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    Les Adieux à la reine
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    416 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Sidonie Laborde, liseuse de Marie-Antoinette est bisexuelle. Elle aimerait bien prendre la place de la duchesse de Polignac qui est l'amante de la Reine, cette place elle la prendra à la fin, mais pas vraiment comme elle l'aurait souhaité. Voilà un scénario prometteur. Alors, qu'en a fait le réalisateur ? C'est bien filmé, bien photographié, bien joué, Diane Kruger en Marie-Antoinette est très bien (Virginie Ledoyen aussi mais on ne la voit pas assez), mais ça ne va pas ! Peut-être à cause de Léa Seydoux (erreur de casting ?) mais surtout parce que le réalisateur n'a absolument pas su rendre cette histoire intéressante. Quant au fait que ce film ait obtenu le prix Louis Delluc 2012, cela en dit long sur la valeur de ces récompenses. Ah, j'oubliais : le film a réussi à réveiller le fan club des supporters de Marie-Antoinette (si, si ça existe) qui n'admettent pas l'idée que leur reine préférée ait eu un faible pour le gazon ! (nostalgie de la monarchie rimerait-il avec homophobie ?)
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2012
    Si sa dimension historique est indéniable, il faut s’empresser d’ajouter que le dernier film du réalisateur de Villa Amalia trouve de nombreux échos dans le monde moderne. Le miroir aux alouettes que constitue à son paroxysme le luxe outrancier de Versailles n’est-il pas au fond la version ancienne et certes moins vulgaire de la vie tape-à-l’œil d’une petite catégorie (jet-set, stars et vedettes, people en tous genres) qui fait rêver jusqu’à souhaiter l’approcher, sinon la partager, une partie non négligeable de la population ? Dans le microcosme terriblement codifié de Versailles, Sidonie n’est au final qu’une petite groupie, une stupide grenouille rêvant de se faire aussi grosse que le bœuf qui n’en a cure. Mais il existe tout aussi sûrement un autre lien, plus politique et sans doute plus sérieux et captivant, entre l’univers crépusculaire d’une caste fuyant sans vergogne un château prochainement livré à la vindicte populaire et notre époque actuelle caractérisée par le fossé avéré et de plus en plus profond entre l’élite et le peuple. La première repliée sur des privilèges à la fois ahurissants et futiles, préoccupée de ses seuls intérêts, méprise et ignore le second dont la colère séculaire gronde et gonfle dans le Paris miséreux et crève-la-faim. Arc-boutés sur une situation qu’ils pensaient éternelle, les vieux marquis, ducs et comtes ne sont plus que des fantômes aux masques cireux, les spectres annonciateurs d’une issue irréversible.

    Loin d’un film à grands moyens, jouant des fastes versaillais, Benoît Jacquot choisit judicieusement des angles serrés, des scènes intimes souvent filmées en plans rapprochés. Le temps des bals splendides est déjà révolu, les projets de fuite se fomentent sournoisement et on envisage déjà la liquidation d’un héritage abandonné. L’amitié saphique entre Marie-Antoinette et Gabrielle de Polignac ne constitue qu’un prétexte à l’instrumentalisation cruelle et cynique de la faible et malléable Sidonie Laborde, pion entre les mains de puissants préoccupés de conserver le plus longtemps possible leurs prérogatives. Le casting est somptueux, comptant sur le mélange audacieux entre la jeune génération (Léa Seydoux superbe, Julie-Marie Parmentier et Lolita Chammah) et celle aguerrie de comédiens qui sont aussi souvent metteurs en scène (Noémie Lvovsky, en passe de devenir le second rôle féminin incontournable, Xavier Beauvois, Jacques Nolot). Aussi bien dans les séquences éclairées à la bougie que dans les déambulations au cœur du palais sombre et glacial, la mise en scène sans ostentation se met au service de l’intelligence et de la virtuosité. L’irrégulier et parfois décevant Benoît Jacquot signe de toute évidence son meilleur film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Un angle de vue original, et très bien maîtrisé, sur une histoire que l'on nous a racontée des centaines de fois et qui semble tout-à-coup toute neuve.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Une étoile pour la radieuse Léa Seydoux et l'excellent Michel Robin.
