2,5
Publiée le 30 mars 2016
Autant le premier film de Neill Blomkamp, "District 9", était pétri de bonnes idées, autant celui-ci accumule les personnages caricaturaux, les flash-backs pompeux et les ficelles de l'histoire qu'on sent venir à des kilomètres. C'est ultra-nerveux, visuellement assez beau, mais l'histoire est vraiment insignifiante.
2,5
Publiée le 12 janvier 2016
Bof bof... Tout est bien dans ce film sauf le scénario et la réalisation. Très bonne histoire à la base mais baclée, complètement fait à la va vite... Quel gachis d'avoir du talent et de faire de l'à peu près... Et en plus mélo, sans surprise, bourru, caricatural, sans suspens... Snif...
2,5
Publiée le 22 janvier 2016
Peu de réalisateurs semblent parier sur un avenir meilleur que notre présent, un monde post apocalyptique au sens large du terme est souvent dépeint dans les films d'anticipations. Comme si le côté dramatique primait toujours. Mettre en scène un monde ravagé par la maladie, la pollution, la guerre semble plus facile à faire (ou plus rentable) que de tenter une approche plus positive, plus humaine du futur. Des immeubles en ruine, une population meurtrie et résignée contrôlée par une élite surprotégée et outrancièrement répressive, voilà le point de départ d'Elysium. Le réalisateur de l'excellent District 9 ne fait rien d'autre que d'appliquer ce postulat. Dans la première demi-heure ça fonctionne plutôt bien, le décor est planté et Matt Damon se profile déjà en héros. La question est de savoir en quoi va-t-il se distinguer. Ancien voleur de voiture, il se rachète une conduite en travaillant dans une fabrique de robots "policiers". Ceux-là même qui régule la société dans laquelle il vit. Un événement va cependant le pousser à tout remettre en question...
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 27 octobre 2015
Générique de fin... Je resté déjà partagé. Non, le film n'est pas mauvais. Au contraire, une fois le décor planté, on accède à la dimension intéressante de l'histoire : Deux mondes se tiennent physiquement l'un en face de l'autre : D'un côté les terriens, inscrits dans une misère sociale effroyable, sous l’œil des Elyséens, cette "élite", repliée au cœur d'une base flottant dans l'espace, par ailleurs magnifiquement réalisée (qui n'est pas sans rappeler la citadelle dans Mass Effect). L'âme d'enfant du personnage principal, incarné par Matt Damon, souligne naïvement l'injustice sociale, en pointant du doigt cet idyllique avenir qu'il s'est promit d'atteindre.
Si on s'en arrête là, un scénario à plusieurs facette se dessine : Philosophie, politique, économie, manipulation des masses... On redouble d'attention car on imagine peu la suite. Hélas ! Décrochage imminent. Le tournant de l'histoire ressemble fâcheusement à ce que l'on a déjà vu dans son précédent film "District 9" (L'exposition à une matière (radioactive cette fois-ci), amenant le héros dans une situation critique). Encore que... ç'aurait pu annoncer quelque chose d'aussi prometteur... Mais non. Le réalisateur s'emmêle les pinceaux avec des personnages peu travaillés, avec notamment ce Kruger, qui sème un désordre incroyable dans la trame. Finalement, le désir d'ascension n'a ni queue, ni tête ; les multiples facettes sont écrasées par des explosions (et un exosquelette), annihilant ainsi toute réflexion. On fini (au delà d'une heure), par s'éloigner du grand potentiel de ce film. Dommage.
2,5
Publiée le 8 octobre 2015
Déçue! Bon, déjà je partais un peu mal puisque j'ai du mal avec Matt Damon.
Mais déçue par Foster, par le scénario, par la prévisibilité, les clichés, et j'en passe...
Points positifs : Ils ont eu des sous, on voit que c'est bien fait (et bien sûr ça ne suffit pas), puis, quand même, il y a quelques bonnes idées (réflexions sur la pauvreté extrême et les milliardaires, sans juste milieu, et qu'au fil du temps l'écart ne fait que se creuser. Ou encore la société déshumanisée, avec l'omniprésence des robots et machines..) qui sont perdues au milieu des effets spéciaux, du manque d'originalité, des incohérences ÉNORMES et du faux charisme de Matt Damon, qui joue mal en plus.
D'ailleurs, il y a même la preuve physique qu'ils n'avaient pas beaucoup d'idées pour le film ( spoiler: Autant de flashback IDENTIQUES, répétés, ça montre bien le manque d’innovation et d'imagination...
)
De plus, il est beaucoup trop long. On a tellement le temps de s'ennuyer que j'ai somnolé vers la fin, et je pouvais quand même savoir ce qui allait se passer. ( spoiler: J'ai vaguement entendu la musique avec les chœurs, je me suis dit, ça y est, il vont soigner la gamine, et là j'ouvre les yeux, paf, bingo ils sont entrain de la mettre dans la machine
).
Il manque à tout ce genre de films (les mauvais films américains qui peuvent quand même avoir de bonnes idées cachées) un point de vue plus "sociologique" : de s'intéresser plus en détails aux fonctionnement des sociétés juste évoquées, est plus intéressant que se concentrer tout le film sur des personnages bidons. (Quelques exemples : des scènes sur le "gouvernement" plus en détail, des points de vue de plusieurs villes au lieu de se concentrer sur une seule, plus d'infos sur les "super riches"...)
Malgré tout ça, il y a largement pire.
Mais bon, faites vous votre avis!
2,5
Publiée le 5 septembre 2015
J'aime la SF, mais là c'est un peu trop les gentils pauvres contre les méchants riches... Reste un film visuellement bien fait.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 18 avril 2015
Ca se regarde mais je reste déçue compte tenu de la bande annonce et du casting (Matt Damon/Jodie Foster) pourtant prometteurs.Je suis convaincue que ce film aurait pu être mieux sans ses absurdités scénaristiques. Depuis quand on peut greffer un truc dans le cerveau et la moelle epiniére d'un mec dans un garage, simplement avec une perceuse et un tourne vis rouillés sans choper une septicemie? Matt Damon apparait vieux et fatigué, Sharlito Copley exalté, un peu trop d'ailleurs, Alice Braga belle mais ne sert à rien sans parler du chantage affectif : une fille avec la leucemie qu'il faut guerir absolument... Bref les riches sont mechants et peuvent guérir de tout mais ils sont tellement méchants qu'ils veulent pas preter leur matériel aux pauvres restés sur terre, mais voila l'elu est là pour sauver le monde, il est un peu bête mais c est pas grave il est quand même super fort, irradié, poignet cassé, coup de couteau dans le ventre mais ne vous inquiétez pas il va assuré.
2,5
Publiée le 3 mars 2015
Du bourrinage à la papa, on passe un moment agréable jusqu'à la fin, complètement stupide.
2,0
Publiée le 27 février 2015
Si le projet reste intéressant, le résultat est trop propre, trop guimauve. Jodie Foster, n’est pas convaincante en méchante Ministre Rhodes et les seconds rôles n’ont rien de mémorable. Matt Damon quant à lui, joue mécaniquement et ne transmet aucune empathie. On attendait plus de douleur, une coupure riche-pauvre ne se limitant pas à l’apparence. Même l’action n’est pas assez explosive malgré les décors et costumes très travaillés. Seul le final sort du lot lorsque le héros meurt. Elysium était beau sur le papier, mais est une déception à l’écran.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
2,5
Publiée le 26 février 2015
si la réalisation est presque parfaite, le scénario de ce film de SF reste basique. opposer le monde des privilégiés aux démunis, du déjà vu. mais c'est surtout la dernière partie qui est ratée avec un enchaînement de combats et de violence qui n'amène rien au film, il devient même très mièvre.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 25 février 2015
Film très superficiel et basique. En toile de fond la lutte des classes pas du tout exploitée, aucune approche psychologique des personnages. Manque de subtilité et de profondeur du scénario. Tout n’est prétexte qu’à des scènes d'action grossières. Cela dit, les effets spéciaux sont plutôt pas mal. Mais au final grosse déception !
stella-angel

