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    Pater
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    cavalier frise le génie , un de mes films de chevet , je les vu plusieurs fois , Lindon est massif que ce soit dans son personnage ou hors écran , on ne sait pas si c'est du acting du performing , ça mêle vie privé docu politico réalité je suis bluffé
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    cavalier frise le génie , un de mes films de chevet , je les vu plusieurs fois , Lindon est massif que ce soit dans son personnage ou hors écran , on ne sait pas si c'est du acting du performing , ça mêle vie privé docu politico réalité je suis bluffé
    Julie Farfetan
    Julie Farfetan

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    "Dimanche, c'était la fête du cinéma et mon papa a dit qu'il nous emmenait voir Pirates des Caraïbes. Moi j'étais très content. Mais quand on est arrivé au cinéma, le monsieur à la caisse a dit qu'il n'y avait plus de billets et qu'il pouvait seulement nous donner des places pour un autre film qui s'appelait Pater et qu'on savait pas ce que c'est. Maman a voulu savoir si c'était intéressant, mais mon papa a dit qu'il ne fallait pas faire attendre les gens derrière nous et qu'on verrait bien. Et il a acheté des places et on est entrés dans le cinéma.
    J'ai essayé de m'intéresser, et puis après j'ai commencé à m'ennuyer et j'ai voulu partir. Mais Maman a dit qu'on avait payé les places, et que même si ça ne coûtait que trois euros avec la fête du cinéma, il ne fallait pas gâcher l'argent.
    Alors j'ai recommencé à suivre l'histoire :
    Un monsieur avec des cheveux blancs veut jouer avec un autre monsieur. Il dit qu'il serait le président de la République, et que l'autre serait premier ministre. Ils sont tout contents, et ils s'invitent tout le temps pour discuter et surtout manger des choses bizarres. Ils parlent un petit peu de la politique et nous racontent beaucoup leur histoire : comment ils se sont rencontrés, qu'il y en a un qui n'aime pas les ascenseurs et qui s'est fâché avec son propriétaire, et tout ça. Et celui qui est premier ministre a dit au président que sa cravate elle était moche et qu'il pouvait lui en prêter une. Que ça le dérangeait pas du tout, parc qu'il en avait plein d'autres. Et là c'était rigolo, parce qu'on est allés chez lui et il nous a montré son placard où il avait aussi des tas de chaussures. Il a rigolé, et il a dit qu'il ne jetait rien. Sans doute que sa maman aussi lui a dit de ne pas gaspiller. Mais ça prenait quand même beaucoup de place et heureusement qu'il a un grand placard.
    Après, il y a d'autres messieurs avec des cravates et des cartables qui sont venus manger et discuter avec eux, et j'ai recommencé à m'ennuyer un petit peu. Mais pour changer, ils sont allés pique-niquer à la campagne. Pas un pique-nique normal, avec du saucisson et des chips : eux, ils ont emporté leurs boîtes de conserve avec des choses bizarres, et aussi des bouteilles de vin comme celle que mon papa débouche pour le réveillon de Noël. Et ils sont restés debout à côté de leur grosse voiture. Ils avaient l'air très contents ; pourtant, ils ne rigolaient pas vraiment, et ils ne jouaient à rien. Ils discutaient de choses qu'on ne comprend pas.
    J'ai quand même bien compris le truc le plus important : ils veulent que les gens très riches gagnent moins beaucoup plus que les gens très pauvres.
    Et ça, mon tonton me l'avait expliqué : ça s'appelle réduire la fourchette des salaires.
    Mais eux, justement, ils avaient un sacré coup de fourchette. Alors s'ils gagnent trop moins beaucoup d'argent, j'ai peur qu'ils pourront plus manger tous ces trucs bizarres en buvant des coups et ils seront moins contents.
    Voilà, et puis à un moment ça a été fini parce que tous les gens sont sortis.
    Et comme j'avais pas gaspillé les trois euros, Maman elle m'a payé une glace."
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2011
    J'ai vu deux films d'Alain Cavalier, Thérèse et Irène, deux films qui font tous deux partis de mes films préférés. Je savoure également ses 24 courts métrages où il fait le portrait de femmes qui travaillent dans des métiers atypiques.