    Zéro étoile en revanche pour le film lui-même qui accumule les clichés, les anachronismes psychologiques et les erreurs historiques le tout dans un déroulement profondément ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Un film sincèrement oui nul on peut le dire!! Des actrices qui jouent (très) mal la comédie, des dialogues inaudibles pour la plupart, une vérité historique déformée de bout en bout, une histoire décevante, insipide
    On peut romancer l'Histoire mais pas en faire un tissu de mensonges grossiers, le réalisateur a t- il payé la critique pour qu'elle lui accorde ses éloges, car c'est un pur navet dont on ne ferait même pas une soupe!
    Augu83
    Augu83

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2012
    Je n'ai pas du tout aimé ce film, bien que m'en doutant après avoir vu la bande-annonce...sans parler de l'authenticité historique (Marie-Antoinette lesbienne ?!?!?!?), le film est d' une lenteur exagérée, le Versailles de l'époque est surfait...
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2012
    1.5 étoile pour les costumes,la reconstitution historique,les interprètes mais que ce film est long ennuyeux et mou, 4 jours inutiles du 14 au 17 juillet 1789 d'une servante amoureuse des livres et de marie-antoinette.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2013
    VIVE LA REPUBLIQUE. L'envers du décors et Marie Antoinette va morfler, nous aussi. Ennuyeuse à mort, il a bien fait de partir Louis!!!
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2012
    un vrai soporifique avoir fait tant de bruit de promotion pour un super navet franchement l'argent dépense pour ce nanar aurait pu servir aux nécessiteux. rien mais rien ne relève ce film. toutes les actrices jouent comme un pied.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Marie-Antoinette et les évènements du début de la Révolution Française ont maintes fois étaient traités au cinéma de façon plus ou moins fidèle à la réalité. Ce qui distingue ce film c’est l’immersion totale dans l’ambiance de Versailles durant les 4 premiers jours de ce bouleversement historique et ce au travers du regard d’une simple domestique de la reine, en l’occurrence sa lectrice. On y voit la totale déconnexion de la noblesse qui, en quelque sorte exilée à Versailles, ignore totalement le mécontentement populaire et les bouleversements qui sont en cours. On assiste en direct au crépuscule du système monarchique et ce dans une ambiance quasi eschatologique magnifiquement rendue par des « coulisses » sombres et grouillantes de monde que constitue les appartements des domestiques et de la noblesse et le vide glacial de la « scène » (les appartements royaux) où on essaie encore de sauver un navire qui prend l’eau de toutes parts. Le portrait de Marie-Antoinette est à la fois cruel, elle superficielle, égocentrique et parfois carrément sans cœur et en même temps touchant en femme isolée dans un palais au milieu de gens qui la méprisent et qui se meurt d’amour pour une duchesse qui la manipule. Diane Kruger est bluffante dans ce rôle. Laura Seydoux campe avec beaucoup d’autorité cette femme de chambre sorte de groupie de la reine qui malgré le peu de considération que cette dernière lui porte la défend sans relâche et se plie à tous ces caprices. Le film n’évite pas parfois certaines longueurs, mais il parvient quand même à maintenir cette impression d’urgence désespérée qui anime les personnages. Un film qui jettent un regard du côté coulisse d’un des basculements historiques les plus importants d’Europe et qui permet de se rendre compte de l’isolement de cette noblesse et de l’effondrement d’un système politique dont la révolution ne sera finalement que le catalyseur. Un film d’ambiance vraiment réussit qui mérite amplement les trois Césars qu’il a reçus et qui soulignent bien ces points forts. À voir pour le parti pris narratif, l’ambiance et l’interprétation féminine.
    Sildenafil
    Sildenafil

    77 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Mais qu'a donc la presse française à toujours vouloir sacraliser ce jeu d'acteur artificiel ? Personnellement, j'ai toujours considéré l'immersion du théâtre classique (et du jeu pompeux qui en découle) dans le cinéma comme profondément rebutant. L'académisme guindé mérite-t-il plus de considération que l'authenticité ? J'ose espérer que non.

