2,5
Publiée le 6 mai 2017
« Je suis MALADE ! » Il y a eu beaucoup de grandes stars qui ont bougé le monde de la musique dans les années 70 - Serge Gainsbourg, Claude François - et puis nous avons Dalida ! Les documentaires et les téléfilms ont été nombreux sur cette chanteuse. Le destin malheureux, ce parcours tragique de la jeune italienne et victime de son succès et des hommes qui l'entourent... Une âme perdue qui a su marquer son époque ! A la réalisation, Lisa Azuelos qui revient après trois ans d'absence de son précédent film : Une rencontre. Ce qui dérange dans Dalida est qu'il n'ait pas réellement d'épaisseur, ni de complexité. On est très loin du chef d'oeuvre qu'était Cloclo de Florent Siri ! Les moments dans la vie de Dalida sont vite expédiés spoiler: par une succession de relations amoureuses pauvres.
La mort se rapproche autour d'elle spoiler: puisque ces trois amants ont fini par se suicider.
Un solide casting vient sauver le film du mélo... Incluant Riccardo Scamarcio qui dégage beaucoup de contribution pour sa soeur, Jean-Paul Rouve s'avère étonnant et toujours à l'aise dans les drames, Vincent Perez demeure discret mais tout en élégance et Nicolas Duvauchelle s'impose spoiler: à plus de la moitié du récit.
La mannequin italienne, Sveva Alviti a dû apprendre le français pour l'occasion et elle offre une composition touchante dans la peau de cette femme malheureuse. Ce rôle iconique était très casse-gueule et l'actrice s'en sort haut la main ! La première partie regorge d'ellipses agaçantes alors que le second segment plus traditionnel. On reconnaît la touche de la cinéaste après son LOL français et son remake américain avec son univers intime et propre. La reconstitution d'époque ne manque pas de glamour et un montage cohérent avec le son et l'image. Mais ce n'est pas suffisant pour cause d'une mise en scène assez molle qui finit par lasser le spectateur. Reste une musique de Dalida magnifique ! Pour finir, Dalida est un biopic qui ne va pas dans la grande originalité mais qui fait le travail nécessaire pour nous divertir sur le parcours de cette artiste. Une mention spéciale pour l'actrice Sveva Alviti et à voir pour les fans de l'époque !
3,5
Publiée le 12 janvier 2017
On commence à connaitre la chanson des biopics françaises sur les grands idoles de la variété française, après Edith Piaf, Claude François et Serge Gainsbourg, c'est au tour de la mythique Dalida de connaitre sa revisite au cinéma. Ce qui m'a le plus marqué et convaincu dans ce film, ce n'est pas son scénario mais c'est son actrice, Sveva Alviti, italienne totalement inconnue qui prête son corps à l'icone de la chanson française. La ressemblance physique est déconcertante, voire même bluffante, et son interprétation, s'étendant sur un laps de temps énorme (de son arrivée en France à sa mort), et abordant sa vie intime chaotique à sa vie professionnelle brillante, est magistrale et saisissante par son investissement à se fondre sous les traits de Dalida. C'est le gros point fort du film car l'actrice établit un lien subtil entre sa carrière adulée et sa vie privée remplie de malchance et de tristesse. Pour ce qui est de la biopic en soit, la réalisation de Lisa Azuelos assume un montage non-chronologique, confondant les décors et les personnages, tout en gardant le fil rouge de Dalida en exergue. C'est confus par moment, et ce malgré le fait qu'il y ait une volonté de tout retranscrire à la perfection avec des images et des documents qui viennent ponctuer le scénario. C'est dommage car le film aurait gagné à être légèrement resserré, notamment sur son succès aux Etats-Unis, qui n'est représenté que par des vielles vidéos de New-York avec des affiches de Dalida. On sent la restriction budgétaire d'aller faire un petit voyage aux States. Autant ne pas le montrer, et ce n'est pas faire défaut à la mémoire de Dalida que de couper certains pans de sa vie... La vie sentimentale de Dalida est semée d'embûches et ses choix de vie ont causé la mort autour d'elle ; une vie tragique réanimée par les projecteurs et les applaudissement du public. C'est troublant et toujours en lien avec l'une de ses chansons mythique. On découvre la face cachée de l'iceberg, grâce à des événements avérés et non supposés. Le film n'a pas l'envergure de "La Môme", il faut l'avouer ; le scénario se range davantage dans un soucis de retranscription documentaire fidèle plutôt que dans une histoire qui prendrait des libertés scénaristiques et les seconds rôles sont beaucoup moins percutants, sauf Riccardo Scamarcio dans le rôle du frère protecteur. Sveva Alviti est une révélation évidente, qui j'espère, saura se faire remarquer !
