AlloCiné
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Votre avis sur Chappie ?
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Attention, cet avis contient des spoilers tel que :
spoiler:
faire tenir une conscience sur une clé usb, c'est réduire la nature à peu de chose.
Neiiiiiiiiiiiiiiil !!!! Viens ici tout de suite ! Qu'est ce que c'est que ça hein ?! On avait dit qu'on voulait des films d'action basiques, de la castagne toutes les 8 minutes et de l’esbroufe, beaucoup d’esbroufe. Et toi tu nous ponds un film avec un scénario cohérent, des personnages construits et de l'émotion ?! Tu n'aurais pas perdu en immaturité par hasard ? Au moins, je n'ai pas eu le mal de mer avec ton truc. Mais pourquoi j'ai la désagréable impression d'avoir financer le film d'un auteur et non d'un tâcheron ? On ne t'a pas confié Robocop alors tu te venges avec un truc plus original ? Petit ingrat. T'emballe pas quand même : refiler une conscience à un robot, ça reste de la SF naïve à la grand papa. Me regarde pas avec cet air narquois, on croirait que tu es fier de ton bébé. Bon, ok, je l'admets, tu l'as salement bien lifté le grand père. Tu n'as perdu la main. Tu es content ? On va peut-être vendre du pop-corn finalement. On te laissera même ressortir tes jouets si ça marche : ça se passera au Mexique et...non je plaisante Neil. Mais attention garçon, tu joues trop à GTA.
Moralité : Chappie ? Chapeau !
Neiiiiiiiiiiiiiiil !!!! Viens ici tout de suite ! Qu'est ce que c'est que ça hein ?! On avait dit qu'on voulait des films d'action basiques, de la castagne toutes les 8 minutes et de l’esbroufe, beaucoup d’esbroufe. Et toi tu nous ponds un film avec un scénario cohérent, des personnages construits et de l'émotion ?! Tu n'aurais pas perdu en immaturité par hasard ? Au moins, je n'ai pas eu le mal de mer avec ton truc. Mais pourquoi j'ai la désagréable impression d'avoir financer le film d'un auteur et non d'un tâcheron ? On ne t'a pas confié Robocop alors tu te venges avec un truc plus original ? Petit ingrat. T'emballe pas quand même : refiler une conscience à un robot, ça reste de la SF naïve à la grand papa. Me regarde pas avec cet air narquois, on croirait que tu es fier de ton bébé. Bon, ok, je l'admets, tu l'as salement bien lifté le grand père. Tu n'as perdu la main. Tu es content ? On va peut-être vendre du pop-corn finalement. On te laissera même ressortir tes jouets si ça marche : ça se passera au Mexique et...non je plaisante Neil. Mais attention garçon, tu joues trop à GTA.
Moralité : Chappie ? Chapeau !
Benito G
Nous revoilà plongé dans le style qui semble être un des styles favoris du réal (SF, anticipation...). Il y a de bonnes idées sur la base, mais le scénario en lui même ne develloppe pas tout cela concrètement. Survolant les choses un peu autre que robotique (si je puis dire). Pourtant on a de l'émotion, un peu d'humour (ce qui ne passe pas spécialement bien surtout quant cela est assez enfantin^^), de l'action... Ce qui va nous déranger, c'est que globalement c'est du déja vu! (là ou le réalisateur, connaissant ce genre ; aurait pu aller beaucoup plus loin dans sa reflexion). Les clichés sont inombrables (pour ne pas les citer, vous les reconnaitrez facilement^^). Tout cela semble un peu maladroit, malgrè les bases plutôt correct. Quant aux effets spéciaux, le public y trouvera son compte et c'est déja plutôt bien. Certains y verront peut être même une reflexion concernant l'avancée de la technologie vis à vis de l'être humain. Mais pour faire court, on a l'impression qu'il a voulu faire un film dans la veine de ce qu'il a déja et sait faire ; mais sans se prendre réellement au serieux. Bref, l'ensemble parait un peu facile ; mais sans réfléchir, sa se laisse visionner afin de découvrir cette dernière réalisation. Mais je doute, que tout le monde en garde un souvenir exceptionnel.
