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benoitG80
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3,0
Publiée le 3 août 2013
"Fanny" après un "Marius" plutôt raté, avait toutes les chances de subir le même sort, celui de passer à la moulinette illico presto ! Et au final, il faut bien reconnaître qu'après avoir voulu retenter l'expérience, c'est assez satisfait que je suis ressorti de la salle ! Comme si Daniel Auteuil et toute sa troupe avaient pris de l'épaisseur au point d'apporter plus d'intensité et de gravité dans leur jeu respectif et de voir ainsi leur rôle transformé ! La dramaturgie est enfin présente et rend chaque personnage plus profond et ainsi plus crédible... Si bien que la version originale de 1932, un peu plus oubliée que le trop célèbre "Marius", nous revient en mémoire aussi bien en images, qu'en paroles comme si la gravité des situations faisait écho au premier opus de l'époque ! C'est au fond la preuve que le but est donc atteint et par là même que l'ensemble arrive à un certain niveau de réussite pour le moins bienvenu... Maintenant, il est toujours bon de se demander l'intérêt qu'a ce remake tant il est comme le précédent, très copié-collé et très scolaire comme un exercice bien réussi réussi par un bon élève ! Reste cependant un film bien joué où le talent de Daniel Auteuil prend ici plus sa dimension et qui sans aucun doute vaut largement plus que le précédent...
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4,0
Publiée le 27 juillet 2013
On sait « bonne mère » l'amour que Daniel Auteuil voue à Marcel Pagnol, à Marseille, à sa règion! Quand on a lui comme metteur en scène et acteur, on ne se pose pas la question, on plonge de suite dans ce deuxième volet de la trilogie marseillaise qui s’inscrit avec perfection dans la continuitè de "Marius" où l'on se laisse porter par la force tragique du rècit! Constamment à bonne distance entre l'humour et l'èmotion, "Fanny" est une suite encore meilleure que le premier volet! Les acteurs sont sobres et cette sobriètè se trouve accentuèe par des sentiments humains! Cela n'empêche pas certaines scènes de dègager une èmotion vraie et spontanèe comme la scène magnifique de la lettre! A moins de le refuser d'emblèe, parce que Auteuil revisite en deux films les amours pagnolesques et ne nous fait pas oublier l'immense Raimu, Pierre Fresnay ou Orane Demazis, "Marius", une fois passè, est un film dont on s'imprègne lentement et qui, avec "Fanny", vous poursuit bien au-delà de la fin de la projection! Dans cette seconde mouture, les personnages ont gagnè en profondeur: Victoire Bèlèzy est une rèvèlation et avait gros à risquer car on sait d'où elle vient (la niaiserie "Plus belle la vie"). Elle doit tout d'abord nous faire croire à son personnage de "Fanny" et y parvient avec brio dans des scènes si simples, si belles que la douleur l'emporte! Daniel Auteuil interprète un tel personnage, son impact « râleur » (la partie de boules au milieu de la route) et èmotionnel s'en trouve dècuplè! Avec ce rapport père-fils qui est parlant de tous les temps, quelque soit les èpoques, quelque soit les villes, (c'est la force de Pagnol, ce n'est pas uniquement marseillais), il incarne l'amour paternel avec une sincèritè et une tendresse infinies! Quant à Jean-Pierre Darroussin, ô jamais il ne force le trait, ô jamais il n'en fait trop, il est tout simplement formidable en Panisse au point qu'on en arrive dans sa seconde partie à une situation dèchirante de tragèdie grecque! Vivement le troisième volet...
