4,0
Publiée le 19 février 2014
Produit par Peter Jackson (Le Hobbit), Neill Blompkamp signait son premier long-métrage en 2009 avec District 9, film de science fiction indépendant et véritable succès critique et public, s’imposant déjà comme une référence du genre. Il revient 4 ans après avec Elysium, nouveau film de science fiction doté d’un budget plus conséquent et bien sûr attendu au tournant. Le réalisateur sud-africain a-t-il fait mieux que son précédent film ?

Los Angeles, 2159. Un des exemples de ce qu’est devenu notre bonne vieille planète, aux fondations dévastées, aux ressources manquantes, avec des taux de maladie et de pauvreté éminemment élevés. La Cité des Anges n’est plus qu’un bidonville géant où la population essaye tant bien que mal de survivre sous la scrupuleuse surveillance d’androïdes officiant en guise de police. Tous rêvent d’aller sur Elysium, station spatiale artificielle symbole de réussite, où vivent paisiblement tous les riches, dans de magnifiques résidences bercées par le soleil et entourées d’espaces verts. Le monde d’en-bas est synonyme de pauvreté, le monde d’en-haut est synonyme de richesse, une thématique déjà explorée dans le film Upside Down, qui malheureusement laissait la satire de côté pour privilégier l’histoire d’amour entre Jim Strugges et Kirsten Dunst.

Il y a une petite organisation clandestine qui permet aux Terriens d’acheter un billet pour Elysium mais dès que la station s’aperçoit que l’on a violer son espace aérien, elle n’hésitera pas à dégommer chaque vaisseau apparent pour ne pas briser la sérénité et l’équilibre alors instaurés. C’est une manière assez violente de refuser l’immigration mais qui déplore tout de même une vérité : fermer ses frontières peut au final priver une partie de la population d’opportunités, d’un meilleur style de vie et surtout de soins médicaux. Si District 9 était une satire de l’apartheid, Elysium affiche une séparation des classes où l’élite prend du bon temps, noyé dans son égocentrisme qui occulte de sa pensée le fait qu’il peut y avoir des personnes qui ne partagent pas leur mode de vie.

Matt Damon joue le rôle de Max Da Costa, employé travaillant à la chaîne pour l’entreprise Armadyne qui fabrique les androïdes. Ayant subi une forte dose de radiations, on ne lui prédit que 5 jours à vivre. Sa seule solution pour survivre est donc d’aller sur Elysium car les habitants possèdent des MedBox qui permettent de guérir toute maladie. Grâce à des flashbacks sur sa jeunesse à la Man of Steel et sa dérision, son personnage apparait immédiatement attachant à nos yeux, Matt Damon porte admirablement ce rôle en étant charismatique et déterminé. Son action sera entaché par l’agent Kruger joué par Sharlto Copley, excellent en bad guy complètement frappé, violent mais amusant à la fois. Un rôle bien différent du type en constante fuite et au bras d’alien de District 9. C’est vraiment lui la nemesis de Matt Damon et non Jodie Foster comme on aurait pu le croire.

