Avis : Chappie - Page 8

Neill Blomkamp continue sa vision du futur plus ou moins humaine et proche, c'est assez simple, sans grandes surprises, mais réussi à nous toucher parfois. Pas mal !

Non ce n'est pas encore un nouveau retour de Robocop mais nul doute que ce super flic a inspiré Neill Blomkamp qui nous livre une version customisée qui ne manque pas de fun. Chappie c'est le robot le plus gangsta du cinéma capable aussi bien de s'émerveiller devant le générique des Maîtres de l'univers que de braquer de belles bagnoles. Au-delà de ça, on apprécie également le casting rafraîchissant avec en tête Yo-Landi Visser & Watkin Tudor Jones Jr. sans oublier un Hugh Jackman dans la peau du méchant de service. S'il faut trouver un reproche, ce serait qu'il manque une scène d'action d'envergure (surtout que le bougre n'y va pas de main morte) entre l'ouverture et la conclusion ce qui ne veut pas dire qu'on s'ennuie.

la vision du monde d un robot candide dans un film familial mélangeant tout ce qui s'est déjà fait dans le genre, se regarde assez agréablement.

...Le réalisateur entre autre de spoiler: District 9
prolonge sa vision de notre monde actuel et futur disons le assez proche. "Chappie " représente donc une autre petite pépite que Neil sème et nous livre comme présent. Le thème abordé est récurrent du cinéma d'anticipation, mais ici, il prend une autre autre dimension. Entre action,drame,comédie,science-fiction, ce long-métrage bouscule un peu plusieurs genres. On pourrait penser au mixage de films plus anciens mais cette fois dans notre époque réelle . Je pensais à spoiler: Numéro Cinq
de J.Badham, Même en tirant un peu... le mythe de Frankenstein version moderne. Ce robot doué d'une conscience, d'une âme...excellente démonstration qui n'évite cependant pas quelques petites extravagances de styles, notamment quand H.Jackman ( A noter une coupe d'enfer inédite ) sort la grosse cavalerie.D'ailleurs il est aussi très bon dans ce rôle de mec assez hargneux et bad guy. Entre film pour ados et film à thème, c'est bien là la force de ce genre cinématographique, plaire au large public en distillant assez de concept et d'action pour sublimer la trame globale. Encore un petit exploit perso aussi pour Copley qui reste finalement dans l'ombre de son sur moi robotisé. Seule S.Weaver reste l'actrice sur le carreau, j'ai trouvé un peu inutile son rôle plus que mineur.
Robotique rime aussi avec poétique...il y a un peu de çà aussi....en infime particule d'image...alors beaucoup de critiques finissent par Chappie....chap...(à vous de trouver la bonne terminaison )

Chappie est un film plutôt déconcertant avec une approche difficile à appréhender. Les scènes d'action (superbement mis en musique) et les passages enfantins (soi-disant drôles) se révèlent en réalité incompatibles. Les dialogues sont creux et peinent à nous sensibiliser sur les risques provoqués par l'intelligence artificielle, ce qui est pourtant l'essentiel du film.
Cela n'en fait pas pour autant un mauvais film, mais on ne peut non plus dire qu'il est bon.

Un curieux mélange de genres : le sujet de l'intelligence artificielle dans un futur digne de Robocop (de Verhoeven) ok, mais avec un robot qui se comporte comme un petit enfant progressant dans un milieu gangsta, le tout au 1er degré, euh... c'est déstabilisant. Et au niveau de l'interprétation c'est pareil : tout et n'importe quoi ! Dav Patel et Hugh Jackman sont très bons mais Die Antwoord c'est mieux en clip. Par contre, la réalisation et les effets spéciaux sont incroyables.

Une vision humanisée d un robot, une approche de la science-fiction à hauteur d homme. Une histoire sympathique.