Un film de sciences-fiction très sympathique et divertissant, qui interroge intelligemment notre conscience et nous amène à nous demander jusqu'où la robotique peux aller avant qu'elle nous dépasse totalement. A trop vouloir perfectionner ses machines, l'homme finira par en perdre le contrôle. La réalisation est bonne, les effets spéciaux très réussis et les robots sont excellemment bien faits, on n'y croit vraiment. La musique de Hans Zimmer est épique et apporte beaucoup au film, qui dispose au final d'un scénario qui aurait mérité d'être un peu plus poussé. Le tout n'est pas si spectaculaire que ce à quoi on pouvait s'attendre, j'aurais aimé voir plus de combat mettant en scène le robot Chappie, qui parle beaucoup mais ne fais pas grand chose finalement. Je n'ai pas adhérer à la fin que j'ai trouvé expédiée et beaucoup trop superflue. Des robots qui pensent et ressentent les choses comme les humains il n'y a pas de probèmes, mais là ce
spoiler:
partage de conscience
est la chose qui fait perdre au film et à son propos toute sa crédibilité. Le rôle de Hugh Jackman que je n''attendais pas dans ce registre m'a agréablement surpris, en revanche Sigourney Weaver est rendue à un rôle ultra secondaire qui ne sert quasiment à rien. Dommage que son personnage n'ai pas été plus impliquée que cela dans l'action. Pas le gros spectacle auquel je m'attendais mais j'ai passé néanmoins un très bon moment devant "Chappie", même si le sujet aurait mérité un meilleur traitement.
est la chose qui fait perdre au film et à son propos toute sa crédibilité. Le rôle de Hugh Jackman que je n''attendais pas dans ce registre m'a agréablement surpris, en revanche Sigourney Weaver est rendue à un rôle ultra secondaire qui ne sert quasiment à rien. Dommage que son personnage n'ai pas été plus impliquée que cela dans l'action. Pas le gros spectacle auquel je m'attendais mais j'ai passé néanmoins un très bon moment devant "Chappie", même si le sujet aurait mérité un meilleur traitement.
Alice025
Un bon film sur l'intelligence artificielle. Chappie premier robot doté de cette intelligence est très attachant par sa naïveté et son approche avec les gens. Etonnant de voir Die Antwoord dans les rôles principaux ou presque, mais de bons acteurs. L'histoire est bien construite et passionnante, de part son dynamisme et l'évolution du film. Il est plaisant de revoir Dev Patel en tant que créateur et Hugh Jackman en tant que méchant.
Je reste cependant sur ma fin, car je crois en la possibilité d'une intelligence artificielle, mais je ne crois pas en la fin du film qui me paraît trop surréaliste...
Une histoire touchante mais qui possède quelques imperfections.
Je reste cependant sur ma fin, car je crois en la possibilité d'une intelligence artificielle, mais je ne crois pas en la fin du film qui me paraît trop surréaliste...
Une histoire touchante mais qui possède quelques imperfections.
Le troisième film de Neil Blonkamp est très bon. Le scénario est inventif, les personnages sont originaux, et les scènes d'action sont spectaculaires.
tony-76
Chappie, film de science-fiction de Neil Blomkamp qui avait présenté son Elysium en 2013 et qui maintenant redémarre avec celui-ci en se basant sur la technologie des robots. On retrouve toujours l'univers du cinéaste, satisfaisant. La scène d'ouverture propose le terme de
spoiler:
force de police robotisée, on pense bien sur à Robocop. Puis, à I,Robot et Wall-E...
Il est vrai que la trame de fond était déjà évoquée mais Chappie possède un sujet très fort celle de l'intelligence de la machine. Les personnages secondaires nous laissent également une curieuse impression de déjà-vu. Hugh Jackman, spoiler: déguisé en guide touristique du parc Jurassic avec sa coupe Longueuil, ses bermudas beiges, son polo bleu pâle et son étui de téléphone accroché à sa ceinture,
apporte un élément excentrique à l'oeuvre de Neil Blomkamp. Sigourney Weaver spoiler: qui apparait que seulement une vingtaine de minutes en tout.
Mais, l'acteur de Slumdog Millionnaire, Dev patel est brillant. Des effets spéciaux efficaces dans son ensemble avec des séquences d'action plutôt réalistes. De plus, quelques rebondissements sont au rendez-vous et aussi, de l'humour de la part de ce robot fort attachant. spoiler: Lorsque Chappie se met à imiter, à copier des expressions du gang et leurs façons dont il bouge,
celles-ci sont assez amusantes. Le robot transmet, également de l'émotion. Cependant, les décors apportent de l'angoisse au spectateur. Une mise en scène agréable accompagnée d'une bande son rythmée. En conclusion, Chappie s'avère particulièrement bien réalisé. Une oeuvre à la fois intelligente et prenante. Mais avant tout, il s'agit d'un film d'anticipation SF. Notons que la séquence finale laisse clairement spoiler: présager une suite.
