Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Eselce
1 460 abonnés
4 238 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 11 avril 2019
Une suite parfaite pour la plupart des personnages de l'Auberge Espagnole. A la découverte de New-York et de nos personnages qui ont maintenant 40 ans, des enfants et des problèmes conjugaux. Très bon divertissement, avec de l'humour, des personnages très attachants, un scénario bien travaillé et une bonne fin.
Suite et fin des aventures de Xavier qui va poser ses valises à New-York cette fois-ci. Fin parce qu'il a l'air d'avoir trouvé le bonheur. Et après trois films, c'est bien le minimum qu'on pouvait lui souhaiter. En attendant, cap sur les États-Unis où il lui faut trouver un logement, un boulot, des papiers. Avec des gens sympas, des fonctionnaires un peu pointilleux, des transports en commun bondés. Finalement, c'est un peu comme chez nous non ? Alors pourquoi à chaque fois Barcelone, Londres, Saint-Pétersbourg et pas rester en France ? Est-ce que c'est la France qui n'aurait rien à leur proposer ? Il faudrait se le demander. Cependant, Klapisch reste bienveillant avec Xavier, Martine, Isabelle. Il les regarde toujours se débattre avec leurs problèmes de cœur, leurs problèmes familiaux, et toujours cette difficulté à trouver leur place dans la société. Qu'importe les frontières, les années qui défilent, ça, ça reste aussi. Même s'ils restent privilégiés. Ils ont quand même de bonnes situations tous et toutes. Je pense que ça pourrait être pire même si c'est ennuyeux de ne pas pouvoir voir ses enfants comme on le voudrait par exemple. Est-ce que Xavier a vraiment aimé Wendy comme il aurait dû le faire ? Je me pose la question. Son amitié avec Isabelle étant vraiment profonde, elle, je me dis qu'il retombera toujours sur ses pattes quoi qu'il arrive. Avec des amis, on peut se sortir de tout. Ne serait-ce que pour avoir un regard extérieur, ils peuvent toujours servir.
"Casse-tête chinois" commence très fort, grâce à un montage inventif et un rythme incisif. Les personnages sont toujours aussi bien croqués et attachants. Sur la durée, le film se fait plus sage et connait en conséquence quelques coups de mou. Le scénario qui ne décolle jamais vraiment y est sans doute aussi pour quelques choses. Toutefois, l'investissement incontestable des acteurs et du réalisateur dans cette suite prouve qu'il ne s'agit pas simplement de remplir la caisse.
C'est l'histoire d'un type super bien habillé qui vit dans des lofts New-Yorkais et qui couche avec des femmes très belles. Comme tout cela est très compliqué, il se dit qu'il pourrait écrire un livre là dessus (ça donne au personnage une certaine prestance). Malheureusement, il enchaîne les poncifs sur la vie comme les perles sur un collier, et c'est sans compter sur l'indigence de la mise en scène, pleine de petits effets maniérés... Là ou chez Gondry par exemple, le génie du bricolage contamine progressivement le film jusqu'à atteindre sa station poétique, il n'est ici qu'un effet décoratif qui vise qu'à cacher la pauvreté du propos.
Après l'excellent "Les poupées russes", il était difficile de rester au même niveau, or force est de constater que Kaplish y parvient presque, le ton est sympathique, la direction d'acteurs presque sans faute avec un Duris toujours au top. Et si, rôle oblige, Kelly Reilly reste en retrait, Audrey Tautou et Cécile de France et se lâchent complètement et même que c'en est un plaisir de les voir jouer. Quelques menus détails gâchent un peu la vision comme le fils aîné de Duris, horripilant. Et puis c'est surtout la fin qui ne va pas, pourquoi n'avoir pas arrêté le film au moment où Duris est en compagnie de ses trois copines, car du coup ce qui suit paraît complètement artificiel. Cela dit, ne faisons pas la fine bouche, c'est bon !
3ème volet de la saga. On retrouve le casting principal qui s'en donne à cœur joie. L'histoire reste toujours intéressante car on suit la vie des héros qui sont devenus des personnes ayant maintenant la quarantaine. Ce 3ème opus me réconcilie après le 2ème film qui ne m'avait pas totalement convaincu.
Je suis allée voir " Casse -tête chinois" au cinéma sans avoir vu ni " L'auberge espagnole" , ni " Les poupées russes" et je ne le regrette pas ! Tous les acteurs sont géniaux , le duo Romain Duris / Audrey Tautou marche vraiment très bien !!! Ce film est une vraie bouffée d'oxygène ! J'ai fait une séance de rattrapage avec les 2 premiers volets que j'ai " dévorés" , mais " Casse-tête chinois" est mon préféré ! Une vraie réussite !
Excellent film, le début et l'intro est un peu soporifique, mais après tout part. Les acteurs sont supers, les répliques géniale, les décors bien trouvé, et c'est vraiment bien filmé. Un bon film dans l'air du temps, qui conclue la trigolie. Ca change des super-prods avec des tonnes d'effets speciaux. Et puis peu de scène "gniangnian". On se marre, et ça fais du bien !
J'allais voir ce film avec méfiance... C'est le troisième opus donc c'est du réchauffé etc.. Et je me suis trompé ! Les acteurs sont excellents, les personnages ont bien mûri, le scénario est sympathique, les lieux de tournage aussi. Bref j'ai bien aimé !
