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    Spring Breakers
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    1 642 critiques spectateurs

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    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Je craignais le pire, et j'avoue que je n'ai pas été déçu après avoir vu "Springbreakers" : un film qui m'a horripilé par son accumulation de gros plans torrides et vulgaires sur des fessiers déchaînés, et des hommes bodybuildés à défaut d'autre chose ! Les critiques presse lors de la sortie du film s'étaient quelque peu emballé en avançant qu'on avait à faire à un Terrence Malick nouvelle génération en la personne de Harmony Korine. Pourtant, si certaines qualités peuvent se dégager du film, l'aspect prédominant est d'abord celui de la puanteur et de la saleté. Le long-métrage est sorti en DVD / Blu-Ray le 10 Juillet dernier, et je me suis donc sacrifié pour vous ... Le résultat ? À lire ici ... [...]
    Ce film n'est pour moi qu’un interminable clip digne de certains programmes qui passent sur MTV, c'est dire ... Conte violent et fantasmagorique, le film de Harmony Korine n'est qu'une accumulation de gros plans vulgaires et inutiles. Critique de la société de consommation, le film en est pour moi également une énorme propagande, d'ailleurs toute la campagne publicitaire était basée sur ces images de fête, d'alcool et de sexe ... J'avoue donc ma colère quand je vois que certains critiques plébiscitent un film qui présente tant de valeurs négatives.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    111 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Je serais toujours surpris par la capacité qu'on certains à produire des daubes cent fois plus larges que leurs propres trous de balle tant ce Spring Breaker est d'une nullité abyssale, que ce soit dans la forme ou sur le fond!

    Ressemblant à un mauvais clip étiré pour en faire un long métrage, le film suit les traces de 4 pétasses complètement à la ramasse (dont une adepte d'un groupe religieux de type "Jizeusse c'est mon pote!" comme seuls les Yankees sont capables d'en produire), décérébrées au possible et dont la seule préoccupation est de se défoncer au bang et au joint, malheureuses qu'elles sont de na pas pouvoir faire les truies comme elles le voudraient dans leur bled natal (parce que tu comprends, les études c'est chiant pour des petites dont l'ambition est de sucer des pines

    Ainsi donc, elles s'improvisent braqueuses (ouais cool! Ou comment faire l'apologie de la violence sur l'autel du capitalisme) pour financer leur voyage vers Sodome et Gomorrhe où elles s'adonnent à tout leurs vices, imaginant une vie de glande sur place et téléphonant de temps en temps à leurs Mamans pour leur dire que tout va bien (des daronnes visiblement peu concernées par le sort de leurs trainées de filles

    Après un petit tour par la case prison, elles rencontrent "Alien", Pseudo Gangsta ayant justement percé dans la connerie, dont la débilité n'a d'égale que la vénalité des pouffes.

    Un final proprement hilarant (deux greluches à cagoule rose de type Pussy Riot qui exterminent des mafieux chevronnés sans aucun problème!!) et une morale carrément grotesque du genre: "Ouais bon ben en fait c'est mieux d'être gentil!" où aucun acte n'appelle de conséquence (comment reprendre une vie normale après avoir buté plein de gens!) d'un film qui sous ses dehors de chronique trash de la jeunesse Américaine n'est en fait qu'un ramassis de bondieuseries puantes d'hypocrisies, ne s'interrogeant jamais sur les raisons profondes qui poussent les plus aisés des étudiants Ricains à aller faire les animaux loin de chez eux (un peu comme leurs ainés politiciens qui se la jouent moraux tout en envoyant leurs soldats trucider du bougnoule à l'autre bout du monde!).

    Une daube infâme pas même à la hauteur d'un vil reportage "d'enquête exclusive"!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2013
    Je ne connais pas le réalisateur, si ce n'est vite fait pour son travail de scénariste. Mais ce n'est pas ça qui m'a donné envie de voir ce Spring Breakers, mais plutôt la promesse d'un bon cinéma, différent de ce que l'on peut voir d'habitude sur le sujet.

    Et le film commence de la même manière que Minuit à Paris, on met tous les clichés du Spring Break (ou de Paris), comme ça ils sont là et ceux qui seraient venus voir le film pour voir un éventuel projet X bis seront content, ils peuvent quitter la salle après ça. Il n'y aura plus rien pour eux.