Il est vrai que la trame de fond était déjà évoquée mais Chappie possède un sujet très fort celle de l'intelligence de la machine. Les personnages secondaires nous laissent également une curieuse impression de déjà-vu. Hugh Jackman, spoiler: déguisé en guide touristique du parc Jurassic avec sa coupe Longueuil, ses bermudas beiges, son polo bleu pâle et son étui de téléphone accroché à sa ceinture,
apporte un élément excentrique à l'oeuvre de Neil Blomkamp. Sigourney Weaver spoiler: qui apparait que seulement une vingtaine de minutes en tout.
Mais, l'acteur de Slumdog Millionnaire, Dev patel est brillant. Des effets spéciaux efficaces dans son ensemble avec des séquences d'action plutôt réalistes. De plus, quelques rebondissements sont au rendez-vous et aussi, de l'humour de la part de ce robot fort attachant. spoiler: Lorsque Chappie se met à imiter, à copier des expressions du gang et leurs façons dont il bouge,
celles-ci sont assez amusantes. Le robot transmet, également de l'émotion. Cependant, les décors apportent de l'angoisse au spectateur. Une mise en scène agréable accompagnée d'une bande son rythmée. En conclusion, Chappie s'avère particulièrement bien réalisé. Une oeuvre à la fois intelligente et prenante. Mais avant tout, il s'agit d'un film d'anticipation SF. Notons que la séquence finale laisse clairement spoiler: présager une suite.
shindu77
Film assez intéressant dans son ensemble. Un bon casting général dont 2 personnages bien décalés. L'histoire d'intelligence artificielle est prenante. Pas mal d'action aussi. Petit bémol: manque d'intensité par moment. 15 minutes de moins n'aurait pas été une mauvaise chose.
"Chappie" est le nouveau film du jeune réalisateur sud-africain Neill Blomkamp qui, après "District 9" et "Elysium", reprend la même équipe technique pour nous conter cette fois l'histoire d'un robot. Techniquement parlant c'est vraiment bien fait : les FX sont soignés et très travaillés, la mise en scène de Blomkamp a gagné en fluidité par rapport à ses précédents films (surtout dans la manière de filmer) et si on peut déplorer un humour parfois trop enfantin, on se réjouit en revanche de voir certains partis pris dans la direction artistique et dans le scénario, ce qui débouche sur certains personnages moins stéréotypés qu'à l'ordinaire et une efficacité remarquable de la narration. Malheureusement le déjà vu commence à s'installer : le prologue du film, la photographie, les quartiers défavorisés comme terrain de jeu, les racailles, tout cela ressemble un peu trop aux précédents films de Blomkamp...C'est bien beau de vouloir garder la même équipe pour tourner, mais encore faut-il un tant soi peu changer sa manière d'aborder les choses. Et ce n'est pas le seul fait qui dérange : outre les grossières erreurs que les initiés en informatique auront repéré tout au long du film, il se dégage de "Chappie" un énorme tas d'incohérences qui ruinent définitivement sa crédibilité passée la première moitié du film... Vraiment dommage...
Cinememories
« Chappie » est un conte ouvert au grand public. Neill Blomkamp dresse le même décor que ces œuvres précédentes, et ne change toujours pas son approche thématique.
Concernant sa mise en scène et cadrage, tant critiqués lors du dérapage d’Elysium, il a su parer ce défaut. On contemple avec aisance les messages de jugement développés. Tout y est explicité, tant bien dans les actions, les faits et les mots. Rien ne cache la vision post-apocalyptique que tient Blomkamp. S’attaquant à l’expansion de la technologie dont l’efficacité permettrait de substituer l’homme à sa tâche première fera autant débat que le brouhaha que produit le film. En effet, bien qu’il tienne un énorme potentiel, Chappie, l’intelligence artificielle dotée d’une « âme » campe d’une facilité déconcertante sur la violence.
Après quoi, les acteurs secondaires ont une place bien plus que suffisante aux côté de Chappie et de son créateur Deon (Dev Patel). Le sujet est amené de façon ironique et comique jusqu’à l’attachement, le seul parcours envisageable. Et c’est bien là le point fort de l’œuvre.
