Je regrette que la presse cinema n'ait pas fait son boulot car dans ce film il est évident que les scénaristes n'étaient pas libres d'élaborer un script qui tienne la route et qu'ils ont été tenus de rester dans un moule imposé, vraisemblablement dicté par les sources de financement des 100 000 000 $ requis pour faire le film. A vrai dire je m'interroge sur le lobbying caché derrière, désastreux pour le bon sens... résultat des courses: un scénario figé, rédigé comme des cases à remplir dans une mouture préfabriquée, aussi souple que l'exosquelette du héros de ce navet ... lourd, mais lourd... Depuis avatar on ne sort pas de ce manichéisme plaqué et caricatural, c'est chiant à la fin. Comme l'ont relevé quelques commentaires, on a rien vu de la vie sur elysium, rien non plus du quotidien sur la terre devenue terre de misère... et pour cause, il aurait fallu montrer les infrastructures nécessaires à la vie des riches, là-haut : qui sait, des femmes et hommes de ménages peut-être, des boulangers, des livreurs, des éboueurs, des coiffeurs, des électriciens, des plombiers, des chauffagistes, des dépanneurs, des jardiniers ... tout un tas de pauvres exploités quoi... bien que les plombiers et les électriciens soient bien riches aussi, mais bon, moins riches que les très riches... , sans parler que dans le monde d'en bas, il aurait fallu aussi montrer des commerçants, des notaires des avocats, des profiteurs, des dealers, des gangs, des trafiquants de drogue et tout et tout : des riches, quoi, parfois même plus riches que les très riches... ah pardon, les médecins sont pauvres aussi sur la terre... on se demande dans quelles universités ils ont fait leurs études, mais pfiou, pourquoi s'embarrasser de tels détails... Quant à la bonne idée de régler le problème de la surpopulation par l'immortalité grâce à la machine à tout guérir... génial... Je reste en revanche scotchée par les commentaires de gens qui ont trouvé dans ce fim affreusement bâclé une métaphore de notre monde réel... je n'ose pas leur demander s'ils ont vu Gérard Depardieu dans le documentaire... Arrrgh, renvoyez-les au 19ème siècle, et libérez les scénaristes !!! ...