    Très vite, lorsque le film commence, la photo change, elle devient plus granuleuse, la caméra va bouger beaucoup plus. Limite au départ c'est presque trop pour casser avec l'image précédente du Spring Break qui serait une maxi fête.

    On a ces filles qui rêvent de Spring Break, pour décompresser, se relâcher, faire la fête. Et là, premier constat amer sur l'Amérique. Ces gens sont tellement superficiels que pour sortir de leur superficialité consumériste, ils se lancent dans leur quelque chose d'encore plus superficiel et consumériste. Bravo.

    Ces filles n'ont pas d'argent et seul Faith a une petite personnalité. Les trois autres sont les mêmes, des filles qui ne se posent pas de questions. D'ailleurs on peut saluer le fait qu'Hudgens parvienne à faire oublier ses personnages de merde dans tous les navets qu'elle a pu tourner (Sucker Bide, Highschool musicbide, etc), alors que Gomez non. C'est toujours Gomez et d'ailleurs c'est irritant. Mais j'y reviendrai.

    On a donc Faith/Gomez qui est un peu plus réservée face aux trois autres prêtes à tout, on la sent un peu en retrait. Et j'ai bien aimé ça, on voit quelque part le début à travers ces yeux à elle. Et la violence des situations à travers elle. La scène du mime du braquage par exemple qui met foutrement mal à l'aise par exemple.

    Seulement après l'arrivée au Spring Break et la case prison, j'ai trouvé que le film devenait un peu plus mou pendant peut-être un petit quart d'heure. Avant de repartir de plus belle. Ce serait le défaut du film, à un moment on voit ce qui va se passer, mais ça n'arrive pas tout de suite, alors que c'est bon, on a compris. Que ça arrive, histoire qu'on en finisse et qu'on passe à la suite.

    James Franco quant à lui est vraiment bon, si je ne savais que c'était lui, je ne l'aurai pas reconnu. Il parvient à être son personnage, ce que ne parviennent pas à faire beaucoup d'acteurs connus où l'on voit juste un acteur trop déguisé pour être crédible.
    Et là où son personnage avait l'air fun et rigolo, il ne l'est pas, au contraire, il est flippant, malsain. Comme le film en général.

    On a dans ce film de vrais beaux moments, mais je leur reprocherai d'être trop souligné, avec la musique qui devient plus calme, les paroles en voix off, etc.

    En parlant de voix off, j'ai adoré le montage où flash back (?)/foward (?) se mêlent au présent le tout avec une voix qui se répète en off.

    On sent une ambition artistique réelle et c'est bien réussi. On a quelque chose de viscéral, de beau, de fort par moments.

    Mais après je m'attendais à être plus transcendé que cela. Disons que j'en voulais plus. Même s'il y a des scènes que j'ai vraiment adoré, mais elles compensent avec d'autres que j'aime moins.

    Je pense à la scène dans la boîte avec le pote à Franco, il y a quelque chose qui se dégage, ou bien la scène dans la piscine foutrement érotique.

    Finalement ceux qui s'en sortent c'est ceux qui réfléchissent.