Entrevoir l’apprentissage à un nouvel être, humain ou non, est d’une complexité sans mesure. Chappie fait les frais de cette éducation, critiquée d’un angle purement objectif de la part du spectateur. Ce sentiment de reconstruire le bien dans un milieu maléfique est ludique afin de comprendre que le mal s’éveille sous bien des aspects. Le but est donc de nous faire prendre conscience d’une science jeune et limité.
La quantification est vue sous des angles bien stricts et des lois sont présentes pour la justifier. Blomkamp tient une vision très pessimiste de cette science en mêlant le concret et l’abstrait.
C’est pourquoi, au détriment des autres protagonistes, on ne développe pas assez l’aspect métaphorique et subtil d’une leçon de vie quelconque. Dev Patel en fait les frais, et à son grand regret, il tient une position trop fermé sur l’ingénieur qu’il incarne. Quant à Hugh Jackman, il va sans dire qu’il n’est que très peu exploité pour son talent. Son charisme à lui seul ne pouvait suffire à compléter un personnage aussi déterminé et qui manque, hélas, d’impact sur la contradiction du message cinématographique.
Et une fois de plus, le talent d’Hans Zimmer relaye les notes de Ryan Amon (Elysium). Une parade efficace, manquant toutefois de piquant à travers les images fortement choquantes par moment.
Le contrat entre le spectaculaire et l’émotion est satisfait. Chappie prête son innocence au service de l’éducation et d’une vision de la paix, impossible à concevoir.
Concernant sa mise en scène et cadrage, tant critiqués lors du dérapage d’Elysium, il a su parer ce défaut. On contemple avec aisance les messages de jugement développés. Tout y est explicité, tant bien dans les actions, les faits et les mots. Rien ne cache la vision post-apocalyptique que tient Blomkamp. S’attaquant à l’expansion de la technologie dont l’efficacité permettrait de substituer l’homme à sa tâche première fera autant débat que le brouhaha que produit le film. En effet, bien qu’il tienne un énorme potentiel, Chappie, l’intelligence artificielle dotée d’une « âme » campe d’une facilité déconcertante sur la violence.
Après quoi, les acteurs secondaires ont une place bien plus que suffisante aux côté de Chappie et de son créateur Deon (Dev Patel). Le sujet est amené de façon ironique et comique jusqu’à l’attachement, le seul parcours envisageable. Et c’est bien là le point fort de l’œuvre.
Entrevoir l’apprentissage à un nouvel être, humain ou non, est d’une complexité sans mesure. Chappie fait les frais de cette éducation, critiquée d’un angle purement objectif de la part du spectateur. Ce sentiment de reconstruire le bien dans un milieu maléfique est ludique afin de comprendre que le mal s’éveille sous bien des aspects. Le but est donc de nous faire prendre conscience d’une science jeune et limité.
La quantification est vue sous des angles bien stricts et des lois sont présentes pour la justifier. Blomkamp tient une vision très pessimiste de cette science en mêlant le concret et l’abstrait.
C’est pourquoi, au détriment des autres protagonistes, on ne développe pas assez l’aspect métaphorique et subtil d’une leçon de vie quelconque. Dev Patel en fait les frais, et à son grand regret, il tient une position trop fermé sur l’ingénieur qu’il incarne. Quant à Hugh Jackman, il va sans dire qu’il n’est que très peu exploité pour son talent. Son charisme à lui seul ne pouvait suffire à compléter un personnage aussi déterminé et qui manque, hélas, d’impact sur la contradiction du message cinématographique.
Et une fois de plus, le talent d’Hans Zimmer relaye les notes de Ryan Amon (Elysium). Une parade efficace, manquant toutefois de piquant à travers les images fortement choquantes par moment.
Le contrat entre le spectaculaire et l’émotion est satisfait. Chappie prête son innocence au service de l’éducation et d’une vision de la paix, impossible à concevoir.
Vinz1
Le réalisateur novateur de "District 9" revisite à sa manière "Robocop" et cela donne un film rythmé avec des acteurs jouant le jeu à fond, notamment les parents du robot interprétés par Ninja et Yo-Landi du groupe "Die Antwoord". Quant à la voix de Chappie c'est celle de Sharlto Copley, l'acteur fétiche du cinéaste, en version originale. Alors que les québécois ont le droit à un doublage de Xavier Dolan ! Improbable, tout comme ce film, devant lequel on passe de bons moments.
