Avis sur Casse-tête chinois

Voilà le troisième (dernier ?!) opus, souvent casse-gueule. Mais finalement c'est un film réussit, en tous cas bien meilleur que le 2 et qui clos le cercle plutôt de belle façon. D'abord bon point pour le scénario, parfaitement écrit et construit autour d'un melting-pot qui aurait pu vite devenir infernal... On retrouve les femmes de sa vie, les gosses et des thèmes tels que homosexualité, immigration, divorce... etc... qui sont traités sans être moralisateur. L'autre force reste cette énergie, cette vitalité omniprésente, ça ne peut que faire du bien. Le choix de New-York est judicieux, capital du monde et du métissage est finalement un beau symbole et qui reste cohérent avec le passé de Xavier. Même si le nombre de coïncidences est un peu tiré par les cheveux. Le plus gênant restent la pub un peu trop présente (Nike et Apple devant). Un film imparfait certe mais un trosisème épisode qui reste cohérent au sein de la trilogie et finalement on passe un agréable moment.

« Casse-tête chinois » laisse passer un bon moment ! Cela en fait-il un film qui vaut le coup ? Pas si sûr...
En réalité dans ce melting-pot où on retrouve un peu trop concentrés les thèmes bien tendance de notre société actuelle, si on gratte bien sous le vernis, rien ne ressort de bien passionnant pour le spectateur lambda qui lui aura bien du mal à s'identifier à ce joyeux petit monde où tous sont bien beaux et bien gentils au final !
Pour Romain Duris/ Xavier qui nous répète à longueur de temps que tout est bien compliqué dans la vie, il semblerait en effet, que dans la sienne même si les choses ne sont pas simples à gérer, tout s'arrange très bien entre l'arrivée facile à New-York dans de beaux appartements de rêve, son boulot de coursier inespéré qui permet de tout assumer (écriture de son roman, élever ses enfants, accueillir ses parents et amis,... alors qu'on ne le voit quasiment jamais livrer le moindre paquet...), sa location providentielle trouvée grâce à ses amies, etc... etc...
Ainsi au cinéma, tout devient toujours beaucoup moins difficile que dans la vraie vie où là, on peut dire franchement qu'on déguste autrement ! Et ainsi, c'est vrai que c'est effectivement très compliqué !
Cela est d'autant plus dérangeant que dans ce film, avec un scénario bien léger et un intérêt il faut l'avouer, un peu limite, tous ces défauts apparaissent encore davantage comme si on les avit surlignés...
De plus, la séparation, la famille recomposée, la procréation assistée et le couple de lesbiennes qui va avec (finalement pas montré sous son meilleur jour, dommage !), tout cela dans une fausse bonne humeur un peu mièvre et facile, compose un plat indigeste qui nous reste un peu sur l'estomac !
Et là-dedans, reste Romain Duris un peu niais par moment qui se démène et court souvent à toutes jambes pour suivre sans doute le rythme du film dans un New-York par ailleurs bien filmé et très coloré !
Et pourtant, pas de quoi s'emballer vraiment pour ce gentil fourre-tout un brin décevant quand même !

Quel plaisir de retrouver Xavier et ses amis pour de nouvelles aventures dans un New-York brillamment filmé par un Européen. Tous les personnages de l’auberge espagnole ont mûri et leurs vies sont celles de quadragénaires contemporains. On passe donc un très agréable moment à suivre leurs pérégrinations américaines. En abordant de nombreux sujets de société, Cédric Klapisch fait la part belle à ses comédiens fétiches, Romain Duris en tête, mais aussi Audrey Tautou et Cécile de France, en offrant à leurs personnages tout l’humour, la détermination et la tendresse que l’on pouvait en espérer. Nous serons au rendez-vous, sans hésitation, lorsque sonnera la cinquantaine.

