Les Neiges du Kilimandjaro
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347 critiques spectateurs

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islander29
islander29

894 abonnés 2 396 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 novembre 2011
Guédiguian revient à Marseille...Le film relate le changement de vie et de regard d'un homme (Jean Pierre Darroussin) victime d'un hold up....Guédiguian garde son style, abrupt et généreux, ses acteurs, (Asacaride, Darroussin, Meylan) et les confronte à la réalité sociale, chomage, licenciement, préretraite....Comme dans ses autres films le réalisateur dépose son énergie, on ne s'apitoie pas, on réagit...Il garde ainsi son humanité rituelle et poétique, mélange de chaleur et de froideur que seuls ses fidèles lui connaissent...C'est un cinéma délicat, mélange de contradictions mais que la mise en scène dans ses stéréotypes arborescents finit par rendre accessible et touchant....Epurée et foisonnante, triste et joyeuse,philosophique et critique, l'unicité de se metteur en scène prend corps dans une oeuvre marginale certes mais féconde d'universalité....Reste que son travail de caméra, de forme, ne satisfait pas le fond et le message de son oeuvre à mes yeux....Cela reste simple et sensible et ce sont là de belles qualités, une oeuvre à partager.
lionelb30
lionelb30

460 abonnés 2 628 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 novembre 2011
Film bien dans la lignee des precedents.Donc humaniste avec quelques tres belles scenes.Malheureusement , un peu trop de bon sentiment et parfois un peu irritant.
cinono1
cinono1

317 abonnés 2 076 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 décembre 2011
A travers une histoire pas toujours des plus crédibles, Robert Guédiguian s'interroge à voix haute sur le sens de l'engagement et du pardon. Chaque personnage est défendu, nourri de ses propres motivations et Guédiguian prend de la hauteur pour cerner les difficultés du quotidien...M'a fait penser à ce qu'avait dit le réalisateur quand il filmait la cour dans Marius et Jeannette, il la filmait ainsi non pas parce qu'elle existait mais pour qu'elle existe. Généreux, l'utopie a des vertus.
Ciné2909
Ciné2909

73 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 mai 2014
Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !
Charles R
Charles R

54 abonnés 424 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 décembre 2011
Nous sommes ici en compagnie d'un cinéaste généreux, de comédiens généreux, d'un monde ouvrier généreux vivant toutefois écrasé par un capitalisme sauvage et inhumain. Autant dire que chez Guédiguian tout baigne quand du moins on se retrouve entre gens du même milieu, de la même "famille" sociale et même si les licenciements créent des bouleversements au sein des familles. Certes il y a bien des conflits entre les générations, d'un côté l'ancienne qui a pour devise "La lutte c'est classe", de l'autre la nouvelle qui prend l'argent là où il se trouve surtout chez un ancien collègue de travail auquel il sera facile par la suite de reprocher des compromissions avec le patronat. Le film est une sorte de parabole sur la sainteté version laïque. Tout y est: le sacrifice, le pardon, la générosité et la sainte Cène se déroule autour d'un barbecue où grillent les merguez. Naturellement tout cela se passe à Marseille, au pays de Marius et Jeannette, et avec les comédiens attitrés que nous aimons bien, Jean-Pierre Darroussin, Ariane Ascaride, Gérard Meylan. Un petit nouveau que nous apprécions depuis ses premiers films: Grégoire Leprince-Ringuet dont le visage angélique a de quoi faire pardonner les vilaines actions que son personnage a commises. Allez! vive la générosité! On en redemanderait bien par les temps qui courent...
ISAO12
ISAO12

53 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 18 novembre 2011
Très étonnant , comment aimer Marseille quand on voit les gens notamment sur les ports toujours en greve pour un oui ou un non.Des grutiers qui travaillent deux heures par jour pour 5000 euros et qui font greve !!! quel scandale . Marseille faire la greve sur les ports c'est le sport national . Un film à la morale étrange sur la misère .
fasskinder
fasskinder

30 abonnés 304 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 novembre 2011
Comme d'habitude Guediguian fait appel à son équipe de (bons) comédiens, sa Marseille et ses accents, ses sentiments plutôt à gauche toute, une gauche humaine tout simplement dont le PS devrait s'inspirer... allez, une bonne rétrospective Guediguian à rue de Solferino et c'est bon pour 2012 !
fabrice d.
fabrice d.

