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selenie
6 597 abonnés
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3,0
Publiée le 12 juillet 2013
La trilogie verison Auteuil prend forme... Après "Marius" l'histoire continue, on la connait tous mais on replonge avec plaisir dans cette saga marseillaise mais dont le fond parle à tous. "Fanny" permet à la jeune Victoire Belezy de se révéler, elle a tout d'un grande... Le drame s'instale un peu plus, le texte est toujours aussi bien travaillé et il faut le dire, Daniel Auteuil réalise encore un bon film à défaut de faire oublier la trilogie culte des années 30... Cette gouaille, cette passion entre verbe et émotion n'est pas présente dans les films de Auteuil. On pourrait dire qu'ici le récit se fait moins démonstratif, plus sage, moins passionnel. Quelques passages sans doute trop "dirigés" manquent de naturel (Marie-Anne Chazel pas à son aise comme dans "Marius"). Heureusement l'émotion est bien présente et la magie opère même si ça donne surtout envie de revoir Raimu, Pierre Fresnay et Orane Demazis...
Je l'ai trouvé un peu surjoué au début. L'accent forcé des acteurs m'a surpris. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour m'y habituer. C'est entre théâtre et cinéma. Un bon mélange. Je suis un peu gêné par le fait que les acteurs semblent souvent "réciter" leur texte. Mais ils y mettent l'intonation et une bonne gestuelle et l'histoire est très bien. Tous les acteurs ont un air sympathique qui m'a accroché, de plus en plus, car c'est de mieux en mieux jusqu'au bout. Et je valide le fait que Victoire Belezy (Fanny) est la révélation du film. Une réussite mais il aurait pu être bien mieux si les acteurs s'étaient impliqués à la manière de Victoire Velezy.
Après avoir vu "Marius", je me suis logiquement mis devant la relecture d'Auteuil du second volet de cette trilogie: "Fanny" et je dois dire que j'ai été charmé par celui-ci. Le second épisode de la trilogie est moins connu que le premier et on est donc moins imprégné par les scènes de la version originale que ce n'est le cas pour le précédent épisode où une scène comme la partie de cartes est connue même de ceux qui n'ont jamais vu le film. Ici, même si on a déjà vu la version de Pagnol, on est, en quelque sorte, plus vierge face à l'histoire et on fait donc moins une comparaison qui ne serait pas flatteuse pour Auteuil et du coup on suit le film avec plus de liberté. Dans ce second opus le réalisateur-acteur réussi comme dans le premier à ressusciter tout le petit monde de César en y réactivant toute l'émotion que génère la situation de Fanny et de César après la quasi fuite de Marius. Victoire Belezy est d'ailleurs formidable dans cette seconde partie tant elle est convaincante en amoureuse qui, tout en aimant toujours Marius, doit prendre une décision cruelle pour préserver l'honneur de sa famille et le bonheur de son enfant quitte à sacrifier le sien. La cruauté de cette situation se fait intensément jour au moment du retour de Marius dans la scène où tous les protagonistes du drame sont réunis, cette séquence, incroyable d'émotion, justifie à elle seule de voir le film. Une belle version du chef-d'œuvre de Pagnol qui fait attendre avec impatience la troisième partie de la trilogie et fait regretter qu'elle ne soit pas sortie à la suite des deux premières. À voir sans hésitation.
Ce volet est tout aussi bien que le 1er. Daniel Auteuil a fait du bon travail. Il reussit a faire oublier le pourtant inoubliable Raimu dans le rôle de César. J'irai sans nul doute voir le dernier volet dès sa sortie. Des bravo aux 2 jeunes acteurs vedettes qui ne s'effacent pas devant les vieux de la vieille....
Avec les même réserves que pour le volet Marius, soit une mise en scène très conventionnelle et quelques maladresses, mais l'émotion est forte et sincère dans ce Fanny aux enjeux dramatiques plus importants. Coup de chapeau à l'interprétation magnifique de Daniel Auteuil et à la musique d'Alexandre Desplat (la BO est un classique instantané).
La suite centré sur Fanny est pour moi un peu meilleur que la 1ère partie sur Marius. L'intensité et la dramaturgie autour de la relation entre les amoureux et les autres personnages sont bien réalisés. Film convaincant.
En sortant de la salle où était projeté "Marius", je me suis engouffré dans celle où on jouait "Fanny" (merci encore, UGC illimité !). Comme je ne me souviens plus avoir vu la version initiale de ce film (celle de 1932), je n'ai guère de points de comparaison. Par contre, alors que j'avais été plutôt sévère envers Victoire Belezy dans "Marius" (2013), je suis enthousiaste à tous points de vue sur ce film, avec un bémol pour Raphaël Personnaz toujours en retrait et peu naturel dans son jeu. Il y a dans ce film des scènes d'anthologie qu'il serait fastidieux d'énumérer, mais l'ensemble frôle la perfection. Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin sont absolument excellents. Il est d'ailleurs assez curieux de noter que deux films se suivant de la sorte peuvent être aussi dissemblables quant à leur profondeur émotionnelle, ce second film étant nettement supérieur au premier... Peut-être les acteurs ont-ils ici davantage apprivoisé leurs personnages respectifs et ainsi réussi à faire prendre la sauce et lui donner une saveur incomparable ? En tout cas, bravo.
