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benoitG80
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3,0
Publiée le 21 novembre 2011
"Les neiges du Kilimandjaro" est assurément un film émouvant où le couple Ascaride/Daroussin fait mouche tant il est troublant mais malgré tout on ne peut (et on doit même) s'empêcher de rester critique et de garder la tête froide devant ce film très bien réalisé et pétri de qualités... En effet, il se dégage doucement et imperceptiblement une impression de candeur, de bons sentiments, de naïveté qui ne colle pas avec l'ensemble et qui, au final, gêne et nuit au film. Le côté angélique que développe ce couple engagé dans ses idées, mais ici rongé par la culpabilité irrite un peu sur les bords, même si je veux bien comprendre qu'on puisse être emballé et ému par cette histoire... En effet, la lutte syndicale comme toile de fond et le milieu dans lequel évoluent les personnages sont très réalistes et bien pensés... De plus, les membres de cette famille deviennent vite attachants et dégagent beaucoup d'humanité ! Les idées développées sont intéressantes, les très bons moments où les dialogues, les échanges sont justes et pertinents ne manquent pas. Et en fait, un peu comme dans "Intouchables", qui dans un domaine très différent plus tape àl'oeil est lui aussi plein de bons sentiments, tout fonctionne vraiment bien pour nous séduire, mais tout cela ne nous tromperait-il justement pas pour nous écarter d'un jugement plus objectif, plus incisif ? C'est en effet à se poser la question...
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4,0
Publiée le 22 octobre 2012
Pour tous ceux qui aiment "Les neiges du Kilimandjaro", il est èvident que Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride ont trouvè là l'un de leurs meilleurs rôles! Si l'on s'intèresse à la construction des histoires, comment ne pas admirer l'ingèniositè du scènario et particulièrement la façon si belle d'arriver à un hymne à l'amitiè qui bouleverse! A travers cette fable sociale, Robert Guèdignan montre comment la misère et la mondialisation ont dressè deux gènèrations l'une contre l'autre! Nul doute que le personnage le plus important du film, celui vers qui convergent tous les regards, soit Jean-Pierre Darroussin, volontairement ordinaire, honnête, et choisi plutôt au-dessous de la moyenne (physiquement tant qu'intellectuellement) pour la plus sûre identification du public! Ce dernier forme avec Ariane Ascaride un couple superbe dans cette oeuvre humaniste, traversèe par un èlan de bontè! Et puis, comment ne pas frèmir devant la scène magique du cadeau d'anniversaire de mariage où l'on entend la chanson magnifique de Pascal Danel qui donne son titre au film! Ascaride est gigantesque de talent dans cette sèquence parce qu'elle procure en quelques secondes une ènorme dècharge d'èmotions qui touchent au plus près le spectateur alors que le film de Guèdignan vient seulement à peine de commencer...
Un film faible et non crédible, dans lequel le réalisateur nous présente une chronique sociale bien pensante et larmoyante. Pourtant, la réalisation débute bien et fait écho avec la réalité politique et économique actuelle, et Jean-Pierre Darroussin livre une belle interprétation. Malheureusement, au final, le film ne s'avère être que lenteurs et clichés... Navrant et agaçant !
Utopiste Robert Guédiguian ? Peut-être que oui, après tout… Et puis, et après ? Après ? Joyeux, chaleureux, ensoleillé, jamais niais, encore moins mièvre mais humain, toujours. Humaniste même, dans le sens vrai de ce terme si beau et aujourd’hui toujours utilisé à tort et à travers…
Inspiré par un poème de Victor Hugo : Les Pauvres Gens, Guédiguian retourne, à l’Estaque, là où il est né, le port industriel de Marseille et filme de nouveaux (après le polar Lady Jane et le film historique L’Armée des Ombres) ce (et ceux) qu’il aime le plus : les ouvriers et les syndicats, ceux qui luttent et qui se battent pour rendre le monde un peu meilleur. Et il s’entoure, comme à son habitude de ses plus proches : Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Darroussin, acteurs magnifiques…
Michel et sa femme Marie-Claire, la cinquantaine finissante, vivent heureux, entourés de leurs amis, leur famille, malgré le licenciement de Michel. Pas beaucoup d’argent peut-être, mais suffisament d’autres sources de joie pour pouvoir se reposer enfin… Jusqu’au jour où chez eux, on les attaque, on les braque, on les vole. Jusqu’au jour où Michel apprend que l’agresseur est un des leurs,un ouvrier comme lui, licencié le même jour…
C’est une superbe histoire d’amour et de soleil que Guédiguian filme ici. Car ces petits héros de rien du tout, malgré la peur et la déception, malgré même le dégoût parfois, de ce voir être devenu les « petits bourgeois » qu’il raillaient dans leur jeunesse gardent malgré tout une foi inébranlable en l’homme. Ils ont su rester malgré tout au service des plus faibles qu’eux.
