Sans doutes l'une de mes plus grosses attentes de ce début d'année, "Les Misérables", de Tom Hooper (à qui on doit "Le Discours d'un Roi", chef d'oeuvre), déçoit, et encore, c'est bien peu dire. Si la Bande Annonce promettait une oeuvre bien dark, à la manière d'un Sweeney Todd, avec un univers plutôt réussi, et un casting cinq étoiles, le film en est tout autre. Le film est plat, les chansons mal interprétées, et qui par ailleurs, anéantissent complètement les jeux du casting, si bien qu'on attend qu'une chose, que Russel Crowe (Javert) crève au plus vite (rien à voir avec le fait qu'il incarne un méchant), de même pour Hugh Jackman (Jean Valjean), parlons casting, si il y a bien une chose qui m'a surpris c'est que parmis tous les acteurs et actrices ultra-oscarisés (même Helena Bonham Carter que j'aime beaucoup est nulle de chez nulle), il n'y ait que Samantha Barks (Eponine), qui n'a jouer auparavant dans aucuns films, s'en sorte !, actrice qui promet donc, et que je suivrai dans ces prochains films...Non PAS QUE parce qu'elle est jolie, regardez j'ai bien trouvé Amanda Seyfried nulle à ch***...Bref, je m'égare, et le pire, c'est que je joue un peu dans la mauvaise foi, parce qu'il y a aussi Anne Hataway, qui n'est pas si mauvaise, voir même bonne, mais qui ne mérite pas une nomination non plus aux Oscars...
Côté décors, c'est sublime, en ès belle reconstitution de Paris sous la Révolution Française. La photographie est très belle. Malgré des scènes de Baricades qui laissent à désirer parfois, la dernière heure arrive à nous offrir de grands moments de cinéma néanmoins, la Mort d'Eponine (CF: Photo ci-dessus) ou encore celle de Gavroche, c'est plutôt la toute dernière scène qui se révèle gênante, bourrée de niaiseries (Amanda Seyfried, insupportable). Mais ce qui est à mes yeux le pompon, c'est la réalisation de Tom Hooper, mais nom d'un chien si c'est pour nous réaliser encore un film comme ça range ta caméra mon vieu !, gros plans sur les acteurs à tout va (le plus gênant), bref, on se demande quelle mouche à bien pu piquer le réalisateur prodigieux du "Discours d'un Roi" durant tout le film, en gros c'est un ratage, et j'étais tellement déçu à la fin de la séance que je n'ai même pas su quoi en dire un jour durant !. Mention spéciale à la coupe de Hugh Jackman dans la dernière partie du film...limite j'ai cru voir Susan Boyle, c'est dire.