étudiantes ennuyés par le quotidien, elles en ont marre de faire et voir les mêmes choses tout le temps (oooh comme je les comprends).

    Une d'entre elles est croyante et fait partie d'un groupe qui ressemble à une secte.

    Il y a deux visages de l'Amérique dans le film la religieuse à l'extrême et la débauche à l'extrême aussi et cela fait très très peur dans les deux cas.

    Ayant été élevés par la tv, (elles se trémoussent en chantant britney ou imitent Al pacino dans scarface) elles décident soudainement de faire un braquage afin de pouvoir se rendre au Spring break en Floride.

    Leurs méfait accompli, elles se retrouvent donc en Floride, une sorte de paradis idyllique à leurs yeux même pour la plus pieuse d'entre elles.

    Seulement tout va déraper et elles vont se retrouver très vite dans l'embarras.

    Et là, Harmony montre les malfaisants, les gangs qui s'enrichissent grace au Spring break qu'ils enrichissent eux mêmes d'ailleurs.
    D'ailleurs c'est à se demander si la critique pointe du doigt uniquement notre génération, mais le mode sur lequel s'est fondé l'Amérique qui s'est construite avec les armes et les trafiques depuis des siècles.

    James Franco incarne parfaitement le débile mentale de première, d'ailleurs lui aussi est fan de Britney.

    Lui et les filles aiment l'argent et sont près à faire n'importe quoi pour en obtenir.

    C'est un gangster de pacotille qui se prend pour Al pacino et un rappeur de génie.

    Les filles et lui sont fait pour se rencontrer sauf que celle qui a un peu de valeurs à senti l'arnaque.

    Spring breakers n'est pas un film qu'on prend plaisir à regarder, c'est un film intelligent qui traite donc de l'aliénation, du manque de valeurs et donc de la dégénérescence d'une certaine Amérique complètement paumé.

    Cependant, j'emet des réserves sur la fin qui est je pense un peu douteuse.

    Les filles seraient finalement des anges désenchantés venues sur terre pour supprimés les pourritures? Un brin moraliste? Ca serait beaucoup trop facile de voir les choses de cette manière, Monsieur Harmony Korine.

    Il a son propre style de mise en scène, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'un mec comme Araki aurait fait trois fois mieux parce que lui les ados il sait vraiment en parler, bon après ça ne tient qu'à moi.

    Apparemment j'ai été le seul à trouver le film intéressant dans la salle parce qu'il y avait des gamins qui ne faisaient que de parler ou de jouer avec leurs portables (tiens ils auraient été bien dans le film ceux la aussi).

    Allé si toi aussi tu veux voir et entendre James Franco chanté britney la plus grande artiste de notre temps comme il le dit (ahahah), ne manquez pas Spring breakers ça pourrait vous faire réfléchir.

    Quelque-chose qui ressemble à un film. Je ne connaissais pas Harmony Korine et bien je vais m'intéresser à ses prochains et anciens films. Spring breakers est une belle critique sur la dégénérescence de notre société occidentale. Une belle surprises.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Pour résumer :
    Si vous cherchez là un remake d'American Pie et autre teen movie americain, passez votre chemin.
    Si cependant vous cherchez un film aux couleurs et idées folles, à l'esthétique recherchée, emprunt de symbolique, il est temps de filer au ciné

    Pour détailler :
    Spring Breakers s'avère être un excellent film, à l'esthétique recherchée (et je ne parle pas uniquement de la morphologie des actrices !)
    Les cadrages sont excellents, l'usage des couleurs est époustouflant !
    Le scénario, très critiqué du fait de sa simplicité s'avère cependant (à mes yeux) être d'une grande richesse, à travers de nombreuses boucles narratives (successions de plan en décalage chronologique), qui marquent à merveille les contraste et l'absurde des situations)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2013
    N'en déplaise à certains, j'ai trouvé ce film excellent, presque un chef d'oeuvre. Je ne savais pas à quoi m'en tenir en y allant, j'avais entendu de mauvaises critiques, des scènes trash, des similarités avec Projet X ...