12 critiques

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2,0
Publiée le 22 février 2015
Que dire mis à part que c'est un film de science fiction qui pâtis d'un scénario un peu simpliste. Habituellement j'apprécie beaucoup Matt Damon mais , dans Elysium, son personnage n'est pas assez exploré. Malgré la volonté de faire de son personnage un 'héros torturé' je trouve que ça ne prend pas. En plus le film est trop long et l'ennui pointe le bout de son nez au bout d'1h.
Toutefois, il y a des points positifs (si si): les effets spéciaux sont bien réussie, Jodie Foster est bien convaincante ainsi que Sharlto Copley que je ne connaissais pas du tout avant.
En conclusion, voir ce film une fois a été suffisant pour moi et je ne pense pas le regarder une seconde fois.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 6 mars 2015
Après le très bon District 9, Neill Blomkamp reprend les mêmes armes (ambiance bidonville, division de la population) et nous plonge au cœur du 22ème siècle. La Terre est détruite par la surpopulation, la pollution et dévastée par la maladie. Les plus riches sont réfugiés sur une gigantesque navette spatiale "à ciel ouvert". Première incohérence. Malgré le fait que Neill Blomkamp soit un spécialiste de science fiction il n'oublie pas de faire quelques erreurs. Comment l'Homme peut vivre à ciel ouvert dans l'espace? l'oxygène? la température? spoiler: Et sinon, comment Max (Matt Damon) survie quand on lui plante 4 vis dans le crane, toutes suffisamment grande pour atteindre son cerveau?

