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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 novembre 2012
Film long qui ruisselle de bons sentiments. Les acteurs sont bons mais on ne croit pas un instant à cette histoire basée sur cette philosophie gauchisante qui veut que les coupables sont des victimes de la société .D'ailleurs,dans ce film,les victimes se sentent vraiment coupables d'avoir dénoncé leur braqueur... Quand on sait que le héros est un syndicaliste de la CGT qui cite Jaurès et les refrains de l'extrême-gauche concernant la lutte des classes,on aura compris l'admiration béate des médias...
Magnifique ! Un de mes films preferes de Guediguian. Ce film est un peu un Ken Loach a la francaise. Un film sur la vie des ouvriers confrontes a la misere, au chomage mais avec un coeur gros comme ca ! Avec un regard particulier sur l'evolution des generations, et le regard des jeunes sur les moins jeunes.
Je sors de l’émouvante plongée en « humanité » offerte par Robert Guediguian dans son TRÈS BEAU FILM « Les neiges du Kilimandjaro »… Dans la veine de frères Dardenne, de Ken Loach et bien sûr aussi dans l’esprit de Jean Renoir (revendiqué par le réalisateur) !!!
Comment peut-on rester indifférent, de glace, face à une représentation si juste de notre société ?
Voir ces parents, jetés à bas par les vagues de licenciement restés sur des conceptions de la vie en société qui peuvent apparaitre aux plus jeunes, marqués au fer rouge par les « politiques économiques modernes » (euphémisme sous-tendant l’individualisme et l’égoïsme), comme complètement dépassées. Mais reconnaitre le constat terrible n’est pas facile !
Et pourtant il est bien là le « sel de la terre »… Il jaillit de ces cœurs restés purs : solidarité, générosité, attention à l’autre… Idées peut-être naïves et cocasses… Mais NÉCESSAIRES!!! Idées en tout cas humanistes et qui ont porté et généré les progrès sociaux depuis deux siècles !
Il fallait toute la justesse et le charisme des acteurs de la bande à Guédiguian pour tenir avec justesse des rôles si pleins de la « vraie vie » ! Darroussin et Ascaride sont géants, évidemment ! Mais les petits nouveaux sont tout aussi bons ! Et pierre Niney dans son petit rôle de serveur psychologue crève l’écran…
Robert Guédiguian nous déçoit grandement cette fois-ci, pourtant Les Neiges du Kilimandjaro (2011) commençait sous de très bons auspices mais le film fini par se crasher littéralement vers la fin. Avec son dernier film, il y dépeint la solidarité qui règne chez les ouvriers, avec son œuvre très (trop) humaniste et au combien naïve (sur la fin), ses propos et son film en lui-même finissent par en devenir écœurant sur la longueur, à trop vouloir en faire (la culpabilité, les morales bien pensantes, etc), on se détache complètement du film, ne supportant plus toute cette morale et ses belles paroles, cette avalanche de bons sentiments qui finissent par rendre ce drame social irréaliste. Quant à la distribution, Robert Guédiguian ne change rien et continu de faire tourner les mêmes acteurs depuis près de vingt ans, à savoir Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin & Gérard Meylan (il serait peut être temps de dépoussiérer son carnet d’adresse, car bien que ses acteurs soient parfaits, cela ne lui ferait pas de mal de changer de comédiens).
Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire dramatico-gentillete qui aurait dû plutôt faire l’objet d’un téléfilm, à la grande rigueur. J’ai cru assister à un épisode géant de « Plus belle la vie » tellement l’histoire est lénifiante. Cette surdose de trop bons sentiments fini évidement par nuire gravement à l’histoire, car la réaction d'hyper culpabilisation des deux principaux personnages frise le ridicule, quant à cette caricature de morale sociale que l'auteur essaye d'en tirer (même si Hugo en est à l'origine), elle est tout bonnement maladroite et grotesque. Bref j’aurais mieux fait de regarder la télé…
Énorme surprise ! J'ai commencé le film avec envie mais je ne m'attendais pas du tout à un tel choc. Porté par de grands acteurs, Jean Pierre Darroussin livre ici une prestation impressionnante, avec un rôle taillé pour lui, adapté à sa voix, à son jeu, il est vraiment grandiose. Mais il ne fait pas tout, il est accompagné, à son avantage, par Ariane Ascaride qui est elle aussi très bonne, de même pour leurs amis. L'histoire présentée est très belle, interprétée de façon juste comme dit précédemment, c'est une belle leçon sur la vie, l'amour et les sentiments envers les uns et les autres. Le film pose une vraie question sur le bonheur, le vrai bonheur, avec ou sans vengeance. Sans pour eux. L'intrigue est construite justement, l'avancée dramatique est mise en scène avec tension lors de la scène de l'arrestation par exemple, mais aussi avec tendresse vers la fin. On se rend compte au fur et à mesure que malgré sa plainte, Darroussin a du coeur, ce que ne voit pas le personnage de Christophe, aveuglé par ce qu'il croit être le "salaud de riche" qu'il a en face de lui, qui n'en est rien.
