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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 26 mai 2019
Le réalisateur de « Eddie The Eagle » et monteur et producteur de « Bohemian Rhapsody » prend le pari risqué de réaliser un biopic sur la vie d’une pointure de la musique encore vivante. « Rocketman » nous raconte la vie d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Taron Egerton interprète le rôle avec passion et conviction pour nous offrir un divertissement à la hauteur des comédies musicales, très en vogue ces dernières années. Mais voilà que le schéma s’essouffle un peu. Mortes ou vivantes, ces stars dont s’intéressent les figures cinématographiques, semblent tous emprunter la même voie. D’abord, il y a l’enfance plus ou moins heureuse, puis la découverte d’un talent. C’est alors une rencontre qui va lancer sa carrière et les disques vont se vendre par milliers. Puis d’un coup, une baisse de régime viendra s’imposer entre quelques problèmes d’addictions, jusqu’à ce qu’un choix final vienne conclure son histoire. « Rocketman » n’échappe pas à la règle et le savoir produit par Elton John lui-même peut laisser sceptique quant à la réalité des faits. Quoi qu’il en soit, le film est exubérant et coloré. Mêlant drame et comédie musicale, chacune des scènes se rattache à un tube du chanteur. Malheureusement, la mise en scène est souvent poussive et la dimension pathos est excessive. A force de vouloir en faire trop, le réalisateur n’offre finalement qu’un divertissement récréatif maniéré. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"Rocketman est donc un excellent film, qui fait vraiment plaisir au fan de films musicaux que je suis. Parmi les très rares défauts, on notera des passages un peu trop romancés et quelques personnages (très) secondaires manquant un peu de développement. Pour les qualités, on notera une intrigue très intéressante, un rythme et une ambiance très bien maîtrisés, une très bonne mise en scène, des personnages principaux bien travaillés, un bon casting, des décors bien réalisés et de bonnes musiques (évidemment !). J’ai donc passé un très bon moment devant Rocketman (j’ai d’ailleurs eu la chanson en tête pendant plusieurs jours…)."
Ne connaissant pas trop la vie d'Elton John, je me suis lancée dans ce biopic. S'il y a une chose à retenir, c'est la fabuleuse interprétation de Taron Egerton, dynamique et en pleine forme pour nous en mettre plein les yeux. Il porte le film à lui tout seul, jusqu'à nous faire même oublier les personnages secondaires. En racontant sa vie dans les grandes lignes à travers un groupe de parole, Elton John nous montre ainsi ses moments de gloire autant que ses épisodes tristes (une famille vraiment spéciale et peu affective à part sa grand-mère, l'envie d'être aimé à sa juste valeur, les abus d'alcool et de drogue...) Certaines scènes sont vraiment tristes, mais fort heureusement, nous découvrons aussi son succès, son amour pour la musique, ses costumes extravagants et géniaux, tout comme ses paires de lunettes, bref ce tourbillon de fantaisie musicale. N'oublions pas bien sûr les moments musicaux du film qui permettent de découvrir ou de redécouvrir ses plus grands tubes. Pas le chef d'oeuvre du siècle, mais un bon moment de plaisir.
Le biopic est vraiment un genre poussif. On ne s'y ennuit pas souvent mais cela est terriblement balisé. L'accoler à une comédie musicale semblait être une bonne idée et pourtant...cela empeche toute dramaturgie à l'histoire de ce brillant artiste qu'est Elton John. Pour un ou deux numéro musicaux inspirés ( l'introduction des banlieues anglaises, ou l'envolée sur Crocodile Rock), on suit un récit guère palpitant là ou Bohémian Rapsody puisqu'on ne cesse de comparer les deux films, s'avérait aussi convenu que terriblement efficace en s'intéressant à la génèse des chansons. Là, les morceaux semblent tomber du ciel...dommage pour les acteurs tous convaincants
Un bon jeu d’acteur mais des longueurs et au final un relatif ennui durant le film qui nous mène on ne sait pas trop où. Original scénario avec bcp de métaphores et bcp de chants. Et vraiment étonnante cette juxtaposition de photos ds le générique final montrant les scènes du film et les vraies images de la vie d’Elton, comme s’il fallait à tout prix prouver que le biopic a été fidèle à la vie de cet artiste... Déception, rien à voir avec la qualité de Bohemian Rhapsodia sur la Freddy Mercury.
