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    La Chevauchée fantastique
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    111 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2013
    il faut attendre 1939 pour voir paraître l'archètype du western, le classique par excellence! Le "Stagecoach" de John Ford est inspirè d'une nouvelle de Guy de Maupassant, « Boule de suif » , adaptèe à la rèalitè de l'Ouest amèricain! Plusieurs personnes d'origines sociales diverses se trouvent rèunies par le hasard à l'occasion d'un voyage mouvementè en diligence! Les diffèrents èvènements qui èmailleront ce voyage (dont l’accouchement d'une des voyageuses ou la prise en charge d'un hors-la-loi qui se retrouve ainsi face à face avec le shèrif qui le poursuit) seront l'occasion pour Ford de prèsenter une ètude particulièrement fouillèe des ressorts du comportement humains et des rapports sociaux! Ce film bènèficie de l'interprètation remarquable de Claire Trevor en fille de joie, de John Wayne alias Ringo Kid (c’est le rôle qui le rèvèla au grand public avec une entrèe fracassante dans le film), de Thomas Mitchell (Oscar du meilleur second rôle) en vieux mèdecin ivrogne et de toute une plèiade d'acteurs de qualitè qui apparaissent dans des seconds rôles solidement campès tels que Donald Meek qui place du whisky dans les saloons ou Andy Devine en conducteur de diligence! Un western passionnant par la richesse de ses personnages mais aussi par la qualitè de la rèalisation dont certaines scènes sont entrèes dans l'histoire du cinèma comme l'attaque de la diligence par les Indiens; la camèra est situèe au sommet d'une colline; elle englobe en plan gènèral tout le paysage, en l'occurrence un canyon dans lequel avance, minuscule la diligence tirèe par des chevaux au galop; la camèra effectue alors un rapide panoramique et dècouvre, au premier plan, un groupe d'Apaches: tels des aigles, les Indiens contemplent leur future proies du sommet d'une colline! Le paysage est alors l'èlèment essentiel, qui fait apparaitre toute la tension dramatique de l'action! Avec cerise sur le gâteau, le mythique Monument Valley, cadre splendide dont toute la beautè et la grandeur apparaissent dans ce grand western du cinèma amèricain avec la musique non moins cèlèbre de Gerard Carbonara! Incontournable...
    MGM-ranger
    MGM-ranger

    154 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2014
    Après ce film, il faut vraiment placer John Ford, narrateur et psychologue née, parmi les plus grands metteurs en scènes contemporains. Mais ce dont on devrait parler longtemps, c'est le style avec lequel Ford a rendu tout cela. Ford est revenu à la forme ancienne, au muet, mais à un muet qui contient toute la richesse des autres expériences, y compris la bande son. Cette dernière, dans la chevauchée fantastique, joue un rôle admirable : le motif qui revient avec la vision de la diligence, les cris du cocher et toutes les autres sons et voix sont d'une précision absolue; la précision, d'ailleurs, signifie surtout politique, choix concis des éléments de la narration et de l'enchaînement rythmique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Je n'aime pas John Ford, son admiration pour l'armée et le port de l'uniforme me donne des boutons, aussi me demandais-je comment il allait s'en sortir en adaptant Maupassant (puisque ce film est inspiré de Boule de Suif) et que ce dernier porte quand même des valeurs autrement plus intéressantes. Et bien, et c'est une excellente surprise, ça fonctionne très bien. Ford dans ce quasi huis-clos prend nettement le parti de la prostituée incarnée brillamment par la très belle Claire Trevor, bravant ainsi la morale puritaine. On regrettera néanmoins quelques clichés spoiler: (l'alcoolique de service, la conclusion inévitable de l'attaque indienne et le duel final),
    mais que voulez-vous, c'est un western et l'important comme ici c'est qu'il soit bon, passionnant et intelligent !
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Avec ce film, John Ford met John Wayne au niveau de mythe du cinémas et du western.
    Superbe film s'attardant énormément sur les personnages plustôt que sur des combats inutiles comme souvent dans de nombreux western.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Le western fondateur, fondateur pour le genre, dont tous les codes sont représentés (lieux et caractères), fondateur pour John Wayne, qui y acquiert ses galons de star. Si la thématique du film (la dénonciation des préjugés et de l'intolérance, le droit à la rédemption) est magnifiquement traitée, l'accent étant mis plus sur la relation entre les personnages que sur l'action pure, on reste avant tout ébloui par la scène de l'attaque de la diligence, d'une véracité étonnante au regard des moyens techniques de l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2013
    "La Chevauchée fantastique", voilà un titre bien connu et pour cause il marqua la consécration d'un certain John Wayne - alors inconnu du grand public et qui allait devenir LE cowboy par excellence - et d'une longue collaboration fructueuse entre ce dernier et le grand John Ford. Alors on a ici un bon vieux western bien troussé avec un scénario simple mais inventif; neuf "citoyens de l'Ouest", charismatiques, venants tous d'univers différents ; la prostituée, la bourgeoise, le joueur, le médecin, le banquier, le ténébreux bandit ... qui se retrouvent cloitrés les uns avec les autres le temps d'un voyage meurtrier en diligence. Le point fort du film ce sont les personnages, tous plus ou moins caricatures des habitants du Far West. Les rapports entre ces derniers sont le coeur du film mais ce que l'on pourrait regretter c'est qu'il n'y ai pas plus d'action. Une des seules scènes d'action c'est la scène de la poursuite de la diligence par les indiens qui est superbement filmée. D'ailleurs on sent bien une mise en scène très soignée. Parlons aussi du casting qui est excellent; John Wayne, John Carradine en tête. Une dose d'action, un peu d'humour et une dose de romantisme; voilà un savoureux cocktail que nous offre "La Chevauchée fantastique". Un classique.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Alors que les indiens sont prêts à la guerre, une diligence, où se trouve notamment une femme enceinte, un shérif, un joueur, un médecin alcoolique ou encore une prostitué, bientôt rejoint par Ringo, un hors la loi, s'apprête à traverser un dangereux territoire...

