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Hastur64
230 abonnés
2 289 critiques
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3,0
Publiée le 18 février 2016
On ne peut qu'immanquablement songer à “Robocop” quand on regarde ce film. Ici comme dans le long-métrage des années 80, on a affaire à des policiers-robots pour juguler une criminalité galopante. Mais, alors que le premier sanctionnait la nécessaire conscience humaine pour guider la machine (Robocop est un homme fusionné avec une machine), Niel Blomkamp, lui s'intéresse à l'intelligence artificielle qu'il oppose à un comportement humain plein de violence. “Chappie” est donc un robot capable comme les humains de penser, d'éprouver des émotions et des sentiments, bref possédant une conscience. Là où “Robocop” était une dénonciation du capitalisme et de la violence qu'il engendre, “Chappie” fait plutôt dans la dénonciation assez triviale de la violence humaine et de ses appétits (cupidité, envie, pouvoir...). Comme souvent chez le réalisateur sud-africain, c'est visuellement très fort et l'action toujours présente le dispute à l'humour et aux bons sentiments. Si le film s'avère très distrayant, il n'en demeure pas moins un long-métrage de science-fiction assez classique qui ne dit rien de nouveau ni sur la société, ni sur les robots, ni sur l'intelligence artificielle. Le personnage de Chappie est vraiment attachant et les personnages qui l'entourent sont hauts en couleurs (avec la palme pour un Hugh Jackman rarement en méchant et nanti d'une coupe de cheveux dont la ringardise en fait un quasi chef-d'œuvre). Un film de science-fiction plaisant, esthétiquement réussi, mais dont le scénario un peu convenu et assez prévisible le privent d'une réelle plus-valu face à ses prédécesseurs. À voir pour se distraire, mais pas plus finalement.
Mélange de Robocop, de Short-circuit et de I robot, Chappie est un film honnête souffrant du trop plein de thématique (mauvaise éducation, déterminisme sociaux, notion d'âme...) abordé par son réalisateur. Visuellement époustouflant et proprement bouleversant lors de certains passages, le film de Neill Blomkamp reste malgré ses quelques défauts formels une fable touchante sur ce qui fait de nous des êtres humains, dans ce que nous pouvons avoir de meilleur comme de pire, le tout sublimé une fois encore par l'indéboulonnable Hans Zimmer, qui signe là encore une bande son magistrale pour le plus grands plaisir de tous!
Fort inspiré de RoboCop, le démarrage est plutôt réussi avec un bon environnement. Seulement il est plombé par un peu trop d'invraisemblances. Par exemple, le programmeur qui revient dans le repaire des malfrats alors qu'il risque d'être tué ou bien un des malfrats qui tente de se sacrifier pour sauver d'autres humains. Quoi qu'il en soit, le film est plutôt divertissant sans être un chef d'oeuvre.
Après District 9 (je n'ai toujours pas réussi à me motiver pour Elysium), Neil Blomkamp remet le couvert dans sa ville de Johannesburg. Avec le même style graphique que dans son premier long métrage, entre réalité quotidienne foutraque et anticipation réaliste, le réalisateur nous invite cette fois, tout en préservant un juste mélange d'humour et d'action, à une petit réflexion sur les évolutions technologiques et les fantasmes qui en découle. Chappie met en scène un robot doté d'une conscience, rien de nouveau de ce côté là mais, la situation dans laquelle se retrouve cette boite de conserve mobile permet de développer un récit qui sait faire oublier toutes les précédentes incursions sur le sujet. Côté casting, rien de tonitruant au niveau des têtes d'affiches de chaire et de sang et c'est véritablement ce robot humanisé qui représente l'atout du film. Bluffant dans ses réactions et ses questionnements, c'est triste à dire mais il porte véritablement le film sur ses petites épaules de titane. Les mélomanes auront reconnus Die Antwoord qui apporte un décalage visuel et bienvenu à l'ensemble et c'est d'ailleurs à se demander si Neil Blomkamp a pensé à eux pour le rôle où si c'est leur arrivé qui a causé ce petit trip visuel coloré mis en place pour l'usine qui leur sert de repère. Bref, dans l'ensemble on est face à un film bien réalisé, qui se situe entre délire SF et anticipation intelligente. De quoi passer un bon moment pour les amateurs du genre.
