Votre avis sur The We and The I ?
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 octobre 2012
vraiment un chouette film , où chacun cherche sa place.... son identité...ses peurs, ses joies, ses amis, toutes ces questions d'adolescents.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 octobre 2012
Bref, c'est une vraie cour de récré sur roues, bruyante et désordonnée. Mais quel rafraîchissement pour l'esprit! Voilà un film qui sous des apparences de légèreté (qui risque de faire décrocher les pseudo-intellectuelles sous cocaïne) offre une grande profondeur!
4,0
Publiée le 10 octobre 2012
Coincidence intéressante que la sortie simultanée de deux films américains réalisés par des Français, celui de Michel Gondry et le "Wrong" de Quentin Dupieux, alors que dans le même temps les films français qui viennent de sortir empestent la naphtaline, comme " Camille redouble", " Superstar" ou " Du vent dans mes mollets". A croire que pour exprimer de la créativité, de l'originalité et un véritable style, il faut traverser l'Atlantique... Paradoxalement, l'originalité de Michel Gondry par rapport à ses films précédents réside dans le classicisme de ce bus movie, qui joue à fond le principe de l'unité de lieu (un bus), de l'unité de temps (le parcours de ce bus) et de l'unité d'action (le délitement d'un groupe).
Challenge difficile que de filmer une quarantaine d'ados et quelques pauvres passagers pris en otage de leurs délires dans l'espace confiné d'un bus en mouvement, en réussissant comme le fait si bien Gondry à faire apparaître les effets de groupe tout en faisant exister chacun des personnages. Jamais depuis " Entre les murs" je n'avais vu un groupe dans un espace clos filmé avec autant de rythme et de vérité. Comme Laurent Cantet, Gondry a choisi de serrer le cadre sur chaque ado, jouant parfois de la profondeur pour saisir les échanges, mais aussi des regards, du hors champ et surtout d'un montage extrêmement dynamique. Car si le résultat donne l'impression d'une grande fluidité malgré l'enchainement des vannes, des déplacements, des changements de pôles, on a affaire à un scénario extrêmement écrit.
Michel Gondry portait ce projet depuis longtemps, peut-être depuis les bizutages qu'il a subis en 6° et en 5°. Il a commencé à travailler il y a trois ans avec une quarantaine d'ados d'un lycée du Bronx, construisant les personnages à partir du vécu des lycéens et des séances d'improvisation, ces derniers gardant à l'écran leurs prénoms. Ce travail préparatoire porte ses fruits tant vis-à-vis de la véracité des situations que de la qualité du jeu des jeunes acteurs aux tronches qui tranchent avec celles des acteurs des films Disney, et qui réussissent à donner la plupart du temps une impression de naturel, voire même d'improvisation ou de scènes saisies sur le vif.
Le film est découpée en trois parties : Les Tyrans, Le Chaos, Le Je. Les deux premières correspondent au "We" du titre et nous montrent comment en groupe les ados peuvent se figer dans des rôles : bourreau, victime, tête de Turc, bouc émissaire, suiviste, bonne copine, reine du bal... Dans cet espace clos, s'enchaînent charriages, joutes verbales, coups de pression : tout est rapport de force, et vae victis ! La plupart se taisent pour éviter d'être les prochaines victimes, d'autres hurlent avec les loups, et seuls un groupe suffisamment fort, celui des quatre Chen, réussit à se faire respecter. Et puis, comme dans "Les Dix petits nègres" d'Agatha Christie, les protagonistes descendent les uns après les autres, dont les tyrans, laissant certains qui s'étaient extraits de ce chaos prendre une place déterminante, et les petites histoires apparemment futiles prennent une autre résonnance à la fin du récit : c'est enfin la phase du "I".
Michel Gondry a su intégrer dans le récit le smartphone, prolongement de l'ado : messages envoyés à l'intérieur du bus, reçus de l'extérieur, vidéo reroutée de portable en portable, avec celle qui voit ce manège mais qui ne reçoit rien, personne ne pensant à lui renvoyer, comme quoi l'exclusion ne dépend pas de l'équipement numérique. On retrouve aussi Gondry dans sa façon d'insérer des scènes suédés ou tournées comme sur YouTube comme illustration des récits des lycéens, créant ainsi suffisamment de doute quant à la réalité d'un récit filmé image par image avec du papier vitrail. Ce n'est pas là la moindre de ses qualités que d'avoir réussi à "faire du Gondry" tout en renouvelant complètement sa façon de nous raconter une histoire et en nous impliquant d'un bout à l'autre dans ce qui est certainement son film le plus abouti.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 10 octobre 2012
j'ai beaucoup aimé la performance. l'histoire est en huit-clos, l'action se passe dans un bus, mais on ne s'ennuie pas une minute. les dialogues entre les ados sont tres crus, ca nous rajeunit et on rit bien. les jeunes acteurs sont provocateurs, intelligents, et bousculent les idees recues sur la jeunesse des banlieues. on a l'impression d'avoir passé l'année scolaire avec eux, et ca nous permet de mieux comprendre leur fonctionnement, et leurs qualités.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 octobre 2012
Une tranche de vie dans un bus où se croise grand mère, ouvrier et principalement des lycéens. Les garçons se prennent pour des Caïds et les filles se prennent pour des petites madames... Mais au fur et à mesure que le bus va débarquer ses passagers, les histoires se dévoilent, les personnages se rapprochent et deviennent plus sensible...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 octobre 2012
Très juste.
Derrière la bétise apparente, et l'uniformité de codes de conduite dans lesquels ces jeunes s'enferment, se cache des sensibilités, des caractères riches et variés.
