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Votre avis sur Le Garçon et le Héron ?
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Arthur Debussy
« Le Garçon est le Héron » est un film douloureux, à la fois sur le fond et dans sa réception par le public. Car il y est principalement question de deuil : le deuil de son héros principal, la mort qui s’approche pour Miyazaki, conscient de son grand âge, mais aussi le deuil de son public. Miyazaki, avec ce film, et d’ailleurs aussi avec les quelques-uns qui ont précédé, a fait le choix de ne pas reproduire inlassablement une formule éprouvée, mais de créer, une fois de plus, quelque chose de neuf, de différent. Il ne sert donc à rien de regretter les chefs-d’œuvre du passé, Miyazaki ne reproduira pas les mêmes. On peut s’en désoler, ce qui est aussi mon cas, mais il faut l’accepter, car telle est la volonté de cet artiste.
Pour celles et ceux qui rêvent d’un nouveau film « façon Miyazaki », avec le merveilleux exaltant qu’on lui connaît, je leur conseille de s’orienter vers le Studio Ponoc… Avec la mise en garde que ces derniers me semblent faire du « sous-Miyazaki », un ersatz qui en a vaguement la saveur, mais clairement pas le goût ni le génie…
C’est le risque que courait Miyazaki, de faire un best of de sa filmographie, de capitaliser paresseusement sur ses glorieux acquis. C’était d’ailleurs un peu le cas avec « Le Château Ambulant », à mon sens, même s’il s’agit tout de même d’un grand film. Certaines et certains diront que c’est en un sens ce qu’il a fait avec « Le Garçon et le Héron », en reprenant des idées de pas mal de ses autres films. Certes, mais elles sont là davantage pour faire le bilan, et sont mises au service du propos déployé ici. Il ne s’agit pas de « bêtement » satisfaire le client… pardon, le spectateur, ce que Disney, DreamWorks and co. savent très bien faire quant à eux.
Avec « Le Garçon et le Héron », Miyazaki livre son film testament, le film d’un homme de 82 ans, qui jette un regard en arrière sur sa vie, et réfléchit à l’héritage qu’il va léguer à la postérité. C’est donc une œuvre emplie de gravité, d’une certaine tristesse, mais aussi de la beauté absolue et de la poésie si chères au Sensei. Désolé donc, mais vous ne trouverez pas ici un « Chihiro-bis », un « Mononoké-bis », ni même un « Le Vent se Lève-bis », même si « Le Garçon et le Héron » contient un certain nombre de réminiscences de ces films passés.
Miyazaki nous propose ici une méditation profondément personnelle sur la vie, la mort, l’amour, le rêve… spoiler: Et notamment une élégie sur sa mère, dont la maladie, lorsqu’il était jeune, l’a profondément marqué, et dont le décès l’a sans doute laissé bouleversé à jamais… J’ai appris que Miyazaki ne pouvait retenir ses larmes lorsqu’il travaillait sur certaines séquences avec le personnage de la mère. Signe évident que ce long métrage parle avant tout de son amour filial et du grand vide qu’a laissé sa mère après qu’elle ait quitté notre monde. Ce passage d’un monde à un autre est aussi la grande ligne directrice de ce film. Le jeune héros, Mahito, personnification de Miyzaki jeune, tente de percer le mystère de la mort, en allant dans l’Autre Monde. Mais seuls les morts savent ce qu’il y a après la vie, il n’y a pas d’aller-retour vers l’au-delà, juste un aller simple… Ainsi, Mahito ne peut s’aventurer dans le tombeau sans perdre la vie. Son aventure lui permet en revanche de faire son deuil, de mieux comprendre le sens de la vie, et de dire au revoir à sa mère, pour mieux retrouver une maman d’adoption.
Je vois donc ce film comme un poème lyrique de Miyazaki adressé à sa mère, qui m’a personnellement beaucoup ému.
J’y vois aussi sa déception de ne pas avoir trouvé d’héritier, notamment en la personne de son fils Goro, ou encore parmi les autres dessinateurs du Studio Ghibli ou du pays. On sait tous que la faute lui incombe en partie, lui qui n’a pas su leur faire une véritable place… Miyazaki avait aussi déclaré faire ce film pour son petit-fils, peut-être est-ce lui aussi qu’incarne Mahito, ce jeune garçon courageux et combatif, qui grandit sous le regard de ce grand-oncle magicien, autre avatar d’Hayao Miyazaki.