Elton John, né Reginald Kenneth Dwight en 1947 dans une petite ville du Middlesex, fils unique de Stanley et Sheila Dwight. Sa vie. Son œuvre.
La mode est aux biopics musicaux. L'an passé, "Bohemian Rhapsody" et "A Star is Born" ont rencontré un succès étourdissant, tant critique que public : des millions d'entrées, une pluie de récompenses aux Oscars. Sans parler du succès antérieur rencontré en France par les biopics consacré à Edith Piaf, à Dalida ou à Claude François. La tentation est grande de s'inscrire dans cette veine et de raconter la vie de toutes les gloires, présentes et passées, de la variété contemporaine.
Ce serait pourtant faire un mauvais procès d'adresser le reproche de l'opportunisme à cette biographie d'Elton John dont le projet est ancien. Il remonte au début des années 2000 et a mis beaucoup de temps à se concrétiser à cause des hésitations sur le choix de l'acteur vedette. Le nom de Justin Timberlake avait d'abord circulé. Puis celui de Tom Hardy. C'est finalement Taron Egerton, qui s'était fait connaître pour son rôle dans la franchise "Kingsman", qui décroche le pompon - et les lunettes. Il paie de sa personne et de sa voix ; il en sera peut-être récompensé aux prochains Oscars.
C'est hélas le seul atout de "Rocketman" qui se contente d'enfoncer des portes ouvertes. Sur le fond, on nous sert comme d'habitude la valse à quatre temps : 1. les origines modestes 2. l'ascension et la gloire 3. la chute par la faute de la drogue et d'un manager véreux 4. la rédemption (Elton vire son manager, arrête la drogue et découvre enfin le grand Amour).
Sur la forme, "Rocketman" ressemble plus à une comédie musicale façon Broadway qu'à un film. Il s'agit de mettre en valeur chacun des grands tubes d'Elton dont la genèse géniale est fantasmée. On se croirait à Broadway pas au cinéma. On le voit hésiter sur les premières mesures de "Your Song" dans la salle à manger de la maison de ses parents, plaquer les accords de "Crocodile Rock" au club Troubadour à Los Angeles, jouer en duo "Don't Go Breaking My Heart". Rien ne manque, si ce n'est les funérailles de Lady Di au son de "Candle in the Wind" et un peu d'authenticité.
Biopic ou comédie musicale, le film navigue entre les deux genres de façon maladroite, du coup il perd beaucoup en immersion; l'histoire se centre beaucoup sur les problèmes relationnels amicaux et familiaux, moins sur la carrière elle-même, plutôt assez vite expédiée. Du coup on passe à côté de ce moment de l'histoire du rock pour rester égocentré sur l'homme. Sympathique, mais très loin de l'envergure de Bohémian rhapsody.
La comparaison à quelques mois d'intervalles avec Bohemian Rhapsody est difficile à éviter. Les films offrent deux approches différentes. Ici on est plus dans la comédie musicale, beaucoup de chansons sont des scènes rêvées ou qui représentent métaphoriquement certains moments de sa vie. De fait, visuellement Rocketman est une pure réussite, ça déborde de trouvailles, un vrai régal.
Par contre, le film est peut-être trop sérieux pour une personnalité extravagante comme Elton John. Des touches d'humour supplémentaires auraient aidées à amener un peu de peps.