    Mais rien de tout ça au final, j'ai été embarquée dans un film tout simplement excellent, je ne connaissais pas le Spring Break, c'est chose faite, les actrices jouent très biens, car au final on y verrait presque la réalité ... J'ai entendu dire qu'on leur avait plus ou moins laissé le choix des dialogues, je ne sais pas si c'est vrai.

    Il est super bien filmé spoiler: Les retours en "arrière" ou au contraire, les événements qui vont se passer, c'est juste génial ...
    , et très bien "monté" (je ne connais pas les termes en cinéma donc bon ...), les couleurs sont superbes (les maillots de bains jaunes fluos des filles, le rose fluo de Séléna Gomez, wouah ....).

    L'histoire super bien (même si j'ai lu en bas que Séléna Gomez n'était pas d'accord avec le scénario ce qui a donc fait ... Si vous me lisez (désolée pas fais attention au pseudo), vous pourrez m'en dire plus ?

    En bref, un très bon film très mature, avec des scènes très WTF je l'avoue mais tellement belles spoiler: des nanas en cagoules qui dansent sur du britney spears avec des fusils, des scènes tournées très lentement, mais c'est superbe !!! ...
    , par contre il est clair que ce n'est pas pour les -15 ans !

    Je suis tombée complètement sous le charme, quelques longueurs mais je pense que c'était aussi l'effet de la VO + séance tard ...

    Et j'aimerais rajouter une chose, c'est pas parce qu'on aime pas que c'est de la merde, donc merci de respecter l'avis de ceux qui ont (beaucoup) apprécié ....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Le pire film que j'ai pu aller voir au cinéma !! Des dialogues très pauvres, idem pour le fond du film. Digne d'un film d'amateur. Quand une partie des personnes sortent de la salle en plein milieu du film, tout est dit !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Mais quel navet cinématographique franchement!! Navet est un faible mot, je ne comprend pas la note de la presse, c'est un scandale ce "film", alors quand je lis les critiques "subtile, mélange de mélancolie, de dramaturgie et poétique" j'aimerai qu'on m'explique, parce que la.... pas de dialogue, vulgaire, aucun message perçu, à part que j'ai payé une place de cinéma pour rien et perdu 2h de mon temps!
    NULLISSIME!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Après avoir lu les critiques négatives, puis positives attribuées à ce film, j'ai enfin compris ce qui clochait chez ces individus qui n'ont pas su se laisser captiver par ce que je considère comme le meilleur film de 2013, si ce n'est des dix dernières années.
    Un film n'est pas forcément un roman, avec une histoire qui commence au début et se termine à la fin, une intrigue, un problème à résoudre. Malgré tout le réalisme qu'il peut contenir, la base d'un roman reste "une histoire".
    Cependant, le cinéma a des capacités autres que de raconter une aventure, il n'est pas forcément narratif, et il perd parfois à l'être. Korine l'a bien compris. Il faudrait regarder ce film en prenant des notes pour saisir tout le travail visuel et auditif qui a été fait (par exemple, un calibre qui se charge, un tir, pour marquer des changements de scène), la critique qui a été établie contre une génération qui se perd dans la démesure et l'animalité, mais aussi contre tout ces films comme AMERICAN PIE, PROJET X, ou autre films ou la violence et le manque de morale et de bienséance est subtilement mis en valeur. Après tout, le public en redemande, puisqu'il a évolué avec son époque.
    Alors Spring Breakers, c'est ça, c'est tout ce que le public demande, mais à outrance, puissance 1000. Des plans longs et insistants sur des nibards, des fesses qui remuent dans tous les sens et en détails, de la violence à gogo (toujours au ralenti) de la dubstep lourde et agressive qui contraste avec le reste de la BO énigmatique et classique d'un film tout ce qu'il y a de plus banal, la photographie contrastée à l'outrance, la consommation de drogue et j'en passe. Il s'agit de montrer à l'humain qui sommeille en nous : voilà ce que vous revendiquez, ce que vous regardez au cinéma, ce dont vous rêvez, mais sans la subtilité qui garde vos consciences tranquilles et vous amène à croire que c'est "cool".
    Pour en venir à mon point essentiel : si l'on devait retranscrire Spring Breakers en un livre, il appartiendrait surement au genre du "nouveau roman" : expérimental, difficile, et bien souvent mal compris et dévalorisé. Il faut le réfléchir, le ressentir, et non pas attendre que l'image le son et les dialogues nous donnent directement les informations nécessaires pour comprendre le film : il est lent, certes, mais c'est justement pour laisser le temps au spectateur d'analyser ce qu'il se passe sous leurs yeux. Des phrases et images se répètent? C'est pour insister sur la dimension onirique de la chose. Car en effet, Spring Breakers est comme un rêve des plus réels qu'il soit : les acteurs sont d'ailleurs en improvisation lors de la plupart des scènes, afin qu'ils donnent d'eux même, leur personnalité telle qu'elle aurait été dans cette situation. (Korine dans une interview, annonce que les larmes de Selena Gomez face au bad boy Alien n'étaient pas si jouées que ça).
    Spring Breakers a été pour moi une expérience, je n'ai jamais ressenti autant de dégoût et de fascination à la fois, car il faut dire que malgré que le message soit passé, Harmony Korine, en jouant avec le langage cinématographique, les vices humains, et en s'entourant d'un casting PARFAIT, nous plonge dans un univers, un autre monde (ceux qui ont vu le film l'ont bien compris!) qui est presque tentant. Je suis sortie de la salle, avec cette impression d'avoir fait un rêve très étrange et perturbant, et avec une envie de le revivre encore et encore pour mieux le saisir. C'est un film à voir 15, 20 voir 30 fois, pour capter le jeux des couleurs, des lumières, du son, du cinéma, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Juste super nul...
    Franchement l'histoire est nulle, ça rime a rien, mais qui a produit ça bordel?!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Le pire film de toute ma vie ! La bande annonce laissait pressentir un film dans le genre Projet X : une sacrée arnaque. Aucune action, des dialogues inconsistants, lourds et répétitifs. But du film ? Une belle merde cinématographique.
    Svetlana L.
    Svetlana L.