Plus encore que dans Marius, et pour cause, le jeu de Victoire Belezy tient pour beaucoup dans le charme et l'émotion qui s'en dégage. Les cartes sont distribuées déjà (on retrouve la scène mythique du "Panisse, tu me fends le coeur"), ça aide à éviter les temps morts et permet de poser quelques questions qui sont toujours d'actualité, plus encore après les débats récents que le pays a connu (le père, c'est celui qui aime, très beau moment). Le reste de l'histoire est ancré dans une réalité du siècle dernier (la virginité, le déshonneur de la fille mère, les enfants de 7 mois...) mais n'est pas pour autant désagréable à suivre, montrant qu'on est passé d'un extrème à l'autre: tous les habitants semblent concernés par la vie de Fanny dans le film, aujourd'hui tout le monde serait indifférent à son destin dans les villes. Je ne suis pas sûr que ce soit un progrès. Daniel Auteuil est toujours aussi émouvant et d'ailleurs on a souvent les larmes aux yeux entre deux tranches de rire. Je recommande chaudement.
Après Marius, Fanny, et je dois dire quel moment ! Trois acteurs sortent leur épingle du jeu : Victoire Belezy, sublimissime ; Jean Pierre Darroussin, très bon et Daniel Auteuil, égal à lui même. Victoire est vraiment promise à une grande carrière, les grands réalisateurs vont se l'arracher ! Prestance, beauté, jeu exceptionnel sachant que le rôle de Fanny n'est pas facile à jouer, on peut affirmer qu'elle tient le rôle à merveille, pas une seule fausse note. Si l'académie des " César " ne récompense pas ces deux acteurs je ne comprends plus rien au cinéma. Par rapport au film Marius, l'émotion nous gagne, on n'est plus dans la dramaturgie, Victoire et ses malheurs nous émeuvent au plus haut point. Fanny on a envie de l'aider, de lui tendre la main, de la prendre dans nos bras ... ! Notre Auteuil a réaliser un film encore plus beau que le précédent, ou va-t-il s'arrêter ; vivement César le dernier bébé de la trilogie. Dans tous les cas, merci de nous faire redécouvrir Pagnol, les dialogues : c'est un régal.
J'ai couru voir ce 2eme volet dans la foulée du 1er Marius,c'est un régal cette histoire,les acteurs sont touchants,on entre tres facilement dans l'univers de Pagnol,j'ai beaucoup aimé!
que dire ? de très bons acteurs en particulier Victoire Belezy qui est juste parfaite dans le role de Fanny. j'ai beaucoup aimé Marius mais Fanny est de loin encore plus émouvant. Daniel Auteuil campe un très bon César tout en pudeur et en émotions. bravo !
Un remake qui a les mêmes qualités et défauts que le précédent, une mise en scène vraiment fade manquant de tension, la musique pas très inspirée d'A Desplat, mais des acteurs superbes et très investit. Pour l'histoire qu'on ne se lasse pas de voir!!
Je n'avais pas été totalement convaincu par La fille du puisatier mais cette fois Daniel Auteuil m'a conquis avec Marius et Fanny. Je retrouve le monde Pagnol et le sud de la France du début du siècle qu'il chérissait tant. Le casting est très réussi que cela soit au niveau du duo avec le déjà confirmé Raphaël Personnaz et la débutante mais pas moins talentueuse Victoire Belezy, ou au niveau des seconds rôles, Daniel Auteuil bien sur mais aussi Jean-Pierre Darrousin, Marie-Anne Chazel ou encore Rufus. Fanny commence là où s'était terminé le film Marius. Ce dernier est parti pour la mer et Fanny doit continuer à vivre sans lui, à son tour elle doit faire un choix de vie en tant que femme et faire en fonction de la réputation de sa famille et du futur de son enfant. Une fois encore, pas de temps mort et on ne s'ennuie pas. Evidemment, cette suite est beaucoup plus triste mais pas moins très réussie. J'attends maintenant avec impatience la suite avec César.