Alors utopiste Robert Guédiguian ? Oui, sans doute. Mais lui et sa belle équipe sont trop généreux, trop chaleureux, trop humains (et malgré tout, toujours lucides) pour ne pas réussir à nous transmettre un peu de leur belle espérance et de leur foi en l’homme. En ces temps sombres et cyniques, on ne peut qu’apprécier…
Et voilà un bon vieux film français comme on n'en veut plus, avec de joooolies ficelles bien visibles qui brillent à des kilomètres. Comme d'habitude avec Guédiguian on a sa femme Ascaride et son pote Meylan, avec en plus le très bon Darroussin, qui pour la première fois cependant joue très mal, dû à des essais hasardeux d'imitation d'accent du sud qui ressemble plus à celui d'un acteur de théâtre qu'à autre chose.Le film a pour thème notre société mais le discours est un enfoncement de portes ouvertes et d'analyses d'une profondeur proche de ce qu'on peut entendre dans les bistrots vers 2h du matin.Les dialogues sont d'une niaiseries sans nom qui m'ont scotché tant ils sont insipides; la palme revient aux aphorismes que nous offre le réalisateur...J'aime bien cependant la petite Anaïs Demoustier, qui je pense devrait exploser d'ici peu.Mais ne mâchons pas nos mots, certaines scènes sont vraiment CA-TA-STRO-PHIQUE !!
j'ai été déçu par ce film gentillet à souhait j'avais tellement aimé marius jeaannette et marie jo et ses 2 amants du même réalisateur on prend les mêmes et on recommence cette fois ci la mayonnaise n'a pas prise des situations pas crédibles très lent
Cela débute comme un film social classique correct mais bon, s' excuser face au "gentil" voleur qui vous a saucissonné et volé le peu d'argent qu'il vous reste, non merci. Le flic qui vous laisse seul à seul avec lui c'est pas crédible tout comme les enfants adoptés.
Les Neiges du Kilimandjaro est pour l'instant mon plus gros navet 2012 .Guédiguan nous livre une vision de la vie pataude et caricaturale, juste bonne à satisfaire les utopies de bobos gauchistes. (D’où une bonne critique presse ;-)). Le scénario est infâme et consternant, spoiler: le jeune qui monte un braquo pour payer le Quick et du Nutella à ses petits frères m'a fait hurler de rires , les acteurs médiocres excepté JP Darroussin et la réalisation digne d'un mauvais téléfilm de TF1. Même les dialogues sonnent faux. Pour un flm social, allez plutôt voir du Ken Loach. A fuir !!
Je n'aime pas du tout ce genre de film misérabiliste et aux forts relents gauchistes, ce qui n'est pas le rôle du cinéma. Il est peut-être dédié à un poème de Victor Hugo, mais on est très loin de la puissance de ce grand auteur. J'ai tenu jusqu'à la fin parce que j'aime bien Darroussin et Ascaride. Si vous êtes de sensibilité "droite modérée" ou "gauche modérée", fuyez, vous serez agacés.
Une œuvre profonde, juste, authentique et sincère qui s'interroge de manière pertinente sur la faille d'une société ( la notre ) plus que jamais empourprée dans une crise économique et social aux multiples conséquences. La mise en scène, totalement en phase avec les personnages, est très réussie. Personnages qui sont très bien dépeint entre justesse et nuance. Robert Guédiguian dresse ainsi un hommage aux héros anonymes, aux « héros invisibles », aux gens simples. Le film fait beaucoup cogiter, soulève beaucoup de questions pertinentes ( auquel il ne répond souvent que partiellement ) et traite de constats douloureux. Concernant l'interprétation, J-P Darroussin est excellant dans un registre plus nuancé que de coutume et confère ainsi à son personnage une certaine sincérité. Ariane Ascaride est pour sa part épatante. Certaines scènes sont très touchantes agrémentées de dialogues originaux et volontairement didactiques. L'ensemble est dense, bien écrit et fait souvent mouche. Le contraste entre le cadre ensoleillé du midi de la France et le désespoir social apporte au film un certain pan tragique. Aspect tragique qui est néanmoins balayé par l'humanisme bouleversant des 2 personnages principaux. Enfin un film sur la crise qui ose l'optimisme. Le tout sans tomber dans les poncifs, loin de là. Il en résulte une réflexion profonde et sincère sur le pardon et la compatibilité entre humanisme et société d'aujourd'hui. Un film à la fois la fois poignant et revigorant.
Avec "Les neiges du Kilimandjaro", Robert Guédiguian prend un malin plaisir à mettre les pieds dans le plat. Il pose la question qui fâche : l'engagement communiste est-il compatible avec les problématiques sociales contemporaines ? Un projet ambitieux donc, que Guédiguian choisit d'aborder de façon complètement irréaliste. les actions et les situations, plus incohérentes les unes que les autres, s'enchaînent à partir du second tiers du film. Cherchant à ménager la chèvre et le chou, Guédiguian est pris à son propre piège. "Les neiges du Kilimandjaro" basculent même à un moment donné dans le le plus complet, avec comme point d'orgue une surréaliste scène de repas lors duquel tout le monde il est beau et gentil. On finit donc blasé. La science-fiction n'est pas mauvaise en soi, à condition toutefois de ne pas chercher à lui enfiler les habits de la réalité.