    Je connais un peu Cavalier, mais ce bonhomme est sans doute le plus surprenant à l'heure actuelle dans le cinéma mondial, je pouffe à entendre que Scorsese est le seul à se renouveler. Je veux dire il a 80 ans et continue d'explorer le cinéma comme une Terre vierge, je veux dire on est habitué que Godard nous fasse un film complètement fou, on sait que des gens comme Dumont ou bien Bonello (que je viens de découvrir avec de la guerre) sont des petits surdoués du cinéma français, que Resnais fait son petit chef d'oeuvre délicieusement atypique tous les deux ou trois ans, mais Cavalier reste une énigme totale. Ce mec ne fait pas du cinéma (enfin avec Thérèse il en faisait), mais là ça va bien au delà de la notion de cadre, de montage, de scénario.
    Voir Vincent Lindon que je peux adorer, comme je peux le détester (je vous laisse deviner si je l'aime ici ou non), faire cuire des asperges dans une poêle, sans jouer de rôle, comme ça, filmer un acteur faire la cuisine pour faire la cuisine, pardon mais j'ai jamais vu ça au cinéma. Tous les apprentis esthètes peuvent venir râler ce qu'ils veulent sur les valeurs de cadre qui ne sont pas respectés, les contre jours, la caméra qui bouge, le point pas toujours bien fait. Mais bordel, le vrai cinéma, celui qui exprime quelque chose, et qui n'est pas juste une mauvaise photo c'est ça. Voir un mec jouer au président, jouer au premier ministre, tout en sachant que c'est de la fiction, puis tombant parfois dans le réel, ou parfois le réel tombant dans la fiction, voir dans ce plan final Lindon prendre des initiatives sur la mise en scène, c'est juste génial. C'est une sorte de journal intime cinéma, ça va plus loin qu'Irène le précédent film du cinéaste, parce que là il y a de la fiction.
    Et puis lorsqu'on voit ce navet qu'est la conquête qui a été médiatisé à outrance alors que ce film tourné avec trois fois rien, d'une richesse folle qui dit mille fois plus de choses sur le pouvoir, sur la politique. Lorsque j'entends Cavalier et Lindon se disputer pour savoir si on instaurer un salaire maximum à 1/10 ou 1/15, je jubile, si seulement le vrai président se posait se genre de question. Et puis on sent que ce peuple imaginaire n'est pas d'accord avec cette réforme, que comme le disait Garrel, dans les amants réguliers, la révolution du prolétariat se fera malgré le prolétariat.
    Entre des discours bien à gauche, bien pensé, loin des âneries du PS actuel, mais c'est juste excellent.
    Entendre Lindon dire que si on quitte la France à cause des impôts avec son argent on doit rendre la légion d'honneur, qu'on ne doit plus bénéficier des la sécurité sociale. Mais que de bonnes idées !
    Le moment où on sent que Lindon se prend au sérieux dans son rôle de premier ministre, mais c'est juste énorme.
    Et on assiste à une sorte de jeu de rôle réjouissant où tout se mélange avec brio. J'aime ce genre de films bricolés, improvisés, où on dépasse les simples considérations d'ordres techniques.
    Alors je n'ai peut-être pas été autant ému que devant Irène, mais quelle jubilation.
    Et comme le dit Lindon, "c'est vrai puisque c'est du cinéma".
    Un film à voir, pour ceux qui ont l'esprit assez ouvert pour se lancer dans cette expérience qui ne ressemble à aucun autre film, le seul film qui pourrait de loin s'y rapprocher c'est Le bal des actrices pour le côté mélange fiction/documentaire, même si le bal des actrices était dans la fiction, là la question on se la pose, cette scène elle est répétée ou non ?
    On sait que Cavalier filme tout, laisse ses commentaires en voix off. On assiste à la fois la genèse du film et au film fini c'est tellement novateur et tellement bon.
    Un très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 février 2012
    Dur... Dur de réussir à le voir jusqu'à la fin... Pas tout compris non plus... Certainement à réserver aux plus dégourdis, brillants, cérébraux surtout ; bref, c'est de mast____tion intellectuelle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Jeu de piste politique qui feint de brouiller les frontières entre réalité et fiction.
    Ce dispositif qui intrigue au départ, finit très vite par tourner en rond en l'absence d'une véritable intrigue structurée.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    Encore 1h30 de branlette intellectuelle. Un film où je ne comprends pas où est le réel et la fiction, ça me gonfle, je ne crois pas être stupide pourtant, le scénario est indigent, ce n'est d'ailleurs pas un film, c'est un pseudo-documentaire nombriliste. Aucun intérêt.
    reymi586
    reymi586

