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tixou0
697 abonnés
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0,5
Publiée le 21 avril 2012
Pauvre Marie-Antoinette : calomniée, outragée de son vivant, son image cinématographique est ces temps-ci de plus lamentable ! Après la sucrerie bourrative et "peopolisante" de Sofia Coppola en 2006, voici le portrait "collatéral" de la pauvre souveraine en lesbienne pleurnicharde (Diane Kruger, ridicule en amante de Yolande – « Gabrielle » - de Polastron, duchesse de Polignac, alias Virginie Ledoyen, pas mieux) devant la caméra d'un Benoît Jacquot encore moins légitime que l'Américaine iconoclaste (seul avantage sur le "Marie-Antoinette" de la susdite : on échappe au moins au rock tonitruant...). Ces "Adieux à la Reine" ou quelques jours décisifs de l'Histoire de France autour du 14 juillet 1789 vus avec les yeux de l'imaginaire "Sidonie Laborde" (pseudo lectrice de la reine), toutes contre-vérités mises à part, pourraient présenter quelque intérêt au moins dramatique : que nenni, l'inévitable Léa Seydoux traîne son inexpressivité coutumière pendant 1 h 40 dans les couloirs de Versailles, lui-même curieusement inexpressif, au milieu d'un récit d'une rare vacuité. A oublier !
Affligeant de prétention, "Les Adieux à la reine" n'offre même pas un début d'intérêt dramatique! Comment la critique peut-elle encenser ce film qui n'a rien à dire? Benoît Jacquot n'y déploie aucun style propre mais bénéficie de l'ouverture des portes de Versailles! D'autres, moins connus, le mériteraient davantage à l'évidence. On nous y rappelle l'Histoire avec un didactisme qui ferait se rouler à terre une classe de CM2! Ne nous y trompons pas le film bénéficie d'un accueil institutionnel, quant à l'accueil d'un public cinéphile...
Alors une chose est à sauver de cette catastrophe : Versailles, triste et froid, dépouillé de ses dorures. Le reste est affligeant. L'intrigue est inexistante (alors qu'il suffisait de se servir, l'Histoire ayant fait le plus gros du travail), les dialogues ridicules sinon pathétiques et les actrices ! Mon Dieu les actrices ! Mais comment peut-on jouer aussi mal ? Léa Seydoux nous récite son texte sans la moindre émotion et finit par nous sortir par les yeux après vingt minutes de néant et Diane Kruger qui nous avait déjà massacré Hélène de Troie s'attaque aujourd'hui à Marie-Antoinette qu'elle massacre moins cruellement mais avec tout autant de ferveur. Bref, l'idée de départ était séduisante : nous faire ressentir l'angoisse et l'incrédulité de la cour face aux évènements du 14 juillet. Hélas, rien ne se passe. Le réalisateur semble en fait surtout s'intéresser aux corps de ses actrices et à leur triangle amoureux mais la chose me semble elle aussi formidablement ratée !
Film interminable et prétentieux qui ne suscite aucun intérêt. Mais je me posais surtout la question de savoir comment Léa Seydoux avait pu devenir une vedette du cinéma. Un petit tour sur sa biographie, j'ai tout compris, ça sert d'avoir un papa et un grand papa bourré de tunes !
je me suis ennuyé dans ce film en costumes on se retrouve plongé à Versailles dans les derniers jours du règne de louis XVI et de Marie Antoinette, raconté à travers une jeune servante lectrice dévouée à sa reine film lent décousu pourtant une belle brochette d'actrices bof
Un film complètement inutile sur une personnalité tout aussi inutile, heureusement le scénario et la mise-en-scène riche en couleurs rattrape le tout. Les longueurs, elles, en revanche, ne font que l'enfoncer. Le livre lui avait un regard extérieur sur la révolution française et la noblesse de ces temps-ci, malheureusement, le film se concentre presque essentiellement sur cette noblesse sans même montrer ce qu'il se passait en dehors de Versailles. Autrement dit le film possède une vraie beauté artistique mais intérieurement, ce film est assez négligeable. A voir tout de même par curiosité ou pour essayer de s'en faire un avis divergeant, sinon, dans l'ensemble, c'est vraiment moyen.
L’auteur n’a pas choisi son sujet (pas d’histoire). Il hésite entre l’histoire de la lectrice de la reine et celle de l’amante de la reine. Celle qui censé être justement l’amante de Marie-Antoinette (Gabrielle de Polignac), interprété par Virginie le Doyen, est un personnage totalement inexistant. L’actrice, ne sachant quoi faire, déambule avec un petit air arrogant tout au long du film. -J’ignorais que la dernière reine de France était lesbienne-. Léa Seydoux (Sidonie Laborde) est censé être la lectrice de la reine. Jamais, on assiste à une séance de lecture... Quant à l’actrice qui joue la reine, c’est un peu Bjork qui veut se faire passer pour une aristocrate…
Une histoire de coeur très lente, brouillonne et soporifique rattrapée de justesse par une Léa Seydoux exceptionnelle mais enfoncée un peu plus par une Diane Kruger qui a terriblement de mal à porter sur ses épaules des personnages complexes. Outre les costumes et les saveurs de l'époque, ce film n'offre qu'une parcelle de l'intimité pleurnicharde de Marie-Antoinette, dont on comprend très vite les enjeux. L'émotion ne passe pas. Difficile de s'accrocher à une minauderie qui, en plus de cela, massacre l'Histoire. A éviter!