3,0
Publiée le 5 mars 2018
Pour chaque biopic, je me répéterai : difficile d’être original et resterai toujours bienveillant pour le genre. « Gainsbourg (Vie héroïque) » est pour moi un biopic original dans sa mise en scène, dans sa mise en situation même si sa structure narrative n’échappait pas à une certaine chronologie. C'est normal ! Selon moi, tout biopic a pour fonction de m’informer voire de m’instruire et c’est l’essentiel. Je ne demande rien d’autre au biopic. « Dalida » était une artiste qui n’était pas du tout invitée dans ma discothèque. Il m’arrivait bien de fredonner des airs qui me pourrissaient la journée comme « Bambino » par exemple. Cependant, je reste toujours curieux de découvrir des bio au cinéma. Si je veux compléter quelques informations, je vais surfer sur Internet. Comme« Dalida » ne sera pas plus invitée dans ma bibliothèque, je me contenterai du film et de quelques lignes Wikipedia. Le film est loin d’être désagréable même si aucune chanson n’a trouvé grâce à mes oreilles. Instructif, c’est déjà ça. J’ignorais que l’on pouvait être « contre ou pour Dalida » par exemple, question formulée par un journaliste à l’entrée de l’Olympia sous prétexte que la chanteuse fréquentait un jeune peintre quelques jours après s’être mariée avec le directeur des programmes d’Europe 1. Incroyable ! Lisa Azuelos disait que cette femme était moderne ; son tort : d’être en avance sur son temps. Dalida aurait pu accepter l’idée de faire un enfant toute seule, aurait pu accepter de fréquenter un jeune homme deux fois plus jeune qu’elle. Apparemment, ce n’était pas dans la mentalité de l’époque ou pas suffisamment forte pour imposer sa mentalité. J’ai été surpris que trois hommes qu’elle a aimés et qu’ils l’ont aimée se soient suicidés ! « Ma vie m’est insupportable » est sans doute le seul moment d’émotion ressenti au cours de ce film. « La chose la plus importante c’est l’amour » disait-elle. Un poncif certainement, mais tellement vrai et pas toujours aussi évident que ça. Elle avait tout pour elle, la gloire, l’argent mais il lui manquait l’essentiel : l’amour. Pourtant, elle a aimé et a été aimée. A cela s’ajoutait comme par évidence : la crainte de se retrouver seule. Ni l’argent ni la gloire ne peuvent combler ce vide. Il faut être profondément désespérée pour renoncer à cette vie de paillettes et d’argent. N’oublions pas : elle fait un métier qui la passionne. Personne ne l’a forcée. Même ça, c’était insuffisant pour être heureuse. Le bonheur se résumait à quelque chose de simple pour elle : l’amour. Le film nous conte quatre amants (principaux ?), et pour chacun d’entre eux une chanson. La bonne idée aussi, c’est d’illustrer les chansons sous forme de clip. Les chansons sont entièrement chantées mais on ne voit pas tant que ça Dalida figée sur scène. Les chansons permettent aussi d’avancer le récit. Enfin, le choix de l’actrice Sveva Alviti. Une italienne. Moi qui suis sensible à toutes les versions originales ou plutôt sensible à tout doublage, je n’ai pas toujours apprécié certaines séquences tant le mouvement des lèvres parasitaient ma concentration. Cela dit, je reconnais volontiers que Sveva Alviti incarne très bien Dalida. Il m’arrivait aussi d’oublier l’actrice et la post synchronisation. Au terme de ce biopic, je ne me réconcilierai pas pour autant avec l’artiste, je lui reconnais son talent, sa réussite et ce n’est pas nouveau, de son vivant, elle ne me dérangeait pas comme Mireille Mathieu par exemple ; par contre, j’en viens à la plaindre et ça c’est nouveau.
4,0
Publiée le 18 février 2021
UN très bon biopic consacrée à la chanteuse Dalida. Il montre bien les blessures de cette femme qui malgré la gloire n'a jamais trouvé le bonheur. Le casting est très bon et la mise en scène est rythmée.