    Bon film. Dérangeant par moments, beau par d'autres.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2014
    La bande annonce de Spring Breakers est trompeuse, celle ci promet une sorte de Projet X à la plage entre gros "boobs", alcool et drogue. Un film qui s'adresse donc à un publique jeune peut fasciné par le cinéma. Au programme également casting de vedettes Disney reconverties au trash et James Franco dans un rôle de gangsters assez original. Cette promotion mensongère qui a fait de Spring Breakers le film le plus attendu du début 2013 et qui lui a aussi valu le statu d'arnaque de l'année. Ceux qui s'attendais à Projet X 2 se sont retrouvé devant du cinéma expérimental avec un réel but artistique pour le plus grand bonheur d'un publique plus cinéphile. Finalement quelle BAFFE ! Spring Breakers est une pure expérience située quelque part entre Requiem For A Dream et Scarface, une décente au enfer totalement libre et folle qui offre un spectacle ahurissant loin de l'image que donnait la bande annonce. Spring Breakers est déjà convaincant malgré un pitch assez invraisemblable qui est l'histoire de 4 jeunes filles rebelles qui vont rencontrer Alien, un gangsters qui porte bien son nom incarné part un James Franco excellent qui va plonger les Spring Breakeuse dans un enfer auquel certaines vont pourtant adhéré. Spring Breakers est finalement un film très surprenant malgré ses longueurs, il se révèle très intéressant de part sa mise en scène soignée et esthétique qui n'a rien a envier à une photographie également très réussie qui fait de Spring Breakers un film soigné et visuellement propre ce qui renforce un scénario provoquant qui malheureusement par un peu loin de temps en temps et se perd notamment au niveau de la fin qui tombe dans le n'importe quoi de plus que cette dernière est très prévisible. A part ce méfait il est impossible de trouvé un défaut à Spring Breakers aussi bien dans sa BO que dans son casting parfait, sa mise en scène prodigieuse et son rythme du tonnerre, loin du teen's movie une claque magistrale !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce "Spring Breakers" a fait beaucoup parlé de lui ces derniers mois. Un film réunissant toutes les pouf... heu... les égéries Disney avec flingues, fiestas et bikini, c'est clair que niveau publicité, ça allait rameuter du peuple, notamment vis-à-vis des ados. Concernant le réalisateur, Harmony Korine, j'en avais entendu parlé à de multiples reprises. Premièrement pour le scénario de "Kids", de Larry Clark, dans lequel il a participé, et deuxièmement dans "Gummo", film sombre et âpre dans lequel Korine dépeint le quotidien de deux garçon, dans un petit village frappé par une tornade. Ensuite, le reste que j'ai pu voir du bonhomme fut ses réalisations pour des artistes musicaux, à l'instar du groupe parodique, Die Antwoord, ou encore de Sonic Youth avec le clip "Sunday". Bref, en résumé, Harmony Korine est un artiste, un vrai. Un cinéaste indépendant, quelque peu underground, qui sait innover et mettre en scène de réelles idées de cinéma. Inutile de préciser que lorsque ce "Spring Breakers" fut en chantier, j'étais habité d'une curieuse impatience d'observer le rendu final. Certes, le fait que Korine se soit procuré les starlettes Disney m'a un peu dérouté sur le coup, mais je concentrais toute ma confiance envers le réalisateur. Et enfin, enfin, le jour est venu pour moi, simple spectateur, de voir le nouveau film de Harmony Korine, "Spring Breakers", le bien nommé, ou l'histoire de quatre amies qui décident de braquer un fast-food pour avoir les moyens de participer au Spring Break, soit des orgies estudiantines camouflées derrière la simple dénomination de "grande fête", et dans lesquels règnent l'alcool, la drogue et le sexe. Toutefois, ceux qui souhaitent voir un ersatz de "Projet X", passez votre chemin, vous ne serez que déçu. La première partie du film se concentre sur le Spring Break, sur ces filles idiotes et superficielles qui souhaitent par dessus tout se déglinguer à la fête. Korine dresse un portrait neutre du Spring Break en question. Il filme toute la décadence de l'événement sans remise en question ni morale. Au spectateur de réfléchir, ou pas à l'instar de ces hordes de jeunes débiles qui se défoncent quasiment 24h sur 24. De ce fait, nos quatre héroïnes rentrent parfaitement dans ces critères. Elles sont niaises, irréfléchies, perverses... Reflet d'un malaise jeune, reflet d'un quotidien tellement ennuyeux et débile pour ces derniers que, pour en sortir, ces ados font des trucs encore plus débiles. Sauf la jeune Faith, interprétée par Gomez, qui possède un minimum de jugeote, et ne se laisse pas entraîner bêtement dans les pires emmerdes. Car si le début de "Spring Breakers" met en avant le principe fête-sexe-drogue-alcool, la seconde partie change brutalement de ton. Censées vivre une semaine de pure folie, les quatre filles rencontrent un dealer (incroyable James Franco) du nom d'Alien qui, suite à une altercation avec la police, libère les donzelles en payant leur caution. A partir de ce moment, le "rêve" devient un bad-trip. La caméra et le montage se font plus nerveux, l'image est plus granuleux et l'ambiance devient noire. Les belles images flashy de la première partie laisse place à de nouvelles images flashy, mais dans un environnement oppressant cette fois-ci. Les filles (exceptée une dont je tairai le nom pour éviter de trop spoiler) se laissent séduire par Alien, sans se poser de question (encore et toujours), et sombrent en sa compagnie dans la petite criminalité. Destin tragique pour celles qui voulaient vivre le rêve américain de par le Spring Break. Harmony Korine, en même temps que ses héroïnes, plonge le spectateur dans une ambiance oppressante, parfois dérangeante, et c'est à partir de ce moment que l'on se dit que le réalisateur a réussi son coup. Faire de son histoire non pas un simple reflet de la décadence "spring breakienne", mais une histoire spéciale, à la limite de l'onirisme, pas forcément conforme à la réalité des choses, comme le prouve ce montage expérimental mélangeant voix off, flash-backs, présent et flash-forward. "Spring Breakers" est un objet cinématographique singulier, une expérience à vivre et à ressentir plus qu'à la regarder comme un simple film. Harmony Korine use de tout son talent, même si certaines scènes sont belles et formidables, tandis que d'autres paraissent un peu creuses. En tout cas, il est évident que tous les fans des séries bidesques made in Disney soient sortis dégoûté de ce film. Comme dit le dicton, on ne donne pas de la confiture aux cochons... Pardon, je me suis un peu emporté sur la fin... Enfin voilà. "Spring Breakers" n'est pas un simple long-métrage. C'est un objet artistique visuel et sensoriel, certes pas forcément accessible, mais à l'ambiance forte, malgré quelques défauts, notamment cette impression de vide lors de certains passages pas franchement recherchés. Un bon film expérimental, voilà ce qu'est "Spring Breakers".
    PsychoHead
    PsychoHead

