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Un visiteur
1,5
Publiée le 21 avril 2012
Voilà un film vraiment déplaisant. Le réalisateur s'est permis de plaquer un scénario totalement imaginaire sur un personnage historique, Marie-Antoinette. Ça ne se fait pas. J'ai vraiment souffert pendant toute la projection qui m'a paru durer le double. Cette fiction aurait pu être compatible avec la vérité historique, mais dans le cas présent, les invraisemblances sont nombreuses. La photo est pénible : trop de gros-plans sur les visages, trop de caméra sur l'épaule. Incroyable en 2012, la bande son est ratée : environ un mot sur dix est incompréhensible ! C'est très agaçant à la longue... Pas sympa pour les costumières qui ont fait un travail remarquable. Autre déception : quand le film se termine, on réalise qu'il y avait un beau sujet à traiter, celui des rapports humains qui peuvent s'établir entre une reine et une jeune servante issue du peuple, "qui n'est rien". Mais il aurait fallu que le contexte soit crédible. Dommage...
Un projet alléchant puisqu'il nous offre la possibilité d'assister à la grande histoire par le petit bout de la lorgnette. Exit toutes ces reconstitutions pompeuses et minutieuses dont ne gardions finalement pas grand chose. En outre, se greffe à l'intrigue de base une relation ambiguë entre la reine et les femmes, de quoi ravir une bonne partie du public masculin qui peut ainsi trouver un exutoire à nombre de ses fantasmes. Seulement, sans rythme la fantaisie ne fonctionne pas, ou du moins mal. Le film se traîne péniblement, le dénouement fait donc plus figure de délivrance que d'apothéose. Les dialogues font eux-aussi parti des déceptions du film. Le septième art nous a habitué, avec la société de cour, à des échanges cinglants. Dans "Les adieux à la reine", les piques semblent fades, rien en comparaison avec celles au sommet desquelles on plante les têtes fraîchement coupées. Au final donc, on retiendra surtout les belles prestations de Léa Seydoux et de la troublante Diane Kruger, qui réussissent à faire oublier la monotonie du film et l'ennui qu'on peut légitimement ressentir.
Ce n'est pas Les Adieux à la reine qui va changer mes habitudes : encore une fois, les critiques de la presse demeurent incompréhensibles pour moi. Comment peut-on mettre une note aussi haute à un film aussi chiant ? Je reconnais qu'il est extrêmement bien travaillée, que la photographie est sublime, que la reconstitution du Versailles de l'époque est assez impressionnante et que les costumes sont magnifiques (cela justifie d'ailleurs ma note que je trouve plutôt haute au vu de mon ressenti final), mais pour moi, ça n'a pas suffi. L'histoire m'a laissée complètement de marbre, et je n'ai pas adhéré du tout aux émois amoureux d'une jeune femme complètement terne, vide et sans intérêt, dont le seul but dans la vie est de servir une reine infecte et qui ne la voit même pas. D'ailleurs, pour la réalité historique, on repassera ! Marie-Antoinette n'a jamais eu de liaison avec Madame de Polignac, pas plus qu'elle n'était lesbienne. Elle est également présentée ici comme une femme sans états d'âme, imbue d'elle même, égoïste et inutilement dure avec son personnel. Pour avoir énormément étudiée cette période de l'histoire, et donc la personnalité de Marie-Antoinette, je suis en mesure de dire qu'elle était loin d'être comme ça. Le portrait proposé par Les Adieux à la reine m'a donc particulièrement choquée, et cela n'a pas facilité mon entrée dans le film. De plus, je n'ai pas cru une seule seconde aux jeux des actrices, qui restent froides tout au long de l'intrigue (d'ailleurs quasi inexistante : il ne se passe presque rien durant plus d'une heure et demie), et rendent donc difficile l'attachement à leur personnage (la nomination aux Césars de Léa Seydoux m'a complètement révoltée, car elle ne la méritait absolument pas). Je pense avoir été claire, je n'ai pas du tout aimé. Alors pourquoi mettre cette note ? Et bien le film est tout de même extrêmement esthétique, et pour ceux qui ne connaissent pas vraiment la Révolution Française, cela permet malgré tout de percevoir l'ambiance qu'il y avait au château de Versailles à cette époque. Mais si cette période vous intéresse, je vous conseille vivement de choisir un autre film pour la découvrir, car ce n'est pas avec celui ci que vous serez en mesure de réviser vos leçons d'histoires !
