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Votre avis sur La Chevauchée fantastique ?
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Paragon incontestable qui allait changer la face du genre, "La Chevauchée fantastique" est un western a qui ont pourrait quelques légères longueurs et des personnages un peu trop typés. Mais force est de contaster l'efficacité de John Ford a les décrire en quelques traits et a les rendre attachants. Ces derniers permettent aux acteurs qui les incarnent de donner le meilleur d'eux-mêmes. Mention spéciale à John Carradine dont la silhouette ambigue mais au final sympathique n'a pas finit de hanter votre esprit, à Claire Trevor touchante en prostituée et bien sûr à John Wayne dont le charisme éclatait vraiment pour la première fois. Le scénario aux airs de "Boule de suif" permet à John Ford de règler ses comptes avec le puritanisme hypocrite et avec une certaine mauvaise image du capitalisme représentée par le seul passager désagréable de la diligence. Quelques morceaux de bravoure bien évidemment comme la traversée du fleuve ou encore l'attaque de la diligence par les indiens. Et tout cela constitue un grand western très divertissant.
Un grand, que dis-je, un énorme moment de cinéma. En adaptant Maupassant, Ford rassemble toutes les icônes du « big western made in USA » pour les transcender aussitôt. Le grand Ouest tel que qu’il nous le présente rassemble tous les refoulés de l’Amérique (elle-même s’étant forgée sur les déçus de l’Europe), des grands perdants n’ayant d’autre avenir que d’aller s’aventurer dans l’ouest encore sauvage pour y espérer des temps meilleurs. La prostituée, le colon, le bandit malgré lui, le sheriff mal-aimé, l’alcoolique médecin à ses heures (rappelant Doc Holiday naturellement)… autant de personnages réunis dans le même guêpier, à savoir cette fameuse diligence (titre original du film), surmontée de John Wayne forcément, icône éternelle du triomphe du grand ouest américain. Beaucoup l’ont déploré à tort, le film de Ford s’avère volontairement lent à se mettre en place, mais ce n’est que pour mieux nous présenter chaque personnage, pour les fouiller dans toute leur humanité, si bien que l’on finit par s’attacher à chacun d’eux. Passées les présentations, place au morceau de bravoure : la fameuse chevauchée, une séquence d’action pleine de vie, jouissive au possible, véritable moment d’adrénaline en somme. Comme au bon vieux temps, la cavalerie arrive juste à temps, et ça fait incroyablement plaisir à voir. Film légèrement propagandiste (si peu voyons !), sorti juste avant la guerre, « La chevauchée fantastique » permit à John Wayne d’asseoir à jamais son icône. Ca faisait juste 15 ans qu’il trainait dans des séries B, le Duke.
Un film sympathique mais pas une chevauchée fantastique, en effet il est vrai qu'il y a quelques rares moment de lassitude.
Pour mon premier John Wayne je suis un peu déçu, il y a des personnages qui sont biens et quelques bonnes vannes mais en brève il y a des moments ennuyeux, mais c'est à voir quand même.
Pour mon premier John Wayne je suis un peu déçu, il y a des personnages qui sont biens et quelques bonnes vannes mais en brève il y a des moments ennuyeux, mais c'est à voir quand même.
Un film un peu lent au début, mais qui s'améliore au fil de son déroulement. L'intrigue est plutôt prenante. C'est un vrai film de genre, avec tout ce qui va avec le western. Donc forcément, aujourd'hui, on ne le voit pas du même oeil. Le film a vieilli et ça fait bien longtemps que la dégaine de John Wayne est plus amusante que séduisante. Néanmoins, le film est plutôt bien construit, et on finit par être pris avec les personnages dans leur voyage, à croire aux histoires de cow-boys et d'indiens dans le désert.
Un classique du westenr fordien. Tout y est savamment orchestré, les intrigues, l'action, l'humour, l'émotion.
Tout y est : mise en scène formidable, personnages épais et attachants, paysages magnifiques... Un monument du western. Et l'un des meilleurs films que John Ford ait pu nous offrir. Tout son talent se dévoile dans cette oeuvre mythique.10/10.
"StageCoach" est un grand western de John Ford desservie par une musique extraordinaire de Gerard Carbonara accompagnant tout le long , ce film. Ford y expose de très belles scènes de Monument Valley naturel. S'inscrivant dans la catégorie de films ayant marqué l'âge d'or hollywoodien , "StageCoach" possède une mise en scène moderne et classique callée au millimètre décrivant au mieux ses personnages. On en retiendra les plans de Monument Valley où la diligence semble s'y perdre dans les énormes décors. La scène de poursuite où les Apaches attaquent, pour un film de 39 est tout bonne ment incroyable par les nombreuses cascades et un rythme excellent. Mis à part ça, le dramatisme est ici bien représenté par ses personnages rejetés de la société où la mise en scène retranscrit au mieux les liens et cararactères différents.On pourra toutefois regretter le caractère vieillissant de ce grand film.
Film qui est un des plus grands westerns d'avant les années 40, certes il n'y a pas énormément d'actions et de surprises mais un charme indéniable ce dégage de cette histoire.