Dans tous les cas, on le voit, il s’agit bien d’un long métrage éminemment personnel. Mais qui est aussi en prise avec notre temps. Curieusement, il y est moins question directement d’écologie (thème cher à Miyazaki) et davantage de bouleversement du monde (autre thème récurrent chez Maître Miya). Avec ces animaux (humains ?) qui se sont reniés, ou ces perruches belliqueuses, représentant la résurgence des totalitarismes, qui prospèrent de plus en plus aujourd’hui.
Comment, dans cette situation, construire et non détruire ? Comment construire le beau, la paix, l'harmonie, l’amitié et l'attachement, entre les êtres et les peuples ? La vision de Miyazaki semble pessimiste et la solution qu’il avance bien fragile. Elle tient en un mot : l'amour.
Pour celles et ceux qui rêvent d’un nouveau film « façon Miyazaki », avec le merveilleux exaltant qu’on lui connaît, je leur conseille de s’orienter vers le Studio Ponoc… Avec la mise en garde que ces derniers me semblent faire du « sous-Miyazaki », un ersatz qui en a vaguement la saveur, mais clairement pas le goût ni le génie…
C’est le risque que courait Miyazaki, de faire un best of de sa filmographie, de capitaliser paresseusement sur ses glorieux acquis. C’était d’ailleurs un peu le cas avec « Le Château Ambulant », à mon sens, même s’il s’agit tout de même d’un grand film. Certaines et certains diront que c’est en un sens ce qu’il a fait avec « Le Garçon et le Héron », en reprenant des idées de pas mal de ses autres films. Certes, mais elles sont là davantage pour faire le bilan, et sont mises au service du propos déployé ici. Il ne s’agit pas de « bêtement » satisfaire le client… pardon, le spectateur, ce que Disney, DreamWorks and co. savent très bien faire quant à eux.
Avec « Le Garçon et le Héron », Miyazaki livre son film testament, le film d’un homme de 82 ans, qui jette un regard en arrière sur sa vie, et réfléchit à l’héritage qu’il va léguer à la postérité. C’est donc une œuvre emplie de gravité, d’une certaine tristesse, mais aussi de la beauté absolue et de la poésie si chères au Sensei. Désolé donc, mais vous ne trouverez pas ici un « Chihiro-bis », un « Mononoké-bis », ni même un « Le Vent se Lève-bis », même si « Le Garçon et le Héron » contient un certain nombre de réminiscences de ces films passés.
Miyazaki nous propose ici une méditation profondément personnelle sur la vie, la mort, l’amour, le rêve… spoiler: Et notamment une élégie sur sa mère, dont la maladie, lorsqu’il était jeune, l’a profondément marqué, et dont le décès l’a sans doute laissé bouleversé à jamais… J’ai appris que Miyazaki ne pouvait retenir ses larmes lorsqu’il travaillait sur certaines séquences avec le personnage de la mère. Signe évident que ce long métrage parle avant tout de son amour filial et du grand vide qu’a laissé sa mère après qu’elle ait quitté notre monde. Ce passage d’un monde à un autre est aussi la grande ligne directrice de ce film. Le jeune héros, Mahito, personnification de Miyzaki jeune, tente de percer le mystère de la mort, en allant dans l’Autre Monde. Mais seuls les morts savent ce qu’il y a après la vie, il n’y a pas d’aller-retour vers l’au-delà, juste un aller simple… Ainsi, Mahito ne peut s’aventurer dans le tombeau sans perdre la vie. Son aventure lui permet en revanche de faire son deuil, de mieux comprendre le sens de la vie, et de dire au revoir à sa mère, pour mieux retrouver une maman d’adoption.
Je vois donc ce film comme un poème lyrique de Miyazaki adressé à sa mère, qui m’a personnellement beaucoup ému.
J’y vois aussi sa déception de ne pas avoir trouvé d’héritier, notamment en la personne de son fils Goro, ou encore parmi les autres dessinateurs du Studio Ghibli ou du pays. On sait tous que la faute lui incombe en partie, lui qui n’a pas su leur faire une véritable place… Miyazaki avait aussi déclaré faire ce film pour son petit-fils, peut-être est-ce lui aussi qu’incarne Mahito, ce jeune garçon courageux et combatif, qui grandit sous le regard de ce grand-oncle magicien, autre avatar d’Hayao Miyazaki.