    Je ne vais pas au cinéma pour voir du faux, je vais au cinéma pour voir du juste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 mars 2015
    Un nouveau film sur la période la plus faste et agité du 18ème siècle, cette fois, le rôle central de cette fresque n'est non pas l'un des personnages marquant de la révolution française, mais une héroine fictive tout droit sortit de l'imagination du réalisateur, le film se déroule sur une période extrêmement courte juste avant les déroulements de la prise de la bastille jusqu'au départ définitif de la duchesse de Polignac la plus fidèle ( et ? ) de la reine autrichienne de france ! ( et ? ) car l'intérêt du film se situe dans la relation ambigue qu’éprouverait Marie Antoinette a l'égard de Polignac, sous le regard envieux de Sidonie laborde, sa Lectrice interprété de bien belle manière par léa seydoux ... Bien qu'en réalité la reine n'aimait pas lire et n'avait donc par ailleurs aucune lectrice attitrée ! En clair, ce film n'a pas la prétention d'être un film historique et le sujet principal de cet acte est basé sur la rumeur qui faisait fureur il y a 250 ans a savoir la prétendue relation entre ces 2 femmes. Un film se déroulant dans son intégralité dans l'aristocratie de la cour de versailles, un film qui n'a pas retenu mon attention plus que ça
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Le vingtième film de Benoît Jacquot est comme pour neuf de ses oeuvres précédentes l'adaptation d'un roman, à savoir "Les Adieux à la reine" de Chantal Thomas. Celle-ci avait écrit une première version de son récit du point de vue de l'historiographe officiel du roi, Jacob-Nicolas Moreau (joué dans le film par Michel Robin, comme toujours parfait). Puis elle s'est dit que cette histoire des trois jours qui ont suivi la prise de la Bastille devait être racontée depuis un autre point de vue, celui d'une femme, et elle a trouvé dans l'Almanach de 1789 la trace d'une lectrice adjointe, Madame Laborde. Chantal Thomas a expliqué qu'elle avait puisé son inspiration dans "La Semaine Sainte", "un des romans de l'histoire par excellence", où Aragon racontait du point de vue de l'entourage de Louis XVIII le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe, autre moment de basculement d'une période.
    Dans le roman, Sidonie Laborde a l'âge qu'avait la véritable lectrice adjointe de la Reine, c'est-à-dire une quarantaine d'années. Benoît Jacquot a choisi de la rajeunir considérablement, et de lui donner l'âge de beaucoup de ses héroïnes, la fille seule, la désenchantée, ou Lili dans "A tout de suite". Cela permet de donner au personnage de Sidonie un regard qui est à la fois celui de sa condition -presque rien au service de la frivolité des plus grands- et de sa jeunesse face à l'effondrement d'un monde séculaire. Sidonie est lectrice, donc cultivée ; elle jette d'ailleurs à la Reine dans un moment-clé du film : "Les mots sont ma seule possession". Et si elle montre souvent de l'intelligence et même de la lucidité, elle n'en a pas moins une vision reserrée de cet univers en vase clos que représente Versailles, et que Benoît Jacquot compare à un navire, le Titanic en l'occurence ou plus près de nous le Costa Concordia : " Il était le plus beau palais au monde, le plus neuf, le plus moderne, même nombre d'habitants ou de passagers, 3 000 environ, mêmes fêtes et dîners, pareille insouciance, isolement identique, mêmes signes d'un naufrage possible, mêmes mouvements de panique, même manque d'informations, semblables effets de ruche, disparition du capitaine, calèches et chaloupes, tout correspond."
    Il y a dans le film deux parties distinctes : avant et après que la nouvelle de la prise de la Bastille n'arrive au château. La première partie correspond paradoxalement à la journée du 14 juillet, où du fait de la distance qui sépare Versailles de Paris, la vie d'insouciance et de superficialité se poursuit alors même que le monde bascule. C'est l'occasion de nous montrer les deux faces de Versailles : les ors et le luxe de l'entourage immédiat du Roi et de la Reine, mais aussi la promiscuité et l'insalubrité dues à l'entassement de milliers de courtisans et de serviteurs, qui se manifestent par la présence de rats et de moustiques. Les préoccupations de tout ce monde sont à l'image de celles de Marie-Antoinette, futiles et versatiles. Car tous partagent l'avis exprimé par un personnage : "La vérité, c'est qu'à Versailles, rien ne peut vous arriver".
