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    La Chevauchée fantastique
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    111 critiques spectateurs

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    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2007
    Difficile, à défaut de jubiler, de ne pas être impressioné par un long-metrage qui tient, dans ses grandes lignes, l'essence du film américain dans le midwest: le voyage, la prostituée, le cow-boy, et, à terme, une course poursuite fabuleuse. Mythique.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Très grand film, tous les attributs du western mais des personnages fort bien dessinés. L'aventurier hableur, le Toubib alcoolique, la prostituée au grand coeur, le beau cow boy vengeur sensible à son charme, Le banqier ignoble. Et tout ces gens evoluent au cours de ce voyage certains devenant plus humains, telle la bourgeoise.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    Premier long-métrage parlant de la nombreuse et légendaire collaboration entre John Wayne et John Ford, "La Chevauchée Fantastique" est une œuvre remarquable avant tout pour l’équilibre instauré par le grand Ford. Equilibre parfait entre scènes intimistes, passages d’un sens comique exquis et batailles spectaculaires. Sur un rythme effréné ou l’on ne s’ennuie pas une seule seconde, on y suit la singulière traversée du désert d’une diligence faisant route sous la menace d’une tribu Apache. Le cinéaste construit son "huis clos" de la manière la plus cohérente qui soit ; grâce à une grande maîtrise de son espace alternant à la fois les paysages amples et les scènes intérieures (on peut dire que les beaux plans ne manquent pas !). Le metteur en scène maîtrise aussi son sujet d’un point de vue scénaristique compte tenu de la belle brochette de personnages qu’il offre à son spectateur, tous mémorables et décalés ; on pensera surtout au médecin alcoolique absolument irrésistible de bout en bout. Donc même si il s’agit là d’un classique du western "La Chevauchée Fantastique" est avant tout un vrai bon film bien interprété (John Wayne alors à l’aube de sa carrière possède déjà un visage marquant) et confectionné avec tout ce qu’il faut d’humour et de grand spectacle.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2011
    Un film passionnant et de toute beauté. Stagecoach c'est avant tout le symbole d'une grande maîtrise technique. La mise en scène y est fabuleuse, et pour un film ayant plus de 70 ans les scènes d'action sont impressionnantes. La poursuite de la diligence par les indiens est un grand moment de cinéma, fort bien filmé et au rythme et au suspense haletants. Mais tout le film, aussi bien dans ses moments paisibles et dans ses moments mouvementés, est comme ça. John Ford maîtrise la mise en scène à la perfection, il montre qu'il est un grand maître en la matière. La photographie est également des plus agréables, même si l'image vieillit un peu, ce côté old school donne encore plus de charme au film.
    Après l'histoire m'a bien plu, elle est belle mais pour ma part on pouvait faire mieux. La romance est amenée avec un gros manque de subtilité et se devine dès la première apparition de John Wayne. Celle-ci n'évite pas non plus quelques clichés mais après tout qu'importe, l'histoire est quand même belle, mon côté fleur bleue me perdra un jour. Surtout que les deux interprètes, John Wayne et Claire Trevor, jouent avec une grande justesse. Les acteurs en général sont très bons même si les personnages sont un peu clichés (même pour l'époque), je retiens l'interprète du docteur ivrogne et John Carradine.
