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    Spring Breakers
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    1 642 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Ce film est nul. Pourtant je n'aime pas dire ça, mais là rien ne m'a intéressée ! Il est vrai que j'y suis allée sans rien connaître de l'histoire, du réalisateur et du casting, c'était peut-être une erreur. J'en ai ri intérieurement (de tristesse) tellement c'était pathétique ! L'histoire est inintéressante, les personnages sont sales (surtout James Franco. Il était si bon dans "127 jours"). Les acteurs sont mauvais. Comment Selena Gomez a t'elle pu se retrouver au casting ? Le fait d'avoir couché avec Justin Bieber pendant qqs années lui aurait donc donner une certaine crédibilité professionnelle (My god !) ? La grande scène finale est d'une débilité profonde et tellement pas crédible. La musique est ennuyeuse au possible. Enfin, la manière de remettre les scènes les unes sur les autres m'a donné le mal de mer. Je n'ai rien trouvé de plaisant dans ce "film". Il aurait peut-être fallu qu'on me prévienne avant que c'était une sorte de parodie ou de grand n'importe quoi (et encore). Les 1h30 m'ont paru interminables !
    Mickael Frezza
    Mickael Frezza

    24 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2013
    pour tout ceux qui s'attende a un film du style project x n'y aller pas ça na rien a voir puis la voix de james franco en vf aie aie aie au bout de 5 min on a envie de dire mais ferme ta gueule ensuite pour ce qui est de l'histoire et bien y'en a pas du tout c'est simplement une description de la jeunesse américaine d'aujourd'hui en quelque image clip et malsain sans dialogue ou alors dialogue répéter 15 fois au ka ou on aurai pas compris et pour combler le tout une fin pas du tout crédible pour bien finir en beauté seul la bande son du film et le physique des (actrices) valent le détour mais chez toi en divx pas au ciné
    mehdi2610
    mehdi2610