27 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 août 2022
J'ai bien aimé ce film de Guédignan, avec son équipe habituelle, Ascaride, Daroussin, et Meylan. Un trio sur lequel repose le film. Et ça fonctionne, C'est émouvant, simple et efficace. On peut se demander si l'histoire ne fait pas dans le "cucul la praline" mais je ne pense pas. Le réalisateur s'attache à décrire Marseille, ses quartiers pauvres, les gens dans la difficulté sans tomber dans le pathos, mais en montrant les difficultés, de la vie de tous les jours, ce qui peut arriver à tout un chacun. Le couple Ascaride-Daroussin fait montre d'une générosité extraordinaire dans ce film et c'est ça la réussite du film: montrer que les Hommes ne sont pas toujours bêtes finalement.
ATON2512
ATON2512

61 abonnés 1 195 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 24 août 2021
Un film sur la vie, les gens, l'engagement . Un film sur Marseille la belle toujours filmée avec cœur . Un film qui pose beaucoup de questions sur l'engagement des espoirs et ses doutes . Un film qui parle de la vie de ses interrogations
servie par de bons acteurs . Ce malgré le fait que le film déborde de bons sentiments et de justifications un peu simpliste!
Domnique T
Domnique T

69 abonnés 241 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 décembre 2011
Si il n'y avait ce trouble sentiment d'être proche du monde des bisounours, ce serait parfait !! Car oui, cela peut paraître naïf et idéaliste ... Reste une ode aux bons sentiments sans être dégoulinant, un film où les idéaux sortent grandis, un film moral, solide. Antithèse de la caricature, Guédiguian nous incite à aller au delà des faits, à chercher à comprendre.
Un fond de syndicalisme, Lestaque en décor, bien loin de la Pagnolade, tout est juste, simple, équilibré. Un moment d'humanisme qui fait le plus grand bien.
Dany R
Dany R

22 abonnés 407 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 26 avril 2012
Dommage qu'une fin ridiculement mielleuse et invraisemblable vienne gâcher ce pur beau film magistralement interprété.
VOSTTL
VOSTTL

100 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 janvier 2013
Le premier film de Guédiguian qui me touche. Il avait délaissé son « Estaque » pour s’occuper de la résistance, de François Mitterrand. Il valait mieux qu’il revienne sur Marseille et sur les préoccupations des Français à travers les préoccupations des Marseillais en particulier. On retrouve tous ses fidèles acteurs et actrices et comme à l’habitude, peu importe les noms, les métiers qu’ils portent ou exercent, ces personnages sont vivants, sont ancrés dans une réalité qui parle aux gens, « aux vrais gens », aux petites gens. La précarité, le chômage, le rapport ouvrier patronat est ici surligné avec un nouvel élément : la crise. Pour autant, je suis partagé sur la réaction post agression de Michel et Marie-Claire (Darroussin et Ascaride). Pourquoi ce sentiment de culpabilité ? Pourquoi se poser la question « Sommes-nous devenus des petits bourgeois ? » Que veut nous dire Guédiguian ? Les ouvriers se sont battus, la génération des années 70 s’est battue suffisamment pour mériter un certain confort. Pourquoi le confort serait-il presque dommageable ? Pourquoi la notion de « bourgeois » serait péjorative, voire insultante, culpabilisante ? Enfin, pourquoi se sentir coupable de condamner un jeune homme qui les agresse sous prétexte qu’il est en charge de deux gosses, deux petits frères dont il s’occupent par ailleurs bien ? Comme par hasard. Pour nous culpabiliser, nous les spectateurs ? Le personnage de Meylan, Raoul, et les enfants de Michel et de Marie-Claire raisonnent rationnellement comparés à Marie-Claire et à Michel. Guédiguian nous offrent deux contre-points afin d’en tirer nos propres réflexions même si l’issue nous est imposée. Culpabilité ou solidarité ? Le savoir pardonner, le savoir comprendre ? Les Neiges du Kilimandjaro questionnent et l’on s’aperçoit qu’il n’est pas facile d’accéder au sommet. Enfin, la tirade de Karole Rocher est poignante. A la différence de Michel et de Marie-Claire, elle ne culpabilise pas, elle revendique son droit au bonheur.
Tiwayker
Tiwayker