Le scénario d’Elysium pose un univers fascinant teinté d’une dimension sociétale, aux enjeux multiples et aux nombreuses péripéties, conférant à l’ensemble un rythme effréné. C’est aussi un régal visuel, les effets spéciaux sont bluffants de réalisme, Los Angeles est une vraie favela, Elysium est paradisiaque, mention également aux vaisseaux et surtout aux androïdes qui paraissent plus vrais que nature. Côté action vous serez servis, autant en explosions, en gunfights que en combats mano a mano, de l’action badass et stylée comme on aime, sublimée par des effets gores saisissants et des ralentis sympas. Le tout bénéficie d’une photographie magnifique et de l’impeccable réalisation de Neill Blomkamp, toujours aussi fan de la caméra à l’épaule. Véritable petit bijou de science-fiction, Elysium parvient à faire mieux que District 9.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 août 2013
Neil Blomkamp avait surpris tout le monde avec son excellent "District 9" réalisé avec peu de moyens. Une bonne histoire, un regard décalé et plein de réflexions politico-sociétales... Avec Elysium, on sent les moyens d'Hollywood: Effets spéciaux et décors. Mais le réalisateur ne renie pas: même ambiance, style de décors (pour la partie terrestre) et toujours plein de plans caméra à l'épaule.
Si cela va bien quand on a peu de moyens, en revanche c'est un peu fatiguant pour les yeux dans des scènes d'actions rapides avec plein de décors en matte-painting et d'effets numériques derrière.
Quand à Jodie Foster en garce politicienne... huumm!
Il ne reste que ce film fait réfléchir. Voyez ce documentaire: Le recul de la mort: "L'immortalité à brève échéance?: Laurent Alexandre" sur YouTube et repensez au film. Il est évident qu'on va vers ce type de société même si les nantis n'iront pas émigrer dans l'espace...
3,5
Publiée le 21 août 2013
L'idée de départ, déclinant le thème classique de la ségrégation de classe est bien traitée dans la première partie, servie par la qualité des images, opposant les favelas sordides au magnifique tore de Stanford. La représentation des robots est intéressante et le jeu des acteurs convaincant, tandis que l'exosquelette de Damon fait nettement fin de stock. On retrouve, heureusement brièvement, le port épileptique et vomitif de camera du déplorable District 9.
Hélas l'originalité est dilapidée rapidement dans la deuxième partie nettement moins inspirée et qui succombe aux formatages obligés des blockbusters avec leur manichéisme, les scènes d'action obligées et l'angélisme final.
Il reste au total un énième bon film d'action. Dommage, mais on est habitué.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 21 août 2013
il est probable que les deux "surdoués" d 'Hollywood n'ont pas bien lu le scenario ; dommage car leur prestation respective sont particulièrement convaincantes ; pour le film on peut regretter la distance qui existe entre l’idée de départ , originale , et son traitement , suite composite de "recettes déjà vues" ; sublimation de la programmation informatique , poésie sous forme de "flash back prophétique" , musique qui souligne d'un trait grossier toutes les scènes d'émotion , scènes de combat trop nombreuses , " laserisées" style jeu video , intrigue "minimaliste" ... ce monde du futur n'est pas assez décri , expliqué, contextualisé ; il en est presque enfantin par sa caricature du bien et du mal ...conclusion ? retournez donc dans le passé pour apprécier un bon " futur" ; ALLEZ VOIR " zardoz " :)
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 août 2013
Original et efficace, j'ai été surpris par ce film de qualité, où Mat Damon est très crédible. Il n'y a pas de Happy End générale, et tant mieux !
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 21 août 2013
ça ne révolutionne pas le genre, on peine à éprouver quoi que ce soit pour des personnages trop grossièrement dessinés, et le jeu de Jodie Foster est la seule chose que l'on peut détacher du film.
Le scénario est archi prévisible, les scènes d'action sans grand intérêt. Bref, A voir faute de mieux sinon, pas indispensable.
4,5
Publiée le 21 août 2013
Fan de district 9, j'ai trouvé Elysium trés réussi! Fable sociale, film d'action efficace, personnages attachants, un "méchant" d'anthologie, et la réalisation particulière de Neil Bloomkamp qui en fait un blockbuster très original!
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 21 août 2013
Sympa , un film a voir si aucun b´est seller n'est dans la salle a côté , de l'action rendement bien mener part contre il manque un méchant charismatique .
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 21 août 2013
Si au lieu de Matt Damon on avait eu Bruce Willis, ça n'aurai pas tranché. Ni profond, ni palpitant, c'est une grosse prod de plus finalement. De belles images de temps en temps, mais trop de fusillade, trop de bruit, on survole les quelques sujets intéressants (la lutte des classe, les nvelles technologies, le fliquage/fichage à tout va...) il y avait pourtant de la matière, dommage. Mais alors Matt en Jésus Willis., couvert de sang du début à la fin, pffffff.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 août 2013
Bon film de science fiction. Le principe de l'Elysium vraiment bien. Mais je reste un peu sur ma fin. Les motivations sont toujours les mêmes.
La petite fille mourante, les promesses faite étant petit... JODIE FOSTER TOUJOURS AUSSI BELLE
albanect