Avis partagé sur ce film, un scénario bien mené des acteurs très investis mais parfois quelques clichés qui m'ont plus fait rire que servis le film, voulu ou pas par le réalisateur ??? Sinon, l'histoire et la fin du film sont très bien ce qui me fait aimé ce film ou Sigrouney Weaver et Hugh Jackman sont top sans oublier Dev Patel. A vous de voir, la patte du réalisateur de District 9 et Elysium est bien présente
Après le succés de "District 9" et la déception engendrée par "Elysium", Neill Blomkamp revient avec un troisième long métrage, marchant une nouvelle fois sur les terres fertiles de la science fiction. "Chappie" est une histoire de robot dotée d'une intelligence artificielle développée et qui se posera assez vite les habituelles questions existentielles. Justement, ce thème et les propos qui en découlent ont déjà été maintes fois traités au cinéma ("I,Robot", L'homme bicentenaire", "A.I. Intelligence Artificielle",...). D'ailleurs, l'obsession de Chappie de prolonger sa courte vie rappelle fortement celle des réplicants dans "Blade Runner". L'influence de ces classiques de la SF est bien visibles comme le montre, par exemple, le design du "méchant-robot" rappelant celui dans le "Robocop" de Paul Verhoeven. Rien d'original en vue donc... En fait, "Chappie" passe plutôt pour un joli conte science-fictionnel et urbain pour ados/adultes. Si il n' évite pas les clichés et les incohérences, ce long métrage s'avère efficace tant dans l'action que dans l'émotion. On s'attache facilement à ce robot en quête d'identité. Bref, le cinéaste sud-africain a fait du beau boulot malgré un résultat trop convenu et un manque de prise de risques.
Nicothrash
Une sortie de Neil Blomkamp est toujours un événement pour moi, je suis assez fan de son sens de la critique à grande échelle et il a en plus un talent certain pour la mise en scène et la réalisation. Chappie n'échappe pas vraiment à la règle. Une sorte de roman d'anticipation désenchanté, non dénué d'humour. Je le trouve juste un peu plus léger que l'immense District 9 et le très bon Elysium. L'action est présente, la critique également et on ne décroche pas, c'est certain mais on y trouve aussi plus d'humour qu'à l'accoutumé et surtout des personnages moins profonds et un peu moins travaillés, voire même quelque peu caricaturaux, trop en tous cas. C'est dommage mais ça ne nuit pas tellement non plus au scénario. Un regret tout de même, Sharlto Copley joue Chappie, on ne le voit donc pas vraiment et ça manque ... Mais ça reste du bon Blomkamp, simplement un peu en dessous de ses précédentes sorties.
Lu34s
Après le vraiment très bon District 9 et le plutôt bon Elysium, le réalisateur le plus prometteur en matière de SF ces temps-ci revient nous servir une nouvelle histoire pour le moins intrigante.
On est donc dans un futur proche dans la capitale d'Afrique du Sud, où des machines ont atteint un niveau très compétent afin de remplacer les forces de police sur le terrain. L'inventeur de cette machine va alors aller encore plus loin en inventant la première intelligence artificielle sous le look de ces nouveaux policiers robots. Ce prodige technologique va alors se voir recueillir par un couple de gangster, toujours sous l'assistance de son créateur.
Certes l'idée est intrigante mais pour autant si originale que cela. En effet, le film s'inspire grandement de Robocop de par l'utilisation de robots policiers rendant ainsi l'idée moins alléchante, pouvant laisser un sentiment d'appréhension à la vue du restituât final. Il s'avère alors plutôt bon puisque Neil Blomkamp y insuffle toujours les idées qui lui sont chères mais toujours sous un aspect différent et bien pensé, ici comment pourrait être pensée la vie d'une intelligence artificielle. Et on prend ainsi plaisir à voir évoluer ce robot puisque sous son aspect de ferraille, le réalisateur arrive à y insuffler un personnage attachant, drôle et réfléchi.
Le réalisateur installe alors des situations peu banales donnant un rythme assez régulier qui à tendance à s'embourber dans certains personnages secondaires. Sigourney Weaver et Hugh Jackson passent ainsi totalement à la trappe, celui de Jackman étant aussi un peu ridicule tout comme celui de son collègue Dev Patel, étant parfois dans le ridicule.
