Votre avis sur The We and The I ?
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 septembre 2012
Plus le temps passe , plus les personnalités se dévoilent et plus l'on s'attache aux personnages de ce film , un retour en force de Gondry après le très désappointant Green Hornet. Merci Gondry pour ce nouveau cadeau !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 17 septembre 2012
Il y a des films comme ça où l'on ne voudrait rien écrire, où l'on ne pense pas pouvoir coucher sur papier électronique tout le bien qu'on en pense, où l'on voudrait que le lecteur nous croie sur parole. Ne lisez rien, allez-y !


Vous êtes toujours là ? Bon, tant pis.

Après avoir donné dans le film à stars (Eternal Sunshine) ou encore dans le blockbuster (Le frelon vert), Michel Gondry a posé ses valises à New-York. Le projet : décrire à travers un voyage en bus un soir de vacances la vie lycéenne et l'adolescence. Il a fallu plusieurs années de repérage pour assembler une troupe d'acteurs amateurs, qui jouent, sinon leur propre rôle, au moins avec leur prénom original, ce long retour à la maison. Gondry a donc posé sa caméra dans ce bus, il se ballade à l'arrière, à l'avant, près de la chauffeuse, s'immisce dans les conversations, traque les secrets, les projets...

Mais sous ces faux airs de documentaires, le film est millimétré. Dialogues, décors (étonnante utilisation du Bronx), personnages entrants et sortants, vidéos, tout cet univers chaotique est parfaitement mis en scène, organisé, décortiqué. Ce n'est pas un essai dogma ou un documentaire sauvage, c'est un vrai film, peuplé de films rouges narratifs et de personnages inoubliables. Un film qui, comme son bus, avance, progresse, et se dépouille peu à peu, porté avec un talent incroyable par cette troupe d'amateurs intenses.

Une description furieusement intelligente de l'adolescence qui rappelle assez souvent la puissance d'Entre les Murs. Même lieu clos, même cruauté du monde adolescent, mêmes conflits éternels dans la découverte de l'autre. Avec une touche "Gondryesque" puisque dans la joyeuse bande, chacun est vissé à son Blackberry pour se faire passer la dernière vidéo débile, des photos osées de soirées ou encore se faire élégamment larguer par chat interposé.

Mais ils sont tous de vrais ados. L'un se raconte des histoires et se prend pour une star, l'autre sort de dépression, un couple s'écharpe, une fille doute de son sex-appeal, et une grosse brute cherche des amis pour les vacances. Au fur et à mesure que le bus se vide, le chaos et l'anarchie laissent place à la réflexion, à l'introspection. C'est le fameux "I" du titre. Que suis-je quand je ne suis pas "we" ?


Derrière les blagues potaches, les gags (parfois hilarants) et les bizutages, un film souvent en état de grâce, stupéfiant par son rythme et sa densité, même pour ceux qui pensaient avoir tout lu et tout vu sur l'âge ingrat.
Quelqu'un avait dit "La marque d'un bon film, c'est qu'on connaît parfaitement connaître les personages à la fin". Mission ô combien acomplie ici, faire du cinéma est parfois aussi simple que ça.
Michel Gondry transforme décidemment très souvent ce qu'il touche en or. Un magicien ? Un peu. Un artiste ? Vraiment.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 17 septembre 2012
Ou Comment faire naître rapidement ennui et incompréhension. J'ai cru au début être la seule à ne rien capter, mais une bonne dizaine de personnes ont quitté la salle... Dommage pour une idée qui a du potentiel mais qui est mal exploitée, ça part dans tous les sens, on s'y perd vite.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 30 septembre 2012
J'ai aimé ce presque documentaire pour l'objectif réussi de nous montrer à quel point le groupe, le désir d'y appartenir, la peur d'en être rejeté ou d'en être la victime fait l'individu.
Pari réussi aussi pour le choix des comédiens, qui jouent leur propres rôle à la perfection, tout est crédible et naturel dans leur façon de jouer.
Je reste toutefois sur ma faim, sans trop savoir ce qui manque (essayer de creuser un peu plus les personnages malgré le parti pris de n'avoir que des dialogues d'ados qui se vannent ?)
Dommage aussi que ce bus movie soit tourné dans le Bronx... Gondry n'a-t-il pas pensé qu'ici aussi, des banlieues, des bus et des ados, on en a plein ?...
3,5
Publiée le 16 septembre 2012
Un voyage intéressant, très immersif dans ce bus d'ado où parmi leur futilité et imbécilité se cachent des personnalités vulnérables, en plein murissement. Gondry capte très bien ces histoires façon docu. Il m'a manqué la magie "Made by Gondry", et un peu de rythme sur la deuxième partie.
3,5
Publiée le 16 septembre 2012
Michel Gondry fait du pur Gondry avec ce nouveau film se déroulant en intégralité et temps réel dans un bus new-yorkais le dernier jour d'école de lycéens du Bronx. On ne s'ennuie jamais dans ce film où l'humour djeuns rencontre une dramaturgie bien plus dure, la fraîcheur de cette virée ne ressemblant à rien d'autre qu'il m'ai été donné de voir. Quoique si: à du Gondry!
3,0
Publiée le 26 juin 2014
La première partie est horripilante, par ce scénario de sous ''American Pie'' en mode ciné indépendant et l'incapacité à transcender une histoire d'ados "affreux sales et méchants", si ce n'est par des artifices visuels. Au fur et à mesure que le bus se vide, le film gagne en profondeur et nuances
et une appréciable rupture de ton permet une réelle émotion.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 10 novembre 2012
J'ai du mal à mettre plus, on fini par s attacher un peu à ses ados avec leurs problèmes et leurs conflits dans les bus qui les ramènent chez eux le jour de leurs vacances mais je sais pas c est peut être too much même si c'est la réalité .
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 16 septembre 2012
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Quand j'utilise le terme « pauvre » c'est un p'tit peu à tous les points de vue. Ceux qui ont vu Les lois de l'attraction retrouveront une patte plus ou moins identique, un mélange entre l'absurde, le drame, et l'esthétique de drogué. Mais ils trouveront aussi le temps beaucoup plus long. Je préfère être franc d'entrée, pour ne pas décevoir au fil de ma critique : The We and the I n'est pas le chef-d'œuvre attendu. Il n'est pas non plus un film coup de poing ou une peinture réaliste de notre « pauvre » jeunesse.