Très beau film qui aborde non seulement les derniers jours de Marie-Antoinette mais surtout ses rapports avec les gens qui l'entouraient. Léa Seydoux est formidable et très touchante. Diane Kruger (que j'aime beaucoup) est froide , presque cruelle mais aussi amoureuse et totalement soumise au personnage incarné par Virginie Ledoyen. Bref trois actrices magistrales réunies dans ce très bon film, très fidèle au livre.
Seul point positif : la photographie est souvent très belle. Par contre, la bande son est une véritable honte : la moitié des dialogues est pratiquement inaudible (On en est à se demander si le réalisateur a visionné son film avant de le proposer en salles). Par ailleurs, le scénario est vide, improbable et génère un ennui profond. Le sujet (la fin de la société versaillaise) était intéressant. Mal traité, il conduit à un film raté. Grosse déception donc.
Je ne suis pas fan des films historiques, sauf quand le réalisateur amène son regard personnel ou amène un angle différent. Là nous vivons les derniers jours de Versailles, avec les yeux "du petit personnel", dans les boudoirs feutrés et superbes mais aussi dans les couloirs, dans les sous-sols.
C'est superbement filmé, une reconstitution tellement crédible entre le luxe des grands et la promiscuité des "serviteurs".
Ce film qui pourrait être froid, lointain, nous fait entrer progressivement dans l'intimité de la Reine.
Peu à peu, les états d'âme, l'émotion nous serre la gorge; des sentiments contenus.....touché!
Les hauts personnages ont à leur disposition une foultitude de personnes, corvéables à merci. Ils se protègent en mettant des écrans; on voit la hiérarchie dans les serviteurs (Noémie Lvovsky, excellente).
La grande histoire, reste en arrière-plan, on nous montre les occupations dérisoires de la Reine pendant que le drame se noue....
On voit monter en elle, l'anxiété et Diane Kruger nous touche car on voit son visage se "défaire".
Louis XVI décrit souvent comme un homme médiocre, assume courageusement; cette jeune Marie-Antoinette parachutée d'Autriche est à côté de la plaque.....
On peut les voir aussi comme payant les pots-cassés des dépenses pharaoniques des deux souverains précédents ?
Il y a aussi les passerelles avec l'histoire actuelle: les fidèles et ceux qui quittent le navire.....bref, les comportements humains à travers les âges.
Que dire d'un film où je m'endormais tous les quarts d'heure, j'essayais de rester éveiller mais en vain. Léa Seydoux n'a aucune consistance (il est vrai qu'on ne lui en demande pas dans ce rôle). Conclusion : film soporifique à éviter.
Les premiers jours de la Révolution Française vus à travers les yeux de la lectrice de la Reine. Une chronique majestueuse et captivante mêlant drame intime et affaires publiques, portée par la rayonnante Léa Seydoux.
Subtil, bien filmé, greffant une ambiance de tragédie policière dans un film à costumes, voici un des meilleurs films de Jacquot. Léa Seydoux enfin émouvante est bien entourée de seconds rôles tels Noémie Lvovsky, Michel Robin, Dominique Reymond...
En 1995 Benoit Jacquot découvrait Virginie Ledoyen et nous la montrait cavalant toute une journée dans Une fille seule. Dix-sept ans après, Benoit Jacquot découvre Lea Seydoux, et comme il aime manifestement les jeunes femmes avec des formes, il s'en empare et la met en scène, également cavalant, à chaque minute de son film. Et "curieusement" Virginie Ledoyen réapparait dans un petit rôle dont on retiendra surtout qu'on la voit dénudée par Lea Seydoux. La plus jeune semblant dire, au nom de son metteur en scène, "alors elle est toujours bien celle qu'il avait découverte il y a 17 ans, hein ?". Le film tient dans la mise en regard de ces deux jeunes femmes, le reste c'est en quelque sorte la salade autour du plat. On se contrefout des histoires de broderies de la reine, du roi qui ne rate pas une occasion de se tromper dans ses décisions et autres broutilles de la Cour. La photo de Romain Winding est assez belle, quoique assez monotone. La costumière s'est est évidemment donné à coeur joie. Mais au fond, ce film n'a pas grand intérêt et n'est en rien un chef d'oeuvre, juste un aimable et joli moment. Quant à voir un parallèle avec l'époque actuelle dans cette accélération du temps et ces élites coupées du monde, c'est bien sûr possible mais là encore ça ne va pas bien loin.
Très bon film avec costumes, on voit ce qui s'est passé lors de la Révolution française au château de Versailles. Je ne savais pas que Marie Antoinette avait des tendances homosexuelles.
Les dernières années de la reine Marie-Antoinette, l'aspect historique est instructif. A voir pour le plaisir des yeux surtout pour les costumes, à noter que les dialogues sont soignés.