Votre avis sur The We and The I ?
3,5
Publiée le 18 novembre 2012
Un film très humain qui s'intéresse ici à une bande d'adolescents dans un bus scolaire. Gondry regorge d'idées pour ce film où chacun des personnages est passionnant, la panoplie des caractères et des émotions est large et il en faut peu pour nous faire passer du rire au drame. Le personnage d'Elijah m'a apporté un sacré nombre de fous rires grâce à un comique de répétition très efficace.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 6 novembre 2012
cette durée de trajet, sans doute peu réaliste, permet aux relations d' évoluer formidablement au fur et à mesure du trajet, dépeignant les aléas de l’adolescence, riches en histoires et en émotions.

Ici, le dispositif est tellement criant de vérité que j'avoue avoir eu,surtout au début du film, un peu mal au coeur, comme dans un vrai bus (, d'autant plus que les protagonistes jouent avec de la nourriture, le genre de chose que mon estomac tolère mal (qu'est que je vous disais-je?). L’exiguïté du lieu donne au film un sentiment de plongée dans un monde très fermé, dont le spectateur semble être le seul élément extérieur autorisé à y accéder.

N'étant pas, comme bon nombre de mes confréres bloggeurs, un fan du cinéma de Michel Gondry, j'allais voir celui ci sans énormément de conviction et j'ai été totalement bluffé par ce film, qui est à mes yeux, le meilleur de son auteur, car le plus abouti, malgré la relative modestie de l'entreprise. On retrouve cependant le "style Gondry" , notamment dans sa façon d'insérer des scènes suédés ou tournées comme sur YouTube comme illustration des récits des lycéens.

Les jeunes acteurs sont de vrais lycéens et portent leur vrai prénom, et la conductrice de bus est vraiment conductrice de bus, les dialogues sentent tellement le naturel qu’ils ont l’air improvisés; tout ceci renforce l’aspect « docufiction ». Pourtant, tout a été écrit et préparé, Gondry s’inspirant de sa propre expérience et du vécu de ses jeunes interprètes. Et si le résultat donne l'impression d'une grande fluidité malgré l'enchainement des vannes, des déplacements des uns et des autres, on a affaire à un scénario extrêmement rigoureux et précis.

Le film nous démontre très brillamment une évidence dont j'ai souvent été lé témoin : le changement d'attitude de l'individu face au groupe, car à la fin du film, les leaders découvriront à leurs dépens qu’il leur est difficile de sortir du personnage qu’ils se sont forgé au sein de ces groupes.

Le film fait aussi, à sa façon, penser à un "slasher movie"; les personnages « disparaissant » un à un, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que deux dans les derniers intants. The We and the I impressionne par la justesse de ton de ses acteurs, tous amateurs.

Extrêmement rythmé et énergique, il se passe, durant ce trajet une quantité importante d’évènements en tous genres. Et pratiquement l'ensemble de ces jeunes vont nous paraitre, à la fin du voyage bien plus sympathiques et attachants qu'au départ de l'aventure.

A la fin du film, on se dit qu'on a été ravis de faire cette heure trois quarts en compagnie de ces jeunes gens qui en valaient bien la peine.
http://www.baz-art.org/archives/2012/10/30/25417004.html
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 1 novembre 2012
Je m’attendais à un film excentrique, décalé, marrant ? mais non. Je n’ai pas desserré les dents de tout le film. En trois parties, on y voit des portraits d’adolescents. Cruels, égoïstes, superficiels, ceux-ci changent au fur et à mesure où le bus se vide. On passe de la collectivité (la classe) à l’individu, avec ses peines, ses chagrins, ses espoirs. Les portraits semblaient vrais d’où le malaise que j’ai ressenti.

Le film est bien, le rétrécissement autour de l’individu intéressant mais voilà, j’étais tendue tant ça me rappelait le lycée.
Kerry-Ann