48 abonnés 528 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 28 novembre 2011
Une intrigue longue a se mettre en place, un scénario timbre poste sur de bon sentiments.Beaucoup de scène inutile, cependant grâce à un bon jeu d'acteur, le film se laisse regarder.
Don Keyser
Don Keyser

75 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 avril 2012
Doté d'un scénario impeccable, "Les Neiges du Kilimandjaro" est un drame très touchant grâce au bon jeu des acteurs. La réalisation, de son côté, est plaisante et adopte une mise en scène bien réaliste. Le long-métrage est captivant et nous garde en haleine jusqu'à la fin. C'est donc un film réussi, intéressant qui offre un beau moment de cinéma.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 décembre 2011
LES NEIGES : C'est le rêve, le sommet recherché, le fantasme du lointain et la fuite parfois. C'est aussi tout ce que refuse Marie-Claire et Michel ( merveilleux Jean-Pierre Darroussin, le rôle semble lui coller à la peau ), couple heureux, politiquement engagés et accrochés à leurs convictions ; idéaux et moralité qui vont les pousser à comprendre ( chose de plus en plus rare ) les circonstances qui ont pu entrainées un jeune ouvrier fraichement licencié à les agresser. Ici, c'est le retournement de situation, car le cadre était posé ( malgré la perte récente d'emploi ), joyeux, une famille uni, des amis, des repas, une pergola, le soleil et la mer. Rien ne perdurera de cette trop onirique vision, l'utopie est à tuer et pourtant elle viendra d'ailleurs. Car « Les neiges du Kilimandjaro » est un film d'une subtilité et d'une intelligence rare ; moral sans être moralisateur, intelligence sans être intellectuel, touchant, profond sans verser dans le pathos le plus primaire et cela pour plusieurs raisons : La première c'est l'humanité ( le poète d'Hugo l'est ) toute entière que l'œuvre habite, jusque dans les personnages, cette envie de ne pas s'engluer dans la vengeance animale, la bêtise humaine. Ensuite c'est la manière de ne rien laisser au hasard, de rendre compte des tenants et des aboutissants de l'histoire, de se placer sur tous les fronts, chercher les vérités, jamais dans l'absolu, dans les faits, c'est là quelque chose de trop souvent oublier ; un Homme n'agit que très rarement sans raison et ce sont ces raisons qu'il est compliqué d'appréhender. Car le problème est bien plus lointain et douloureux que ne le sont les simples billets dérobés : c'est en fait et aussi un film sur l'incompréhension sociale tout d'abord et humaine ensuite. Incompréhension entre les ouvriers, entre les différentes strates sociales, entre tous puis la peur que cela engendre, la haine, le ressentiment et la violence, le rejet, le monde. Un propos militant en somme englobé par une humanité immense, un souffle d'optimiste finale à travers malgré tout un triste constat de l'individualisme actuel, la société retranchée dans ses fondations les plus basses, là où les Hommes ne se reconnaissent plus entre eux et ni eux-mêmes. Hugo disait, pour le citer, dans « Claude Gueux » : «  Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper. » : c'est à jamais plus que jamais et pour toujours d'actualité. Et nous ? Sommes-nous assez 'bon' pour faire que ce film ne soit pas une vulgaire œuvre à classer dans les rayons d'un magasin ? Je ne crois pas... Des neiges vite désespérées, elles seront.
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