j'ai préféré ce deuxième volet plus émotionnel on y voit tout le talent de la jeune actrice éclater DAROUSSIN ET AUTEUIL n'ont plus rien à prouver toujours une jolie photo et un très bon éclairage mettant en lumière la beauté de fanny
J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé. Les acteurs sont excellents (Belezy, Chazel, Auteuil, Personnaz, Darroussin...) et émouvants, les paysages superbes et la musique nous transporte. J'attends le dernier volet de la trilogie avec impatience!
alors qu'il y a avait un risque de fair un film casse gueule a refaire fanny, auteuil réussit une jolie performance tant au niveau de la mise en scène que de l'interprétation. C'est un film bien fait, qui supporte largement la comparaison avec l'oeuvre de référence, porté par une Fanny qui correspond bien au personnage de la pièce (...et bien mieux qu'Orane Demazis qui n'aurait jamais eu le rôle si elle n'avait pas été la compagne du moment de pagnol!!!!). On croit aux personnages, et j'attends avec impatience le dernier volet (qui est mon préféré: sans doute car il se finit bien!) de la triologie. C'est une jolie réussite et c'est d'autant plus méritant qu'il n'apparait pas sur l'écran que la production ait bénéficié d'un gros budget pour nous faire revivre une véritable reconstitution d'époque.
Meme si on connait déjà l 'histoire , on se laisse quand meme embarquer dans cette somptueuse adaptation. Le casting est vraiment bien trouvé. Vivement Cesar
j'ai enchaîne ce film à la suite de Marius et mon impression est encore meilleure. une véritable ovation pour victoire belezi qui est sublime. merci monsieur auteuil pour votre chef d'oeuvre.
"Lorsque l'enfant paraît..." Avant de pouvoir parler de "cercle de famille" qui "applaudit à grands cris" (ce qui arrivera à la naissance de "Césariot"), Fanny se trouve en grand embarras quand elle s'aperçoit qu'elle est enceinte, après le départ de Marius. L'engagement du jeune homme dans la marine marchande étant de 5 ans, la jeune fille n'a pas d'autre solution pour éviter le déshonneur (auquel sa mère affirme ne pas pouvoir survivre) que d'épouser Honoré Panisse, le cossu fabricant de voiles, homme de devoir qui sait parfaitement que le bébé à naître ne sera "prématuré" que pour la galerie. Voilà donc le 2ème volet de la "Trilogie marseillaise" due à Daniel Auteuil, sortant en même temps que le 1er. La chronique ensoleillée cède peu à peu le pas au drame, lequel repose sur une dramaturgie encore plus datée que "Marius", puisqu'il est question du mauvais sort social alors réservé aux "filles-mères" dans l'entre-deux-guerres. Le film de 1932 durait plus de 2 h (comme le 1er), était à nouveau réalisé sur l'adaptation par l'auteur de sa pièce homonyme, mais cette fois-ci par Marc Allégret (assisté de son frère Yves, futur mari de Simone Signoret). Là encore Auteuil raccourcit et allège (1 h 43), tout en privilégiant les scènes d'intérieur, comme pour mieux marquer l'enfermement de son héroïne, dans les conventions, la révérence filiale et autres pesanteurs. L'interprète de 2013, Victoire Bélezy, montre malheureusement les limites de son jeu dans ce deuxième volet dont elle est le centre, à l'image des larmes qu'elle a faciles mais qui coulent toujours du même côté de son petit visage buté. Auteuil (César) et Darroussin (Panisse) arrivent au contraire à faire bien mieux oublier leurs illustres devanciers (Raimu, Charpin) que dans "Marius", en figures tutélaires de grand-père camouflé en parrain pour l'un, et en père plus vrai que nature pour l'autre (Marius, en quasi "guest", réduit quant à lui au rôle de géniteur de passage). Fin ("César") en décembre prochain seulement.
trés émouvant et intense, les comédiens se déchirent, la dramaturgie est plus présente que dans le film de Pagnol, et celle qui joue Fanny est magnifique. Quant à la scéne avec Marie Anne Chazel et Ariane Ascaride, elles m'ont bien fait rigoler !