    Après je pardonne au film ce que j'ai moins aimé dans le scénario, parce qu'après tout c'est normal qu'on y voit déjà du déja-vu car ce film est un de ceux qui ont posé les bases du western classique. Je retiens surtout que ce film m'a comblé visuellement, il a vraiment une classe folle et est un des westerns les mieux mis en scène. Il me tarde de voir encore d'autres westerns de John Ford, mais au prochain je veux un chef d'oeuvre! Là pour ma part j'ai adoré celui-ci, un très bon western qui confirme que j'adore le genre.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2008
    La Chevauchée Fantastique est un film datant de 1939 et réalisé par le grand John Ford. A cette époque, le réalisateur n’en est pas à son premier film, puisque sa carrière s’étend de 1917 à 1965. Mais La Chevauchée Fantastique fait partie de ses premiers très grands, à l’image d’Hitchcok qui, la même année, quittait l’Angleterre pour Hollywood et tournait Rebecca. Dans La Chevauchée Fantastique, le cinéaste des grands espaces filme Monument Valley dans un noir et blanc sublime ; la mise en scène est effectivement très belle, pour exemple la meilleure scène : la superbe apparition de John Wayne filmé en travelling avant - tout un symbole puisque c’est sa première collaboration avec John Ford et son premier grand rôle. Autre grande scène, celle de l'attaque des Indiens, aux cascades impressionantes. Comme toujours, John Ford dépeint une communauté dans son film ; dans La Chevauchée Fantastique, elle part d’une situation de départ, subit des actions mouvementées (toute la partie dans la diligence, c’est-à-dire les ¾ du film), pour finalement arriver à une situation finale différente. Entre les deux, John Ford aura pris plaisir à dépeindre des personnages le plus humainement possible (le docteur alcoolique, le banquier voleur, l’homme galant mais joueur), chacun symbolisant une Amérique différente (le banquier qui souhaite le libéralisme pour son pays... afin de mieux voler le coffre), pour montrer au final que personne ne devrait être exclu de la société. En effet, les personnages les plus honnêtes sont ceux jugés hors-la-loi (Ringo) ou de mauvaise vie (Dallas). Pour conclure, La Chevauchée Fantastique est un film très réussi ; l’image est sublime, les acteurs très bons, le scénario oscille entre comédie, drame et aventure et l’intrigue est entraînante ainsi que la musique. Néanmoins, c’est une œuvre plus modeste et sympathique que les œuvres futures de Ford, au souffle épique et majestueux, comme La Prisonnière du désert.
    Ma note : 8.5/10
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    N’ayant pu convaincre David O’Selznik qui ne croyait plus au western (qui était devenu une production de masse avec des budgets de série B), ni en Joihn Wayne, John Ford se tourna vers Walter Wanger qui accepta pour la United Artits Et le “coach” va révolutionner le western à partir d’une histoire comme il les aimait, adaptée par Dudley Nichols et Ben Hecht. Le comité de vieille pucelle accompagne à la diligence Dallas (Claire Trevor sublime), une fille aux moeurs légères, et l’alcoolique Dr Boone qui a pris sa défense. Ils voyageront en compagnie d’Hatfield (John Carradine) un joueur professionnel qui va tenter sa chance ailleurs, de M. Peacock qui vend son whisky de saloon en saloon, de Mrs Mallory femme et fille d’officiers qui voudrait rejoindre son mari avant d’accoucher, du Sheriff qui veut arrêter Ringo Kid, et d’un banquier véreux puisqu’il part avec la caisse. Ringo Kid dont le cheval est blessé se fait rejoindre et continuera dans la diligence comme prisonnier sur parole. Mais il faut traverser le Nouveau-Mexique où Geronimo et les Apaches sont sur le sentier de la guerre et l’escouade qui les accompagne s’arrête à la frontière. Dallas et Ringo, les deux marginaux, vont rapidement se rapprocher l’un de l’autre. Au fur et à mesure que le danger se précise, les évènements vont souder le groupe autour d’eux, à l’exception du banquier. Enfin, lorsqu’ils ne sont plus qu’à vingt miles de leur destination et qu’ils se croient sauvés, les Apaches attaquent…
