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    Pater
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    2,7
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    166 critiques spectateurs

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    4
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2011
    Cinq étoiles pour le concept original et le très bon jeu des acteurs dans ce mélange de réalité-fiction tellement délirant qu’on ne s’ennuie pas une minute malgré un sujet pour le moins abracadabrant. C’est bien quand le cinéma essaie un tantinet de se renouveler de temps à autre. Juste cette connerie de légion d’honneur qui me laisse un peu perplexe. A-t-elle une valeur ironique dans le film ? Ce n'est pas vraiment clair. Déjà il y a un demi-siècle, dans Nexus2, Henry Miller écrivait : "N'importe qui peut se targuer d'avoir la légion d'honneur, de nos jours; mais aucune personne sensée ne porterait ce sacré machin."
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2012
    Cet étrange exercice de style de Alain Cavalier consiste à se filmer, Vincent Lindon et lui, à jouer les rôles d’un président et de son premier ministre. Cette curiosité artistique est donc à la fois un thriller politique et son propre making-of, ce qui peut aisément décontenancer le public. La maitrise des longs plans séquences, le rythme bien ciselé et l’alchimie entre les deux acteurs-personnages rendent le résultat intéressant à voir. Mais, au delà de la singularité de cette narration, le coté fictionnel se base sur des discussions stratégiques entre les responsables politiques qui parviennent à rendre captivantes certaines scènes de ce long-métrage inclassable.
    belo28
    belo28

    68 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2011
    Une oeuvre hors du commun quoi qu'on dise... Ennuyeux pour certains, brillants pour d'autres... je suis de cette dernière catégorie où le mélange de réalité et de fiction marche à plein régime, où cette alchimie entre Cavalier et Lindon, entre un acteur et son metteur en scène, entre un premier ministre et le président fait mouche à tous les coups! Une façon originale de rire des problèmes sociaux français important dans un ton décalé et léger! Une expérience qu'il fallait tenter, Chapeau alors aux deux hommes!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Peut on parler de fiction-réalité où plutôt de réalité-fiction? Très probablement un peu des deux. Parce que Pater n'est que ça, un savant et délicat mélange des deux, où réalité et fiction se rencontrent, s'entrechoquent et s'entremêlent. C'est le faux au service du vrai et vice-versa ! Un pur moment de délice, une expérience puissante et enrichissante et qui nous sert d'un peu de tout et de rien. Alain Cavalier et Vincent Lindon se mettent en scène, se filment et jouent à jouer, tout ça avec énormément d'humour et toujours dans l'improvisation la plus totale. Non vraiment, juste incroyable, j'avais peur que le film soit un tantinet indigeste mais absolument pas, on prend complétement part au jeu. On voudrait presque que ça ne se finissent jamais mais malheureusement même les meilleurs choses ont une fin !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    C'est un véritable essai que nous propose cavalier , des fois ont les suit dans leur délire et des fois non , la barrière entre le réel et la fiction est une véritable force du film
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Alain Cavalier, réalisateur-acteur, et Vincent Lindon, acteur, apparaissent tels qu'ils sont dans la vraie vie, dans leurs domiciles respectifs. Ils jouent par ailleurs au réalisateur et au comédien qui ont un projet commun. Ils jouent enfin au président de la République et au Premier ministre dans une fiction qu'ils inventent au fur et à mesure. Cela donne un jeu de rôles multiples, cinématographiques et politiques, où s'opère une confusion fine entre les acteurs et leurs personnages, où se met en place un va-et-vient constant entre (pseudo) réalité et fiction, vraie-fausse improvisation et réflexions in vivo sur la chose politique (la répartition des richesses, le capitalisme et la mondialisation, les conditions d'attribution de la légion d'honneur, la vie privée des hommes politiques, leurs ambitions personnelles...). Filmé avec une caméra DV aux effets hyperréalistes, immersifs, intimistes, Pater est donc un film en train de se faire, une mise en abyme étonnante et réjouissante dans ses aspects expérimentaux, forme