Cette folle envie de revoir Xavier et la bande, ce plaisir des retrouvailles, c'est d'ailleurs ce qui a motivè Cèdric Klapisch à rèaliser ce troisième volet très attendu de "L'auberge espagnole", dans son envie d'ècrire et de rèaliser cette nouvelle aventure de Xavier, son « Antoine Doinel » à lui! Sèparation, dèmènagement, dèpaysement, ce "Casse-tête chinois" est une rèussite qui mèrite bien son titre! Ce qui est intèressant dans cette trilogie à la française, c'est que le spectateur voit vieillir ses personnages tel un bon vin! C'est à la fois drôle, passionnant et èmouvant de voir comment le cinèaste fait èvoluer ses acteurs qui, arrivès à 40 ans, sont assez loin de ce qu'ils ètaients à 25 ou 30 ans! Attention, ce n'est pas une suite de film traditionnel, on n'est vraiment dans la vie qui passe où l'on retrouve une vraie bande de copains (Xavier, Isabelle, Martine et Wendy) dont on ètait affreusement sans nouvelles depuis 2005! C'est en fait la suite du couple Xavier-Wendy qui est dèsormais sèparè! Wendy, donc, a dèmènagè à New York et Xavier l'a suivi pour être près de ses enfants! Et si le bonheur se mèritait et ne venait qu'après la peine d'une sèparation, semble murmurer Cedric Klapisch à Romain Duris! Xavier, ce hèros faible mais super attachant, ce globe-trotter des temps modernes, cet ècrivain nomade qui n'a toujours pas posè ses valises, avec ses questionnements, ses doutes...Comme dans "L'auberge espagnole" et "Les poupèes russes", le montage, l'utilisation de la voix-off de Xavier, le jeu avec la musique...toute une sèrie d'èlèments (famille recomposèe, homoparentalitè avec la très drôle Cècile de France, problèmes d'immigration...) ont aidè le rèalisateur à donner à ce "Casse-tête chinois" un ton, une sensation de libertè et une histoire qui s'est fait dans la même logique que les deux premiers volets! De plus, la lumière new-yorkaise est extrêmement contrastèe et procure au film un petit côtè documentaire au milieu de la fiction, donnant une fraîcheur et une spontanèitè de bienvenue! Les èpreuves traversèes par Xavier vont aussi cimenter une relation solide avec une certaine Martine (Audrey Tautou), prête à tout affronter avec sèrènitè! L'atmosphère qu'il y avait à Barcelone dans « L’auberge...» puis à Saint-Pètersbourg dans « Les poupèes...», on la retrouve sans problème à New York dans ce « Casse-tête...», comme si c'ètait hier, entre coins de l'ècran et ralentis (superbe scène d'intro au passage). La vie, l'imprèvu, toute ces choses qu'on ne maîtrise pas et qu'on envisage pas, c'est ça qui arrive à Xavier qui, une nouvelle fois, remet le voyage en route! Et pour notre plus grand plaisir, avec des rèpliques qui font souvent mouche (le philosophe Schpoenhauer y est certainement pour quelque chose) et d'inèpuisables surprises entre faux papiers (scène hilarante entre Xavier et le mec des services de l'immigration), mariage blanc avec une adorable chinoise et boulot au black d'un Xavier qui gagne en maturitè! Klapisch sait tirer parti de l'ènergie de la Grosse Pomme et clôt donc sa trilogie de la plus belle des manières! Rendez-vous dans dix ans Xavier, sait-on jamais...

Il dit quoi, Cédric Klapisch ? " On a tous le droit au bonheur." Et Romain Duris, dans Casse-tête chinois ? "La vie est compliquée." Voici donc un film qui va tenter de réconcilier cette aspiration et la réalité quotidienne. C'est simple comme philosophie et comme prétexte de scénario ? Absolument et ce cocktail a donné quelques petits chefs d'oeuvre du cinéma, voir Lubitsch et Capra, si l'on veut viser haut. Klapisch n'a pas cette prétention, il a dû apprendre que quand il s'essayait à des choses plus ambitieuses (Paris, Ma part de gâteau), il en résultait de vraies catastrophes. Alors oui, Casse-tête chinois revendique un côté sitcom, à la suite de L'auberge espagnole et des Poupées russes, dans le foutoir de l'existence de son héros, errant sentimental, père vaguement perdu et ami naïf et bienveillant. Le film doit beaucoup de son charme à Romain Duris, irrésistible comme toujours, véritable Antoine Doinel de Klapisch. Mais aussi à ses partenaires féminines, Cécile de France et Audrey Tautou, le jeu de cette dernière s'étant enfin affinée. On les voit à la quarantaine, pas plus assurés sur leurs pattes que 15 ans avant et le processus d'identification et d'empathie joue à plein. Ce Casse-tête chinois est loin d'être parfait mais une fois son rythme atteint, il devient de plus en plus attachant autant mélancolique que drôle (Tautou et les chinois, les philosophes allemands). Cerise sur la grosse pomme : Klapisch filme New York autrement que les américains, plus sur le bitume que dans les airs, davantage à Chinatown qu'à Brooklyn. Bon, on se revoit dans 10 ans ? A Buenos Aires, Sydney ou Pithiviers.

J'allais voir ce troisième opus en avant-première avec le terrible préjugé du "troisième film", le vilain petit canard, fruit d'une nostalgie partagée entre le public et l'équipe de réalisation. Cédric Klapisch balaie dès les cinq premières minutes de Casse-Tête Chinois le scepticisme de ses aficionados. Encore un grand film, toujours dans la lignée des deux premiers, mais avec une patte neuve. On en ressort avec l'impression qu'en plus d'une génération, c'est toute une société " d'expat' " qui trouve ici une de ses plus belles déclarations d'amour.