Dans tous les cas, on le voit, il s’agit bien d’un long métrage éminemment personnel. Mais qui est aussi en prise avec notre temps. Curieusement, il y est moins question directement d’écologie (thème cher à Miyazaki) et davantage de bouleversement du monde (autre thème récurrent chez Maître Miya). Avec ces animaux (humains ?) qui se sont reniés, ou ces perruches belliqueuses, représentant la résurgence des totalitarismes, qui prospèrent de plus en plus aujourd’hui.
Comment, dans cette situation, construire et non détruire ? Comment construire le beau, la paix, l'harmonie, l’amitié et l'attachement, entre les êtres et les peuples ? La vision de Miyazaki semble pessimiste et la solution qu’il avance bien fragile. Elle tient en un mot : l'amour.
Film parfait pour faire la sieste, et un bel hommage aux artistes qui arrivent à travailler sous l'emprise de stupéfiants.... par ce que la... miasaki, je sais pas à quoi il tourne, mais je veux la même chose ! Donc pour résumer film lent, ennuyeux et sans aucun scénario. J'ai rien compris.
Bien que je sois une fan de Miyazaki, là j’étais déçue. Le film ne démarre jamais vraiment. Il consiste à un brouillon de bouts des autres films par ci par là. Trop long et l'histoire reste tout de même incompréhensible. Ça manque de suspense et de récit, ce sont les 5 dernières minutes qui nous éclaircissent… Dommage
Ce nouveau et sûrement dernier film d'Hayao Miyazaki donne une impression floue, une dernière vision d'artiste qui tente d'apporter de la folie dans un quotidien moribond avec des fulgurances magiques et des décors immensément riches. Après une première longue demi-heure lente et longue, le récit s'envole dans une magie inespérée et attendue. Le personnage principal n'est pas aussi emblématique que Chihiro ou Ashitaka, on a du mal à l'apprécier pour ce qu'il est ou pour ce qu'il ressent tant ses peurs ou ses doutes sont refoulés.
Les monstres ou les bêtes sont autant de symboles que les lieux des allégories, on se perd au final dans une histoire intimement dramatique aux allures fantastiques. Délirant et restant modeste par moment, la fin s'illumine dans une dernière séquence renversante. Pas aussi grand que ces anciens chefs d'oeuvres mais assez intéressant pour pouvoir avoir envie de le regarder une nouvelle fois.
Les monstres ou les bêtes sont autant de symboles que les lieux des allégories, on se perd au final dans une histoire intimement dramatique aux allures fantastiques. Délirant et restant modeste par moment, la fin s'illumine dans une dernière séquence renversante. Pas aussi grand que ces anciens chefs d'oeuvres mais assez intéressant pour pouvoir avoir envie de le regarder une nouvelle fois.
Long long long, doit-on être toujours positif avec un réalisateur que l'on a aimé par le passé ? Hé bien probablement pas avec ce film qui ne mène nulle part. On en attendait peut-être trop après sa retraite anticipée. Revenir une dernière fois, ça me laisse un goût amer. La magie disparait, l'originalité n'est plus. Un ennui profond, à part pour la première heure du film. Le reste n'est que remplissage.
mais qu'est-ce que Myazaki a voulu exprimé? un film dune beauté esthétique extrême mais ennuyeux, opaque, au scenario convenu puis brouillon. bref Décevant
Un dessin animé intéressant de belles images et un univers poétique mais même s'il y a quelques bonnes trouvailles (le héron) le scénario est désordonné parfois confus et part dans tous les sens
L'univers de ce film est (volontairement ?) incompréhensible, mais la narration fait que l'on suis malgré tout avec plaisir cette histoire onirique servis par des dessins et des animations de qualité.
Toutefois, s'agissant du film testament de Myazaki, il vaut mieux avoir une certaine connaissance de sa vie et de ses autres films avant de s'y plonger.
Toutefois, s'agissant du film testament de Myazaki, il vaut mieux avoir une certaine connaissance de sa vie et de ses autres films avant de s'y plonger.
Effectivement, la bande annonce nous avait dit l'essentiel. Les personnages sont classiques, et les dessins très esthétiques. Mais l'histoire, trop longue s'éparpille...on a vu mieux chez Myasaki !
Les octogénaires sortent tous leurs films cet automne (Loach, Allen, Scorcese, Miyazaki) ; Miyazaki nous livre un opus à la David Lynch avec un film à tiroirs digne d’une armoire normande. Ecologie, transmission, spiritualité et religion, passage à l’âge adulte, la perte d’un être aimé, la guerre ; tous ses thèmes favoris sont bel et bien là pour ce qui pourrait être son dernier animé. Le maître a conservé son talent de conteur hors pair ; la magie des images opère toujours autant ; la musique est toujours un personnage à part entière ; on est en terrain connu et ça fait du bien d’être embarqué par celui dont on sent qu’il est toujours hanté par la seconde guerre qui l’a tant marqué.