Le personnage de Matt Damon est par ailleurs très intéressant. Max est un anti-héro par excellence qui veut uniquement sauver sa peau. spoiler: Il est certes un peu égoïste mais lorsqu'il va se rendre compte qu'il est condamné, il aidera la fille de son amie et détruira Hélysium. En effet rendre la navette ouverte à tous permet uniquement de rendre les privilèges de certains accessibles à tous (surtout au niveau médical). Mais tous le monde ne pourra pas vivre sur Hélysium. Soit elle sera détruite, soit elle restera le lieu de résidence des plus aisés et une destination touristique très prisée pour les autres.

On retrouve également Sharlto Copley qui après avoir été excellent dans la peau du héro dans District 9 joue le personnage d'un vrai méchant. Même si les cotés baroudeur solitaire du début du film, et presque psychopathe vers la fin lui collent bien, il n'est pas forcément crédible dans le rôle d'un gros dur à cuir.
En dehors de ça le scénario est bien huilé, les autres personnages sont intéressants, les acteurs ne sont pas mauvais, l'action et les effets spéciaux sont dosés juste comme il faut.
En résumé un bon film d'action mais un film de science fiction en manque d'originalité et de précision.
2,0
Publiée le 4 novembre 2014
Un poil ennuyeux et trop prévisible avec des raccords trop lent.
On s'ennuie dans ce film où les acteurs manquent de tempérament.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 27 octobre 2014
Pour Elysium, Neill Blomkamp disposait d'un budget considérable ($100 000 000), suite à son premier succès commercial obtenu quatre ans plus tôt avec District 9. Ça se ressent nettement au niveau des effets spéciaux, impressionnants, ainsi que par le casting, prestigieux (Matt Damon et Jodie Foster). Sharlto Copley, l'acteur boer, joue à merveille le sbire de la ministre de la défense (Foster) cruel et pervers. Le nom de son personnage, Kruger, est d'ailleurs une référence directe à Paul Kruger, politique sud-africain intraitable de la fin du XIXe siècle, lui aussi Boer.

La photo aussi est très belle, avec ce contraste entre une planète Terre marron, poisseuse, aride et poussiéreuse, et un Eden spatial blanc, propre, parsemé d'une belle végétation. Avec au milieu de ces deux univers diamétralement opposés, le bleu de la voûte céleste, très bien rendu.

Elysium se veut être un film de science-fiction, mais c'est là qu'il déçoit d'après moi. Comme le Monthy Python Terry Gilliam, réal du film d'anticipation Brazil (1985) on est en droit d'attendre que la SF "corresponde à l'époque et a une signification" , qu'elle mette en avant les problématiques contemporaines et qu'elle porte une critique sur la situation présente. Elysium a quelque part cette prétention de faire dans la SF intelligente, mais échoue en pointant du doigt la surpopulation, un faux problème d'après la majorité des démographes. J'ai vraiment regretté le malthusianisme du film. Pire, la solution que laisse entrevoir le film est si artificielle ( spoiler: accorder à tous le droit de vivre sur Elysium
) qu'on se demande si Blomkamp ne sert pas une happy end illusoire à ses spectateurs, dont les plus éveillés saisiront immanquablement le cynisme.

D'un point de vue formel, Elysium use (et abuse?) des effets spéciaux : on en a plein les yeux et les oreilles, quitte à entendre le bruit des missiles et des explosions dans l'espace, abbération physique soigneusement évitée par Kubrick en 1968 avec L'Odyssée de l'espace, mais qui visiblement à encore de beaux jours devant elle. Le rythme du film est soutenu, et les nombreuses scènes d'action, voire de violence, sont dynamisées par une Shaky caméra bien trop nerveuse : l'inconfort visuel prend presque le pas sur le plaisir de l'action.

Au final, la forme et le fond ne convainquent pas complètement, et on a un film moyen. Mais on ne doute pas que le réal Sud-Af fera mieux pour son prochain film, toujours de SF, prévu pour 2015.
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