La chose la plus intéressante dans le travail de Michel Gondry est son concept. Suivre une classe de terminale lors de son dernier trajet en bus ensemble, je sais pas, ça possède des qualités qui font mouche. Le bus devient pas seulement un moyen de transport mais aussi une période à elle seule. Une période de transition où tout ce qui s'est passé au lycée s'évacue pour laisser place au futur. En fait, prendre ce bus avec tous ces gosses c'est comme les voir tirer la chasse de toutes leurs emmerdes le jour de leur déménagement.

Ça a quelque chose de drôle, de touchant et d'inquiétant aussi. Mais il est difficile de nier que l'écoulement de la journée, du bus qui se vide, des histoires qui s'entrelacent et se déchirent, ne happent pas le spectateur dans cet univers, aussi furtif et imprécis soit-il. Quand je dis imprécis, ce n'est pas une mauvaise chose, au contraire. Cette imprécision vient du fait qu'on arrive à la fin du film en quelque sorte. On découvre les personnages mais eux se connaissent déjà par cœur, on apprend leurs histoires mais elles touchent à leurs fins. Du coup, notre place tardive dans le bus, en passager invisible, aurait pu être gênante, comme si l'on était avec des inconnus dont on se foutrait éperdument. Cependant ce n'est pas le cas, on s'intéresse vraiment aux personnages et à leurs problèmes (des plus futiles aux plus sérieux).

Le regard n'est pas moralisateur, en tout cas je n'ai pas eu cette impression ; je ne suis pas sortis de ma salle en me disant « quelle vie de merde ». Non le regard essaie d'être plus ou moins honnête (il n'y arrive pas toujours) ; en étant tantôt amusé (malgré quelques blagues redondantes et chiantes) et tantôt attendri (heureusement on exagère pas trop le côté émotionnel du film ; un peu beaucoup, mais pas trop). Autre chose que j'apprécie, c'est qu'il n'y a pas de virage à 180°. Ne vous attendez pas à voir les déconneurs devenir des anges et les pétasses des saintes-nitouches. Une salope reste une salope, don't worry about it.

Bon, maintenant que j'ai dit ce que j'aimais bien, venons-en à ce qui m'a le plus dérangé. Déjà, l'humour, en tout cas celui des blaireaux du fond du bus, est parfois assez ennuyeux. Ils sont sympas avec leurs délires à la con mais on en a un peu marre à quelques moments, rien de trop grave, mais c'est à prendre en compte. Ensuite il y a une tendance à vouloir utiliser une esthétique « djeuns » qui m'a agacé par moment. Les vidéo-clips en mode youtube, le jeu sur l'arrière plan, les répétitions, tout ça ça a un côté très Ellisien mais ça ne m'a pas toujours convaincu. Alors oui parfois c'était plutôt sympa (le coup de la pizzeria par exemple), d'autre fois beaucoup moins (sérieux j'en avais ma claque de voir le type tomber dans sa cuisine).

Et enfin, le plus gros problème du film, il ne marque pas vraiment les esprits. Quand je l'ai terminé j'ai d'abord été plutôt déçu, puis ensuite je me suis dis que c'était pas si mal ; puis j'y ai repensé une troisième fois et j'en ai conclu que d'ici un an je ne me souviendrai même pas avoir vu ce film dans ma vie. Il essaie d'être percutant, d'avoir du punch, mais je trouve ça un peu raté, pas complètement, mais le « un peu » est déjà de trop.