et fond compris. Le récit avance par ellipses, sur un mode fragmentaire et avec une liberté de ton qui donnent corps à un objet filmique non identifié, lequel s'épuise un peu par moments, mais se distingue toujours par son esprit intelligent et ludique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Ça fait déjà un certain temps que j'ai vu ce film... Mais j'ai préféré le laisser mijoter en tête pour avoir un avis plus objectif. Et, pour être franc, mon avis n'a pas bougé d'un poil. C'est sans doute un des meilleurs films de l'année (juste derrière La Guerre est Déclarée, et évidemment le récent Drive, qui a littéralement écrasé tout ses concurrents). Donc, tout d'abord, Pater, c'est quoi ? La B.A laissait franchement perplexe, et on pouvait légitimement se demander ce qu'on allait nous servir ressemblerait à ça... Bon, Pater, c'est tout d'abord un film sorti dans un peu plus de 400 salles en France (autant dire que j'ai eu beaucoup de chance qu'ils le passent au ciné à coté de chez moi), qui ne comporte pas à proprement parler de scénario. Pour éclairer ta lanterne, cher lecteur, Pater, c'est deux énergumènes (Alain Cavalier et Vincent Lindon) qui se sont filmés mutuellement pendant un an, jouant au Président et à son premier ministre. Et c'est ce jeu de rôles, qu'on suit pendant 1h45, et c'est totalement jouissif. Parce que c'est drôle, d'abord, on a des pointes d'humour bien placées, souvent très critiques, principalement sur la politique, évidemment. Et c'est toujours très fin. Mais la véritable richesse du film, c'est la mise en abîme, la reflexion faite sur le cinéma. On ne saurait distinguer le film, dire si c'est réel, si les acteurs jouent ou... jouent, en fait. C'est bien ça, à la base, un acteur. Ça joue, ça fait un jeu (ici, un jeu de rôles), au sens propre du mot. Bref, c'est cette réflexion (dont je n'ai pas relevé toutes les subtilités) qui est géniale, réflexion qui trouvera sa conclusion dans un final virtuose, ou Cavalier remet la légion d'honneur à Lindon, en lui affirmant "Tout est faux, c'est du cinéma !", et Lindon de lui répondre "Non, c'est vrai puisque c'est du cinéma !". Pater est sans conteste un des films les plus étranges, intelligents et surprenants de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 juin 2011
    D'accord, Pater est un film assez réjouissant. Mais ça reste une minuscule petite chose, et presque un peu longuette par moment.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Voilà le film qui aura été l'un des plus énigmatiques du festival de Cannes : Pater. Entre fiction et réalité, Alain Cavalier s'amuse à filmer les rapports qu'il entretient avec son acteur : Vincent Lindon. À l'intérieur de ce faux-doc, le premier se prend pour le Président de la République et va demander au second d'être son Premier Ministre. De là commence un récit vertigineux s'intéressant à l'essence même du Cinéma, sans trop savoir où le réalisateur veut nous emmener. Au fur et à mesure du film, les scènes s'enchaînent sans forcément avoir de liens concrets entre elles. Si certaines sont tout à fait impressionnantes (Lindon racontant son altercation avec le propriétaire de l'immeuble), la plupart semble manquer d'intensité afin de nous désorienter. Alors oui, le concept est original et cela laisse à réfléchir : Le Cinéma n'est-il que pure fiction ou au contraire, la réalité incarnée ? Quels sont les rapports de force qui s'installent entre le réalisateur et son acteur ? On est en droit de s'interroger car ce sont des sujets fascinants à traiter. Malheureusement, la mise en scène de Cavalier a du mal à accrocher le spectateur qui ne comprend pas toujours ce qu'il voit à l'écran. Par ailleurs, un point qui revient sans cesse dans le film dérange, celui des deux hommes mangeant sans cesse des mets de qualité. Par cet aspect, est-ce-que Cavalier veut faire une métaphore en nous faisant comprendre qu'à l'image de ces hommes se nourrissant abondamment, sans connaître ce qu'il y a dans leurs assiettes, le spectateur se comporte de telle manière à l'égard des films ? On peut se poser la question.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2013
    Pari risqué mais tenu grâce sans doute à l'exceptionnelle implication de Vincent Lindon qui comme le parti pris du film sans film peut nous agacer mais nous oblige à une proximité empathique qui gomme les tyrannies un peu poseuses de Cavalier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Ce film est une pure escroquerie...
