L'altérité, l'apanage de la peur
Une guerre sans précédent a imposé, pour une question de survie, la réorganisation de la société en 5 factions ou castes : les Altruistes (désintéressés), les Audacieux (courageux), les Erudits (intelligents), les Fraternels (pacifistes), les Sincères (honnêtes).
Chaque adolescent de seize ans, après avoir été éduqué dans sa famille, passe un test qui déterminera la faction qui lui ressemble le plus. Toutefois, le lendemain, lors de la cérémonie d’incorporation, il peut faire le choix, irréversible, d’une autre faction. Cette intégration se fait par le sang, rompant définitivement les liens familiaux au profit des liens d’appartenance à une faction.
Des tests d’intégration doivent encore être franchis. Mais, en cas d’échec, le candidat est exclu de sa faction et devient dès lors sans faction, comme une partie de la population.
Plus rarement, certains tests ne donnent pas de résultats convaincants, en ce sens qu’ils ne penchent vers aucune des factions. Ces candidats sont les Divergents. Tel est le cas de Tris. Issue d’une famille altruiste, elle décide d’intégrer les audacieux.
Je n’ai pas lu le livre.
Quoi qu’il en soit, même si ce n’est certainement pas le film de l’année, je trouve le scenario bien ficelé et énergique. On passe un bon moment.
Cette société, organisée autour du contrôle de chacun, qui doit nécessairement intégrer une case, m’a remémoré « 1984 » d’Orwell. Mais encore la perception de l’autre, ce danger, qu’il vienne d’au-delà de la grille gigantesque qui cerne la communauté ou, tout simplement, d’une faction différente.
Une société prétendument idéale, dans laquelle l’individualité a été éradiquée. Pour quel profit ? Celui d’un intérêt général qui s’évanouit au fil de notre implication. Effrayant !