    52 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    J'ai adoré tout simplement. Malgré un pitch de départ qui ne m'intéressais pas, ce film fut une très bonne surprise.
    Tout d'abord, visuellement, le film est tout bonnement superbe, j'ai adoré cette explosion de couleur.
    Le visuel est ce que j'ai préféré dans le film.
    Concernant l'histoire, j'ai aussi apprécié suivre la déchéance de ce groupe de filles et Alien, superbement joué par James Franco.
    La bande son passe très bien, surtout cette superbe scène sur du Britney Spears, presque onirique.
    Non vraiment j'ai adoré.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Un film complètement inutile, vulgaire et n'existant que pour montrer des gens se droguer, boire et coucher ensemble. Le seul intérêt constituant le drôle de look de James Franco, toujours aussi excellent, il ne faut pas beaucoup attendre de ce Spring Breakers complètement raté.
    Jonathan M.
    Jonathan M.

    18 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mars 2013
    C'est quoi ces actrices sorties d'un camp de pécheurs unijambiste ? J’espère ne plus jamais revoir ça au cinéma c'est indécent de dire qu'un film est prétendument pop et décalé alors que tout ce qu'il est c'est un navet indescriptible. Il faut jeter les bandes dans un volcan!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 mars 2013
    ATTENTION !! Alerte générale !!!! Ne jamais jamais jamais jamais aller voir ce film. En quelques mots : très vulgaire, Sale, inutile, ennuyeux, ridicule même. Pourtant j'ai 20 ans et je ne vis pas dans un couvent. Mais là, ça fait vraiment peur. Et dire que des producteurs ont lus
    le scénarios et ont dit : ouais pas mal ! Je signe !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 juillet 2013
    Génération Britney fucking Spears ! Un film azimuté, sursaturé, au montage et à la narration syncopés, limite expérimentaux par moment, évoquant le meilleur de Scott dans sa période Domino. Les dissonances visuelles et musicales constituent, à coup de traits rageurs projetés sur la toile, une peinture à la fois nihiliste et acidulée de jeunes filles amorales et aimantes, innocentes et pécheresses, sans repères apparents et pourtant profondément déterminées, prototypes exemplaires d'une génération so fucked up, tiraillée entre Jésus, le dieu dollar, le stupre et la jeunesse éternelle. James Franco en pimp white trash grotesque et majestueux est franchement énorme, Miami pour décor de carte postale nous apparaît plus Putain que jamais, et pourtant le tout n'est pas dénué d'un profond lyrisme hédoniste, celui des forces vitales de la jeunesse et de la beauté se consumant à la vitesse d'un joint. Gros coup de coeur pour ma part, la vacuité décriée n'est que celle des protagonistes que le film s'emploie à décrire, dans un film où la forme partouze allègrement avec le fond.

