Un film d'auteur superbement éclairé (César mérité de la photo) très bien interprété, mais beaucoup trop bavard et plan plan pour emporter totalement l'adhésion !
Eh bien je partage l’ensemble des critiques presse ; ce film est original en raison de son parti pris : suivre les prémices de la Révolution Française par le verrou étroit d’une jeune femme de compagnie de la reine Marie-Antoinette. Etroit en raison aussi de l’étroitesse d’esprit de la jeune femme, dévouée à sa reine, refusant de croire à l’actualité brûlante et dévastatrice de la Révolution. Enfermée, protégée dans un Versailles symbole d’une longue tradition monarchique, loin des réalités d’un Paris révolté. Cela peut se comprendre. Contrairement à ses « collègues », qui perçoivent un espoir, ou à défaut qui sont enclines à croire se qui se déroule, Sidonie (Léa Seydoux) se réfugie inconsciemment ou volontairement dans un déni. D’où l’étroitesse de son esprit, refuse une seconde de penser que sa reine, que la monarchie puissent être bousculées. Original de percevoir cette Révolution dans les cuisines, dans les couloirs d’un Versailles fréquenté en grande majorité par le petit personnel dans des lieux sans apparât. Je suis de ceux qui ont apprécié le jeux de Léa Seydoux et de Diane Kruger, parfaitement choisie pour interpréter un personnage historique qui non seulement parle sa langue mais qui correspond à son âge. Et puis, je salue le petit supens à la toute fin du film où la reine se révèle cruelle envers sa dévouée pour sauver un amour interdit en la personne de Madame de Polignac (Virginie Ledoyen).
Le film vaut surtout pour son excellent casting, Diane Kruger est convaincante en Marie Antoinette et les autres protagonistes du film et l'entourage de la reine est brillant. J'aurais aimé que le film ait plus un coté historique en revanche.
Ce film est MOU ! Il ne se passe strictement rien ! De la peine à garder les yeux ouverts pendant. Même pas de musique de fond histoire de nous réveiller. L'histoire est trop longue pour raconter si peu de choses. On s'attendait à mieux ...
Film bien sur le proncipe des beaux murs du chateau de Versailles. Je suis ressorti déçu : scénario mauvais, mal joué, et quelque peu inadapté aux lieux, à l'histoire, l'époque. Ce fût malgré tout un plaisir de voir ces belles actrices françaises.
Grande déception que sont ces Adieux à la reine. Outre les décors, les costumes d’époque et les actrices magnifiquement mis en valeur, tout cela est boursouflé, ennuyeux et en plus de cela, on massacre l’histoire.
Le chauvinisme enflammé de la presse, et mon gout de plus en plus prononcé pour les films historiques, m'a fait me pencher sur ce film Et finalement, rien de bien palpitant. Léa Seydoux joue pas mal et c'est déjà ça.
Très ennuyeux! L'histoire n'a aucun intérêt, le jeu des acteurs n'est que moyen... Heureusement, il y a la beauté des décors et des costumes. Inutile de s'attarder sur ce film (pourtant encensé par les critiques)!
Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris. Non je vous jure, je ne me comprends pas moi même.Nous mettrons donc mon dernier écart cinéphilique sur le compte d'un Alzheimer naissant, je ne vois que cette possibilité là... Faut que je vous explique : je hais Benoît Jacquot, oui, oui... Je déteste ce petit marquis du cinéma germanopratin, ce bateleur de cour qui se glorifie de ses amitiés au ministère. Je n'ai même jamais compris comment il avait réussi à s'approcher d'un plateau. Mais n'est ce pas, la voie du copinage et du piston est impénétrable... Et pourtant je suis allé voir les "Adieux à la reine". C'est là que je me suis rendu compte que j'étais beaucoup plus intelligent avant, quand la seule évocation du Jacquot me provoquait une poussée d'acnée. Ce n'est tout de même pas possible d'être à la fois aussi gâté et aussi stupide. Gâté car il n'est certes pas donné à tout le monde de pouvoir tourner à Versailles, sans doute un bon copain du Jacquot était il en poste à ce moment là. Mais avoir cette chance magnifique pour y commettre une daube absolue relève soit de la volonté de nuire, soit de la plus totale imbécilité. J'hésite...
Prenons donc une lectrice de la reine, pourquoi pas, qui lit donc pour la reine. Ajoutons que cela se passe le 14 juillet 1789. Ah oui la bonne idée ! Bien vu le Jacquot, trop fort. Eh les mecs, lectrice de la reine pile poil en pleine prise de la bastille ! Va y avoir de l'action ! De l'action ? Comment ? Dans un film du Jacquounet ? Ah non certes pas. Il faudrait lui passer sur le corps (qui se dévoue ?). Non, non, non pas d'action, pas d'évènement, pas de conflit. Un beau vide plutôt, du rien du tout faisandé, du n'importe quoi à la sauce "cahier du cinéma". Donc de la lectrice nous ne saurons rien, et c'est sans doute tant mieux car devrais je vous l'avouer, on s'en fout royalement au bout de deux minutes. De la reine ? Idem. De l'autre machinette qui compose une marquise absente ? Qu'elle le reste ! Et le Jacquot ? Qu'il disparaisse des plateaux !
Ah oui, tant que j'y pense, il serait peut être temps de libérer le beau gondolier qui croupit dans la chambre de Lea Seydoux. On la voit l'y enfermer en lui interdisant de sortir avant de l'oublier totalement.
Une reconstitution historique soignée qui décrit les derniers jours de tranquillité de la monarchie suite à la chute de la bastille. L'originalité réside dans langle choisi : tout est en effet conté à travers le regard et la vie quotidienne de la lectrice de la Reine mi-domestique, mi-dame d'honneur.
La dévotion de la jeune servante (admirable Lea Seydoux) pour sa reine (magistrale Diane Kruger), révèle en contre-point les craquelures du régime finissant, l'hypocrisie de la cour et les intrigues autour des "puissants" que tous abandonnent.
Trois étoiles, cependant, car le spectateur reste sur sa faim. Bien que les vernis soient largement écaillés, le réalisateur reste à la surface de son tableau, nous empêchant d'entrer en empathie avec les personnages. Dommage, car le jeu des comédiennes est subtil.
Tout ça pour ça...la bande annonce avait tout dit, le film lui, a tiré l'histoire en longueur. Je me suis encore plus ennuyée que la reine assise au coin du feu!