Avis : Chappie - Page 3

Génial
J'appréhendais énormément suite à la projection de Élysium qui m'a plus que déçu comparé à District 9 qui reste à ce jour un film de SF brut et de référence
Je retrouve un peu de ce dernier dans CHAPPIE avec beaucoup plus d'émotions et d'humour
Et "bon ou mauvais" pour certains avec une fin "ouverte" comme dans District 9 qui nous laisse "peut-être ?" sur notre fin?
A suivre mais j'ai passé un super moment et CHAPPIE termine avec Brio la trilogie de Neil Blomkamp

Voici le 3e film de Neill Blomkamp, et scénarisé par lui et sa femme Teri Tatchell comme ses précédents films (District 9 et Elysium que je n'ai absolument pas vu, il faudrait me mettre à jour). Après un Elysium qu'il considère comme raté (à tort ou à raison), es-ce peu je considéré ce film comme réussi ? Plus ou moins.

Ce film est vraiment très passionnant et intéressant et ces problèmes ne sont pour la plupart pas vraiment de son fait ou globalement du l'ordre du chipotage. L'histoire est grosso modo Pinocchio à Johannesburg en Afrique du Sud. Et c'est un thème qui n'est certes pas nouveaux (A.I intelligence artificielle, Chobits, Astroboy, I Robot pour ne citer que les plus célèbres), mais réinterprété dans un angle tout à fait inédit : Et si Pinocchio était encore plus influencé par les délinquants que par son père Geppetto ? Et oui vous avez ce film. L'histoire est bien racontée et le scénario correcte à un détail près, la durée de vie du robot. En effet, même si son temps est compté, vu le développement du film, je ne pensais pas qu'il y ait eu urgence. Ceci dit je comprends tout à fait les angoisses de Chappie à vouloir trouver une solution, même s'il lui restait encore 2 jours à vivre (je le sais parce que j'ai compté). Le scénario est bien ficelé malgré le coté très manichéenne de l'ensemble. Il possède aussi des tas de références aux films comme Terminator, I Robot et Robocop.

Les personnages sont pour la plupart unidimensionnelles et n'évoluent que très peu. Cela vient du faite qu'ils n'ont que peu ou pas de vrais bakground car l'histoire ne se concentre que sur Chappie, mais on nous fait bien recentir la différences entre eux. Deon (joué par le trop rare Dev Patel) est l'archétype même du geek sans amis (il vit avec des robots) et qui ne vit que pour créer l'intelligence artificielle consciente, quitte à prendre tous les risques . Il évolue très bien et le réalisateur a montré que même s'il n'est pas aussi fort que ça, il fera tout pour protéger Chappie, même s'il le considère comme un simple sujet d'étude. On est alors assez loin d'un Geppeto qui avait plus de fibre paternel; mais il est volontaire et veux bien l'éduquer. Il saura prendre des risques nécessaires pour atteindre son but, permettre à Chappie d'évoluer, même si au final ce n'est pas lui qui aura la solution. Ceci dit il y a une scène assez gênante sur le personnage : spoiler: pourquoi n'a-t-il pas dénoncé les vrais manigances de Vincent ? Bon c'est vrai que les apparences étaient contre lui mais quand même.


Vincent, joué par Hugh Jackman, est carrément ÉNORME ! Il joue le méchant informaticien jaloux qui veut imposer son idée, en voulant provoquer le chaos, et à la plupart des scènes les plus funs du film (avec 2 autres). Il devrait jouer les méchants plus souvent (tient c'est lui le nouveau crochet dans le remake de Peter Pan !), bien sûr il fera tout pour faire tomber Deon pour qu'il met son robot téléguidé en service. Même si je suis sûr que tout le monde va dire : "Tout ça pour ça ?", moi je pense au contraire que ses idées stupides va avec son caractère manichéen. Il vaut mieux une personne bête et méchante qui fait des choses bêtes et méchantes pour un truc bête et méchant, qu'une personne sensée qui fait des choses sensées pour un truc bête.

Les délinquants Ninja, Yolande et Yanki sont aussi intéressants, bien que stéréotypé. Ninja a besoin du Robot afin de commettre des délits et va "l'élever" dans ce sens, au contraire de Yolande qui va se comporter plus en mère et Yanki (l'Américain en vf, merci la vf mdr...) qui sera un frère de substitutions. Il est clair que Ninja va apprendre à Chappie les pires choses de la vie mais a une évolution intéressante, même si ça vient vraiment sur le tard. Par contre niveau jeu d'acteur, ça se voit vraiment que Ninja et Yolande ne sont pas acteurs (puisque dans la vrai vie, ils sont chanteurs de hip hop et père et fille...euh...et ils sont quoi au juste dans le film ?). Autant Yolande, ça se voit moins car niveau jeu c'est le strict minimum. Mais Ninja alors lui, il est tellement dans le sur-jeu qu'il est vraiment énorme !!! Ces expressions mon Dieu ! Il est tellement dans le genre gangsta que c'est limite de la caricature ! Alors je ne sais pas si c'est Neill qui lui a dit de jouer comme ça mais ces expressions ! Ouah ! Il est vraiment trop dans le wesh-wesh, je suis cool ! T'as vu ?