    Quel film et quelle maîtrise de John Ford ! Alors si je devais reprocher une chose à ce western, ce serait que certains personnages soient légèrement trop enfermé dans une caricature, à tel point d'en devenir légèrement énervant par moments (notamment le médecin alcoolique ou celui qui accompagne la diligence). Mais excepté cela, "Stagecoach", inspiré d'une nouvelle de Maupassant, m'a conquis de bout en bout et permet à John Ford de marquer une étape importante dans son genre de prédilection.

    Braquant sa caméra sur cette diligence, Ford montre tout son talent pour ce qui est de filmer des personnages et, en très peu de temps, les rendre attachant, notamment la prostitué et Ringo, dont il traite les rapports avec finesse, sensibilité et mélancolie. Il donne une importance à chacun, que ce soit ce joueur (symbolisé par la carrure de John Carradine) ou les rôles féminins, et c'est avec talent et un minimum d'ambiguïté qu'il va étudier les rapports qu'ils auront entre eux. Un vrai souffle traverse l'oeuvre et il bénéficie d'une excellente écriture, tant au niveau des dialogues que des personnages ou de l'avancement de l'histoire. Et puis, John Ford filme Monument Valley comme personne, il met très bien en valeur les paysages et l'immensité de l'Ouest, c'est un régal.

    Il met en scène un groupe de personnages représentatifs de l'ensemble de la société et étudie leur réaction face aux dangers mais aussi à la vie. Sur un rythme plutôt lent et une action minimaliste, il préfère se concentrer sur la psychologie des personnages et leur façon de voir, et ça marche à merveille. Il retranscrit toute la peur et les intentions des personnages et l'intensité monte plus le danger approche jusqu'à une magnifique scène d'attaque où Ford montre (à nouveau) tout son talent derrière la caméra et plusieurs séquences sont mémorables. "Stagecoach" c'est aussi la première rencontre entre John Ford et John Wayne. On le découvre lorsqu'il attend la diligence, avec charisme et présence et il impose tout de suite sa stature pour un rôle qui lui va si bien.

    Film fondateur pour le western, "Stagecoach" n'a rien perdu de sa puissance au fil des années. Ford regroupe un échantillon de la société qu'il met face à la peur, aux dangers et à la vie et filme ça avec sensibilité et talent...Brillant.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    Un classique . Sans doute le meilleur western de john ford, ce qui veut tout dire... ABSOLUMENT INCONTOURNABLE .
    Cinemartrem18
    Cinemartrem18

    26 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Un chef d'œuvre chez les western. Peut-être trop vieillit et surtout intelligent pour vous si vous n'aimez pas ce film.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    En 1939, le western est moribond, la plupart du temps réduit à de poussives Série B. Avec « Stagecoach », Ford va non seulement le revitaliser, lui rendre ses lettres de noblesses, mais aussi réaliser le modèle classique du genre. Plus que jamais avec lui, le western raconte l’Amérique, à savoir la naissance d’une communauté à partir de l’individualisme. Tout au long de sa carrière, il ne cessera d’interroger et de complexifier les rapports entre ces deux mouvements conflictuels à l’origine du processus de civilisation américain. Mais Stagecoat marquera aussi par sa perfection et son audace formelle. A-t-on filmé depuis une attaque de diligence avec autant de virtuosité ? A-t-on retrouvé depuis une telle force dans l’ancrage d’une communauté dans un territoire ? A-t-on depuis retrouvé une telle dialectique entre intérieur (l’habitacle étouffant de la diligence, le repli du foyer, le cadre structurant de la communauté) et extérieur (les grands espaces de l’Ouest, l’appel de l’aventure, les dangers du monde) ? Sans oublier une puissance visuelle inégalée dans la gestion de l’espace et du découpage et une stylisation puissante, fortement influencée par l’expressionisme (le magnifique duel nocturne de la fin, les nombreuses séquences de nuit). Et si les personnages paraissent aujourd’hui un peu caricaturaux (la seule réserve qu’on pourrait avoir sur le film), c’est que le cinéaste fonde ici une véritable mythologie du genre, qui lui sert à étudier les liens complexes et ambigus de l’homme et du corps social. Jamais le terme de « classique » n’aura été si peu galvaudé.
    Gamecube
    Gamecube