Neil Bompank signe son troisieme gros film apres l'excellent district 9 et l'ambitieux Elysium. Je suis rassuré de voir que le réalisateur sait toujours manier la science fiction de manière réaliste ( trop souvent filmée la nuit, celle ci est montrée toujours de jour pour plus de crédibilité ). Ici, les effets spéciaux sont encore une fois réussis mais l'histoire est banale, deja vu , ou le robot devient humain par la conscience et tout les sujets sociaux voir philosophiques que ça engendrent. Le sujet a deja été plein de fois traité ( jhonny 5, intelligence artificielle .... ), donc on n'est pas réellement surpris dans cette histoire très commerciale est sans réel suspense. L'apprentissage , les quelques scènes comiques, et une bonne scène d'action vers la fin et le tour est joué. Chappie temoigne de la prise de pouvoir du studio ( banquier / producteur ) sur l'inventivité et la prise de risque des idées du réalisateur. j’espère que son prochain film coûtera moins cher afin d'etre plus libre dans ses choix et ainsi nous proposer une histoire originale.
Neil Bloomkamp fut connu grâce à son excellent premier film District 9, film SF à petit budget qui se déroulait dans son pays natal et plus particulièrement à Johannesburg. Ce succès lui a ouvert les portes d'Hollywood pour réaliser District 9 avec Matt Damon. Dans ce Chappie, le réalisateur retourne sur sa terre natale accompagné de quelques acteurs bankable habitués aux grosses productions comme Hugh Jackman ou Sigourney Weaver mais la mayonnaise ne prend plus. Si l'on reconnait bien sa patte, si l'on admire sa créativité, on ne peut que regretter de voir un tel sujet traité par un scénario aussi minable ! Le robot a ce coté humain très réel grâce à la motion capture, il arrive à nous transmettre des émotions mais le traitement qui lui est réservé avec ses acolytes gangsters casse toute la dynamique créée par son coté humain... Quel dommage qu'un tel scénario gâche un film car avec ce sujet, on aurait pu en faire un classique de la SF...
Si comme moi vous avez aimé District 9 mais avez été refroidi par Elysium, vous risquez d’être plutôt surpris par ce Chappie ! Sans révolutionner le genre, Neil Blomkamp reste fidèle à ses thématiques du rapport à l’Autre et du rapport entre le corporel et le mécanique, tout en proposant un divertissement efficace. Il faut simplement faire l’impasse sur quelques facilités dans l’écriture des personnages : l’opposition banlieues-multinationales n’est pas très heureuse, pas plus que le méchant (les acteurs sont d'ailleurs peu convaincants). Les premières minutes sont, à ce titre, plutôt ennuyeuses ; j’ai attendu le réveil du « héros » pour vraiment rentrer dans le film. La thématique du rapport robot-humain est certes soumise à quelques grosses influences (entre autres, « Robocop », « Blade Runner » et « Wall-E » selon moi), mais se démarque par sa forme faisant du robot un enfant à éduquer. Ce sont sans doute les meilleures séquences du film, avec une machine très expressive, amenant un côté loufoque bienvenu, mais introduisant aussi quelques questionnements profonds à la manière d’un conte de fée. Sinon, le contenu diffère quand même un petit peu par sa finalité, plutôt inhabituelle dans le genre. Le climax est très bien réalisé malgré quelques petites incohérences. Dans le genre blockbuster éducatif, c’est un très bon exercice, mélangeant grand spectacle et fable existentielle, même s’il reste encore dans l’ombre de ses modèles.
Après un excellent "District 9", suivit d'un médiocre "Elysium", Neil Blompkamp revient avec "Chappie", une histoire originale sur la conscience robotique dans un Joburg violent. Une fois de plus Blompkamp adopte un scénario très manichéen, où le vilain méchant qui se déplace sur une musique grave va vouloir tuer les gentils avec tous les moyens possibles Les acteurs s'en sortent très bien, notamment Ninja dans son rôle de gangsta.. Le début du film laissait présager un film creux, mais force est de constater qu'on arrive à voir chappie autrement qu'une machine, le pari est donc réussi, d'autant plus que le final est burné pour peu que l'on soit réceptif à la SF simpliste.