11 critiques

Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 août 2013
Un film de SF avec un scénario un peu revu à la baisse, à croire que les films de fins du monde sont tendances depuis 2012 ! Le coup du monde parallèle, on le connaissait déjà, mais la trame informatique sur fond de crise de hacker est bonne.
Les acteurs sont excellents, Matt Damon et Jodie Foster jouent remarquablement bien.
Que dire du film en soit ? Il est bon, un très bon rythme servie par des effets spéciaux à couper le souffle. Ce film est déconseillé au moins de 16 ans dans certaine salle, du fait de scène un peu trop violente.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 août 2013
J'ai bien aimé ce film.
L'univers est bien décrit et les effets spéciaux sont bluffants.
2,5
Publiée le 21 août 2013
Un film qui se regarde... avec, bien sûr, une description terrestre très réussie. J'ai trouvé l'adorable Judie Foster pas très convaincante et le monde technologique trop aboutie pour être lui aussi très convaincant. M'enfin, je n'étais pas là pour me faire des noeuds au cerveau, j'ai donc glissé sur les quelques invraissemblances du scénario.
4,0
Publiée le 21 août 2013
Très bon film de science fiction signé Neil Blomkamp, ou Matt Damon joue merveilleusement bien. Un film que je reverrai bien sans exception.
2,5
Publiée le 21 août 2013
J'ai vu un film... qui m'a attiré pour plusieurs raisons... tout d'abord, le réalisateur, Neill Blomkamp, qui m'avait scotché en son temps avec "District 9", et j'étais curieux de savoir comment il allait passer d'un univers à "petit moyen" à un blockbuster à "gros budget"... Ensuite les présences respectives de Matt Damon et de Jodie Foster dont je suis fan. Pendant la 1ère partie du film, j'ai beaucoup apprécié la façon dont les personnages se posent, comment ils interagissent avec leur environnement, le contraste entre l'apocalypse avec l'Enfer sur Terre et la sérénité de ce Paradis -non terrestre-... La narration était équilibrée, les effets spéciaux au services d'une histoire, avec pour le coup qq effets spéciaux magistraux, notamment au moment de l'enlèvement... de la haute volée... Bien sûr, et c'est maintenant une loi du genre, on ne peut pas échapper à qq scènes "gnan-gnan", notamment les flash-back, et qq stéréotypes sur la crasse des "méchants" sur Terre, leur maladie, la saleté répugnante et la "propreté" des gentils en l'air qui parlent français... Jodie Foster parle remarquablement bien français, et du coup je me dis que la langue d'avenir n'est pas le chinois, mais bien le français... Parmi les gens "propres" de la Terre, il y a bien sûr la femme aimée depuis la tendre enfance et sa fille -malade- bien sûr qui sont propres, car l'amour lave plus blanc... L'histoire, les luttes d'influences, les personnages, l'univers sont plutôt bien traités. Toutefois plusieurs incohérences ou pb de logique se posent dans ce film... Quelles motivations pour ceux qui quittent la Terre pour rejoindre cette base spatiale ? Pas de système de défense sur la base d'où l'appel à un agent "infiltré" (dans quoi ?) pour envoyer des missiles dans l'espace... Et coup de bol, il est exactement situé là où se déroule l'action, Le "méchant" chef de gang a vraiment une tête sympas, -pô méchant pour 2 sous-, et le "vrai" méchant est vraiment, vraiment méchant lui, et bête comme ces pieds, tout comme ses acolytes... Mais cela, on peut s'en accommoder... Non, le pire de tout et le travers de ce film, au-delà des images et de certains dialogues naïfs, qui confinent presque à la bêtise, c'est qu'il y a trop de baston... Eh oui, un blockbuster de l'été n'ose pas jouer trop sur l'intelligence du public... Les recettes gagnantes, c'est des scènes d'amour -contrariés-, c''est des personnages à forte dimension torturée -et altruiste- et de la BASTON, de la BASTON, de la BASTON... Jusqu'à ce que le méchant, eh ben il meurt dans d'horribles souffrances, et le gentil est vraiment très très gentil, voire carrément christique, car on lui avait prédit un destin... Il a donc été L'Élu, parce que qq'un le lui avait dit. J'ai détesté la fin, mais à un point... A quand un vrai film qui ne finirait pas dans un politiquement correct éclatant... A quand un film qui ne ferai du manichéisme son modèle ? Car que la fin est cucul, les dialogues, (l'histoire de l’hippopotame est d'une stupidité affligeante, l'accès au soin pour tous,...)... en fait, dans le genre malgré la pléthore des moyens de film, j'ai préféré la dimension apocalyptique de "Soleil Vert", où la "lutte des Classes" étaient revisitée avec une approche peut-être plus angoissante, et surtout avec une interprétation remarquable de Charlton Heston... J'en ai presque oublié la présence de Jodie Foster... Et maintenant de Matt Damon. Point positif de ce film... La musique...
Les meilleurs films de tous les temps