    Spring Break Forever.
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    La première fois que j'ais vu la bande-annonce de "Spring Breakers", j'ais tout de suite zappé parce qu'un film avec 4 minettes sorti de chez Disney qui deviennent un quatuor de bimbo qui veulent s'éclater en Spring Break après avoir dévalisé un Fast-Food, ça sentait le gros film sans histoire avec que du sexe, de la débauche et des grosses poitrines à tout bout de champ avec un scénario bancale et qui ne décolle jamais.

    Au final je l'ais regardé, et même si c'était pas aussi mauvais que je le pensais, ce film n'en est pas moins un bon cliché d'une heure et vingt-cinq minutes qui montrent une Amérique ou les jeunes ne pensent qu'à s'éclater de n'importe quelle manière possible, légale ou non (drogue, sexe, alcool, etc...). Je pense que si Harmony Korine a réalisé ce film à la base, c'était pour dénoncer une Amérique perverti ou pour nous montrer l'envie chez les quatre adolescentes de quitter leur monde misérable et sans intérêt ou il n'y a rien à attendre pour se perdre dans un paradis artificiel, d'ailleurs la mise en scène n'est pas mauvaise et les plans de paysages comme les soleils couchants sont très beaux et il sait manier la caméra, mais le film se répète encore et encore à tel point que l'intrigue en devient prévisible et que dans le fond, il n'y a pas d'histoire et pas de vrai scénario du coup on s'emmerde et on est très vite lassé de voir tout ce bordel, le sexe et la débauche sont tellement présents que ça saoule et donne envie de décrocher de ton siège tellement ça te gave.

    Dans "Le loup de Wall Street", le sexe et l'indécence sont constamment présents aussi mais entre temps il y a une histoire, des personnages bien écrit, ça ne se limitait pas qu'à ça et Martin Scorsese avait garder pour but de dénoncer l'immoralité de l'univers du groupe de coursiers de Wall Street dans les années 1990 sans perdre son objectif de base, alors que là le but d'origine est assez saboté dans l'ensemble avec un scénario presque quasi-absente.

    En plus de ça les 4 nanas enchaînent connerie sur connerie dans l'unique but de prendre leur pied dans tout les sens du terme, pour finalement faire le grand saut dans le fond du gouffre spoiler: à l'exception de Faith qui a compris rapidement que ça sentait pas bon, puis Cotty qui auront filé avant que ça ne finisse mal
    . Le jeu d'acteur rattrape un peu l'histoire mal foutu : James Franco était surprenant dans le rôle du malfrat tentateur et immorale qui entraîne le quatuor dans son monde de fausse liberté et l'enfer qui pourrait les attendre, Vanessa Hudgens, Rachel Korine et Ashley Benson étaient plutôt corrects mais en même temps leurs rôles n'étaient pas très évolué, Selena Gomez jouait la seule nana qui gardait les pieds sur terre dans le groupe, mais leurs personnages sont pas intéressant pour autant, pas très évolués et vraiment limités pour ce que j'ais pu voir, ça avait un bon potentiel à la base mais il est mal exploité. Quand aux monologues que l'on entend, ça peut être utile et ça donne du sens dans un film pour montrer l'état d'esprit des personnages, mais là encore c'est limité et souvent trop utilisé pour devenir répétitif comme le reste ou même inutile, le "Spring Breaks pour la vie" de Alien par exemple m'a vite énervé.

