Elysium est le second long-mètrage de Neil Blomkamp qui avait sû faire une entrée en force avec un chef-d'œuvre de SF, j'ai nommé District 9, la comparaison entre les deux films se fait d'elle même tant les regards étaient braqués sur le nouveau-né de Blomkamp. Ainsi, le film à moins d'égaler ou de surpasser son aîné avait tout pour décevoir et c'est ce qui s'est produit pour ma part. En soi Elysium est pas mal, un peu au dessus des films du genre mais, le potentiel du réalisateur n'est pas exploité à fond, les scènes d'actions sont réussis avec la signature gore déjà présente dans D9. Matt Damon campe le rôle d'un jeune ouvrier sans grand avenir puisqu'il vit sur Terre devenue la déchéance de la création humaine ( La touche morale réaliste et qui reflete la société actuelle est un des éléments qui fait sortir le film du lot et qui avait propulsé le jeune Blomkamp en tant que réalisateur d'avenir ) Sharlto Copley lui, interprète un personnage aux antipodes de celui de District 9, ici en tueur à gages froid, sadique, le genre de méchant qui reste dans les mémoires et est juste tout au long du film. Le film est bon MAIS, peut-être le principal défaut est qu'il reprend donc trop de mécanismes des productions de SF et entre les références et les emprunts au genre certains éléments ou passages ont un arrière-goût de déjà vu bien que peu prononcé, qui a tout de même tendance à ternir le tableau. Jodie Foster, elle, joue le ministre de la défense d'Elysium, la forteresse extra-terrestre en orbite autour de la Terre où les plus fortunés peuvent s'y réfugier. Après installation du décor, on prend goût à l'univers, certaines scènes d'actions font renaître certains aspects du Bullet Time pour notre plus grand plaisir, malgré des tâches noires et un level en dessous de District 9, Elysium met en exergue des réalités comme le caractère dévastateur de l'être humain et sa haîne auto-destructrice mais met met en évidence aussi le fait que ceux qui avaient décelé un grand talent chez Blomkamp étaient dans le vrai.
★★★½☆