Où chercher l’attente, la surprise, l’émotion dans ce biopic contemporain très conforme au classicisme du genre ? Filmée de manière assez linéaire, très appuyée, la vie d’Elton John aurait pu échapper à ce sempiternel manège pour pop-star adulé et malheureux . Il faut croire que c’est la sienne mais à force d’occulter la création ( il suffit qu’il pianote pour écrire d’emblée un chef d’œuvre ? ) on tombe dans le rabâchage. On voit bien que Dexter Fletcher a tenté d’échapper aux manœuvres du genre, notamment à travers l’apparence d’une comédie musicale kitch. Mais rien n’y fait , même pas l’interprétation raisonnable d’un casting aux ordres d’une icône. Une image projetée avec un reflet… Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
I'm a rocket maaaaan... Impossible d'oublier ce tube pour ceux qui aiment Elton John, et si comme moi vous faites carrément partie des fans, alors Rocketman s'offre à vous comme une incroyable compilation de deux heures. Disons-le tout de suite : Taron Egerton porte le film à lui tout seul. Il n'a pas vraiment le physique d'Elton, ni même le grain de voix (mais cherche-t-on une copie exacte ? Non.) mais pour parvenir à nous faire voir Elton, Egerton sort le grand jeu et se donne à 300%. Il chante (souvent merveilleusement), et se costume parmi les tenues les plus extravagantes du showman (la Reine, le démon, le coq multicolore... Chapeau bas aux costumiers du film !) et surtout il danse...pardon, il saute dans tous les sens, virevolte sur son piano, enchaîne les portés mieux que Jennyfer Grey (Dirty Dancing), se déhanche de façon torride (mesdames...) sur des chorégraphies hallucinantes et clairement : il s'éclate. Et nous aussi. Mais pour la grande fan que je suis, mettre autant de chansons pour au final n'en entendre souvent que quelques secondes est frustrant ("Sorry Seems To Be The Hardest Word" qui ne dure que dix secondes, Daniel, Candle...). D'ailleurs, les chansons chorégraphiées en groupe sont les meilleures de loin (Honky Cat, Rocketman, ...) et d'autres passent par la petite porte (Sorry, Tiny Dancer, Don't Go Breaking My Heart, ...) et cette fin avec I'm Still Standing aurait mérité une transition plus soignée entre le clip et la scène post-face. Il y a aussi quelques longueurs ponctuelles (dialogues avec John Reid). Mais Rocketman est quand même un bel aperçu (librement adapté) de la vie de la star aux lunettes folles. Et la dualité de la version "adulte meurtri" et de "l'enfant malaimé" donne lieu à une émouvante scène finale qui fait chaud au cœur. Deux heures de tubes d'Elton John avec des costumes hallucinants, ça ne se refuse pas pour tout fan qui veut s'éclater avec Taron Egerton qui nous sort le grand jeu, survolté et démentiel !
Enervant car les comediens sont bien , que l'on apprend finalement pas grand chose et que le cote comedie musical est trop present. Donc pour les amateurs de comedie musicale , pourquoi pas mais pour les amateurs de biopic , frustrant.
Trop convenu, trop linéaire, trop appuyé, trop démonstratif... pour moi la fusée n’a pas décollé. Le style comédie musicale outrancière m’a déplu et m’a sorti de l’histoireqye j’ai trouvé factice. Je suis resté tres à distance de ce Elton pas assez réel et touchant pour moi. C’est une succession de scènes et du catalogue des titres d’Elton qui s’emboîtent se résumant à dire qu’Elton à sombré dans ses addictions parce que ses parents l’ont négligé. C’est très long et je n’y ai cru qu’à moitié. Et on a seulement droit au covers de Egerton, loin d’emporter autant que la voix d’Elton. Je salue le talent de l’acteur mais quel dommage quand même de passer à côté de l’original, véritable or vocal. Malgré de très belles idées de mises en scène et quelques trop rares moments d’émotion, je reste sur ma fin. Pas mauvais en soi mais très décevant par rapport à ce que j’espérais en terme d’impact.
Ce biopic d'Elton John m’a déçu, je l’avoue, d’une part, parce que j’en avais entendu beaucoup trop de bien, et d’autre part, parce que j’espérais un film aussi réussi que le biopic « Bohemian Rhapsody » sur Freddy Mercury et Queen. Ce n’est pas complètement nul, au contraire, cela se laisse regarder avec plaisir, mais sans plus, je suis resté sur ma faim. Par contre, les séquences de « Comédie Musicale » m’ont franchement agacé, car je déteste çà
Je ne m’attendais pas à assister à une comédie musicale outrancière digne d’Alice au pays des merveilles. Le film est saturé de couleurs, de costumes, de chants, de clichés, mais le talent de Taron Egerton ne suffit pas à sauver le film. J’aurais préféré plus de réalisme et d’intimité qui auraient pu mettre en valeur les moments scéniques flamboyants, seulement, le film est construit dans une surenchère et une escalade ininterrompue d’effets stylistiques qui neutralisent les émotions et nous laissent spectateur d’un beau numéro de cirque, mais sans vraiment nous toucher ni nous émouvoir. Il reste les chansons d’Elton pour raviver la nostalgie…