    "Spring Breakers", si ce film avait un but à la base, c'est raté : protagonistes principaux mal évolué et sans réel profondeur, une histoire inexistante qui ne décolle jamais même pas à la fin qui est bâclé, mise en scène pas mal mais, à part pour voir 4 gonzesses faire la fiesta et en bikini qui n'évoluent pas, je vous conseille de ne pas perdre votre temps pour 1h29 de visionnage pour ça.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Je rentre dans cette salle de cinéma, bondée d’ados pré-pubères, probablement des fans inconditionnels de Vanessa Hudgens et de Selena Gomez. Je m’inquiète, je transpire, j’espère seulement que le film n’est pas un Projet X bis, soit un film moyen mais avec une morale plus que douteuse. Puis je me rappelle que le film est mis en scène par le génial Harmony Korine, réalisateur du très expérimental Trash Humpers. Je me rassure, le film débute enfin, et dès les premières images je suis ébahi. Maintenant j’en suis sur, je suis face à une vraie œuvre d’art.

    Spring breakers, une fable qui raconte l’histoire de quatre filles voulant à tout prix céder à la tentation, pour se sentir libre de manière absolue. Soit vivre une vie où la loi n’est plus roi. Le fameux Spring break est à leurs yeux la réponse à tout et devient par conséquent un besoin presque vital. Elle doivent y aller impérativement, et vont jusqu’à braquer un fast-food pour amasser le fric nécessaire au voyage. Une fois arrivées, tout semble paradisiaque et pourtant, elles ne le savent pas, mais elles ont atterri tout droit en enfer. Les fêtes s’enchainent, l’alcool est omniprésent, la drogue n’est plus un luxe, et le sexe devient une activité banale.

    Harmony Korine fait des merveilles, et filme avec génie tout le vice d’un monde qui tend à la dérive. Optant pour un style libertaire façon Terrence Malick, où la caméra ne respecte pas la narration, mais qui au contraire s’envole dans le moindre murmure. Incrustant par-ci par-là, des citations subliminales qui ont toujours un sens véritable. Usant également un style proche des clips MTV, avec un montage effréné, pour finalement proposer une critique brutale d’une jeunesse en totale dépravation. Le film est coloré, tout est incroyablement beau, la photographie est vertigineuse, la lumière est sensorielle. Flashy, sans jamais être kitch, ces couleurs qui au début sont visuellement agréables finissent par être insupportables voir étouffantes. Cette manie de zoomer des jolies paires de seins, de filmer cette attraction flamboyante, ces scènes de sexes d’un vulgaire sans nom, finissement véritablement par être gerbantes. Mais il s’agit d’un choix artistique pleinement assumé. Tout comme Danny Boyle avec Trainspotting, ou Larry Clark avec Ken Park, Korine montre pleinement le vrai visage de notre société, mais cette fois ci en usant des codes spécifiques de cette dernière sans le moindre scrupule. Ce paradoxe atteint son paroxysme lorsque ces jeunes minettes accompagnées de leur homme chantent « Every time » de Britney Spears, une musique mélancolique et douce, tout en braquant des individus avec une violence certaine, délicieux.

    Harmony Korine pousse cette ironie jusqu’au choix des actrices. Ces filles, purs produits de ce monde capitaliste et de plus en plus libérale, ne font que jouer leur propre rôle. Korine s’amuse à les déconstruire, elles, qui sont issues de l’industrie Disney. Mais l’autre atout du film est James Franco (Spiderman, 127 heures) méconnaissable en Alien, qui nous offre une prestation hors norme. Ce personnage est juste la représentation du rêve américain, petit dealer qui a su s’enrichir, avec comme prophète Tony Montana de Scarface qui, rappelons le, est surement l’une des plus grandes critiques du capitalisme américain au cinéma. « The World is yours » résonne à travers Spring breakers, cela ne fait aucun doute.

    Le tout est rythmé par des sons tantôt minimalistes, tantôt électrisants, magistralement orchestré par Cliff Martinez (Drive).