    Payer pour ça ?? De qui se moque-t-on ?
    Le film est insupportable... il est vide...
    Surtout ne vous laissez pas embrouiller par les "critiques" de la presse...
    Mort aux bobos !!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Un film qui laisse perplexe. Je reconnais que parfois certaines discussions sont intéressantes, mais dans l'ensemble c'est assez pénible et inutile. En fait je n'ai pas compris a quoi sert ce film. Je me demande s'il n'aurait tout simplement pas oublié d'éteindre la caméra.....
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2011
    Je n'avais vu qu'un seul film d'Alain Cavalier à ce jour : Thérèse. Tous les autres depuis ne m'avaient pas attiré et apparemment, il y a peu de passages télé. La bonne rumeur de Cannes et des blogs m'a poussé vers celui-ci. Je m'attendais à m'ennuyer copieusement devant un film politique imbuvable. Mais pas du tout je me suis beaucoup amusé. Difficile de dire si Cavalier est sérieux dans son propos, s'il a juste fait cela pour s'amuser un peu ou s'il se fout de la gueule du monde. Le message politique est vraiment léger et utopique. Venant de bobos gauchisant pétant dans la soie, mangeant de la truffe et buvant de grands crus entre Denfert-Rochereau et Saint-Sulpice, c'est à mourir de rire. D'un point de vue purement cinématographique que dire, sinon que, sous une apparence faussement désinvolte et ludique, il y a tout de même un scénario bien écrit et une mise en scène originale ? Possible. Pour moi un film documentaire où un réalisateur et son acteur aurait joué pendant un temps comme des enfants à : "Et si on disait que j'étais président et toi premier ministre ?..." Un petit film anodin mais très drôle où l'on retient surtout que Vincent Lindon a des problèmes avec son propriétaire et Alain Cavalier ne sait pas choisir une cravate (à 85 euros !)...
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2011
    On hésitait devant ce film présenté en Sélection Officielle au dernier Festival de Cannes : encensé par la critique ... française, plus que moyennement apprécié par les spectateurs. On a finalement franchi la porte d'entrée et on est ressorti plutôt déçu. Il y a, à coup sûr, un premier gros défaut : c'est (beaucoup) trop long ! Cette histoire d'Alain Cavalier qui joue à être le Président de la République et qui désigne Vincent Lindon comme Premier Ministre (un Vincent Lindon qui s'appelle Vincent Lindon dans le film, mais qui serait chef d'entreprise et non comédien), on la supporte pendant 45 mn, voire, à la rigueur, pendant une heure, mais une heure ET 45 mn, cela fait long ! On ne dira rien (en tout cas, pas grand chose) sur le fait que le film a dû couter 3 francs 6 sous à réaliser : après tout, la qualité d'un film ne se mesure pas au coût de sa réalisation (heureusement !). Revenons sur le fond du film qui, finalement, est quand même assez creux. Il tourne principalement sur le rapport maximal qui doit exister entre les plus hauts salaires et les plus bas : 10 ? 15 ? Comme, à l'heure actuelle, on doit être, au bas mot, aux alentours de 1000, on voit qu'il y a du boulot. Si ce film contribue à ce que ce problème soit abordé sérieusement pendant la prochaine campagne électorale, tant mieux, mais c'est peu pour enthousiasmer un spectateur de cinéma pendant 1 h 45 mn. D'autant plus que les mêmes, Cavalier et Lindon, sont tout heureux de s'acheter des chemises à 175 euros, des chaussures au même prix et des cravates à 75 Euros, des vraies fringues de smicards ! Finalement, le seul moment où j'ai ri, c'est quand Alain Cavalier, Président de la République calme, réfléchi, écrit une lettre dans laquelle pointe une magnifique faute de grammaire : pour la seule fois dans le film, un clin d'oeil à notre Président actuel !
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2011
    Ce n'est pas dans sa qualité visuelle qu'il faut déceler le génie de Pater, mais dans sa mise en abîme sur le cinéma et la politique. Pater est truffée de scène pertinente et drôle, mettant en lumière des pans entiers d'incohérence du système (les salaires non plafonnés, les héritages, l'honnêteté des hommes politiques). Pater est un plaidoyer civique apolitique d'une jubilation absolue.
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