    468 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Un film vraiment très intéressant et qui pose de vraies questions sur la politique et la société d'aujourd'hui. J'ai particulièrement bien aimé toute la première partie du film, la fin est un peu moins intéressante. Vincent Lindon et Alain Cavalier jouent très bien le jeu.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Quel étrange film... Je n'ai jamais vu ça de ma vie, c'est incroyable. Il faut le voir pour le croire. Je pense sincèrement que c'est un film unique, complètement innovant finalement, sorti d'une autre galaxie. La réalisation fait plus penser à un documentaire (uniquement des plans fixes), mais ce n'est pas un documentaire. Ce n'est pas une fiction non plus mais plutôt un mélange de fiction et d'une sorte de making of montrant Alain Cavalier et Vincent Lindon dans leur vie, montrant leur discussions sur la nourriture. Comme si ils étaient en train de faire un hypothétique film sur un président et son premier ministre tout en croyant vraiment à leurs personnages (Lidon y croit dur comme fer à plusieurs moments du film). C'est expérimental et totalement nouveau, mais si on ne peut être entièrement réceptif à ce délire on se trouve tout de même fasciné par un message politique qui passe et ce malgré "l'absence" de scénario (je met absence entre guillemets car ce n'est pas totalement le cas, mais tout de même). La dernière scène est pour sa part marquante, et Vincent Lindon nous rappelle que même si tout ceci est plus ou moins inventé, ce n'est pas faux pour autant puisque c'est du cinéma. Une oeuvre qui prend totalement au dépourvu mais que je garderai dans un coin de ma tête de par son étrangeté et son innovation.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2011
    Filmer un match d'impro n'a aucun intérêt : le mieux est d'en faire partie. Le grand n'importe quoi du découpage déclenche baillements & somnolence. 30 % des spectateurs quittent la salle avant la fin (ce qui n'est pas mon cas, je suis pas un lâche !).
    Xyrons
    Xyrons

    676 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2011
    Voilà un film original et surprenant.

    Ce divisant en deux, le scénario du film n’a rien d’original. Néanmoins, les sujets sont traités en profondeur et le réalisateur nous décrit bien la politique de notre époque. Néanmoins, le film est souvent trop brouillon et je pense qu’on peut vite sombrer dans l’ennuie.
    Du côté de la mise en scène, la réalisation d’Alain Cavalier reste très sobre.
    Pour le casting, le duo Vincent Lindon / Alain Cavalier est très efficace, les deux acteurs sont convaincants.

    Bref, c’est un film très particulier.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2011
    Où s'arrête la fiction, où commence la réalité ? Une idée de départ originale qui se perd malheureusement dans un rythme beaucoup trop lent pour ne pas nous perdre en chemin.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    154 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2022
    "Pater", film français réalisé par Alain Cavalier, sorti en 2011.
    Avec Alain Cavalier et Vincent Lindon.
    Un traitement qui rend le film désagréable à regarder. Mal filmé. Une succession de dialogues sans liens entre eux et de plans décousus.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2019
    Rare sont les films aussi près de la politique que "Pater" où Alain Cavalier et Vincent Lindon sont comme deux enfants qui jouent aux cowboys et aux indiens (en une seconde, il est son père, en une seconde il est son fils...) car l'important finalement dans cette fable politique où tout fleure bon l'amateurisme, c'est qu'ils y croient eux, sans qui y est une rèfèrence, un nom, ou quoi que ce soit! C'est le film en train de se faire, c'est Cavalier le filmeur en train de parler à Lindon le comèdien! Tout se mèlange dans "Pater": on y mange bien (dègustation de truffes rien que ça), on y boit un verre de Bordeaux, on y parle de tout et de rien, la camèra tourne avec une justesse et un mordant totalement inèdits! Prèsentè pour la première fois au Festival de Cannes 2011, voilà un objet filmique intèressant, d'une libertè et d'une audace inhabituelles, qui conserve toute sa force en èvitant, parfois de peu, le narcissisme! Pour les initiès uniquement...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Un film étonnant, parfois drôle, parfois émouvant, un film joueur et libre qui s'amuse avec la notion de réalité au cinéma. Alain Cavalier, avec trois francs six sous réalise un petit objet cinématographique qui dépasse de loin bon nombre de grosses productions. L'histoire est assez passionnante et refuse de se situer dans la réalité ou la fiction, avec un propos libre, un jeu d'improvisation permanent qui explose les standards du cinéma. Il décortique la mesquinerie de la politique et la vacuité des relations humaines dans les arcanes du pouvoir. Le cinéaste ne se prend pas la tête et permet au spectateur d'entrer et de sortir de son film à sa guise, en gardant en permanence un recul sur son travail et en accueillant quiveut dans son monde. Un vrai plaisir, un bon moment.
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