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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 décembre 2011
Film typique de l'image action où le montage est organique et converge vers un duel conduisant ainsi la situation de base S à une situation S'. De très grande qualité, autant dans le scénario que dans la mise en scène.
John Ford livrait, en 1939, un western de genre alternant avec brio scènes d'action et moments tranquilles. Avec John Carradine (Les raisins de la colère, Les dix commandements, Le dernier nabab, ...). 71 ans après, c'est irregardable !! J'ai regardé jusqu'à la fin parce que je savais que le tandem Ford-Wayne se formait à peine et qu'il s'agissait d'une libre adaptation de Maupassant (cocorico !), la nouvelle Boule-de-suif. Uniquement. Je sais que c'est Maître Ford qui a concocté La chevauchée fantastique, mais elle ne l'est plus du tout... même la musique est vieillotte ! Spectateurs, raccrochez-vous à Leone ou Costner.
Un film agréable à regarder, qui ravira tous les fans de vieux westerns. La fin est inutile mais "La Chevauchée fantastique" reste le meilleur film de John Ford.
Les passagers d'une diligence s'affrontent entre eux, tout en résistant aux Peaux-Rouges, avant que n'arrive la cavalerie... Une fois de plus, j'ai pris un immense plaisir a visionner cet immense western de John Ford. L'histoire ( qui est un mélange de l'histoire " Boule de Suif " de Guy de Maupassant, mais aussi d'un roman de Ernst Haycox, "Stage to Lordsburg" ) est toujours aussi agréable à suivre, mais c'est surtout au niveau de la mise en scène que le film est à son avantage. En effet, nombre de séquences resteront marquées dans les mémoires des amoureux du genre, notamment toute celle concernant la fameuse attaque des Indiens contre la diligence. Côté casting, John Wayne, pour son premier grand rôle, nous offre une prestation en tout point remarquable dans le rôle d'un hors-la-loi, notamment lors des séquences qu'il possède avec le personnage de Claire Trevor ( qui joue avec une grande subtilité le rôle d'une prostituée ). A noter également quelques second rôles bien intéressant, dont celui de John Carradine ou encore celle de Louise Platt dans celle d'une femme enceinte. Ajouter à cela, les magnifiques paysages de Monument Valley qui sont ici filmés de main de maître, une partition d'anthologie de Richard Hageman et l'on obtient un des plus grand western jamais tourné et qui aurait pu être parfait, si seulement la photographie n'avait pas prit un petit coup de vieux. Vous l'aurez compris, il existe tout de même peu de raison pour que l'on puisse détester ce film.
"Chef d'oeuvre", dans la mesure où ce film combine maints ingrédients savoureux qui concourent à sa réussite en tant que - grand - spectacle de divertissement et parabole filmique de l'épopée américaine, épique et opiniâtre. Je ne vais pas ajouter aux éloges, mérités mais qu'il faudrait toutefois nuancer par la béatitude du cinéaste - et/ou de ses producteurs, les fameux "studios" - face à la suprématie de l'Armée US, des cow-boys sur les indiens (heureusement, Ford se fera plus subtil, critique et empathique quelques années après cela, avec notamment "Les Cheyennes" et "La Prisonnière du désert"). Mais ne soyons pas chichiteux : ce film est remarquable en tous points, jusque dans ce paradoxe inouï : il s'agit en effet d'un huit-clos atypique puisqu'en mouvement. Et quel mouvement ! Une diligence inquiète avale durant deux jours les kilomètres qui la séparent de son terminus, le temps d'un périple haletant et anxiogène. L'attaque indienne, menace omniprésente et tant redoutée, signera-t-elle logiquement la fin de ce voyage fiévreux réunissant neuf stéréotypes ricains ? Ford n'était pas homme à s'embarrasser de vraisemblance, qu'il prétendait sacrifier sur l'autel de la beauté : "Si la légende est plus belle que la vérité, imprimez la légende !" disait-il. Reste la morale, sauve : l'unique victime à déplorer lors de cette cavalcade symbolique (c'est la destinée américaine toute entière qui semble se jouer là, métaphoriquement) sera le seul vrai "méchant" - Ringo étant, lui, l'archétype du "good bad guy" -, celui qui menaçait la famille nucléaire traditionnelle. Une fable moralisatrice qui s'inspire librement de "Boule de Suif" de Maupassant pour offrir un rôle digne et audacieux à une prostituée, ainsi légitimée dans son droit au bonheur. Le western moderne naissait alors.