    La nouvelle arrive précédée par la rumeur, et Sidonie monnaie la confirmation de cette information contre un travail de broderie car dans ce monde d'apparence, savoir donne du pouvoir. Comme le spectateur vit cette histoire à travers ses yeux, et du fait de sa condition qui malgré sa proximité de la Reine la tient à distance, c'est souvent par son regard, au sens premier du terme, que l'on suit l'action : quand elle observe par la fenêtre la fuite nocturne des courtisans, ou quand elle écoute cachée derrière un rideau fleurdelisé le discours que prononce devant l'assemblée le Roi qui reste hors champ. Si elle vit ces événements avec tant d'intensité, ce n'est pas parce qu'elle a conscience de la nature des bouleversements à venir, mais parce qu'elle comprend intuitivement qu'ils vont remettre en cause la relation qu'elle a avec Marie-Antoinette.
    Relation est un bien grand terme, comme la suite de l'histoire le montrera. Si elle voue une véritable culte à la souveraine, on ne peut pas dire que cette dernière attache la même importance à celle qui n'est qu'une lectrice adjointe, cornaquée par les dames de compagnie, et notamment Madame Campan, jouée avec une grande subtilité par Noémie Lvovski. La Reine peut s'enquérir de ses boutons de moustiques, mais dans son comportement bipolaire l'oublier ou s'agacer de sa présence l'instant d'après. Il y a d'ailleurs une scène redoutable, où Marie-Antoinette lui demande "Vous êtes toujours là ?", alors qu'il lui aurait suffi de tourner légèrement la tête pour s'en assurer. Diane Kruger donne beaucoup de vérité à ce personnage complexe d'enfant gâtée, rendant plausible l'amour que lui vouaient quelques uns et la détestation que lui portait le plus grand nombre.
    Il était écrit que Léa Seydoux prête sa blondeur enfantine et charnelle à celui qui a déjà tourné cinq films avec Isild Le Besco. Présente à l'écran d'un bout à l'autre du film, elle combine un phrasé littéraire propre à son rôle de lectrice à une modernité de sa posture et de sa démarche. C'est d'ailleurs là que le film fait écho au " Marie-Antoinette" de Sofia Coppola, dont Jacquot dit avec beaucoup d'humour : "Quant aux baskets et aux macarons, je ne dirai certes pas que ça ne se fait pas, mais que ça ne se refait pas."
    Dans ses quatre derniers films, Benoît Jacquot racontait l'histoire d'une femme qui abandonne tout pour partir à l'aventure. C'est à la fois cette situation et son antithèse dont parle "Les Adieux à la Reine" : Marie-Antoinette veut partir (contrairement au film de Sofia Coppola où elle assume son destin) mais ne le peut pas, alors que Sidonie qui ne veut rien d'autre que rester aupès d'elle devra partir, sacrifiée par l'amour que la Reine porte à Gabrielle de Polignac. Sans déflorer la fin, le départ du château de Versailles donne à Sidonie bien plus que les atours d'une grande dame, en lui conférant brièvement le premier rôle, avant de ne redevenir plus personne et de pouvoir vivre enfin sa vie.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2013
    J'ai voulu vérifier par moi-même tout le bien que l'on a pu dire sur ce film.....Résultat très décevant, c'est long, pas d'évènements particuliers. Les actrices ne laissent passer aucune émotion, ne sont jamais attachantes.... Franchement, pas terrible...
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Jacquot se sert de la grande histoire pour nous raconter une petite histoire de coeur où le personnage principal est une spectatrice privilégiée de cette relation.
    "Les adieux à la reine" est un film lent et envoûtant qui prend le temps de nous faire passer par toute les émotions ressenties par cette lectrice (éblouissante Léa Seydoux).
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