Chappie est vraiment un film (d'action plus que de S.F) divertissant, un peu dans la lignée de "Robocop". Au niveau des points forts, je noterais le fait qu'on ne s'ennnuie jamais, et la mise en scène est bien dynamique. L'histoire est prenante malgré quelques pans de l'intrigue qui sont un peu clichés du genre (comme par exemple le méchant, ses objectifs et sa façon de procéder). Très agréablement surpris d'y voir Hugh Jackman. Pour ce qui est des effets, le robot est vraiment très bien fait et ses déplacements sont ultra fluides. Enfin, petit bémol au niveau des brigands qui ne sont pas particulièrement crédibles (pas spécialement les acteurs mais les personnages en eux-mêmes et... leur physique...). Mais à part ça, j'ai passé un très bon moment et tout le final est super !

Surprenant ce Chappie. Avec une affiche à la Robocop cheap, l'histoire m'a réellement surpris. Il s'agit d'un film différent et très divertissant dans lequel on passe d'une scène de combat robotisé à une scène touchante, presque émouvante. Les personnages sont extrêmement colorés et bien écris. Au début j'étais un peu perdu avec les accents très différents des acteurs et finalement je me suis laissé aller au côté décalé du film, ce qui en fait dans le genre, un film d'action à gros budget assez particulier. Belle découverte.

Le très attendu, nouveau Blomkamp !
Un nouvelle fois, il signe un film réussit.
Il arrive avec son sens de la narration, à nous faire aimer un robot ou des gangsters.
On trouve des ressemblances avec le premier Robocop et Transcendance. Peut-être trop d'ailleurs, c'est pour cela que je n'ai pas monté la note à 4/5. La fin spoiler: avec la copie du créateur dans un robot puis de mummie
aurait pu être évité, mais il prend des risques et j'aime ça.
Le résultat est très divertissant et je le conseille !

Parmi les « jeunes » réalisateurs apparus dans les années 2000, Neill Blomkamp est sans doute celui qui s’est imposé comme le plus talentueux, mais également celui avec l’univers le plus cohérent. Avec District 9, il proposait quelque chose de nouveau dans la Science-fiction et mettait en scène son univers étonnement crédible. Elysium traitait plus du divertissement et du blockbuster mais il restait très bon dans ses scènes d'actions. Et Chappie ? Le réalisateur signe une fable futuriste qui renoue avec l’intime de son premier long métrage tout en poursuivant son approche intensément sociale des grands motifs de la science-fiction. Mais il y a des hics.. Et beaucoup.. Pas tant la symbolique et la fable dont le discours fondamental est avant tout l'éducation et l'enfance, mais le film en lui-même.. Il est très gnan gnan sur certains points et n'est pas souvent crédible par rapport à la situation. On comprend bien que Neil Blomkamp veut symboliser la difficulté d'élever un enfant dans un monde sauvage et sans pitié, mais c'est joué avec maladresse (Yo-Landi est inssuportable) et ça ne colle pas souvent avec le reste du film. c'est dommage car le potentiel scénaristique est là, on suit l'aventure et le développement de Chappie quant à se trouver une place dans le monde et pour le coup, le développement du jeune robot est très bien réussi. Humour savamment dosé, émotion toujours au rendez-vous au bon moment, personnages très cohérents (mention spéciale à Hugh Jackman, excellent en bad guy poussé à bout, contrairement au toujours insipide Dev Patel), quelques séquences d’action extrêmement généreuses, dont un gunfight titanesque dans le dernier acte, belle occupation de l’espace par la mise en scène, Chappie a de sérieux atouts pour lui. Dommage que tout semble aller peut-être un peu trop vite, et que la symbolique des parents qui ne devraient pas en être soit un peu déséquilibrée. Ça reste néanmoins un beau moment de cinéma.

Neill Blomkamp, réalisateur confirmé du prochain volet de la saga Alien, mais ça tout le monde le sait, revient en 2015 pour son troisième long-métrage, Chappie. Le réalisateur sud-africain, protégé d’un certain Peter Jackson, après avoir convaincu avec son District 9 et divisé avec son Elysium, est de retour avec un film finalement peu surprenant, tant dans le choix narratif que dans son esthétisme. Proche de ses travaux passés, sur le plan technique et visuel, Chappie est de ces films de Science-fiction qui s’affranchissent de l’esthétisme syndical imposée par les grands studios américains, préférant une mise en scène chaotique, inspirée notamment du jeu-vidéo et de la culture sud-africaine. Johannesburg est une nouvelle fois le théâtre d’une curieuse fable d’anticipation, cette fois-ci centrée sur les sujets de la robotique et de l’intelligence artificielle, certes des thèmes éculés mais plus ou moins novateurs dans le répertoire de Blomkamp. Oui, après les extraterrestres égarés dans les Townships et la déportation des nantis vers des cieux plus cléments, Chappie fait figure de nouveauté, de fausse nouveauté.