Après les acteurs sont cools, leurs histoires ne sont pas trop exagérées et on se sent à la fois bien et mal à l'aise dans ce bus. Bref, c'est pas mal comme truc. À la place d'être à Camden on est dans le Bronx, pourquoi pas. Mais n'est pas Avary qui veut donc je préfère encore camper les bancs de Camden. Le film m'a au moins rappelé la sortie pour 2013 de Glamorama et c'est un bon point. L'autre bon point c'est qu'il offre quand même quelque chose de différent, en terme de « teen movie » (il l'est, même s'il plaira à beaucoup de personnes âgées). Le troisième bon point c'est qu'il y a des plans sublimes de l'extérieur du bus (notamment la nuit, ce qui retranscrit bien cette sensation de transition, et d'acceptation ou d'abandon). Le quatrième bon point c'est que le casting respecte la logique de surpoids aux US. Le cinquième bon point c'est qu'on a l'impression de connaître les personnages, comme si à la place d'avoir vu un film on venait de voir une série de huit saisons. Le sixième bon point c'est que Lady Chen est une vraie beauté.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 août 2018
Bien. Pas le film du siècle mais sympa. Original. On ne s'ennuie quasiment jamais, très rythmé, malgré un film qui se déroule uniquement dans un bus. Après ce film, on est tout de même content d'avoir passé une adolescence en France, et sans les nouvelles technologies!
2,5
Publiée le 16 septembre 2012
Déception ! Un film très bavard dont on ne comprend pas la progression. Où Gondry nous emmène-t-il ? On aurait espéré que le film dise quelque chose de neuf et de moderne sur la jeunesse. Mais à part le fait que les ados passent désormais leur temps accrochés à leur portable, on n'apprend rien. Le vide du scénario est péniblement masqué par un dialogue ininterrompu qui en devient fatigant à la longue. On s'attache tout de même à quelques personnages. Mais cela reste fugace. Reconnaissons pour finir que le film partait tout de même d'une bonne idée.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 15 septembre 2012
Les histoires de bandes de jeunes qui se fendent la gueule, je les préfère avec un tueur en série. Encore un film surestimé de Michel Gondry, mais sans histoire, cette fois.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 15 septembre 2012
Je suis allée voir ce film car je suis une inconditionnelle de l'univers de Gondry. Jusqu'à présent j'avais toujours vu beaucoup de sensibilité dans ses films, et d'invention, bien sur. Pour ce film-ci, j'ai passé les 2/3 du film à me demander quand il allait enfin nous faire sortir la tête du sac. Ces adolescents font preuve d'une grande cruauté entre eux. Le personnage de teresa est particulièrement triste. On a vraiment envie, comme la conductrice du bus, de l'aider à sortir de cette voie sans issue. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de noirceur, presque de désespoir, dans ce film. Quelques personnages me font dire que Gondry pense encore que dans tout ce chaos quelque chose peut encore survivre. A mon goût il n'y avait pas assez d'espoir dans ce bus. Mais peut-être était-ce qu'il voulait nous montrer : des ados en danger de ne même plus se rendre compte du mal qu'ils font.
3,0
Publiée le 15 septembre 2012
Avec ce huitième film le réalisateur Michel Gondry prouve une fois de plus son éclectisme, son originalité et son audace. Donc après le blockbuster "The green hornet" le voilà sur un film en quasi huis clos, dans un genre docu-fiction qui se passe dans un bus du Bronx. Malgré l'empathie qu'on peut avoir pour le cinéaste et son film plusieurs petites choses gênent tout du long du film... La première reste le cadrage et les faux raccords (reflets dans les vitrse dse équipes techniques), un détail si on peut faire abstraction. Ensuite il est surprenant de voir aussi peu d'adultes dans ce bus (il ne s'agit pas de ramassage scolaire). Par contre on peut saluer les acteurs, tous lycéens et amateurs ce casting offre donc des personnages ancrés dans le réel, pas de "beautés pures" qui magnétise l'écran ; tous ces petits jeunes assurent. C'est une sorte de voyage initiatique entre le lycée et leur quartier, où chaque individu doit agit et réagit vis à vis seul ou pas vis à vis du groupe. Les changements d'attitude sont intéressants ; Gondry dit ne pas avoir voulu faire un film sociologique, et pourtant c'est bien là le cas, c'est l'intérêt premier du film, d'où la présence des stéréotypes du lycéen. Par contre le scénario prend un peu l'eau au fur et à mesure. La petite vidéo d'une chute qui circule n'est pas assez risible tandis que la victime n'est un personnage trop "fictif" pour émouvoir ; c'est le plus gros défaut du film, toutte l'émotion dramatique du film repose sur lui. Gondry s'essaie à un exercice de style où il transpose une cours de récré dans un bus qui se vide petit à petit (normal pour un bus) ; on ne s'ennuie jamais, horrible et parfosi rigolo on suit le trajet entre tous ses jeunes auxquels on a bien du mal à avoir de l'empathie devant la méchanceté et le stupidité de la plupart. Un bon film, bancal parfois, mais parsemé de riches idées, autant dans la forme que dans le fond.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 15 septembre 2012
Tres decevant... Plusieurs personnes ont quitte la salle!!!
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