Plus je regarde les films de John Ford, plus je suis admiratif face à son savoir-faire. John Ford est une sorte de Panoramix du western capable de concocter « la » potion magique à base d’une foultitude de composants miracles. « La chevauchée fantastique » date de 1938 et le film contient déjà les ingrédients « secrets » qui feront le succès de ses futurs chefs-d ’œuvres comme « La charge héroïque ». La majeure partie de l’intrigue se passe dans une diligence. Partie d’un point A, elle arrivera au point B,
spoiler:
et plein de choses se passeront entre les deux points
. Ce que j’adore chez John Ford, c’est sa capacité à ne jamais être démonstratif, d’être subtil et dans la retenue (pas de violence gratuite, pas de vulgarité, pas de mépris pour les Indiens). Certains de ses personnages sont des « caricatures », comme le Doc qui est un véritable pochetron, mais il leur donne de l’humanité à l’image de Dallas, toute en résilience, admirable et exceptionnelle Claire Trevor. Que dire également de John Wayne, la force tranquille absolue. Les seconds rôles sont aussi très bien écrits et mis en valeur. Il faut encenser également la mise en scène, le rythme soutenu et la qualité des scènes d’action comme l’attaque de la diligence et toutes ses incroyables cascades. Formidable film qui annonce les futurs chefs d’œuvres de John Ford.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
. Ce que j’adore chez John Ford, c’est sa capacité à ne jamais être démonstratif, d’être subtil et dans la retenue (pas de violence gratuite, pas de vulgarité, pas de mépris pour les Indiens). Certains de ses personnages sont des « caricatures », comme le Doc qui est un véritable pochetron, mais il leur donne de l’humanité à l’image de Dallas, toute en résilience, admirable et exceptionnelle Claire Trevor. Que dire également de John Wayne, la force tranquille absolue. Les seconds rôles sont aussi très bien écrits et mis en valeur. Il faut encenser également la mise en scène, le rythme soutenu et la qualité des scènes d’action comme l’attaque de la diligence et toutes ses incroyables cascades. Formidable film qui annonce les futurs chefs d’œuvres de John Ford.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un classique du western. Une mise en scène impeccable (normal avec John Ford), de bons acteurs (début de la grande carrière de John Wayne), une petite touche d’émotion. Seul reproche le scénario très simpliste.
Prenez une diligence, remplissez là d'un docteur alcoolique, d'une prostituée généreuse, d'un banquier malhonnête, d'une épouse enceinte jusqu'au yeux et d'un repris de justice revanchard. Faites traverser cette diligence sur les terres des Apaches. Saupoudrez d'une musique de cavalerie. Secouez le tout est vous assisterez à la naissance d'un amour, et à l'obtention d'un bon road-movie doublé d'un excellent western. Bravo et merci Mr Ford !
Un western d'une très grande importance dans l'histoire du cinéma. Il permit de donner une meilleure réputation a John Wayne qui n'avait jouer que dans des films de série b jusqu'ici et devint une figure emblématique du western pour la suite des événements. On retrouve bien sur tous les ingrédients d'un très bon western : combats courageux face aux Indiens, prostituée et hors-la-loi au grand cœur qui aspirent à fonder un foyer, docteur ivrogne mais généreux voire sage, épouse fidèle... La bande son est formidable. "La chevauchée fantastique " n'est pas juste qu'un simple film sur les indiens et les cow-boys et il aurait dut avoir sa place dans le top 100 de 2007.
Alors c'est vrai, je ne suis pas un grand amateur de western!! Mais bon, j'avais un très vague souvenir de ce film, et je l'ai revu hier dans une salle de cinéma, hé bien, j'ai été ravi, comme quoi avec le temps, on peut changer d'opinion!! Bien sur les films de John Ford sont souvent excellent, et celui-ci est un monument, je le recommande aux cinéphiles avertis, il faut le regarder avec la vision d'un spectacteur de 1939, bravo à toute l'équipe du film:-))
La Chevauchée Fantastique constitue un film important dans l'histoire du western et relança l'intérêt du public pour ce genre. C'est aussi la première véritable collaboration entre John Ford et John Wayne. Au-delà de son importance historique, ce film n'est sûrement pas ce qu'on a fait de mieux dans le genre, mais il se laisse regarder ; les personnages sont suffisamment approfondis, les acteurs sont tout à fait corrects et les paysages sont naturels. Seul bémol, la menace indienne qui est tant redoutée pendant tout le film n'est pas forcément à la mesure de ce que l'on attendait.
2 étoiles - La chevauchée fantastique
Je n'ai pas aimé. J'ai trouvé ce film quelconque. Une exception : Thomas Mitchell qui interprète magistralement un médecin alcoolique ; superbe ! Pour le reste ... rien de transcendant, tant dans le scénario que dans la mise en scène.
Je n'ai pas aimé. J'ai trouvé ce film quelconque. Une exception : Thomas Mitchell qui interprète magistralement un médecin alcoolique ; superbe ! Pour le reste ... rien de transcendant, tant dans le scénario que dans la mise en scène.
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