Chappie s'inscrit parfaitement dans la continuité des travaux précédents de Blomkamp, il commence comme District 9 et reprend les robots d'Elysium. On pense aussi à "L'homme bicentenaire", "A.I.", "I Robot" et bien sûr "Robocop", dont l'hommage est tellement appuyé qu'il frôle le plagiat. Le casting improbable avec le duo du groupe Die Antwoord est la bonne surprise du film. Éclipsant complètement Dev Patel et Hugh Jackman, ils sont à l'écran comme dans leur clips, leur univers décalé apporte une touche d'originalité à celui du film. Le personnage de Chappie, joué par Sharlto Copley et entièrement numérique, parvient à être touchant. Par contre on peut regretter le manque de subtilité de certains messages et le trop plein de naïveté de cette fable futuriste. Sans être une déception pour autant, on pouvait s'attendre à un peu plus. (Pas mal)
Neill Blomkamp ne se renouvelle pas, sa 3ème réalisation contient les mêmes défauts que ses précédents films, c'est bourrin et maladroit... mais c'est aussi efficace.
Pour ceux qui ont aimé District 9. Ce réalisateur a la force d'intégrer la machine, les robots, dans un contexte plus réel, comme on pourrait le vivre demain. Cet aspect réaliste, donne son cachet au film. Après, c'est encore sous forme de violence, guerre urbaine, bon voilà faut bien un peu d'action.
J'aime beaucoup Neill Blomkamp parce qu'il fait partie de ces rares metteurs en scène qui sont capables d'apporter une autre vision, plus personnelle, du film de genre à gros budget, ce qu'il avait prouvé dès son premier film "District 9". Malheureusement, ses films suivants ne parviennent pas autant à convaincre. Chappie, même s'il est moins bordélique qu'Elysium, a aussi son lot de défauts malgré de bonnes idées de départ. Blomkamp voulait sans doute en faire un Wall-E pour adultes, susceptible de nous interroger également sur les conséquences du développement de l'intelligence artificielle - sujet également traité dans le reboot de "Robocop" qui présente de nombreuses similitudes avec "Chappie". Derrière ses bonnes intentions, Blomkamp ne peut cependant s'empêcher de se laisser aller à des scènes assez grotesques et des scènes d'action spectaculaires mais mal fichues qui font perdre tout l'intérêt de son propos. Il maitrise incontestablement la thèse et l'antithèse, au regard de la construction très manichéenne de ses personnages, mais la synthèse n'est pas son truc.
Film d'anticipation délassant mais qui laisse sur sa faim. Les personnages font sourire et une sorte de dérision s'installe entre leur sentimentalisme et l'atrocité des actes qu'ils déploient. Parfois drôle mais jamais très sérieux malgré une approche pseudo-philosophique un peu lourde. Agréable à voir le dimanche soir à la télé mais à réserver aux amateurs du genre... Heureusement, j'en suis.
Bon divertissement! J ai passé un moment bien agréable grâce à un bon rythme (pas le temps de s ennuyer!), de chouettes effets spéciaux, de l humour (dont la superbe coupe de cheveux de Hugh Jackman!) et un scénario très simple... D ailleurs, c est son gros défaut! Non pas que j aime les trucs compliqués mais venant de Neil Blomkamp , on était en droit d attendre un film bien plus engage, bien plus profond que cet espèce de blockbuster hollywoodien creux. Le mec avait trouvé le truc pour faire passer son message à sa propre façon ds District 9 et après son demi plantage avec Elysium, je m attendais à une réaction du mec qu on a peut être un peu trop vite qualifié de prodige. Ce film confirme, pour moi, que District 9 n était qu un coup d éclat. Ca reste un bon divertissement malgré tout su vous n en attendiez pas trop de ce metteur en scène.
Une petite déception au vu des critiques plutôt très positives que le film a reçu Certes décalé par souhait, le film est pour ma part trop enfantin et l'histoire est egalement déjà vu, au final un film plaisant à voir mais vraiment rien d'exceptionnel