    Le plus frappant lors de la vision de Stagecoach c’est le rythme du film. En fait il s’agit plutôt de deux rythmes développés en parallèles et qui se complètent. Celui du rapprochement du groupe, de la découverte des individus qui le compose et de leur analyse est constant et densifié par sa lenteur (la scène où Kid offre de l’eau et celle ou Boone offre de l’alcool aux passagers mais refusera de trinquer avec le banquieren est une parfaite illustration, chacun acceptera et boira selon son caractère). Celui de l’action va crescendo, augmentant l’angoisse, si bien que la fameuse chevauchée est à la fois une fusion puisque le verbe devra se prouver dans l’action (le premier rythme est donc absorbé par le second), et surtout une libération (maintenant il faut jouer le match). Après la scène admirable du gunfight, la fin plus ambiguë est bien dans la retenue propre à John Ford. Le casting exceptionnel est soutenu par une mise en image d’une virtuosité inégalée à l’époque. Mais c’est une fois de plus le découpage qui laisse pantois : pas un plan de trop, tout est utile, ce qui est d’autant plus surprenant que Ford filmait très peu. Cette maestria technique lui permet, en dépeignant les personnages du huis-clos de la diligence comme un modèle réduit de la société, de régler une fois de plus quelques-uns de ses comptes favoris : la grandeur des petites gens, la médiocrité morale du banquier véreux (ça devient un pléonasme chez lui) et des puritains atrabilaires de tout sexe. Et tout cela en rendant au western ses lettres de noblesse. Peu d’oeuvre dans l’histoire du cinéma laisseront une telle empreinte sur les deux ou trois décennies qui suivront. C’est dire si ce film est incontournable, sa date de réalisation constituant toujours une surprise pour ceux qui le voient pour la première fois. Lors de la remise des Oscars 1940, la profession lui préféra (ainsi qu’au Magicien d’Oz) le très conventionnel et rasoir « Gone with the wind » (Autant en emporte le vent) et Victor Fleming. Il recevra le prestigieux Award des New York Film Critics.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2024
    Ce western emblématique de John Ford est souvent plus bavard que spectaculaire (le duel final est d'ailleurs vite expédié...), mais l'attaque de la diligence par les indiens est véritablement épique, une prouesse compte tenu des moyens techniques de l'époque.
    La traversée du Far West fait la part belle aux paysages de Monument Valley parfaitement mis en valeur par le réalisateur (qui en fera sa marque de fabrique), avec des cadrages irréprochables.
    Les acteurs (John Wayne en tête pour son premier grand rôle) sont plutôt bons et offrent une galerie de personnages qui finiront tous, à l'exception du banquier, par trouver grâce aux yeux des spectateurs et par devenir attachants malgré les différents griefs qui leur sont reprochés.
    Un premier vrai grand classique de la période de l'âge d'or d'Hollywood donc, pas si démodé que ça (comparé à d'autres productions des années 40/50) et qui plaira aux fans de John Ford et de John Wayne.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Ce film est le premier à avoir été tourné dans le majestueux décor naturel, devenu instantanément emblématique, de Monument Valley. « La Chevauchée Fantastique » aspirait au renouveau d’un genre, qui ne trouvait plus grâce aux yeux du public à la fin des années 30. L’histoire, rondement menée, de l’épopée d’une diligence et de ses passagers au cœur d’un environnement propice aux agressions indiennes, bénéficie d’une mise en scène qui en impose et qui insuffle un enrichissement psychologique en se servant adroitement des rapports entre les différents personnages, aspect quasiment inexistant jusqu’alors. Un grand classique qui inaugure la fertile collaboration entre John Ford et John Wayne, qui, à eux deux, symbolisent le western et une partie de l’histoire du cinéma américain.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2009
    Le classique des classiques du westerns bien sur. Une micro-société en danger, un territoire hostile, de la vengeance, un périple et une légalité à transgresser, de nouvelles chances pour des proscrits, des honorabilités ignobles (belle satire du conservatisme américain)… La grande œuvre du western est aussi issue de la grande fiction littéraire naturaliste française : « La chevauchée fantastique » est inspirée de « Boule de suif » de Maupassant et de sa prostituée sublime. Pas grand-chose à ajouter. Dommage que les apaches restent purement et simplement un élément du décor bien sur.
    Sawyer17
    Sawyer17

    69 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un western pas trop « gunfight » dans l'esprit, mais bel et bien le western qui révéla John Wayne au grand public. Aux allures de road movie, ce western se concentre sur la cohabitation entre les personnages tous de classes sociales différentes et leurs inquiétudes face à leur prise en chasse par les apaches. La chevauchée fantastique, se regarde sans déplaisir, même si on peut reprocher un manque de punch et une course poursuite trop laissé en recul...
