Le film futuriste et apocalyptique est devenu un genre. Triste nouvelle quand la même année il en ressort : Oblivion, Les Âmes Vagabondes, Upside Down, (manifestement) After Earth ou encore Elysium. Le concept est forcement efficace, décors futuriste bluffants, voyage temporel, action, science-fiction, romance impossible...
Mais un genre, ça se renouvelle. Le bon américain moyen repenti, sorti de sa zone pour sauver la veuve et l'orphelin. Ce bon patriote qui derrière ses airs de gros dure cache un grand cœur. La chanson on la connais. Scénario ultra téléphoné et d'une banalité affligeante. Avec une nullité déconcertante dans la construction de l'univers. Un hôpital de grosse ville non abandonné, toujours blindé, mais tagué (sinon ça fait pas misère?!), une machine qui soigne une leucémie, une fracture, une explosion du visage plus facilement qu'un distributeur de bonbon n'avale votre pièce, des vaisseaux qui traverse des dizaines de milliers de kilomètres en 19 minutes...
Puis les traits sont grossis à l’extrême, une surenchère de musiques dramatiques pour appuyer le «suspens». Les personnages sont bien trop caricaturaux, si bien qu'à la fin ça devient vraiment ridicule, mention au grand méchant.
Comme quand on prend trop d'hélium, Elysium est étourdissant a en donner mal au crane. Plus fuite du risque que futuriste, voici le bon navet spatial de l'année.