il s'agit donc d'une oeuvre très émouvante et servie avec une musique passionnante qui place ce film au rang de culte, on sait dores et déjà qu'il restera car il s'agit, incontestablement de l'un des meilleurs films français depuis de nombreuses années, avec quelques autres évidemment. Coup de coeur pour l'avancée suivie du comics Spider man, indispensable.
En abordant le social, le fait divers, les relations familiales et amicales, Robert Guédiguian réussit à magnifier admirablement ce brassage complexe où les pièges étaient pourtant nombreux. Sans manichéisme ni sensiblerie, les événements auxquels sont confrontés les protagonistes principaux nous émeuvent. Le tissage établi entre chaque intervenant (et ils sont nombreux) se révèle éminemment pertinent, équilibré et sincère. Rien n’est cousu de fil blanc et les convictions de tout un chacun, de quelque ordre que ce soit, face à un événement exceptionnel, bousculent et déstabilisent. Et cela donne un grand film. Un très grand film. Sur l’année écoulée, Jean-Pierre Darroussin et Karole Rocher auront de quoi largement agrémenter leur CV respectif. Dans un rôle où on ne l’attendait pas, Grégoire Leprince-Ringuet surprend agréablement et réussit à faire oublier ses insupportables minauderies chez Tavernier. Incontestablement un des meilleurs films de l’année.
Très beau film, je dois admettre. Une histoire simple mais tellement réaliste et bien interprétée. Il n'en faut pas plus, ça a le mérite de faire passer un bon moment de cinéma sans voir pour une fois des boucheries, tueries ou autres drames qui parsème le cinéma actuel. Ici, c'est intelligent, parlant et cela pourrait arriver à chacun d'entre nous. En plus de cela, les morceaux et thèmes musicaux sont bien choisi et collent parfaitement à l'ambiance du film.
Robert Guédiguian nous a toujours habitué à un cinéma sincère et généreux. Là encore, avec "les neiges du Kilimandjaro", il touche au coeur, avec sa famille d'acteurs à laquelle il est fidèle, Ariane Ascaride et J-P Darroussin en tête. Cette histoire tirée d'un poême de Victor Hugo, comme dans toute la filmographie du réalisateur est un film militant au sens noble du terme, militant pour un humanisme que la société d'aujourd'hui a par souvent oublié. Même si l'ampathie éprouvée par les protagonistes est parfois difficile à concevoir, il n'en reste pas moins un film bouleversant, parfaitement dirigé, dont on ne ressort pas sans se poser une multitude de questions. Merci Monsieur Guédiguian !
Acteurs sympathiques, le soleil, le chant des cigales, l'accent du sud mais aussi la misère social sous toutes ses formes ( famille, éducation, chômage...) Voilà comment on pourrait parler de ce film mais ce serait encore trop peu et très simpliste. je vous laisse regarder ça en vaut le visionnage! A voir!
Un long métrage d'extrême qualité, d'une puissance, d'un dramatique bien dosé, et d'une gentillesse étonnante! L'effet escompté est présent bien qu'un peu éphémère!
Ah, ça c'est bien. Aaaaah ! Ah c'est formidable. Ca marche très fort, hein, d'ailleurs. Les Neiges, ça nous rafraîchit. C'est un film qui fait du bien. Parce que ces gens sont bien. Ils sont cambriolés. Ils sont à la retraite maintenant, bon, et ils vont partir en voyage, et avant ils sont cambriolés par une bande de barjos qu'ils retrouvent, et ils s'aperçoivent que le jeune homme qui les a cambriolés c'est aussi un syndicaliste. Alors ils sont malheureux, mais finalement ils vont lui pardonner. C'est très bon. C'est très très joli.
vu en avant-première en présence de Gérard Meylan au Festival du film de Saint Paul Trois Châteaux,un grand moment d'émotion et d'humanité, une équipe toujours aussi soudée derrière Guédiguian, un film à voir absolument tellement vrai dans tout ce qu'il fait passer! Dommage que notre député toujours friand de polémique et de spectacle se soit invité dans la débat qui a suivi.....
Ça sonne cliché... Les personnages, de bons acteurs, sonnent faux, plaqués sur une histoire un peu délirante. Rien a faire, ça ne tient pas la route, a commencer par la musique reprise de Jimmy cliff, non justifiée, des la deuxième minute.