    32 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2013
    Un désastre cinématographique qui desservira la carrière de James Franco. Insupportable, inutile, indigne.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 avril 2013
    Le pire film qui m'ait était donné de voir, après coup je regrette de ne pas avoir quitté la salle !
    Je resterai optimiste en disant que ce film est pour un public "avertit".
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 juillet 2015
    Je me suis accroché comme rarement à un film, car j'avais la promesse de voir du cinéma différent, une critique de l’Amérique toussa toussa. En plus j'avais vu Kids la veille, avec Korine au scénario, donc j'avais de l'espoir. Sauf que j'ai vite été déçu, et j'ai essayé dans ma tête de faire flotter les quelques points positifs, en vain. Déjà formellement le film m'a plus qu'ennuyé, c'est clipesque au possible. Le film arrive parfois à être beau, notamment la fin avec tout ce fluo, mais le reste du temps j'ai trouvé ça immonde. Surtout, c'est le fond qui m'a insupporté. On est censé soit-disant y voir la chronique d'une jeunesse perdue. Sauf que tout ça est tout sauf crédible. Je l'attendais la critique du Spring Break, cette fête ou des américains viennent oublier leur vie pourrie et superficielle, pour faire un truc encore plus superficiel. Cette fête où ils viennent oublier le fait que leur vie se résumera à être des moutons de la société de consommation, pour être encore plus des moutons pendant 1 semaine ! Cette fête que même des non Américains veulent faire ! Sauf que cette critique est elle-même résumée par le film: Le Spring Break à vie, ce que souhaitent les personnages du film, conduit à devenir un hors-la-loi, un gangster. Et je n'exagère pas, le film le répète bien 4 ou 5 fois, ce que font les personnages c'est vivre le Spring Break à vie. Comment expliquer le fait que je n'y crois pas une seule seconde?? Je crois que même Projet X, dans sa nullité abyssale, arrivait mieux à critique la jeunesse américaine. Au bout de 45 minutes, le film se change complètement en sous-Scarface fantasmé, irréel. A la fin j'avais complètement oublié le contexte du film, je voyais juste des gangster se faire justice, c'est dire si le message du film est réussi. Mais même avant ça le film n'est pas crédible, notamment dans la présentation des 4 filles. Il ne se dégage rien, je ne ressens pas leur mal-être, la pauvreté de leur vie, que dalle. Pour moi c'est tout sauf un film réussi, car il en fait beaucoup trop, alors que le sujet se suffisait à lui-même, et car il y avait moyen de faire une critique bien plus acerbe. Vraiment déçu.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Franchement, est ce q'u on prendrait pour des cons. Affligeant, scénario inexistant, d'une débilité terrible.
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Sublime! Une critique acidulée de la jeunesse américaine, une photo saupoudré de sucre glace.
    Harmony Korine a reussi ce qu'il voulait faire, duper les spectateurs qui pensaient aller voir un teen movie. J'ai bien rigolé en observant les gens dans la salle et je ris encore en voyant les commentaires négatifs des jeunes fans d'hollywood girl! (informez vous un peu avant d'aller voir un film).
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Spring Breakers est la vision même du fantasme américain prôné par une pop-culture outrancière et rétrograde. Hommage visuel à la chaîne MTV, Harmony Korine signe l’anti-film de la jeunesse américaine en quête d’un « fun » presque prophétique. Concentration des différents formatages médiatiques, ce long-métrage dresse le portrait par le bas d’une société asphyxiée, excessive et finalement vide. Il est paradoxal de parler de vide pour la démesure du film, mais cette justement par l’ironie du contraire que Korine s’exprime. L’outrance cache le vide, les couleurs fluo transforment la morosité. Les spring breaks ne sont qu’une façade pour sortir d’une routine calme mais écrasante. Il suffit de voir le gris et le silence qui remplit l’espace de ses quatre filles lorsqu’elles sont chez elles que seules leurs pensées en voix-off bouscule d’une tonalité lancinante. Ainsi pour exister, elles n’ont plus qu’à se formater à l’image fantasmée d’une société débridée. Elles sont alors ces « pouffes standard sans histoire » que chérissent l’Amérique. A la manière des clips de rappeurs sur MTV – propagande culturelle à l’américaine -, Harmony Korine dresse le portrait d’une jeunesse standardisée et dépravée sans tabou : seins, alcool, sexe, drogue. Le but est justement de s’approcher le plus de l’excès pour « suspendre la réalité » comme le souhaite Faith (Selena Gomez). La vie est vécue non plus pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle pourrait être dans une réalité fictionnelle. Les personnages le disent d’ailleurs clairement : « comme si c’était un jeu, comme dans un film ». Spring breakers marque ainsi la perte du réel au profit d’une fiction fatale, inadéquate et extrapolée. C’est une évolution du comportement, on ne souhaite plus une action, on l’accomplit. Comme l’illustre le personnage de Candy (Vanessa Hudgens) qui commençant par de multiples imitations du tir avec un flingue irréel, débouche ensuite à créer une frontière entre le vrai et le faux avec le pistolet à eaux, pour finalement assouvir ce fantasme irrationnel de toucher une arme et de s’en servir. Elle clôt d’ailleurs le film en étant une reine de la gâchette. Dans ce monde explosif, le sexe est omniprésent et rime avec violence. D’ailleurs, les armes ne sont finalement des phallus de métal qui donne le pouvoir à qui les détient. L’analogie est même poussée à l’extrême lorsqu’Alien (James Franco) suce les canons des pistolets de Candy (Vanessa Hudgens) et Brit (Ashley Benson). Les deux jeunes femmes ne s’affirment d’ailleurs que dans les moments où elles disposent d’une arme.

    Il y a donc un jeu entre l’être et le paraître comme le montre le braquage rendu possible par un simple pistolet à eau. On retrouve cela même dans l’image elle-même avec les lumières factices qui dessinent les ombres et qui marquent les espaces. Tout est faux, tout est fait pour cacher une misère qui sera le sujet demain quand les évènements éphémères des spring breaks seront finis. Ces rendez-vous sont des fuites, des excuses pour échapper au quotidien. C’est le temps de l’insouciance et de la nonchalance c’est cela qui explique la quête obsédante du « Spring breaks never ends ». Comme le dit Alien (James Franco), partir c’est « retourner à la case départ ».