Une très belle carte postale de New York mais c'est tout. Tout ce qui faisait la fraicheur des deux premiers épisodes a disparu ici. Dans les 2 premiers on était dans des situations identifiables, vraisemblables et de monsieur tout le monde. Ici c'est juste l'inverse, impossible de croire à cela. Ils vivent tous dans des lofts de 200m², audrey tautou vient à new york toutes les 2min, Xavier se marie avec une chinoise au bout de 2 semaines, sa copine lesbienne porte son bébé, enfin mince ça empile les clichés ! Et surtout je ne peux pas m'identifier à ça ! Donc déjà on a du mal à croire à l'histoire mais pourquoi pas finalement. Ce qui plombe encore plus le film c'est qu'il est terriblement mou. Les 2 premiers étaient super rythmés, il n'y avait pas de scènes creuses. Dans le 2ème quand on ne riait pas on était franchement ému (notamment le dialogue de Wendy à la gare). Mais là, il ne se passe rien, la scène du square avec son pote black dure 3 plombes pour un personnage qu'on oubliera complètement par la suite, son premier trajet dans le metro est atrocement long, et c'est ça tout le long. . On a même le droit de suivre en entier un générique des simpsons. Oui plus d'une minute qui ne sert strictement à rien. Et c'est symptomatique du film. Klapsisch ne fait pas un film, il ne dirige pas ses acteurs, il filme juste New York. 15 min avant la fin on a quand même le droit à une dizaine de plans larges de la ville, juste comme ça, pour bien casser le rythme et remplir avec du vent. On rit parfois, mais sinon on désespère de voir le film se lancer, Xavier passe son temps au téléphone ou sur Skype, à balancer des phrase sur la vie qui sont lourdes comme c'est pas permis, je veux dire on a compris que sa vie c'est le bordel et tout ça, mais il le répète sans cesse, alors que pour le coup c'est beaucoup mieux organisé que dans les 2 premiers. C'est pas déplaisant mais c'est juste tellement mou, on passe tellement de temps à attendre les quelques moments drôles que ça en devient chiant.

Suite des aventures sentimentales de Xavier (Romain Duris - heureusement toujours à l'aise dans le rôle), qui va en faire - en direct - le récit, puisqu'il est romancier (et que son unique source d'inspiration est nombriliste). Très rapidement, le style de départ, qui promettait d'être léger, disparaît au profit de plâtras lourdingues (forme) et de plâtrées plus lourdingues encore, sur le "fond" : les vieilles recettes du vaudeville sont recyclées à la mode du jour, c'est-à-dire familles prétendument "recomposées" (en fait décomposées) et homosexualisme à la louche (Cécile de France chargeant de plus en plus la barque en lesbienne "camionneuse"), cohabitant avec le pas très neuf air du "revenez-y" ! Pour emballer le tout, la scène est à New York pratiquement dès le début du film - tellement tendance... On complète par une critique attendue des services d'immigration américains (appelant en réplique la recette la plus éculée qui soit) et de la voracité des avocats locaux - sans doute pour étoffer le fameux "casse-tête" du héros, qui n'est pas qu'amoureux - "chinois", car il habite à Chinatown... Quand son ex, Wendy (Kelly Reilly) vit, elle, sur Central Park avec son futur mari américain (et ne perd pas au change, ni au physique, ni côté finances).
Rythme mollasson, pratiquement aucune inventivité dans le propos : un 3ème volet inutile, sans fraîcheur, sans charme. On est très loin de "L'Auberge espagnole" ! Pourvu que Klapisch n'imagine pas qu'un 4ème opus peut être tenté....

Une très belle comédie Romantique scénarisée et réalisée par Cédric Klapisch. Il met parfaitement en valeur les comédiens, avec une mise en scène très chaleureuse, dans le style de jean Pierre Jeunet ou du regretté Claude Sautet en moins romantique mais plus existentiel.
Le scénario nous livre, avec un rythme soutenu, une multitude de situations cocasses. Les sujets abordés ont beaucoup évolués depuis L'Auberge Espagnole ou Les Poupées russes ; Terminées les histoires d’étudiants gais et insouciants, les personnages ont maintenant la quarantaine et des enfants.
Un casting prestigieux avec le toujours excellent Romain Duris (Xavier), très bien entouré de ses amies : Cécile de France (Isabelle), Audrey Tautou (Martine) et Kelly Reilly (sa femme Wendy) ; avec la Sympathique participation de Dominique Besnehard dans le rôle de son éditeur.
Le pitch : Xavier est écrivain, A 40 ans, il a une vie compliquée. Il vit à Paris avec sa femme Wendy qui le quitte pour aller vivre à New York avec leurs deux enfants…

Il y a des films qui dès leur générique annonce la couleur,et cet immonde préambule au film laisse entrevoir la médiocrité qui l'habite. Klaplich après deux films qui se sont ramassés veut se remettre sur les rails du succès en reprenant ses personnages phares. Seulement il n'a aucune nécessité de renouer avec ces personnages est ça se sent. Tout est dans la facilité,des situations aux dialogues,donnant non pas l'impression d’être dans un film reflet d'une génération,mais dans une sitcom bourrés de clichés qui les enfiles les uns derrière les autres. Les retrouvailles n'ont pas une bride de vérité,casse tête chinois n'est fait que pour essayer d’attirer le public de nouveau vers Klapich.,raté.