Tiens, Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin ensemble dans une histoire qui se déroule à Marseille. Nous sommes donc dans le nouveau film de Robert Guédiguian qui embauche presque systématiquement la même équipe dans chacune de ses aventures phocéennes. Perdu. C'est en effet Daniel Auteuil qui a engagé ici les régionaux de l'étape pour ce second volet de la trilogie marseillaise. Darroussin était de toute façon déjà présent dans le premier et même dans "La fille du puisatier" qui avait marqué les débuts de l'ancien sous-doué (en quoi, on se le demande bien vu ses multiples talents) derrière la caméra. Eh oui, on ne change pas une équipe gagne. Même si dans le rôle-titre, c'est surtout Victoire Belezy qui crève l'écran et apporte beaucoup de fraîcheur à cet émouvant et poignant segment déjà beaucoup plus intense que le précedent et sympathique "Marius". Après, on peut toujours reprocher à cette bien attachante actrice d'en rajouter sur le plan lacrymal puisqu'elle verse des larmes la moitié du temps (même si il est important de rappeler que c'est pas vraiment elle qui pleure, ce sont ses yeux), si on laisse parler son cœur, on ne peut être que séduit par ce film qui m'a littéralement enchanté. Pour moi, Auteuil a encore visé juste et peut légitimement crier : Victoire !
A l'image de Marius, Fanny a été fait sérieusement avec un Daniel Auteuil extraordinaire en faisant passé tous les sentiments. L'ensemble des acteurs est vraiment bon et Victoire Belezy parait nettement plus naturelle que pour Marius. L'histoire et les dialogues sont toujours impeccables. Le seul petit reproche ici, concerne l'ambiance de bar qui a été un peu passé au second plan, pour une adaptation un peu plus sentimental et intimiste. Il n'en demeure pas moins que cette adaptation reste très bien faite. En attendant le troisième volet...
Daniel Auteuil nous fait remonter le temps dans cette comédie dramatique ensoleillée et nous donne sa version de cette belle histoire d’amour si populaire et tellement d’actualité. Nous passons des rires voire à certains moments aux larmes tant l’interprétation des jeunes acteurs , notamment l’éblouissante Victoire BELEZY sonne juste. On prend l’accent au fur et à mesure des minutes et les dialogues font souvent mouches, si travaillés. Une touche de fraicheur en cette période estivale. Un film qui fait redécouvrir l’œuvre de Pagnol, qui remet à l’ordre du jour les notions d’honneur et de famille. Après la question de faire 2 films se pose. Ne valait-il pas mieux n’en faire qu’un ? Si vous avez la possibilité d’aller voir les 2, ne pas hésiter. En tout cas énorme performance de Victoire BELEZY qui dans ce 2ème volet arrive à changer de facette et fait évoluer son jeu.
Après "Marius", l'histoire suit son cours avec la seconde partie "Fanny". L'effet de découverte en moins + un rythme moins entraînant + moins de Raphaël Personnaz à l'écran... lui font perdre un petit point.
C'est très réussi et le comédien Raphaël Personnaz est un vrai marius resscussité (incroyable prestation). La petite Fanny déjà vue dans PBLV montre qu'il y a une vie après la série marseillaise. Le tout est très bien fait. S'il fallait vraiment chercher la petite bête, je suis déçue par la prestation de Marie-Anne Chazel qui ne s'adapte pas du tout à son rôle.
Sorti le même jour que "Marius", "Fanny" ne déçoit pas les attentes laissées par la fin du premier volet et au contraire, en rajoute quant à celui qui devrait venir. Plus dramatique, plus intense et plus fouillé, ce film reste dans la lignée du précédent, plein de charme et porté par la sincérité de l'adaptation que fait Daniel Auteuil, aussi investi dans son personnage (il campe un fabuleux César) que dans son rôle de réalisateur, restant simple mais cadrant avant tout les émotions des personnages et les magnifiques dialogues qu'ils prononcent. Ici, le charme de Victoire Belezy n'est que plus éclatant et Jean-Pierre Darroussin se montre plus convaincant que dans "Marius", le tout au service d'une intrigue qui, contre toute attente, se révèle passionnante malgré son manque d'originalité (Fanny, enceinte de Marius doit se marier pour sauver l'honneur de sa famille) grâce à des personnages attachants aux sentiments que l'on comprend.