    Harmony Korine place ainsi ce fantasme sociétal comme une étape qui dispose d’une heure limité et qui par son effervescence accumulative ne peut qu’imploser, ce qui d’ailleurs clôt le film. Le retour à la raison, à la réalité, est progressif : Faith (inadaptée), Cotty (contraire), puis Britt et Candy (obligées). La futilité est rattrapée tout simplement par la vie, celle paisible et avec des lendemains prévus. La force de Spring Breakers est que le film n’avance pas de manière linéaire mais se déroule cycliquement permettant par le biais d’un montage – virtuose – de confronter le rêve naïf et la réalité du monde. Les images s’alternent montrant tant le futur incertain et violant (un doigt ensanglanté jouant sur un piano) que le passé lumineux et insouciant (la plage, l’alcool, les scooters). Spring Breakers s’enfonce de plus en plus dans la noirceur du jour, et donc dans la noirceur de la société. Harmony Korine se fait le maître d’un suspense cyclique qu’il appuie par une musique hachée par des bruits significatifs de pistolets chargés.

    Korine signe un anti-Disney en déstructurant les figures télévisuelles que sont Vanessa Hudgens et Selena Gomez. Il les emmène à l’opposé dans un autre extrême tout aussi factice. Spring breakers est le film d’une génération déchue et superficielle qui finalement bouscule les codes pour ne créer que du vide. La provocation est routine. Harmony Korine signe un bijou pop énergique et envoûtant. Quand MTV rencontre la spiritualité du cinéma américain, c’est un ovni majestueux qui en résulte.
    GenveurSquame
    GenveurSquame

    6 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Encore 1h30 de ma vie que je ne récupèrerai jamais ! Mon dieu mais pourquoi tant de nullité quand on peut faire simple et propre ?
    A Harmony Korine qui pensait soulever un problème "contemporain" avec les jeunes, elle ferait mieux d'arrêter tous ces clichés grotesques et pitoyables, tant sur le fond (drogues, armes et débauche) que sur la forme (genre la meuf qui marche sur le bord de la route en mode bourrée, des vieux effets lumineux, genre elles chantent sur le parking en mode trop heureux...MAIS REMBALLE ! Vu, vu et revu !).
    A tous ceux qui pensent avoir assisté au film du siècle (en mode "rien à redire, c'est parfait blablabla"), sachez que vous avez beau vous prendre pour des intellectuels ouverts sur le monde et penser que vous êtes de grands cinéastes, intouchables et incollables sur plan/lumière/son&caméra, il n'en reste pas moins que n'importe qui de normalement constitué se fait littéralement CH*ER et n'a de pitié que pour la réalisation nullissime de ce film !
    Elthib7
    Elthib7

    71 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2013
    Vous êtes sérieux ceux qui mettent 5/5 ?
    Ce film est une véritable honte au cinéma, une lie cinématographique:
    Mal réalisé, bande son de merde avec ce bruit de rechargement d'arme insupportable qui arrive n'importe quand entre autres. C'est souvent les mêmes plans qui reviennent et qui sont là on dirait pour rallonger le film.
    Il aurait du sortir en direct DVD et encore...
    C'est une daube sans nom, on nous montre des meufs dénudées les 3/4 du temps, des scènes hot et des gens qui font la fête. Super....
    Le scénario est abyssalement vide tout comme le jeu d'actrice des 4 personnages féminins principaux.
    Quant à James Franco je me demande bien ce qu'il est allé faire dans cette galère !