L’idéalisme est mis à rude épreuve en temps de crise, qui engendre individualisme et repli sur soi, avec dans un horizon plus ou moins lointain la xénophobie et l’impossibilité du dialogue. Des dérives contre lesquelles luttent – et la lutte c’est classe, comme le rappelle une banderole affichée sur les grilles de l’entreprise – Michel et Marie-Claire que l’électrochoc subi, des coups tant au physique qu’au moral, amène à reconsidérer leurs positions et leur situation présente pour pouvoir mieux entrer dans l’action et produire le superbe acte d’amour épiphanique qui constitue à coup sûr une des plus belles fins qu’on puisse rêver pour un film. Si la génération des quinquagénaires, à laquelle appartiennent Robert Guédiguian et sa fidèle troupe de comédiens et de techniciens, n’est pas épargnée par une dégradation qui les dépasse et les anéantit, c’est bien celle des jeunes (20-30 ans) qui semble le plus interpeller et mettre en colère le réalisateur de Lady Jane. Doublement représentée par les deux enfants de Michel et Marie-Claire et par les agresseurs, elle est principalement caractérisée par sa frilosité, sa perte de faculté à s’indigner, repliée sur un semblant de bonheur bourgeois : le pavillon, la télévision, les merguez et le pastis, en somme un tout petit confort protecteur et rassurant. Un fossé sépare incontestablement les deux générations : ici celle des parents finit par donner du courage – mot repris au sens que lui conférait Jaurès dans son fameux discours albigeois, à savoir la prise en charge individuelle et l’action qui en découle nécessairement, au-delà du poids du collectif qui ne suffit plus – à celle des enfants incapables de comprendre le choix des ainés. Constat terrible pour des parents dont les conceptions de vie, peut-être naïves et cocasses, en tout cas humanistes ne trouvent soudain plus d’écho auprès de leurs descendants terriblement étriqués et égoïstes. Â la manière des grands maîtres : René Clair, Julien Duvivier et surtout Jean Renoir, Robert Guédiguian expose de multiples points de vue dans un film solaire, avec l’omniprésence de la mer, et très émouvant, dont la simplicité est par ailleurs une des qualités majeures. Simplicité, mais nullement mièvrerie ni angélisme. Le film s’attèle à prendre en compte les transformations et les évolutions du monde, en n’hésitant pas à se retourner sur le parcours de Michel et Marie-Claire, qui s’interrogent sur leur propre perception de leur situation d’aujourd’hui vue trente ans en arrière. Si tous les deux symbolisent la lutte et la puissance des idéaux, ils sont aussi la figure exemplaire de l’amour, celui-là même qui transcende deux êtres en pleine osmose de pensée et d’actes. Ajoutant aux côtés du trio légendaire (Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan) de nouveaux venus (Maryline Canto, Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie-Marie Parmentier…), Robert Guédiguian réussit magnifiquement son retour à l’Estaque avec un grand film populaire et romanesque, qui tourne résolument le dos au cynisme et au désabusement en croyant à l’intérêt vital de l’homme à être ‘ensemble’, et du coup à la force du cinéma.
Étonnant ce concert de louanges pour le plus mauvais film de Guédiguian ! Car si les intentions sont là (l'usure des utopies et du couple, le questionnement sur l'orthodoxie syndicale, le besoin urgent de retisser le lien social...), l'exécution est navrante. Tout ici sonne horriblement faux et on ne peut en vouloir aux acteurs d'être si mauvais tant les dialogues atteignent des sommets de ridicule. A trop vouloir souligner les enjeux et à transformer chaque réplique en note d'intention, Guediguian tombe dans les pires clichés du cinéma militant et vide ses protagonistes de toute humanité. Et cela jusqu'au malaise : le cinéaste finit par s'ériger en juge de ses personnages (la mère indigne, le commissaire facho, les enfants égoïstes, etc.), à l'opposé de son discours de tolérance. Film frelaté et indigeste ( voir le naufrage final dans les bons sentiments), "Les Neiges du Kilimandjaro" manque cruellement de respect pour son spectateur.
Franchement je n'ai vraiment pas adhéré à la morale de ce film où les victimes culpabilisent, cherchent à se faire pardonner de leur condition et ou les agresseurs sont victimes. N'importe quoi, je suis étonné que ce film atteint presque les 4 étoiles.
Les neiges du Kilimandjaro : Oui-Oui au pays des grévistes... Il m'est rarement donné l'occasion de voir un si mauvais film... Des comédiens aux minimums syndicales, une mise en scène scolaire et un scénario moralisateur et bien pensant du début à la fin... Des dialogues de manifestations. Une Ariane Ascaride lacrymale et une apparition de Karole Rocher qui doit surement sortir du porno tellement sont jeu est bidon... Bref ... S.