On a connu Xavier à Barcelone lors de son année Erasmus,avec ses amis cosmopolites,ses fêtes incessantes et son idéalisme en bandoulière. On a suivi Xavier à St Petersbourg et Londres,trentenaire en pleine incertitude amoureuse et professionnelle. Quoi de plus logique alors que de prendre de ses nouvelles à l'abord de la quarantaine. Séparé,avec deux enfants,il est contraint de déménager à New York pour pouvoir les voir. Entre un mariage blanc et les 3 femmes de sa vie qui continuent à le guider,Xavier est effectivement en plein "Casse-tête chinois"! Reflet d'une génération qui mise sur la débrouillardise tout en gardant sa part d'utopie,Xavier a mûri,mais il est toujours aussi maladroit. Génial Romain Duris dans les habits de ce personnage qui lui correspond totalement. Cécile De France(et son démon de midi!),Kelly Reilly(désormais intraitable)et Audrey Tautou(divine enquiquineuse) sont de retour. Les fans de la première heure seront sûrement surpris de ne pas retrouver les autres membres de la bande. Mais Cédric Klapisch a fait cela pour mieux suivre son fil narratif,qui bénéficie d'une écriture précise et légère comme une plume. Les situations sont toujours aussi délectables et inventives,avec quelques jolis moments d'émotion . Et bien sûr,le cadre de New York,et plus précisément de Chinatown nourrit cette notion de nouveau départ,qui donne furieusement envie. Quant au dénouement,je le trouve simplement parfait. À la prochaine,Xavier!

Ce dernier opus des aventures de Xavier n'est pas à la hauteur du 1er volet ni même du second pourtant bien décevant. La série s'essouffle et verse dans le n'importe quoi. Tout d'abord un film sans scénario ni ligne directrice qui nous donne un méli mélo de scènes et de situations toutes plus improbables, ridicules pour certaines, vulgaires et caricaturales pour d'autres. J'ai peiné à sourire, Romain Duris faisant fatigué, Audrey Tautou jouant plus mal que jamais quant à C De France, elle verse carrément dans la lesbienne vulgos et beauf. On baigne dans des sujets actuels mais pourtant, que ce film fait usé, dépassé. Cédric Klapish doit avoir des royalties chez Apple pour nous montrer ordi et téléphone avec le logo à tout bout de champ.
Cela aurait pu s'appeler le Casse-pied Français tant c'est long et sans intéret....

ratage complet revenir avec les memes perso et faire une continuité 20 ans aprés la sauce ne prend plus , c'est trés formaté froid ridicule acting de merde et plan à la Klapish tournée avec son smartphone

Ce film sent furieusement les nouilles chinoises que l'on met nonchalamment à réchauffer au micro-onde parce que l'on a la flemme de se montrer créatif pour se préparer un dîner. Celles que qui sont dans les boites en carton, que l'on achète deux euros au Franprix et dont les morceaux de poulet à l'intérieur ont une provenance douteuse. Sauf, même si elles ont toujours le même goûts, Les nouilles chinoises à réchauffer c'est quand même vachement bon. "Casse-tête chinois" est à l'image de cette pasta-box. C'est du klapisch tout craché. Pour un peu que l'on ai vu quelques-uns de ses autres films, et en particulier les deux premier opus de la trilogie, on est rarement surpris. Romain Duris, une ville, des bobos, les petits tracas de la vie, etc, etc... Bref ça tourne un peu en rond. Mais même si sa on a cette impression de déjà-vu, "Casse tête chinois" se laisse gentiment regarder. On est obligé de reconnaître l'étonnante créativité dont fait preuve Klapisch pour nous éviter un banal champ / contre-champ. La mise en scène est ludique, dynamique et rythmée par une BO trip-hop de toute Bôôôté. Et puis sa reste marrant, les personnages sont attachants, toussa, toussa... Bref, "Casse tête chinois", c'est du bon gros réchauffé. Mais je me rend compte que je n'en demandais pas plus avant de voir ce film, si ce n'est que de passer un bon moment. Et j'ai passé un bon moment.

Déprimant. Autant L'auberge Espagnole était dans l'air du temps, autant ce film sonne faux et creux. Dommage. On avait envie de retrouver tous les acteurs, mais ce n'est qu'une succession de clichés. A éviter.