Manalisa

6 critiques

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2,5
Publiée le 7 octobre 2012
Si le synopsis et la bande-annonce annonçaient un film prometteur, le tout souffre d'un rythme beaucoup trop lent et le propos s'essouffle dès la première demi-heure. Le spectateur finit par subir le film sans avoir pu réellement exploiter le fond : malgré une bonne direction d'acteur, on ne se prend pas au "Je".
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 7 octobre 2012
ce film est tres moyen et se passe dans un bus entre la vulgarité,les bagarre ou autres je suis un peu déçue
0,5
Publiée le 7 octobre 2012
Quelle déception ! NULLISSIME !
A moins que ce film ait un message subliminale sur cette jeunesse qui ne vaut pas grand chose !
Que voit-on ? des afro-américains et des hispaniques vulgaires, débiles au QI proche de zéro leur cerveau étant entre les jambes !
Quel mauvais film sur cette jeunesse qui comme en France va à la dérive !
Pourquoi faire ce genre de film ? c'est pas drôle du tout !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 6 octobre 2012
Ce huis clos dans un bus a un côté fascinant, on observe ces jeunes en groupe puis seul. Le film pose la question de comment être un "je" dans un groupe ? Les scènes de bus jouent sur le côté extrêmement réaliste, mais sont coupées avec des scènes plus ou moins absurdes propres à Gondry.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 5 octobre 2012
J'ai longuement hésité avant d'aller voir ce film,et bien j'aurai mieux fait de m'abstenir. Ce n'est même pas du niveau d'un documentaire pour la télé! c'est vulgaire, hyper bruyant, vraiment sans aucun intérêt.
Comment peut on dépenser de l'argent pour faire ce genre de film?
J'ai abandonné au bout de 3/4 d'heure, en espérant qu'il se passerait autre chose de "constructif" et bien non!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Economisez votre entrée.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 octobre 2012
Exercice de style profondément agaçant, Michel Gondry fait un film animalier dans un lieu clos, un bus, qui ramène chez eux des adolescents du Bronx lors de leur dernier jour d’école.
Chapitré, le film, sans scénario, dérive de l’agitation grossière (première partie) au pitoyable (troisième partie), en passant par le didactique (les adolescents ont des sentiments et peuvent être éprouvés par la vie – harcèlement sexuel, tromperie, solitude, incompréhension, abandon … – ; faites-moi sauter ce bus qu’on abrège leurs souffrances et les miennes). Pour séduire le gogo, Gondry joue sur la forme et inclut, malin, vidéos de YouTube, ping-pong de textos, moments volontairement burlesques et, donc, trucages bricolos, tout en revendiquant un esprit presque documentaire puisque tous ses acteurs sont amateurs et faisaient partie du même lycée … Foutaises et artifices, seule la bande originale, très hip hop, est d’un intérêt mineur.
La suite de la critique sur Franglaisreview: http://franglaisreview.com/2012/10/03/the-we-and-the-i/
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 4 octobre 2012
Sujet intéressant mais film qui traine en longueur... Quasi-intégralement dans le bus, ça manque de profondeur dans les enchaînements (enfin... Pour moi, en tous cas). Je teste "mitigé moins" pour ce film...
3,0
Publiée le 3 octobre 2012
Comme souvent, j'ai débarqué dans la salle en ne sachant rien de ce film. Seul un nom a suffi pour me convaincre de tenter l'expérience "The We and the I" : celui de son réalisateur, Michel Gondry. Encore une fois, difficile de ne pas apprécier l'originalité plastique de l'artiste, où chaque film se distingue des précédents, même si on retrouve malgré tout toujours un peu de son univers. Rien que pour cela, je trouve que le film vaut le détour, même si, lorsque j'ai saisi que le film se déroulerait exclusivement dans un bus, j'ai compris qu'il faudrait autre chose que cette originalité formelle pour ne pas sombrer dans l’ennui. Or, à ce sujet, j’aurais un avis mitigé, même si dans l’ensemble, il reste positif. En effet, c’est clairement sur sa galerie de personnages et sur la capacité à leur donner de l’épaisseur et à les faire vivre que ce film trouve sa force et son intérêt. Souvent, l'imagination de l’auteur fait des merveilles, et je ne cache pas qu'au milieu du film, j'étais totalement séduit par la richesse qui émanait de ce microcosme à quatre roues. Les quelques passages de flash-backs d'ailleurs, par leur forme et par leur fond, font souvent mouches et m'ont garanti une immersion et une séduction totale. Seulement voilà – mais c'est le risque inhérent aux démarches de ce type – l'intérêt que l'on porte pour les différentes intrigues se montre parfois inégal. J'avoue que certaines d'entre elles m'ont d’ailleurs clairement laissées sur le trottoir... Pourtant, même si j'ai fait le yoyo entre des moments d'extase et des moments dubitatifs, je dois me rendre à une évidence : ce film laisse une trace. Même si je ne suis ressorti de là plein de sensations diverses (et parfois opposées), au final je reste tout de même agréablement marqué par cette histoire habile, qui sait à la fois créer et regarder. Alors, en guise de bilan, je ne laisse qu'un 3 étoiles car je ne peux m'empêcher d'avoir une sensation d’inachevé en pensant à ce film, mais que personne ne s'y trompe : pour moi, ce "The we and the I" est un vrai « 3 étoiles +++ » par rapport à la trace qu'il laisse. Un film à voir donc, vraiment...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 2 octobre 2012
Un belle fresque de la vie en communauté avec ses bons et ses mauvais côtés. Un film intemporel. Merci M. Gondry
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