    Spring Breakers est un pur bijou cinématographique. Ce film ne rentre pas dans la logique hollywoodienne pour notre plus grand bonheur à tous, et permet ainsi à Harmony Korine d’entrer dans la cour des grands.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Un excellent film qu'il ne faut surtout pas confondre avec un pseudo projet x 2 ou d'autre film d'adolescent pré-pubère. ce long métrage stylé au couleurs magnifique, vaut beaucoup pour ses scènes stylés et ses actrice qui jouent leurs rôles a la perfection, a ne surtout pas oublier James Franco qui est juste incroyable. franchement moi sa me dégoûte de savoir que la plupart des notes négatives sont du au faite que les gens penser voir un film style américain pie mais n'ont pas chercher a connaitre véritablement l'histoire, c'est bien dommage. Sinon c'est un excellent long métrage que je recommande a ce qui veulent une vrai histoire et pas un nanar comme american pie et scary movie savent si bien les faire.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2013
    spoiler: Spring Breakers ou comment représenter l'instantanéité d'un orgasme en 90 minutes de métrage... Harmony Korine décharge sa verve poétique avec une maîtrise formelle souvent proche du génie, accompagné du chef opérateur Benoit Debie qui signe là l'une des photographies les plus impressionnantes de sa carrière ( on pense surtout au trip Enter the Void pour les textures fluorescentes et le grain des images, les intérieurs stroboscopiques des boîtes de nuit et les prismes multicolores proche du pop-art ). Sur le plan du pur cinéma Spring Breakers est une claque intégrale : lumière irréprochable, mise en scène fidèle aux expérimentations personnelles de Korine ( saynètes délirantes à renforts de comptines ou de chants a cappella, poésie trash exhumée des banlieues mornes d'une Amérique ravagée, je-m’en-foutisme radical couvrant un regard critique bien moins complaisant qu'à l'oeil nu...) musique à faire bander les morts et scénario écrit sous la forme d'un glissement, d'un dérapage, d'une descente. Comme avec Gummo le résultat ressemble inexplicablement à une vidéo youtube réalisée par un génie, poème gonflé à bloc qui dévoile sa noirceur au gré des cas de conscience retardés de ses quatre héroïnes. C'est là que nous, pauvres kids, prenons un pied énorme à nous perdre dans ce spring break barré bien comme il faut mettant un poing d'honneur à dézinguer la morale collective... Fucking movie !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2013
    Je trouve ce film phénoménal ! C'est peu de le dire, il m'obsède. J'en ressort avec le sentiment d'avoir vu un film complet, où différentes expériences ont été tentée avec succès.
    Je ris jaune en revanche en lisant la plupart des critiques sur ce site. Jaune car je me rends compte à quel point la moitié des spectateurs voir plus n'ont aucun sens critique. Il sont justement l'objet de ce film, des consommateurs avec un filtre devant les yeux et c'est triste.
    Mais c'est le coup de génie de Sping Breakers, et ce malheureusement. C'est de mettre l'objet de ses critique (la consommation, l'image médiatique, le manque de sens...) en réflexion directe avec ses spectateurs potentiels. Par sa communication ambiguë (je ne voulais pas voir ce film pensant avant de me faire convaincre par quelques critiques que c'était un teenage nanar moovie américain de plus avec tous les codes que je déteste) ce film a attiré dans ses filets une partie du public inscrit dans sa critique et c'est très bien. Bon, au final, ce même public n'a pas compris que c'est son propre sens critique qui est visé.

    Pour revenir au film même. J'ai retenu plusieurs grands thèmes. Déjà la temporalité qui est traitée avec un poésie très moderne. Sur le modèle de la boucle, ce film est lancinant par la répétition de scènes, de sons. C'est comme un clip mtv allongé de 5 minutes à 1h30, mais fascinant, poétique, et drôle aussi. Le scénario est minimaliste et c'est une des raisons pour lequel ce film déplait, dans une ère de storytelling à outrance c'est pas étonnant. Mais il véhicule une sorte de mythologie, j'ai tous les personnages en tête, ils ont un rôle spécifique et j'ai l'impression d'avoir visionné un conte moderne. La photographie est magnifique, c'est sublime et ça transcende ce film. Il s'agir d'un objet basé sur les armes de l'industrie culturelle américaine décérébrante : image traitée à outrance, son omniprésent, et thématiques sexuelles / gangsta. Mais ces bases volent en éclat par le traitement et par le ton, on oubli ces thèmes et on est confronté à une beauté. La bêtise moderne passée à travers son propre filtre mais manipulé par un grand artiste.

    Je pourrais en parler des heures, pour moi il s'agit d'une perle rare et c'est avec ivresse que je suis ressorti de cette séance. L'ivresse d'une transe, moderne et pop, acidulée et sans concessions, critique et pourtant légère.

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