Quant à Sigourney Weaver, elle est caméo mais pour une fois, un bon caméo. Elle est directrice de la société Tetravaal et n'est là que pour ça ( sacré référence à Robocop, Terminator ou autre). Mais au moins elle est moins effacée que dans Exodus.

Et maintenant on va parler de Chappie. Le personnage principal avec la voix VO de Sharlto Copler, c'est le meilleur personnage et qui évolue le plus. Son design est pas mal et fait un peu penser au design de Bri du manga Applessed. C'est assez classe et sa renforce le personnage tout en évitant la vallée dérangeante (une théorie expliquant que si un robot ressemble trop à un humain, ces imperfections seront énormes). Il est drôle, attachant et ses réactions son typique d'un enfant auquel on lui apprend la vie. Ancien robot policier, il va subir plus la mauvaise influence des délinquants que la bonne influence de Deon, en apparence; car au fond, il lui reste assez de conscience du bien et du mal et il respecte bien son créateur, même s'il lui reproche de ne pas lui avoir dévoilé son problème. Et le reste du film va lui permettre de trouver la meilleur solution possible, et il trouvera au grand dam de Deon. D'ailleurs il y a quand même 2 problèmes. On dirait que le film au début à fait tout pour indiquer que ce sera lui le héro et pas un autre robot ( spoiler: pourquoi ce n'est que le n°22 qui se fait détruire ?
). Et aussi 2e problème, son intelligence se développe beaucoup trop vite dans le bon sens que dans le mauvais sens. Deon n'était pas souvent là et pourtant il reste globalement un gentil robot en dehors de ses manières de délinquants. Mais à part ça il est fun, surtout la scène où il se bat contre Vincent, mdr, le film mérite d'être vu rien que pour cette scène !

Sinon , la réalisation et les effets spéciaux sont correctes. Les scènes d'actions sont efficaces et les batailles vraiment épique (notamment le choc contre...un seul robot téléguidé Vincent ?).Par contre, les ralentis, Neill aurait pu s'en passer. Ils ne servent à rien ( spoiler: un ralenti pour voir Yolande retiré une douille de son fusil, c'était nécessaire ?
)! Mais ce que je trouve à la fois déstabilisant et génial, c'est la fin. En effet, elle est très abrupt, mais si on a suivit le film, il ne s'agit pas de la vrai fin ! Car la vrai fin, c'est le début ! Et oui, le film est un énorme Flash-Back qui a eu lieu 18 mois et si on met la première scène de début à la fin, le film devient plus cohérent. C'est vraiment génial comme style de réalisation et aussi très risqué (le film Transcendance, l'avait fait en son temps avec des résultats plutôt ratés).

Bref, Chappie est un bon petit film d'anticipation bien en terme d'histoire et de réalisation à quelques détails prêts. Ceci dit je recommande de voir le court-métrage Tétra-Vall avant. En effet, car l'esthétique de ce court métrage et celui du film sont vraiment opposés. Dans le court Chappie est un robot blanc qui patrouille dans les Ghettos de Johannesburg et dans le film, Chappie est un robot de titan gris qui évolue dans un univers plus violent. Neill montre encore une fois les thèmes qui lui sont chers qui sont les droits à la différence, déjà exploité dans district 9 qui parlait de l'apartheid ou Elysium qui parlait de différence social. Ici, c'est plus le fait d'être différents qui est mis en avant afin que ce qui sont différents ne doivent pas être considéré comme des moutons noirs (comme dans son livre).

Pas mal. L'histoire est assez original et on s'attache vite au personnage du robot. C'est une bonne surprise de voir le groupe Die Antwoord jouer dedans, leurs rôles leur vont à merveille.

Honnêtement, le réalisateur ne s'est pas foulé. Vous prenez District 9, vous remplacez les aliens par des robots et paf ça fait Chappie ! À part ça, c'est très bien réalisé, avec un vrai message de tolérance. On s'attache rapidement au robot, Hugh Jackman est une révélation en méchant. L'autre bémol que je peux émettre c'est le mélange entre drame et comédie. Non pas que je n'aime pas ça mais le côté potache de certaines scènes vient gâcher le ressenti global, l'empathie et le message du film. Un dosage un peu plus fin aurait été un peu mieux. Ça reste néanmoins un bon film.

Pourquoi autant d'excès quand on a une base si solide qui permet d'évoquer et de rendre émouvante une simple relation entre l'homme et la machine. Chappie possède vraiment l'attrait du film pouvant devenir culte mais qui préfère se contenter de faire plaisir à un public léthargique en envoyant un maximum d'effets et de personnages aussi caricaturaux les uns que les autres. Absence d'un véritable méchant, casting assez médiocre. C'est surprenant de découvrir que le robot chappie joue beaucoup mieux son rôle et lui au moins permet d'apporter cette légère dose d'émotion. À moins d'être allergique aux films du genre, Chappie peut vous réconcilier avec l'univers de la science-fiction développé dans les années 70-80 par nos grands maîtres.