Attirant pour l’occasion dans ses filets deux vedettes américaines, Sigourney Weaver, dont on ne comprend pas trop l’intérêt de son implication minime dans le projet, et Hugh Jackman, arborant une coupe mulet d’anthologie, sans compter sur la présence de Dev Patel, la révélation de Life of Pi, Neill Blomkamp voit les choses en grand. Le cinéaste, maintenant suivi par une troupe de fans, admirateurs de son travail, de son inventivité technique et visuelle, se permet une promenade de santé dans des décors quasiment similaires à ceux de ses deux films précédents, sans compter sur la participation de son acteur fétiche, Sharlto Copley, que l’on ne verra à l’écran que sous la forme du fameux drone. Le réalisateur déroule, livre une fable dans l’air du temps, s’appuyant sur des références par paquets de cent. Mais le public n’était-il pas en droit d’attendre d’avantage d’un metteur en scène qualifié de révolutionnaire?

Certes, son Chappie est touchant, parfois presque enfantin, notamment dans les agissements de son héros mécanique, ce qui ne fût jamais le cas dans ses précédents travaux, plus sombres, mais l’effort est passablement vain. La signature visuelle des travaux de Blomkamp bouffe littéralement toute considération extérieure. Si j’apprécie fortement ses travaux sur la technique, les costumes et les effets visuels, la modélisation des drones est sublime, je ne peux que regretter l’absence d’évolution dans la carrière du réalisateur. Chappie, malgré une nouvelle thématique, pourrait parfaitement être qualité de troisième maillon d’une trilogie de science-fiction aux visuels similaires. Autant dire que l’on attend de pied ferme du renouveau pour le retour du plus célèbre des Xénomorphes, dans l’espace comme sur terre.

Voilà donc un film que se laisse regarder, très facilement malgré une certaine naïveté scénaristique, mais qui n’est pas forcément à la hauteur de la petite révolution que fût District 9. Blomkamp ronronne comme un vieux chat, malgré sa jeunesse, épuisant quelques cartouches sans trop s’activer sur le champ de bataille, préférant en garder sous le pied en étant conscient de son étiquette de néo-réalisateur. S’inscrivant donc dans une lignée prédéfinie de nouveaux genre de films de SF, Chappie, malgré des costumes géniaux, des personnages loufoques et curieux, des scènes d’action sympathiques ainsi qu’un petit lot d’humour, peinera à trouver une quelconque indépendance, donc un vrai public. On attend mieux tout en ne se plaignant pas trop. 12/20

Sortie mitigée du cinéma. Concept très sympa et science fiction pas si fictive que ça. Mais pas emballée par la fin.

Plutôt une bonne surprise que ce Chappie après en avoir entendu parler pas très positivement. J'ai vraiment bien accroché à cette histoire et au personnage principal : Chappie. Plusieurs petits bémols quand même : le braquage de Chappy qui tombe comme par hasard le jour même ou son créateur le vol (un peu facile), le rôle de Hugh Jackman que j'ai trouvé vraiment saugrenue (oui on peut avoir des collègues de boulot carriériste mais là j'ai trouvé ça vraiment trop poussif!), cette société High Tech qui bosse dans le militaire et ou curieusement on entre comme dans un moulin même en pleine crise ! et enfin une fin qui est quand même très "original". Sinon c'est quand même un très bon divertissement avec des scènes en milieu de film (les premières heures de Chappie) qui m'ont très particulièrement plu.

CHAPPiE c'est l'histoire du pantin sans ficelle qui croise ROBOCOP, rien de bien innovant donc. Cette revisite de Neill Blomkamp s'avère peu clinquante mais néanmoins non sans idées, on peut y voir en filigrane le futur de l'espèce humaine : l'esprit transféré dans le corps de robot.