Malgré toutes ses qualités louables, son récit est redondant ; qu’il perde le spectateur dans ce récit alambiqué est une chose, mais on a l’impression que lui-même ne sait pas que dire au final. Le tout ressemble à un pot-pourri ; et comme disait Lao Tseu : « Il n’est de bon vent pour qui ne sait où aller ». Il recycle et le film finit par ressembler à un best of ; mais un florilège de Miyazaki tout de même !!! Ça se s’apprécie…
« Le voyage de Chihiro » dans le trip film tiroir noir de Miyazaki reste mon préféré…. Surtout que celui-ci, avec la mort omniprésente n’est pas à destination des familles.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Malgré toutes ses qualités louables, son récit est redondant ; qu’il perde le spectateur dans ce récit alambiqué est une chose, mais on a l’impression que lui-même ne sait pas que dire au final. Le tout ressemble à un pot-pourri ; et comme disait Lao Tseu : « Il n’est de bon vent pour qui ne sait où aller ». Il recycle et le film finit par ressembler à un best of ; mais un florilège de Miyazaki tout de même !!! Ça se s’apprécie…
« Le voyage de Chihiro » dans le trip film tiroir noir de Miyazaki reste mon préféré…. Surtout que celui-ci, avec la mort omniprésente n’est pas à destination des familles.
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Une histoire confuse distillant un ennui certain, on ne retient pas grand chose de ce film d'animation brouillon aux personnages peu attachants. Je reste sidérée par la critique unanimement dithyrambique.
Le meilleur de Miyazaki ?? Le garçon n'est pas attachant, on ne comprend rien de sa relation avec sa tante, les gargouilles et autres farfadet japonais, ben on connaît déjà...
Ce film est gros brouhaha-fourre-tout. Même graphiquement c'est bancale à force de vouloir faire de très belles "peintures", (alors que tout est fait sur palette graphique), on se retrouve avec des décors hypers détaillés qui prennent le pas sur l'action des personnages. Super décevant...
Ce film est gros brouhaha-fourre-tout. Même graphiquement c'est bancale à force de vouloir faire de très belles "peintures", (alors que tout est fait sur palette graphique), on se retrouve avec des décors hypers détaillés qui prennent le pas sur l'action des personnages. Super décevant...
Très décevant, manque d’humour, long long vraiment trop long. La dernière demi heure est cependant la meilleure.
Quel ennuie...je me suis littéralement endormi...
Le film est certes beau visuellement mais avec Miyazaki, c est l'utilisation trop souvent des memes modèles de personnages dans ses films, les héroïnes ou Heroes ont souvent d'un film à l'autre la même tête, pareil pour les persos secondaires...ou également de certains effets visuels...ça manque de personnalité...
Concernant le scénario ça part dans tous les sens, c est lent, ennuyeux, le monde présenté est peu engageant...
Étant fan de Ponyo, Totoro, Kiki ou Mononoke, je dois avouer que ce dernier de ce grand réalisateur m'a vraiment profondément déçu et ennuyé...
:(
Le film est certes beau visuellement mais avec Miyazaki, c est l'utilisation trop souvent des memes modèles de personnages dans ses films, les héroïnes ou Heroes ont souvent d'un film à l'autre la même tête, pareil pour les persos secondaires...ou également de certains effets visuels...ça manque de personnalité...
Concernant le scénario ça part dans tous les sens, c est lent, ennuyeux, le monde présenté est peu engageant...
Étant fan de Ponyo, Totoro, Kiki ou Mononoke, je dois avouer que ce dernier de ce grand réalisateur m'a vraiment profondément déçu et ennuyé...
:(
On reconnaît là bien évidemment le grand Miyazaki.
Il n'y a rien de comparable à sa poésie. Ici, ce jeune garçon traverse des mondes fantastiques dans une quête familiale qui monte petit à petit en intensité.
La qualité d'animation toujours au rendez-vous.
Il n'y a rien de comparable à sa poésie. Ici, ce jeune garçon traverse des mondes fantastiques dans une quête familiale qui monte petit à petit en intensité.
La qualité d'animation toujours au rendez-vous.
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