Mais ces défauts sont ainsi largement compensés par un scénario qui tient plutôt la route, même s'il emprunte dans beaucoup références et surtout par son incroyable esthétique. En effet, le visuel est magnifique et la motion capture utilisée sur les acteurs est vraiment d'une très haute facture rendant l'univers crée totalement crédible dès les premières secondes. Les effets spéciaux sont donc très réussi tout comme la musique de Hans Zimmer qui s'accorde plutôt bien avec celle de Die Antwoord, véritable étonnement du film puisque le duo incarne respectivement le couple de gangster recueillant l'intelligence artificielle. Cela est alors étonnant à première vue mais le duo fonctionne vraiment bien à l'écran.
Chappie est donc une bonne confirmation pour Neil Blomkamp qui s'impose alors comme un bon créateur de film SF mais pas comme un conteur philosophique de ce temps puisqu'il manque malheureusement une réflexion plus poussé pour que Chappie soit un excellent film. On attend vivement la résurrection d'Alien avec le metteur en scène sud-africain aux commandes.
On est donc dans un futur proche dans la capitale d'Afrique du Sud, où des machines ont atteint un niveau très compétent afin de remplacer les forces de police sur le terrain. L'inventeur de cette machine va alors aller encore plus loin en inventant la première intelligence artificielle sous le look de ces nouveaux policiers robots. Ce prodige technologique va alors se voir recueillir par un couple de gangster, toujours sous l'assistance de son créateur.
Certes l'idée est intrigante mais pour autant si originale que cela. En effet, le film s'inspire grandement de Robocop de par l'utilisation de robots policiers rendant ainsi l'idée moins alléchante, pouvant laisser un sentiment d'appréhension à la vue du restituât final. Il s'avère alors plutôt bon puisque Neil Blomkamp y insuffle toujours les idées qui lui sont chères mais toujours sous un aspect différent et bien pensé, ici comment pourrait être pensée la vie d'une intelligence artificielle. Et on prend ainsi plaisir à voir évoluer ce robot puisque sous son aspect de ferraille, le réalisateur arrive à y insuffler un personnage attachant, drôle et réfléchi.
Le réalisateur installe alors des situations peu banales donnant un rythme assez régulier qui à tendance à s'embourber dans certains personnages secondaires. Sigourney Weaver et Hugh Jackson passent ainsi totalement à la trappe, celui de Jackman étant aussi un peu ridicule tout comme celui de son collègue Dev Patel, étant parfois dans le ridicule.
Mais ces défauts sont ainsi largement compensés par un scénario qui tient plutôt la route, même s'il emprunte dans beaucoup références et surtout par son incroyable esthétique. En effet, le visuel est magnifique et la motion capture utilisée sur les acteurs est vraiment d'une très haute facture rendant l'univers crée totalement crédible dès les premières secondes. Les effets spéciaux sont donc très réussi tout comme la musique de Hans Zimmer qui s'accorde plutôt bien avec celle de Die Antwoord, véritable étonnement du film puisque le duo incarne respectivement le couple de gangster recueillant l'intelligence artificielle. Cela est alors étonnant à première vue mais le duo fonctionne vraiment bien à l'écran.
Chappie est donc une bonne confirmation pour Neil Blomkamp qui s'impose alors comme un bon créateur de film SF mais pas comme un conteur philosophique de ce temps puisqu'il manque malheureusement une réflexion plus poussé pour que Chappie soit un excellent film. On attend vivement la résurrection d'Alien avec le metteur en scène sud-africain aux commandes.
Je suis toujours impatient de voir un nouveau film de science-fiction, mon pêché mignon.
Chappie est à la croisé de "Robocop", de "I-Robot" et de "Short Circuit" avec un scénario intéressant et bien ficellé.
De l'humour, de bons effets spéciaux et une histoire prenante et touchante tant ce droïde est attachant.
Bon, cela reste tout de même assez simpliste au niveau de la morale mais la trame de fond est plutôt flippante : et si une machine pouvait avoir une conscience ?
Le film propose un dénouement surprenant.
Moderne et rétro à la fois, le réalisateur offre un curieux mélange mais divertissant finalement.
Chappie est à la croisé de "Robocop", de "I-Robot" et de "Short Circuit" avec un scénario intéressant et bien ficellé.
De l'humour, de bons effets spéciaux et une histoire prenante et touchante tant ce droïde est attachant.
Bon, cela reste tout de même assez simpliste au niveau de la morale mais la trame de fond est plutôt flippante : et si une machine pouvait avoir une conscience ?
Le film propose un dénouement surprenant.
Moderne et rétro à la fois, le réalisateur offre un curieux mélange mais divertissant finalement.
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