4 critiques

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3,5
Publiée le 8 novembre 2012
Enfin un film vrai, sans complaisance avec des acteurs habités par leur rôle.
Roadmovie à travers une jeunesse américaine en quête d'identité.
3,0
Publiée le 30 octobre 2012
Gondry est un bricoleur assez génial : il le prouve une fois encore avec ce film au concept ingénieux et qui fait preuve d'une belle énergie.
5,0
Publiée le 28 octobre 2012
S'il peut être au premier abord difficile de rentrer dans le film, "The We and the I" constitue finalement un véritable bijou à l'énergie brute, sublimé par ses acteurs et leurs histoires personnelles. L'ambiance passe de l'exultation propre à la fin des cours à la triste mélancolie et au drame chaotique. Un voyage long mais toujours passionnant.
4,0
Publiée le 28 octobre 2012
L'apparence est celle d'un sitcom américain, le fond se rapproche du documentaire sur le quotidien et lequel relations entre post ados des banlieues américaines. Le titre nuance bien le contenu et là progression de l'histoire.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 25 octobre 2012
Une des réussites de "The We and the I" repose dans la capacité de Michel Gondry à ne pas se laisser piéger par le concept qu'il propose (à savoir, filmer dans un bus pendant presque deux heures).
Gondry signe ici un film divertissant, amusant et cruel sur les rapports adolescents au sein de la communauté (un mot important ici), comme le renvoie son titre (le "nous" et le "je" dans le "nous").
Le montage est foisonnant et Gondry applique ici tout ce qui fait son cinéma (à savoir le bricolage, le "fait maison") dans les illustrations des histoires que se racontent ces adolescents. Ces illustrations sont les seuls "sorties" du bus que Gondry s'autorise (hormis le début et la fin du film). Un effet de mise en scène cohérent et réussi consiste à dévoiler les intérieurs extérieurs au bus dans le reflets des vitres de celui-ci, car il n'existe rien d'autre autour de ce bus.
Cependant, le manque d'enjeux et de points narratifs solides rend la troisième partie du film pénible, voire ennuyeuse. Si bien que le concept finit presque par tourner en rond.
"The We and the I" est un film à vivre sur l'instant, car il ne raconte rien, n'explique rien, mais fait embarquer le spectateur dans une réalité quotidienne (aussi bien amusante que cruelle), en passager tout puissant de ce bus et en voyeur de ses usagers.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/09/the-we-and-i.html
2,0
Publiée le 24 octobre 2012
Décidément, Michel Gondry n'est jamais là où l'on attend : avant se s'attaquer au classique de Boris Vian, « L'Ecume des jours », voilà ce dernier impliqué dans « The We and the I », faux-documentaire relatant le parcours en bus d'une bande de lycéens venant tout juste de terminer leur année scolaire. Hélas, si j'ai été un grand amateur du monsieur pendant longtemps, j'avoue qu'après un « Green Hornet » en demi-teinte, cette nouvelle expérience ne m'a pas vraiment convaincu. Cela commence pourtant bien avec ce générique typiquement « Gondryen », laissant présager le meilleur. Hélas, si les qualités sont réelles (on retrouve la patte du réalisateur à plusieurs reprises, celui-ci évite cette vision complètement erronée de l'adolescence gentille, bien élevée, respectueuse...), l'ami Michel commet une erreur fatale d'emblée : se focaliser presque exclusivement sur trois connards sans nom, face auxquels il est proprement impossible de s'attacher une nano-seconde. Alors je ne dis pas que ce genre de débiles n'existent pas, c'est évidemment le cas, surtout dans un quartier tel que Brooklyn. Mais franchement, se focaliser les deux tiers du temps sur de pareils nuisibles, quel est l'intérêt, le sens ? Du coup, les autres personnages nous paraissent presque adorables, ce qui est vraiment problématique tant ces derniers ne sont pas non plus des lumières, au point que l'on est sérieusement content de ne pas avoir à traverser toute la ville au milieu de ces tocards vraiment insupportables. J'étais d'ailleurs proche de m'énerver (voire de songer à quitter la salle) quand, enfin, le miracle s'est produit : nos amis les trois crétins ont enfin décidé de bouger leurs sales gueules du car ! A partir de là, et donc pendant une demi-heure environ, j'ai réussi à prendre du plaisir et de l'intérêt aux personnages restants, devenus alors infiniment plus fréquentables et attachants. On en serait presque énervé contre Gondry tant l'œuvre aurait gagné à virer dès les premières minutes les trois Stooges, car j'ai alors enfin compris où le réalisateur cherchait à nous amener, son discours prenant ainsi tout son sens. Cela nous permet de quitter le film sur une bonne impression, prouvant que le réalisateur qu'on aime est loin d'avoir disparu, mais pour autant assez frustré d'avoir attendu le dernier tiers pour enfin prendre du plaisir : un résultat en demi-teinte.
4,0
Publiée le 20 octobre 2012