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2008
    grand fan du west-ern spaghetti Léonien , je ne connaissais pas encore le maître du west-ern classique : John Ford , et l'incarantion du cow boy légendaire : John Wayne . Je les découvre enfin avec l'une de leurs plus célèbres collaborations, "la chevauchée fantastique". Il s'agit clairement d'un film de qualité mais je l'ai trouvé loin d'être parfait. Ce qui est intéressant, c'est que Ford veut se démarquer assez vite des poncifs du genre en créant au début une sorte de film-choral où sont présentés plusieurs personnages, tous des incarantions emblématiques des problèmes de la société. A noter une grande qualité d'écriture: l'équilibre entre tous ces personnages sans que l'un soit plus dévellopé que l'autre. Ils sont tous réunis dans le cadre d'un "huis-clos" via la diligence : bonne idée mais qui s'essoufle vite. A signaler aussi, une bone dose d'humour satirique qui fait souvent sourire. La mise en scène de John Ford se montre très intéressante, entre autre dans les gros plans de personnages charismatiques ou dans l'esthétisme des décors naturels, représentés par le mythique site de Monument Valley. J'ai également apprécié la romance entre John Wayne et Claire Trevor, tous les deux convaincants. Mais je me suis néanmoins souvent ennuyé vers la moitié du film, lassé par un film assez bavard. Vient alors la scène de la poursuite finale, qui est elle réussie sur la forme mais absolument pas réaliste sur le fond. Heureusement le final original sauve un peu le film. Il faut remarquer aussi un problème de manichéisme assez ennuyeux, beaucoup trop classique. Ford adopte un rythme qui évolue et varie selon les séquences, ce que j'ai trouvé assez... inégal ! Mais ces réserves mises à part, on passe un très bon moment devant ce west-ern épique qui a ouvert la voie à tant d'autres , et sans qui beaucoup de grands films n'auraient pas existés...
    Julien D
    Julien D

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2011
    Un immense classique du western. Le scénario est impeccable et la mise en scène très inspirée. Les décors naturels de Monument Valley, même en noir et blanc sont de toute beauté. John Ford savait les filmer comme personne (une partie du site se nomme d'ailleurs maintenant "la vallée John FORD", c'est dire...) et ce, même si cela ne sert géographiquement pas son histoire. En effet les lieux sont utilisés du début du voyage de la diligence jusqu'à sont arrivée, et le site n'est évidemment pas si étendu (les 3 monuments les plus connus sont d'ailleurs vus au tout début et vers la fin...). De plus les indiens y habitant sont les Navajos et non les Apaches comme dans le film... Au delà de tout ça, on est dans une classique histoire de cowboys (les gentils !) contre les indiens (les méchants !) dont on ne connaît aucunes des motivations (pourquoi tant de haine ?...). Malgré cela, l'histoire est intéressante et très bien construite et les images mythiques. Et c'est cela qu'il faut retenir.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Avec l’adaptation d’une nouvelle de Guy de Maupassant (« Boule de suif »), John Ford accomplit un western qui va donner ses lettres de noblesse au genre. Sorti en 1939, ce film mélange habilement description psychologique des personnages et scènes d’action de grande envergure. A bord d’une diligence, sont réunis plusieurs individus d’origine sociale variée et aux motivations diverses. Sous la menace des Apaches, le convoi traverse le Far West. Le réalisateur a su parfaitement alterner les scènes de huis-clos à l’intérieur du carrosse et celles avec les vastes espaces de l’ouest américain à l’extérieur. L’œuvre, nominée sept fois aux Oscars, lance véritablement la carrière de John Wayne dont c’est la première collaboration avec John Ford. Bref, un grand classique.
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2008
    Un superbe western, sans doute le premier western moderne bien qu'en noir et blanc et le film qui a fait connaître John Wayne, jusqu'alors vedette de films de série B. Il n'est pas qu'une simple suite de batailles et poursuites mais détaille aussi la psychologie des personnages.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Un éblouissant western, dont le rythme endiablé nous fait paser un très grand moment de cinéma. Grace à des acteurs et des personnages plus truculents les uns que les autres (épatants John Carradine et Thomas Mitchell) et des dialogues ne manquant pas d'humour et le plus souvent irrésisitibles, ce film se transforme parfois en récit d'aventures, de plus que l'action est aussi présente, et on est vraiment impressionné par le souffle que dégage l'ensemble. Le film est de plus soutenu par une musique entrainante. L'un des plus plus grands films de John Ford. Exceptionnel.
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