Un film prétentieux et soporifique, encensé de façon quasi-unanime par la presse, à se demander si nous avons vu le même film. Dialogues inaudibles, (les actrices parlent souvent trop vite), sujet peu passionnant, (les amours supposées saphiques de Marie Antoinette, insupportable Diane Kruger, despotique et capricieuse, quand ce n'est pas pleurnicharde), une Léa Seydoux peu expressive et une Virginie Ledoyen visiblement peu concernée, en gros je me suis vraiment ennuyée pendant ce film qui se passe pourtant à la même époque qu'une fameuse Révolution, aux enjeux autrement plus importants que les adieux de Marie Antoinette à la Polignac, (histoire jamais prouvée et sans intérêt, d'ailleurs), sans parler du personnage interprété par Léa Seydoux, (amoureuse de la reine jalouse et finalement trahie), C'est cette historiette sans intérêt qui donne son titre au film? De toute façon, on lutte ardemment contre une lente torpeur tout du long de ce film d'"auteur", un vrai remède à la bobo-attitude, non merci.
Beaucoup d'invraisemblances dans ce film pseudo-historique. Paris n'est pas si loin de Versailles et Louis XVI fut informé le jour même de la prise de la Bastille. Quant à la réputation de lesbienne faite à Marie-Antoinette et sur laquelle repose le film, elle trouve sa source dans les libelles de l'époque qui lui prêtaient généreusement tous les vices, autant dire dans les poubelles. Et par quel miracle une orpheline sortie du néant est-elle devenue lectrice de la reine de France dans une Cour aussi fermée ? On ne sait si les scènes de la "valetaille" sont tournées à Versailles, Sceaux, Chantilly, Dampierre... Dommage pour le spectateur intéressé par les décors. Je doute que les gondoles offertes à Louis XIV par le doge de Venise aient encore été en état un siècle plus tard sinon évidemment pour justifier les apparitions d'un gondolier dont on comprend mal ce qu'il vient faire dans cette galère. Si encore c'était bien joué ! Mesdames Seydoux et Ledoyen sont irrémédiablement figées, D. Kruger s'agite un peu, il n'y a guère que les soubrettes, madame Campan et l'archiviste de crédibles. Histoire (avec un h minuscule) pauvre, décousue et sans intérêt, on s'ennuie encore plus que dans le film de S. Coppola.
Jacquot devrait laisser le XVIIIe siècle tranquille. Après un Werther totalement insipide à l'Opra de PAris voisi qu'il tripatouille à la fois l'histoire de France et le livre de Chantal Thomas. 105 minutes d'ennui profond qui frappe dès la dixième minute. Personnages à peine esquissés, saphisme exhibitionniste ridicule de la part de la reine, aucune construction dramatique véritable puisque l'on sait avant les personnages ce qui va se passer, erreurs historiques multiples, niaiseries (le joli gondolier)… Quant au jeu des actrices : Lea Seydoux n'a que quelques expressions : serrer les dents, bouder, se comporter en ado colérique. Ledoyen ne sait vraiment pas quoi faire dans ce film qu'elle traverse rapidement. On y marche d'ailleurs beaucoup, on y court, on s'y casse la figure (la pauvre Seydoux se prend deux gadins mémorables) et la scène la plus pénible est celle qui se déroule dans un couloir ou les servantes et courtisans mélangés passent et repassent, très longues minutes. Le roi est une intéressante composition pour théâtre de patronage. Apprécié quand même les costumes, le jeu de Dominique Reymond, Michel Robin et Noémie Lvovsky qui savant à peu près quel personnage ils jouent. J'allais oublier, mais peut-être est-ce du aux conditions de projections, les dialogues sont souvent incompréhensibles, diction médiocre, rythme trop rapide : Seydoux parle comme une ado d'aujourd'hui, elle jappe. Enfin, curieux que la critique encense ce navet, comme tous les navets de Jacquot d'ailleurs. Comment se réalisateur surfait, si content de lui (voir l'entretien dans Télérama), si convenu en fait peut-il abuser à ce point ses copains critiques? Pour ça, bravo.
Benoit Jacquot nous offre encore un petit bijou. Film historique à la reconstitution très réaliste et qui évite les écueils habituels du genre, comme par exemple le faste de Versailles ici nuancé par les coulisses et les appartements modestes des nobles courtisans. Très documenté le film gagne aussi grâce à ses actrices, toutes aussi belles que talentueuses ; bon point surtout à Diane Kruger, une Marie-Antoinette idéale qui n'a pas un rôle simple tant le caractère capricieux de la Reine a été bien retranscit. Le scénario est riche de petites précisions qui peut sembler anodines mais qui enrichit nettement un film à la densité discrète. Un vrai beau et bon film donc à conseiller à tous les amateurs d'Histoire.
Je n'ai jamais été un inconditionnel du cinéma de Benoît Jacquot, et ces « Adieux à la reine » ne viendront pas bouleverser cette impression. Budget limité, rythme assez lent, pauses d'auteur parfois appuyées... Il serait hypocrite de dire que le résultat est passionnant. Reste que le réalisateur a des choses à dire, et qu'il les dit plutôt bien. Difficile de rester en effet insensible à la subtilité des rapports entre Marie-Antoinette et Sidonie Laborde, Jacquot ayant l'intelligence de privilégier les non-dits aux explications et aux dialogues sans fin. D'autant qu'à ce jeu, Léa Seydoux et Diane Kruger rivalisent de charme et d'élégance, apportant une ambiguïté remarquable à cette étrange tragédie. Il y a en effet quelque chose d'assez profond dans ce film qui, certes, prend probablement ses aises avec la vérité historique, mais qui a au moins le grand mérite de nous présenter le XVIIIème siècle sous un angle différent, sensuel et même parfois émouvant. Pas forcément de bouleversement donc, mais une œuvre étrange, inattendue et singulière : rarement les femmes avaient été aussi bien mises en valeur ces dernières années.