Notre expatrié préféré du cinéma français dit avoir voulu s’inspirer de Dix petits nègres pour son dernier long-métrage, The We and the I. Le but est simple : un bus qui circule dans les rues du Bronx et se vide peu à peu, laissant ses occupants dévoiler une nouvelle facette de leur personnalité. Là sera le seul et unique lien que l’on pourrait éventuellement faire entre les deux œuvres, qui n’ont tout de même rien en commun. D’ailleurs, il n’y a pas grand-chose que l’on pourrait comparer à cet objet qu’est The We and the I, si doué pour ne pas se fondre dans la masse. Pour apporter au cinéma un nouveau paysage, Gondry aura fait en sorte de traverser celui-ci. Pour cela, rien de tel qu’un bon vieux bus – cette invention que l’on côtoie tous les jours et qui s’avère parfois être le théâtre de situations des plus cocasses. On le côtoie tous les jours, certes, mais cette fois-ci, ce n’est ni plus ni moins sur grand écran que nous sommes conviés à prendre part au voyage précédant les vacances. La belle brochette d’acteurs amateurs – et brillants – contribue à nous faire entrer en empathie avec eux. Très vite, on associe les visages aux diverses personnalités. Et il faut avouer que même les p’tits branleurs du fond de bus s’avèrent attachants. Par ailleurs, la relation instaurée entre les acteurs et nous demeurent presque aussi primordiale que celle qui existe – ou non – entre les différents lycéens du bus. Il faut être au plus près des personnages (comme le dit si bien Luchini dans le récemment critiqué Dans la maison) pour apprécier comme il se doit cette escapade aussi fun que remarquable. On peut assister, sourire aux lèvres, à cette loi du plus fort gentiment cruelle qui parfois dérape et laisse les personnages dans un profond désarroi. Ce n’est pas pour rien que la première partie se nomme « Bullies » et la seconde, « Chaos »… Sourire aux lèvres parce que les dialogues sont tout simplement désopilants et que les différentes piques que se lancent entre eux les lycéens sont dites de manière si naturelle que ça ne peut que provoquer une certaine hilarité. La part de comédie de The We and the I est très certainement la plus réussie du long-métrage, l’aspect psychologique n’étant pas forcément mis en avant. Néanmoins, ce dernier est à l’image du film : brillant. Des relations se créent tandis que d’autres, initialement plus solides, se détériorent. Durant ce voyage en bus, il se passe une quantité importante d’évènements en tous genres. Le fait que toutes les personnes – sans exception – deviennent soudainement nos potes une heure et demie durant renforce l’impact de la moindre de ces péripéties. En parallèle, les rues du Bronx sont exhibées sur un fond de musique urbaine, ce qui renforce d’autant plus le dépaysement auquel nous nous devons d’adhérer à l’instant même où l’on rentre dans la salle de cinéma. En conclusion, The We and the I est une expérience inédite de qualité. Oubliez tous vos problèmes et rentrez dans le bus, où vous attendra très certainement une agréable surprise.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 19 octobre 2012
Grosse déception pour le nouveau film de Michel Gondry, une fable des temps modernes qui nous plonge dans un huit clos qui manque totalement de saveur avec des moments soporifiques.
Partant d'une idée plutôt intéressante le réalisateur n'a pas su mettre en valeur cette pépite. Certes l'exercice de style est plutôt difficile, mettre en valeur la simplicité et le principe de réalité n'est pas donné a tous le monde. Ce qui aurait pu être un chef œuvre n'est finalement qu'un film moyen, une ode a l’hégémonie de la suffisance et de la platitude.
Un film très linéaire qui manque cruellement de profondeur, quand vient enfin une lueur d'espoir et un rayon de soleil dans cette tempête profondément ennuyeuse, il est trop tard c'est déjà le dernier arrêt du bus.
L'un des seul point positif et non des moindres, ce sont les acteurs amateurs ! En effet ils ont su jouer avec sincérité et authenticité qui permet au film de gagner en crédibilité sinon je vous l'assure ce long-métrage aurait pu être rangé aux oubliettes.
Michel Gondry n'est décidément pas ma tasse de thé...WV
2,0
Publiée le 21 novembre 2012
mis à part la fin où les garçons se parlent de leurs vacances, leurs mères ; le reste c'est de la banalité
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 17 octobre 2012
Un bon sujet de départ, dommage que le film s'essouffle un peu et semble tourner en boucle au bout du moment. Les jeunes comédiens sont bluffants de vérité, mais le tout manque un peu de la magie insolite à laquelle Gondry nous a habitués.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 16 octobre 2012
Violence de l'adolescence.
C'était une bonne idée de départ mais le trajet en bus est beaucoup trop looooooooooong et on a envie de descendre avant le terminus. J'ai jamais autant guette mon arrêt de bus. Dommage pour un film encensé par les critiques bobos....
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 octobre 2012
Très beau film où Michel Gondry fait une nouvelle fois la preuve de son inventivité et de son talent. Les jeunes acteurs sont tous formidables.
Les meilleurs films de tous les temps