Malgré les clichés, les quelques incohérences finales et la prévisibilité du scénario, je dois dire que j'ai étonnamment bien accroché au film. Contrairement à ma compagne qui s'est ennuyée. De mon côté les défauts ont été gommés par les questions posées par le film sur la place de cette future intelligence en devenir (questions déjà posées dans d'autres films c'est vrai).
Certes peu originale mais bien amené.
En repensant il est vrai que les méchants sont vraiment naze mais ça ne m'a pas choqué pendant le visionnaire. D'où ma bonne note !

bon film !!! n etant pas un grand adepte des films de robots, j avoue que celui la m a plutot surpris !!! bon le scenario assez ordinaire (quoi que ...) avec une fin assez sympa.un peu violent pour le jeune public mais film a voir !!

Le film aurait pu être meilleur, sans deux éléments:
- le "Chappie-Gangsta", je pense que cette partie a été faite pour mettre de l'humour, mais justement ça frôle le ridicule. Dommage car le film comporte des passages sérieux avec de l'émotion.
- le final. ATTENTION SPOILER : le transfert d'esprit robot à robot, d'accord, mais de humain à robot, ridicule.
Après les acteurs sont bons, il y a une dimension sociale, pas assez appuyée à mon avis. Un ton plus sérieux aurait été parfait

Film.. surprenant !! Et si un jour on arrivait à cela !?! Pouvoir extraire la substantifique moelle de notre cerveau et pouvoir l'implanter sur quelqu'un d'autre, par exemple un robot.... Joli scénario, un robot qui s'éduque tel un bébé ..... enfin dangereux aussi... on imagine bien les dérives et ce film nous en montre un aperçu. Bon moment !! **

C'est un bon film qui s'inspire un peu de "I-robot" et de "Robocop" mais qui reste cependant assez original. Le scénario est bien structurél avec une dose d'humour (voulue ou non...) rafraichissante. les effets spéciaux sont parfaitement réalisés. Ma seule critique concernerait le coupe de cheveux improbable de Hugh JACKMAN;

On retrouve ici les thèmes favoris du cinéaste, à savoir la lutte sociale, le déterminisme et les dangers des progrès technologiques quand ils sont aux mains d'un Etat à la politique sécuritaire. (...) Le casting est relativement convaincant, notamment grâce aux figures destroy de Ninja et Yo-Landi Visser, membres fondateurs du groupe techno-punk Die Antwoord, qui jouent ici pratiquement leur propre rôle. Un divertissement efficace et pas idiot.

LA SUITE :

Après un "Elysium" plutôt décevant, Blomkamp parvient à redresser la barre avec son troisième film : "Chappie". L'histoire d'un robot dont le créateur l'a doté d'une intelligence artificielle lui permettant de penser, d'aimer comme un être humain. On suit dès lors les aventures de ce robot qui n'est au départ rien d'autre qu'un "bébé" qui a tout à apprendre de la vie. La force de ce film c'est avant tout de parvenir à rendre touchant un être qui n'a comme visage qu'un ensemble de circuits et de métal. Les relations entres personnages sont bien traitées, en particulier entre Chappie et "sa mère" Yo-Landi que j'ai personnellement trouvé extrêmement touchante. Comme toujours chez Blomkamp les effets spéciaux sont excellents et les scènes d'actions ne manquent pas de rythme. Le gros point noir du film reste le traitement des personnages : à l’exception de Chappie, tous sont horriblement caricaturaux. De Hippo (qui est méchant parce que c'est un méchant) à Ninja (le rappeur-gangster qui ne pense qu'aux flingues) en passant par Deon (l'intellectuel chétif) et le perso de Hugh Jackman (le rival frustré qui lui aussi est là pour être le méchant) : on a droit à tous les clichés. Même Sigourney Weaver ne sert pas à grand chose pour les rares occasions où elle apparaît. Un film qui vaut toutefois le coup d'oeil.

Très bon film : amitié, science, action, rire et tromperies sont au rendez-vous !

Bien plus original que la bande annonce au final... 1ère heure très (trop ?) classique et une 2ème qui décape avec un final sympa... Et un acteur qui crève l écran : Ninja !!

N. Blomkamp reste fidèle à lui-même avec Chappie, à savoir nous livrer une critique acerbe sur l'Homme à travers un film de SF. Chappie est bien meilleur dans ce domaine qu'Elysium mais reste bien fade par rapport à District 9 qui reste encore à ce jour le bijou du réalisateur. Mais Chappie reste tout de même un bon film de SF qui mêle violence, robot, réflexions sur la conscience. Le début et la fin du film sont parfaits mais le 2ème tiers présente quand même pas mal de longueurs lors de l'initiation du robot, un peu trop mièvre à mon goût. Mention spéciale à la BO de Hans Zimmer qui colle parfaitement au thème et aux SFX très bien intégrés aux images.