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    J'ai même pas pu aller au bout!!! C'est dire !!!!
    Stoppé après la première demie heure !!! L'impression de regarder un mauvais clip d'un mauvais groupe RNB !!! Non je ne suis pas le public pour ce film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Des fesses et des seins plein l'écran dés le début , on voit déjà quel genre de film SPRING BREAKERS sera.

    Pour commencer , le film a dû mal à entraîner le spectateur avec un début assez lent . Une fois arrivé au Spring Break , on croirait voir PROJET X ( fête , bikini , seins à l'air , bière , débauches etc...) . Mais là où l'histoire commence à intéresser , j'ai envie de dire , c'est quand les filles font la rencontre d'Alien ( James Franco ) . James Franco , l'homme que je ne voyais pas du tout jouer un rôle de gangster-dealer , réussit à nous captiver en interprétant un personnage à la fois égocentrique , fou , amoureux et dangereux . Et comment parler de ce film sans évoquer celles qui font vendre le film ? Je parle bien des DISNEY GIRLS devenues "grandes" . Qui n'a pas envie de voir ces filles là en bikini ? Et c'est justement ça qui fait ce film , Selena et Vanessa qui se déhanchent sur la plage ou spoiler: même qui osent se dénuder pour une scène d'adultère
    . Malgré le fait qu'elle soit en tête d'affiche , Selena Gomez , dégoutée d'Alien , décide de partir après 30min du film . La suite , on peut la deviner facilement , spoiler: le Spring Break est fini et les filles , sous la protection d'Alien ressentent petit à petit le besoin de rentrer chez elle car elles pressentent le danger en restant avec celui-ci .


    SPRING BREAKERS , un film à voir ?
    Non...autant aller sur Internet pour voir du sex , c'est la même chose .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 août 2014
    Attention car nous avons droit ici à un type tout particulier d'étron : l'étron qui voulait être une rose. Spring Breakers se veut provocant, profond et stylé mais n'est au final que ce qu'il prétend dénoncer : une grosse bouse bourrée d'incohérences, d'actrices têtes à claques au jeu raté et de scènes pseudo-philosphiques fumantes au ralenti sur une plage dégueulante de mauvais goût. A vomir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top