    Alors la fin aussi : spoiler: les 2 filles restantes sur les 4 qui dégomment l'armée du chef de bande noir à elle toute seule avec leur UZI sans même être blessé alors que "Alien" se fait coucher en un seul coup... super crédible

    Bref je crois que c'est le pire film que j'ai jamais vu pour l'instant, il est même pire que Projet X pour moi.
    0,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2014
    Un film vraiment spécial et sombre qui nous offre une traversée dans les déboires et la folie de la jeunesse américaine ou la culture pop est reine et l'alcool coule a flot. Avec la rencontre de James "alien" Franco, le film devient sublime, on s'attache a ces personnages si particulier et savoure tout simplement ce chef-d'oeuvre de cinéma à la réalisation parfaite, aux images magnifiques avec des acteurs fantastiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Ce film ma traumatiser par sa nullité, sérieusement ne regardez pas ce film,je me suis inscrit juste pour lui mettre une critique car ce film est le pire que je n'ai jamais vu.
    J'ai perdue de l'argent,du gasoil,du temps et peut être une partie de moi même ...

    A évitez ne pas voir.
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 1 992 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2023
    Film dramatique, écrit et réalisé par Harmony Korine, Spring Breakers est un long-métrage atypique, aussi qualitatif que déroutant. L'histoire nous fait suivre quatre adolescentes lassées de leur vie monotone d'étudiantes à l'université, qui décident d'aller en Floride pour participer au spring break annuel et découvrir de nouveaux horizons. N'ayant pas d'argent, trois d'entre elles braquent un fast-food pour récolter la somme nécessaire à leur séjour. Ce synopsis est le point de départ d'un scénario hypnotisant à suivre pendant toute sa durée d'une heure et demie. Même si l'intrigue met du temps à se dessiner et qu'elle n'est pas d'une grande profondeur, on est immédiatement pris par ce récit planant. On se laisse porté, comme envoûté, par cette ambiance singulière faite de débauche, de violence et de réflexions. Celle-ci est très spéciale puisqu'elle est paradoxalement aussi onirique que vulgaire, à l'image des deux thématiques principales en oppositions qui s'affrontent entre puritanisme religieux et décadence. Ce mélange explosif donne lieu à un enchaînement de scènes ou se côtoient ces deux aspects antinomiques. Drogue, sexe, alcool, armes, tous ces vices que trainent les quatre jeunes femmes de pouvoir interprétées par des actrices sexualisés et désirables que sont Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson et Rachel Korine. Elles sont entourées par un James Franco en rappeur trafiquant méconnaissable, certes cliché, mais au rôle intéressant pour son instabilité. Le reste de la distribution comporte Gucci Mane en rival. Tous ces individus entretiennent des relations entre amitié, crainte, joie et peine, soutenus par des dialogues entre questionnements existentiels et langage grossier. Si l'on peut trouver les problèmes du quatuor futile, ils évoquent en réalité un profond mal-être générationnel. L'aspect narration est lui très appréciable, tout comme les mots échangés, souvent susurrés, ce qui renforce le côté envoûtant. Sur la forme, la réalisation d'Harmony Korine est tout simplement grandiose. Sa mise en scène très clipesque colle parfaitement au propos. Sa caméra à l'épaule toujours en mouvement, proche des corps sculptés, dégage beaucoup de sensualité, voir carrément de sexualité. De plus, cette esthétique est sublimée par un travail d'éclairage sublimant chaque plans entre lumières naturelles dû au cadre idyllique et néons fluorescents se reflétant sur les protagonistes. Ce visuel coloré nous gratifie de magnifiques images, comme les divers couchés de soleil. En plus de tout cela, le montage jouit d'une grande liberté et joue un rôle important dans l'intrigue. L'ensemble est accompagné tout du long par une b.o. omniprésente entre sonorités électro, rap, et musique pop. Celle-ci renforce encore d'avantage l'atmosphère, tout comme l'ambiance sonore oppressante particulièrement travaillée. Ce séjour, sous forme de descente aux enfers, s'achève sur une fin à la hauteur des attentes, même si elle nous laisse un peu sur notre faim. En conclusion, malgré son allure de film pour adolescent, Spring Breakers est un long-métrage mature, une véritable expérience filmique méritant grandement d'être découverte.
    Marie Breton
    Marie Breton