3,0
Publiée le 7 août 2023
Deux après, qu'a t'on appris de l'artiste ? Qu'elle aimait les hommes, qu'elle était instable émotionnellement et... c'est tout. On ne découvre pas son ascension, elle est déjà une star, on ne voit rien de sa vie privée, de ses passions, de ses péchés, non rien du tout. On assiste juste à une succession de ses plus grands tubes avec une mise en scène de la vie de l'artiste pour coller aux textes de ses chansons. On voit brièvement les passages obligés du biopic à savoir enfance malheureuse, suicide, excès, schizophrénie, rien de nouveau. Alors oui, le film Dalida donne follement envie de se replonger dans la discographie de l'artiste mais vraiment, ce biopic est paresseux, voir inutile.
3,5
Publiée le 16 janvier 2017
Ce biopic musical sur la vie de la chanteuse est plutôt réussi. Il permet de découvrir ou de redécouvrir la vie qu'à été celle de l'icône de toute une génération dans les années 60/70. Sveva Alviti est prodigieuse dans le rôle de Barbara, sur scène et en dehors. La réalisatrice nous permet à travers les deux heures du film de mieux comprendre cette existence hors norme, les relations qu'elle entretenait avec les hommes (Jean-Paul Rouve et Nicolas Duvauchelle se glissent dans les personnages de Lucien Morisse et Richard Chanfray). On peut regretter un certain manque de rythme mais le film réveillera les nostalgiques avec beaucoup de tubes de cette femme au destin tragique.
4,0
Publiée le 26 octobre 2022
Vraiment une bonne surprise. On apprend beaucoup sur le vie de cette artiste qui a marqué plusieurs générations. C est bien documenté et les scènes italiennes sont en italien ça paraît normal mais c estpas toujours le cas . Tous les acteurs sont convaincants . A voir .
4,0
Publiée le 18 janvier 2017
très bon Biopic qui retrace la vie de DALIDA qui fût difficile, tragique et émotionnelle bien interprété par l'actrice principale. puis de belles musiques aussi qui nous fait revivre sa vie de chanteuse avec succès. j'ai donc, été très émue de cette femme qui a une vie très compliqué donc je fût ravi d'avoir passer un très bon moment au ciné avec même quelques larmes et en suis ressortie assez triste, à voir donc;
3,0
Publiée le 11 janvier 2017
Dalida raconte le destin tragique de la chanteuse Italo-Egyptienne Iolanda Gigliotti. L’atout principal du film est la sublime et lumineuse actrice mannequin italienne Sveva Alviti. Elle est incroyable. Moins présente dans la première partie du film, elle illumine la seconde partie. Iolanda Gigliotti était une femme en avance sur son temps avec sa manière de vivre, de penser, de s’assumer. C’etait une femme amoureuse, une femme volontaire mais fragile.Le portrait ne dit pas grand chose de plus que ce que l’on sait déja. La réalisatrice nous présente une femme guidée par ses amours, meurtrie par une enfance difficile et un rapport compliqué avec son père. C’est assez réducteur.
« Dalida » raconte les épreuves qui ont conduit la chanteuse à se suicider. Pas raté mais pas non plus inoubliable. Mais deux atouts : son actrice principale et la musique ! (meme si on n’est pas fan)
3,0
Publiée le 7 août 2020
Ce film raconte la vie de Dalida, de sa naissance à sa mort en 1987, et pour quelqu'un qui ne connaîtrait pas trop le mythe Dalida, ce film est à voir je pense. Le scénario se focalise principalement sur les chansons à succès de Dalida et sur ses différentes relations amoureuses qui pour beaucoup finiront tragiquement. Dalida est superbement incarnée par la comédienne italienne Sveva Alviti. Le film décrit sans fard les problèmes de dépression et de remise en question de Dalida, elle qui voulait redevenir une femme normale alors que tous les autres femmes ne rêvaient que de lui ressembler. Néanmoins j'aurais aimé voir comment elle travaillait, comment les chansons naissaient par exemple. Peut être dans un prochain film.