70 ans après il faut quand même regarder avec un oeil neuf les oeuvres légendaires, westerns compris. C'est indiscutablement un beau film qui a apporté beaucoup au genre par son équilibre parfait entre les tensions extérieures et le vase clos qu'est la diligence. Le mettre trop haut, c'est focaliser l'attention des nouveaux cinéphiles sur un spectacle qui est loin d'avoir la perfection que Ford saura mettre dans sa grande période de 1950 à 1965.Nous sommes quand même bien loin de ''la prisonnière du désert'' Disons que c'est un magnifique brouillon avec des grands moments et quelques faiblesses. Dans la deuxième partie, l' histoire de vengeance ne s'imposait vraiment pas même avec la pudeur visuelle de la conclusion. Cela étant dit comment ne pas admirer la finesse psychologique de Ford et son humour à travers le plus intéressant de tous les acteurs: le docteur alcoolique? Comment ne pas voir que pour Ford le pire des défauts est l'appât du gain puisque Berton Churchill n'a plus rien d'humain? C'est le personnage le plus ''pauvre'', celui qui n'a aucune chance de bonheur car il ne s'intéresse strictement plus qu'à lui. Ford continuera jusqu'au bout de sa carrière de réalisateur à penser ainsi, et aller même jusqu'au sacrifice final du docteur Cartwright par amour pour son prochain
La chevauchée fantastique est considérée comme un chef-d'oeuvre signé par le légendaire réalisateur John Ford qui fait jouer pour la première fois son acteur fétiche J.Wayne.
Un excellent rythme, des dialogues irrésistibles.
Le récit est passionnant et très bien construit.
C'est très bien filmé pour l'époque, je retiens l'attaque de la diligence.
On regrettera que tous les acteurs ne soit pas au top niveau et que l'histoire ne rend pas service au peuple Amérindiens qui sont montrés comme des sauvages sanguinaires. Un classique.
Un western efficace porté par un très bon John Wayne. L'histoire est intéressante et John Ford fait un travail remarquable à la réalisation notamment spoiler: l'attaque de la diligence qui est particulièrement bien filmée.
Pour un western de 1939, John Ford montre déjà une maîtrise du genre, notamment dans le cadrage et le choix des décors naturels dans le magnifique site de Monument Valley en Arizona. Le démarrage est un peu long mais les différents personnages se mettent en place. Les rapports entre les personnages sont particulièrement bien abordés. Ford nous offre l'un des premiers grands westerns du cinéma américain avec un John Wayne dans un rôle de héros loyal et séducteur. Ce film marquera d'ailleurs le début d'une fulgurante carrière. Le meilleur second rôle revient, pour ma part, à Thomas Mitchell, dans la peau du facétieux Dr Boone, ivrogne invétéré au cœur d'or. Hormis, les scènes à l'intérieur de la diligence qui sentent le studio à plein nez avec un décor filmé en arrière-plan, le film est bien monté, avec des séquences qui s'enchaînent admirablement. Le noir et blanc permet des jeux de lumières et d'ombres particulièrement bien contrastés. Voilà un excellent western qui me rappelle les bons vieux classiques du genre. Certes, le film a vieilli et souffre du passage au temps moderne, mais la cavalerie arrive toujours à temps… Un grand moment de cinéma.
Un chef d'œuvre ? mmouai... pour moi c'est surtout vachement désuet, aucune péripéties trépidantes, sa ne décolle jamais, sa m'a l'air fortement dépassé depuis ces 70 années déjà au compteur, pas la référence du genre à mon gout....
Les personnages sont divers, l'histoire est superficielle, mais au moins il y en a une, et les actions s'enchainent non stop. Un bon western qu'on aime, et superbement bien réalisé.
Diantre que cela a mal vieilli, ce film n'a rien de fantastique on s'ennuie de la 1ère à la dernière minute. Durant la 1ère heure ce n'est que du blabla puis vient enfin une fusillade qui n'a rien d'exaltante. Certains classiques souffrent du passage du temps.
Un chef d'œuvre ? mmouai... pour moi c'est surtout vachement désuet, aucune péripéties trépidantes, sa ne décolle jamais, sa m'a l'air fortement dépassé depuis ces 70 années déjà au compteur, pas la référence du genre à mon gout....
"La chevauchée fantastique" est un des films les plus emblématiques de John Ford mais surtout un classique du western américain. Après visionnement, j'admets ne pas avoir été totalement conquis par cette traversée en territoire apache en compagnie de cet équipage composé depersonnages aux profils hétéroclites mais néanmoins très stéréotypés. D'ailleurs, je ne comprends pas vraiement cet engouement autour de ce long métrage. Certes, "La chevauchée fantastique" relance la mode du western américain et booste la carrière de John Wayne jusqu'à en faire l'icône-type du cow-boy. Pourtant, l'histoire reste très basique, souffre de longueurs et ne possède pas cette dimension épique que l'on était en droit d'attendre d'une telle odyssée. John Ford n'est heureusement pas un manche et sa mise en scène relève le niveau ainsi que la photographie. On profite bien de ces magnifiques paysages de cette région de Monument Valley. Une réputation surfaite donc mais un western plaisant bien que les années commencent à peser.