    23 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Un film inintéressant et soporifique. Certaines scènes relèvent légèrement le niveau, mais l'ensemble demeure très décevant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Film qui a fait de John Wayne une véritable star, "La chevauchée fantastique" est un grand spectacle populaire à la mise en scène classique, un huis-clos à ciel ouvert dans lequel s'insèrent des temps morts développant des relations retorses. Tout le génie de Ford réside dans cette capacité unique à présenter des personnages a priori stéréotypés et en même temps à créer des combinaisons entre ceux-ci, notamment lors de la longue séquence où les voyageurs s'arrêtent, qui révèlent leur complexité. spoiler: Avant l'action et l'incroyable attaque des indiens dans le dernier mouvement du film, Ford montre donc l'envers de ses personnages : Hatfield n'est pas seulement ce joueur professionnel galant mais aussi un homme profondément raciste; Peacock est certes un bourgeois timoré mais il est également animé par une immense douceur; le docteur Boone est le plus souvent ivre mais demeure capable du meilleur en aidant Lucy Mallory à accoucher; enfin, Ringo Kid veut se venger de la mort de son père et de son frère en tuant les frères Plummer mais tombe amoureux de Dallas, une jeune prostituée qui découvre l'amour
    ."La chevauchée fantastique" est un film qui mêle virilité et tendresse, vitesse et lenteur – des contrastes extrêmes représentés par une utilisation fréquente de plans généraux et de très gros plans – dans un scénario d'une redoutable intelligence, qui met en évidence des personnages finalement nuancés.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Il est évident que Ford est l'un des rares réalisateurs de western les plus talentueux. Ayant plus d'une centaine de longs-métrages à son compte, il réalise l'un de ses fils majeurs, la Chevauchée Fantastique, qui inspirera Morris et Goscinny pour la BD la Diligence. Une aventure dans l'Arizona en compagnie des archétypes du Far West pour un but à l'encontre de celui voulu. Le film a malheureusement vieilli, les effets sont devenus presque lourds, mais la réalisation de Ford est très bonne avec la poursuite diligence/Indiens très bien filmée, pour un excellent divertissement qui n'égale toutefois pas ses films les plus récents.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    La chevauchée fantastique c'est "Boule de suif" au Far-West. La galerie de portraits est assez bien vue, la palme revenant à Claire Trevor, une prostituée chassée de la ville par un comité de dames patronnesses auxquelles Ford ne fait pas de cadeaux. Thomas Mitchell dans le rôle du docteur alcoolo est très bien. Carradine est odieux à souhait et le banquier exaspérant. En revanche John Wayne ne m'a pas paru extraordinaire. Le clou du spectacle reste l'attaque indienne d'une réalisation magistrale (bon évidemment la cavalerie arrive toujours à temps et ce ne sera pas la dernière fois, mais bon). Le duel final n'était peut-être pas nécessaire, mais comme il est réussi, on ne va pas s'en plaindre. On se serait toutefois bien passé de l'admiration béate du réalisateur pour les "beaux militaires" mais ce film rester un classique qui mérite sa réputation.
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Difficile d'être objectif sur un film qui a révolutionné le western en 1939.Fini la série B irréaliste,pour la création d'un nouveau genre à part entière:le western,avec ses codes,ses traditions et sa moralité.Rien que pour cet aspect historique du cinéma,"La chevauchée fantastique"mérite d'être vu(ou revu).John Ford,dont c'est la première collaboration avec John Wayne(d'une série de 13!),a l'occasion de traiter avec une certaine profondeur un groupe de 9 personnages,qui traverse le territoire indien à bord d'une diligence.Un des leitmotiv préféré de Ford prend forme,soit une communauté disparate qui finit par se souder face aux éléments contraires,tout en pestant contre l'injustice du monde.C'est aussi le premier western tourné à Monument Valley,site protégé entre l'Utah et l'Arizona.Les portraits sont attachants,bien qu'archétypaux,avec le médecin alcoolique,la prostituée au grand coeur,le baroudeur viril ou la bourgeoise pleine de préjugés.Pour ce qui concerne l'action,c'est totalement obsolète,en particulier cette attaque d'indiens,ni crédible,ni palpitante.Bien sûr,l'indulgence est de mise,mais il me semble que les westerns d'avant 1950 sont dépassés,tant par la vision des races,que par leur message illusoire.
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