Après avoir filmé les 20 ans avec une certaine acuité et les 30 ans avec ...complaisance, Cédric Klapish s'attaque à la quarantaine. S'il utilise fort bien le décor new-yorkais, qu'il y a toujours un coté léger et pétillant dans sa mise en scène, on regrettera que, des aventures de Xavier, perdure un impression de "boboitude". Mais bon, contrairement à ce que l'on pourrait entendre, la "boboitude" n'est pas le pire des défauts et l'on suit avec plaisir les tribulations de cette génération mobile et désordonnée grâce à un trio Duris-Tautou-De France d'une belle complicité même si on sent qu'ils ont passé l'age ... Plaisant mais assez futile.
bien, bien, bien. Touché par cette joyeuse bande d'erasmus j'avais aimé l'auberge espagnole, moins les barbies de Moscou mais alors là c'est la fin de la fin! les quelques midinettes fan de romain duris vont se précipiter voir leur idole et liker et twitlover à tout va, les amoureux d'Amélie poulain vont se précipiter sur les 5 étoiles, mais hélas trois fois hélas, ce film se regarde, à la limite, je dis bien à la limite, à la télé un lundi après-midi vers 15h. jeu d'acteur insipide, brouhaha de situations sans grand intérêt, rabâchage lourdingue du putain on a 40ans, putain, c'est compliqué. répliques vulgaires comme l'est devenu le personnage de CDF. dommage, pourvu que dans 10ans on nous épargne un "Alzheimer sur la péninsule de Kola".
Après la superbe Auberge Espagnole et Les Poupées Russes, Klapisch clôt cette saga dix ans plus tard avec Casse-tête Chinois. C’est donc avec un grand plaisir que nous retrouveront Duris, Tautou, de France et Reilly dans des rôles de quarantenaires. Hélas, les protagonistes de par leur histoire, sont beaucoup moins déjantés, ils sont tous posés après émigrés à New York. On retrouve pourtant la patte du réalisateur avec l’aspect bordélique et l’humour omniprésent, mais la fraicheur n’est plus là. C’est donc par pure nostalgie qu’il est bon de voir Xavier divorcer de Wendy, faire un gosse à Isabelle et coucher avec Martine. Même si ce final est plus sage, Casse-tête Chinois est crédible, réaliste et fera passer aux spectateurs, un savoureux moment. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Après L’Auberge espagnole & Les Poupées russes, Cédric Klapisch termine sa trilogie comme il l’a commencé. En effet, c’est avec un grand plaisir qu’on retrouve Romain Duris, Audrey Tautou, Kelly Reilly et Cécile de France dans ce dernier volet des aventures de Xavier. Le scénario est toujours aussi fin : drôle, émouvant et passionnant ! Les gags font toujours mouche et on adore voir ces personnages aux cultures diffèrentes se mélanger, se séparer et se remélanger. La ville de New-York est montrée comme jamais. Elle est loin de nos clichés européens et semble plus réaliste. Elle sembolise la vie dans ce film : on croit que l’on peut toujours mettre les choses en ordre, bien comme faut (comme les avenues droites et perpendiculaires de la grosse pomme), mais il y aura toujours quelquechose que nous pourront pas controler (comme certaines rues qui ne sont pas parrèlles les unes aux autres) !
Klapisch a une grande capacité à raconter le contemporain avec réalisme et originalité à la fois. C'est encore plus flagrant avec cette série. Xavier est le reflet très juste de son époque. De sa jeunesse estudiantine à sa vie de père en passant par ses débuts d'auteur, toute ce destin raconté amuse par ses situations cocasses et émeut dans sa véracité. Si dans sa jeunesse tout le monde n'a pas partagé son logement étudiant avec une petite dizaine de personnes et autant de nationalités, beaucoup connaissent le joyeux bordel de la collocation. Si nous ne sommes pas tous auteur, qui n'a pas vécu se dilemme entre l'emploi de la sécurité et l'opportunité de (sur)vivre de sa passion ?! Dans cette nouvelle tranche de vie, c'est la mission de parent qui est le sujet. Désormais Xavier ne se demande plus où est sa place dans le monde ou ce qu'il doit faire de sa vie mais quelle place il faut laisser à l'instinct lorsqu'on vieilli. La séparation avec Wendy lui semble d'abord une fatalité et mettre le bordel dans son quotidien. Son fils dévoile un à un les compromis que s'inflige le père. S’efforcer de faire bonne figure face à la rupture, être un ami dévoué avec modestie ou se convaincre soit même d'un discernement plus bridant que raisonnable. Avec cet excès de sagesse, Xavier «vire con» mais surtout ne vit plus vraiment sa vie. Le comique de situation, très souvent référence aux précédents épisodes, fonctionne toujours mais c'est redondant. Des clins d’œil amusants mais futiles. Le réalisateur des Poupées Russes se repose sur un énorme savoir et la notoriété de ses acteurs et leurs rôles. Certains passages sont très poussifs et donnent l'impression de remplissage, celle de la venue du père de Xavier ou la rencontre d'Isabelle par exemples. Des idées qui alourdissent le récit. Si c'est au départ intéressant dans la relation amicale d'Isabelle et Xavier, le bébé devient très encombrant par la suite. Mais le scénario est habilement construit comme un casse-tête chinois. A défaut de suspens l'histoire est prenante et pleine d'émotions. A New-York les songes se libèrent. Ce n'est pas du chinois, c'est le rêve américain.
2h de plaisir à partager la vie de ces personnages. Pas de souvenir précis des 2 premiers, mais cela me semble meilleur. L'histoire est construite de manière méticuleuse et balaye l'air de rien de nombreux types de relations, avec un excellent casting bien dirigé. L'image est belle mais non exempte de défauts sur les mouvements imprécis notamment (caméra compacte Canon EOS C300).