2,5
Publiée le 6 août 2020
La via d'une artiste, d'une icône disco et pop d'une génération disparue bien trop tôt mais tuée par son succès propre et ses accumulations de tragédies digne des récits grecques. Un biopic qui ne parle pas directement d'elle étant jeune puisque c'est de la part de ses proches face à un médecin, que ces derniers là décrive en tant que tel. Une enfance peu joyeuse suivit d'une adolescence pas forcément mieux vécu. Puis les premiers succès vinrent avec ses premières chansons et son premier mari, un mari dans la peau de Jean Paul Rouve incarnant le parfait capitaliste ne pensant qu'au succès, aux ventes et aux promos sans pause. Un Mari qui ne cherchera pas de vie intime mais une seule vie de gros sous sans se soucier de sa belle femme. Une jeune incarnée avec talent par la sublime italienne Sveva Alviti dans un caractère, posture et talent fou. Mais le gros problème de ce biopic, c'est le contenu en lui même, il s'avère qu'il ne traite que du grand relationnel personnel de la star, mais pas de sa carrière en elle même, pas de la naissance de ses tubes ou de ses tournées. Même le final musical sur "Laisser moi danser" m'à dessus en raison d'une attente explosif, mais la mise en scène globale m'à laisser sur ma faim. Visuellement sinon, le film reste très bien avec des décors géniaux, des costumes d'époque hyper bien et une ambiance de polar américain à chaque scène montrant les hommes dans les bars ou restos. Un envers de décors pas assez exploiter pour le côté show-biz, et c'est çà qui est la cause d'un manque profond laissant place à de bien nombreuses longueurs. Une rétro-disco pas suffisamment endiablée qui aurait dû bénéficier d'un élan bien plus dynamique, mais j'en retiens la prestation de l'actrice.
3,0
Publiée le 18 mars 2021
Malgré un montage manquant de rythme, ce film décrit, au travers de ses chansons qu’on écoute avec une meilleure attention, la détresse de la diva, magistralement incarnée par une éblouissante Sveva Alviti.
3,0
Publiée le 18 mai 2017
Les biopic musicales sont particulièrement compliquées à réaliser. La vie de Dalida m'est un peu inconnue donc toujours intéressant de voir le côté glorieux de sa carrière à la descente aux enfers d'une des premières stars ultra-médiatisées. En vérité, et c'est souvent ce qu'il manque avec ces biopic françaises, ça manque beaucoup de storytelling : on avance entre chansons, histoires d'amour, soirées enivrantes, mais c'est bien tout. Un peu pâle pour un personnage comme l'était Dalida.
3,5
Publiée le 12 janvier 2017
La difficulté du genre c'est de trouver un angle pour narrer la vie de l'artiste de ses débuts à sa gloire en passant par ses problèmes amoureux et ses souffrances intimes jusqu'à ce qu'elle décide d'en finir. L'impossibilité de vivre le prochain quart d'heure comme le définissent les psys. Sans surprise, c'est la technique du flash-back qui est utilisée ici. Une remontée dans le temps qui ne démarre toutefois pas à partir de la scène de fin, mais plus tôt lors de la tentative de suicide d'avant. Casse-gueule dans un scénario car il faut réussir à faire ensuite le raccord. Ce sera somme toute réussi. Jusqu'à ce raccord avec une autre échelle de temps, la narration s'articule donc autour des entretiens avec le psychiatre. Se prêtent tour à tour à ces témoignages et confessions, la chanteuse tirée d'affaire cette fois-là (physiquement mais pas mentalement comme il sera précisé) et son proche entourage. Et c'est ainsi que s'assemblent les différents tableaux de cette vie d'artiste. L'ensemble reste assez factuel, rythmé par les grands succès de la chanteuse qu'on réentend avec plaisir (dans une salle récente avec acoustique de bonne qualité c'est particulièrement plaisant). Les causes qu'on devine profondes de la souffrance intérieure restent toutefois survolées.
4,0
Publiée le 14 janvier 2021
Un hymne à la liberté féminine, un questionnement sur les traumas de l'enfance, une ode à la musique: voilà ce que contient ce biopic sur l'icône Dalida dont le portrait intime, touchant, est une réussite grâce à l'absence de pathos ou de moralisme ainsi qu'à l'interprétation habitée de Sveva Alviti, notamment lors des bluffantes scènes musicales. Epaulée par un casting pertinent et une manifeste recherche de véracité historique, la réalisatrice parvient à nous faire découvrir Yolanda derrière la chanteuse même si l'ambition de retranscrire une carrière et une vie en deux heures induit coupes et choix nécessairement discutables. Un beau dessin de femme soutenu par une bande-son virevoltante.
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