    67 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    J’ai vu ce film un an après sa sortie en salle sur les conseils d’un ami cinéphile (autrement je serais bêtement passée à côté à cause du titre), puis en 2017 puis de nouveau hier soir.
    Il m’a fallu du temps pour avoir envie d’en rédiger une critique parce que « spring breaker » a un potentiel hypnotique très fort et que l’on ressort toujours un peu shooté après visionnage.
    La première fois, j’ai longuement hésité pendant les 45 premières minutes : La réalisatrice va extrêmement loin dans la création de son pamphlet et je me suis d’abord demandée si elle n’avait pas tellement voulu détruire en se basant des points de vue de ses protagonistes qu’elle avait fini par en oublier qu’il s’agissait bel et bien de critiquer (par l’absurde, un absurde multiplié jusqu’à la fin) une société plutôt que d’en faire l’apogée. Et puis arrive la scène où James Franco se voit doubler par ses élèves. On ne s’y attend pas. Et l’on finit par se demander si les élèves que l’on croyait capable de figurer dans le Guinness Records tant elles semblaient stupides, ne sont pas en réalité tout à fait conscientes de ce qu’elles font et de ce qu’elles dégagent. Car au départ ce sont bien elles qui sont rendues détestables. Irritantes même. Mais à ce moment là du film, je me suis dit : ok, et si elles voulaient maintenant se venger d’être « rendues détestables » ? Tout comme les jeunes de notre époque (et dont je fais partie avec un peu de retard) pourraient finir par se rebeller contre la façon dont ils sont encouragés à grandir ? Mais se rebeller derrière « notre » dos, sans que l’on ne voie rien venir ?
    Il y a beaucoup de questions que ce film pose et auxquelles il ne répond pas autrement que par l’absurde. Difficile donc d’établir des réponses claires. Ceci dit l’écriture et la réalisation permettent au spectateur d’entrer dans un état particulier, proche de l’ivresse, si bien que des intuitions concernant ces réponses se dessinent progressivement dans notre esprit.
    On est moqué personnellement d’abord par la réalisatrice puis par les protagonistes qui semblent carrément dépasser celle-ci.
    Et puis la moquerie s’étend partout, et l’on ne sait plus qui se moque de qui ni pourquoi.
    N’en résulte qu’un orage de haine vengeresse qui avalera tout le monde.
    Parce que c’est à ça qu’aspire une société où les enfants ne rêvent plus, où les paparazzis poussent des stars Disney à la folie, et l’où on accepte que des ado aillent fêter leur innocence perdue depuis longtemps dans des beuveries sous escta et sous gros son pourri. Tout cela est transmis sous gros filtre Instagram, parce que de toute façon notre monde nous permet de continuer à rêver, il suffit maintenant simplement d’y appliquer un filtre ultra rose ou ultra bleu pour que la pilule de la vie passe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 avril 2013
    « Mais qu’est-ce que c’est que ce film ? » Le cri du cœur de la spectatrice du 5e rang est révélateur. Des filles en bikini qui hurlent, des seins qui rebondissent, James Franco avec un dentier en argent, de la bière qui dégouline de partout et des glaces sucées de façon très.… suggestive ? « Mais qu’est-ce que c’est que ce film ? »

    La réponse est en partie à chercher du côté de cette stupéfaction. Spring Breakers est un objet unique et effrayant, un coup de génie fait de stupidité, une grande œuvre sur le rien. Alors que le style clipesque est d’habitude vomi par toute l’intelligentsia cinématographique, Harmony Korine décide de l’épouser. Mais son intelligence, justement, est d’avoir compris qu’à un sujet aussi vain que le spring break ne pouvait corresponde qu’une forme tout aussi vaine. Si le clip est si malvenu au cinéma, c’est parce qu’il n’est que de la forme, sans fond et dénuée de sens. L’alliance est parfaite.

    ...

    La suite de l'article "Spring Breakers, les Fleurs de la Vulgarité" mon blog
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